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Budget de l’Etat 2025: appel à l’amélioration des conditions des étudiants dans les régions

Les députés des deux chambres parlementaires réunies ont souligné, mercredi 20 novembre, lors de l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’exercice 2025, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions des étudiants dans les régions, renforcer les infrastructures universitaires et recruter les enseignants au sein des établissements universitaires.

Dans leurs interventions, les députés ont déploré les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur entre les différentes régions du pays, qui ont été accentuées par une répartition inéquitable des budgets et des programmes relatifs à la promotion de l’enseignement supérieur, appelant à la nécessité de renforcer l’infrastructure, de construire de nouveaux établissements universitaires à l’intérieur du pays et de parachever les projets bloqués.

Ils ont également soulevé les questions liées à la dégradation des services de restauration, la vétusté de l’infrastructure des foyers et leur faible capacité d’accueil.

Dans le même contexte, les élus ont précisé qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas bénéficié de logements universitaires et ont eu recours aux locaux qui ne sont pas à usage d’habitation, alors qu’un certain nombre d’entre eux se sont vus refuser des bourses universitaires.

Construction de nouvelles universités

Les députés ont appelé à la nécessité de construire de nouvelles universités et de nouveaux foyers universitaires dans certaines régions du pays, d’accélérer l’achèvement de tous les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique bloqués actuellement et d’augmenter les budgets des services universitaires.

Ils ont souligné que les enseignants universitaires ne sont pas remplacés après leur départ à la retraite, critiquant vivement les conditions fixées par l’autorité de tutelle pour l’obtention d’une bourse universitaire qui exige que le revenu annuel net de la famille au cours de l’année précédente, après soustraction des charges sociales, ne dépasse pas le salaire minimum garanti fixé à moins de 6.000 dinars, appelant à la nécessité d’augmenter le montant de la bourse universitaire.

Formation académique déplorable dans les régions

Certains élus ont qualifié la formation académique au sein des universités tunisiennes dans certaines régions de « déplorable », notant le manque flagrant de cadres spécialisés et l’absence de diversification des cursus de formation.

Ils ont souligné l’importance d’assurer le suivi et le contrôle des universités privées, « surtout que ces établissements n’assurent pas tous un enseignement de qualité » ont-ils soutenu.

Universités privées: gain et rentabilité

« Certains établissements privés font prévaloir le gain et la rentabilité, ce qui n’a pas manqué de causer la détérioration de la qualité de l’enseignement » ont-ils ajouté.

Les députés ont évoqué le phénomène de la prolifération des cours particuliers dans l’enseignement universitaire, soulignant que les tarifs des cours ont atteint des seuils excessifs, dont les parents à faible revenu ne peuvent pas en tirer parti.

Migration des enseignants…

D’autre part, certains élus ont souligné que la plupart des enseignants ont opté pour la migration en raison des faibles salaires qui leur sont proposés et l’absence de motivation, appelant à la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce « phénomène en expansion».

Ils ont, également dénoncé le recours des doctorants à l’emploi précaire, soulignant que le montant de la prime qui leur est versée après deux années consécutives, est inférieur à celui attribué aux familles à revenu limité.

Concernant le volet de la recherche scientifique, les députés ont estimé que ce secteur a connu des problématiques liées au sous-financement, étant donné que le budget actuel qui lui est alloué ne dépasse pas 0,6 % du PIB, alors que les normes internationales recommandent un taux minimal de 2 %.

Avec TAP

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Budget 2025 : 2,3 Mrds de dinars pour l’Enseignement supérieur

Les députés des deux chambres parlementaires ont entamé, mercredi 20 novembre, l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’année 2025, estimé à 2293 millions et 393 mille dinars, contre 2277 millions et 238 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 16 millions et 155 mille dinars.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a précisé, lors de la plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts, que les dépenses de rémunération sont estimées à 71,13% du budget total, les dépenses de gestion à 5%, les interventions à 12,45% et l’investissement à 11,38%.

Le projet de budget du ministère pour l’année 2025 a alloué 1 563 millions 462 000 dinars à l’enseignement supérieur, contre 1 528 millions 772 000 dinars en 2024, soit une augmentation de 2,27%.

Les allocations consacrées à l’enseignement supérieur représentent 68% du projet de budget du ministère, dont 59 millions de dinars pour l’amélioration de l’infrastructure et 12 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, le programme de l’enseignement supérieur vise à mettre en place un système de formation répondant aux normes internationales et jouant un rôle de premier plan dans le développement de la société, afin d’impulser l’employabilité des diplômés et l’appui de la gouvernance du secteur de l’enseignement supérieur privé.

Il a ajouté que la réalisation de ces objectifs nécessite l’élaboration d’un guide de référence des offres de formation, la reformulation de leur contenu et l’impulsion des filières prometteuses, la promotion de la culture de l’étudiant entrepreneur et l’activation des structures de l’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notant à cet égard que la plupart des établissements d’enseignement supérieur se sont engagés dans le processus d’accréditation, à l’instar de la plupart des facultés de médecine et d’ingénierie qui ont obtenu l’accréditation académique internationale.

Le ministère œuvrera à étudier les besoins des filières de formation et à résoudre les problèmes en suspens, ajoutant que les efforts de l’enseignement supérieur sont complétés par les efforts de la recherche scientifique en vue d’édifier une économie du savoir.

Les allocations consacrées à la recherche scientifique sur le budget global du ministère en 2025 sont estimées à 204 millions et 787 mille dinars, soit 9% du projet de budget dont 38,7 millions de dinars seront alloués au financement des structures de recherche, 50 millions de dinars au financement des projets de recherche scientifique et de valorisation de la recherche, et 85 millions de dinars à l’amélioration de l’infrastructure des centres de recherche.

Il a souligné qu’une stratégie doit être développée pour soutenir le secteur de la recherche scientifique en se basant sur une vision prospective, en soutenant la culture de la qualité et de l’évaluation et en établissant des partenariats avec des centres d’excellence.

Il a souligné que 54% du budget du ministère pour 2025 est alloué aux œuvres universitaires, sans tenir compte des dépenses salariales.

Il a indiqué que 142 mille étudiants ont bénéficié de prêts, de bourses et d’aides universitaires, soit 53,25% du total des étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur, ce qui a permis de consacrer 223 millions de dinars aux bourses universitaires destinées aux étudiants, et de fournir 64 mille lits pour les logements universitaires, outre la distribution de 14 millions de repas universitaires annuellement, et la consécration d’une enveloppe de 51 millions 420 mille dinars à l’amélioration de l’infrastructure des établissements des œuvres universitaires.

Il a aussi précisé qu’un montant de 479 millions et 589 mille dinars a été alloué aux activités culturelles et sportives dans le budget 2025, contre 470 millions et 491 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 1,93%.

Il a mis l’accent sur les interventions du programme de leadership et de soutien qui a consacré une enveloppe de 45 millions et 525 mille dinars à la numérisation des services administratifs, l’installation d’un système de cloud numérique pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et la mise en place d’un secteur informatique intégré.

Avec TAP

 

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Budget de l’Etat 2025: appel au renforcement de la formation des imams

Les députés des deux chambres parlementaires, ont convenu, lors de la séance plénière consacrée au budget 2025 du ministère des Affaires religieuses, de la nécessité d’accompagner les imams et les chargés des lieux de culte, de les former et d’améliorer leurs salaires en vue d’offrir un discours religieux adapté à l’évolution des sociétés et ses préoccupations actuelles.

Les députés ont appelé, dans leurs interventions, le ministère des Affaires religieuses à œuvrer en vue d’inclure dans le discours religieux les questions actuelles liées aux valeurs morales. Ils ont souligné le rôle du discours religieux dans la consolidation des valeurs de modération et de tolérance et dans la lutte contre l’intégrisme et l’obscurantisme.

Dans ce contexte, le député Sahbi Ameur (Conseil des Régions et des Districts) a mis l’accent sur le rôle des lieux de culte dans la sensibilisation des citoyens invitant, par ailleurs, l’autorité de tutelle à effectuer les travaux de maintenance des mosquées menacées d’effondrement et de revoir à la hausse les indemnités des préposés religieux.

De son côté, le député Haithem Safer (Conseil des régions et des districts) a estimé que la faiblesse du discours religieux résulte de l’absence d’encadrement et de formation recommandant à ce sujet à renforcer la formation des prédicateurs par le biais d’ une structure officielle à l’instar de l’Institut supérieur de prédication et d’instruction religieuse de Raqqada (Kairouan).

Le ministre des Affaires religieuses Ahmed Bouhali avait auparavant exposé la mission de son département dont le budget de l’Etat au titre de 2025 est fixé à 195,580 millions de dinars répartis sur 80 % de charges salariales (175 millions de dinars), 11,8 % de dépenses de gestion (23 millions de dinars) et 7,58 % dépenses sur les interventions publiques (14,328 millions de dinars) et qui consistent en les pensions allouées aux personnes âgées et aux veuves, ainsi qu’aux subventions accordées à la mutuelle.

Il a indiqué que les dépenses d’ investissement se situent aux alentours de 1,28 %, soit 2,5 MDT. Elles concernent les nouvelles constructions, les directions régionales et l’aménagement des grands monuments religieux, en plus de l’acquisition des équipements.

Le ministre a insisté, dans son intervention, sur l’exécution de la politique de l’Etat dans le domaine religieux à travers des plans et programmes destinés à simplifier les rites religieux et à diffuser les valeurs de modération, de tolérance et de la pensée religieuses éclairée dans le but de contrer l’obscurantisme , raffermir les liens de fraternité dans la société.

Il a ajouté que le département a mis au point deux programmes, le premier, auquel une enveloppe de 175 millions de dinars a été allouée, concerne le développement religieux.

Le deuxième dont le cout est estimé à 20,243 millions de dinars, est un programme de pilotage et d’appui.

Le ministère emploie 779 agents et 20 549 cadres de mosquées (jusqu’à le mois d’octobre dernier) dont 15 772 à plein temps.

La Tunisie compte au total, 6610 monuments religieux, soit 5 174 mosquées et 1 436 Mesjid, en plus de 176 mausolées relevant du ministère. Le nombre d’écoles coraniques s’élève à 2 174 accueillant quelque 60 mille enfants.

Avec TAP

 

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Budget de l’Etat 2025: protection des frontières et lutte contre la migration irrégulière, priorités du ministère de la Défense

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a déclaré, mardi 12 novembre, en réponse aux questions des députés des deux chambres parlementaires, que  » la protection des frontières et la lutte contre le flux des migrants irréguliers constituent l’une des priorités majeures du ministère ».

Le département de la Défense, a-t-il dit, a procédé à une planification de l’espace aérien tunisien en se procurant un système de radar avancé et multifonctionnel comprenant quatre radars situés dans différentes régions du pays.

D’autres radars seront installés en décembre 2024 le long des frontières terrestres, a-t-il ajouté.

Le ministre a aussi indiqué qu’un système de surveillance électronique terrestre sera aussi installé sur la bande frontalière dans le sud-est. Ce système est composé d’un dispositif de surveillance électronique mobile mise en place en 2019, ainsi qu’un dispositif de surveillance électronique fixe réalisé en trois phases.

Les efforts sont maintenant en cours, a-t-il dit, pour finaliser la troisième partie qui s’étend sur 177 kilomètres entre Bir Zar et Borj Khadra, précisant que 15 stations de surveillance maritime seront installées le long du littoral pour un coût global de 47 millions de dollars.

En ce qui concerne le désamorçage des mines, Shili a déclaré que « l’armée nationale dispose des moyens et des compétences qui lui permettent de débarrasser le territoire de ces mines. Mais cela reste une question de temps car l’espace est vaste ».

Le ministre a, par ailleurs, indiqué que la Tunisie a élaboré une stratégie pour la sécurité des frontières en deux temps, à savoir 2017-2024 et 2024-2028, qui vise à protéger le pays contre toutes les menaces et tous les dangers.

Cette stratégie repose principalement sur la prévention, la surveillance, la réponse et le développement des capacités, a-t-il expliqué, précisant que ces efforts ont permis d’intercepter 4102 migrants irréguliers, d’origine africaine pour la plupart, entre janvier et octobre 2024.

S’agissant du développement de l’institution militaire, le ministre de la Défense a indiqué qu’en 2018, un engagement a été pris pour créer un projet agricole d’irrigation sur une superficie de 600 hectares avec la possibilité d’établir 1040 palmeraies pour favoriser la stabilité des habitants. Aussi, des travaux de construction de 320 logements agricoles ont débuté en 2023, a-t-il ajouté.

En ce qui concerne la situation sociale des militaires, il a affirmé que le ministère poursuit ses efforts pour réévaluer les conditions matérielles des militaires, en particulier ceux exerçant des missions à risque. Il a également souligné la détermination de garantir un accès à des services de santé de qualité.

Shili a, dans ce contexte, indiqué que 13 médecins dans 10 spécialités seront affectés au nouvel hôpital militaire de Sfax, opérationnel depuis mars 2024.

« Avant la fin du mois de décembre de cette année, l’hôpital sera équipé de tout le matériel médical nécessaire », a-t-il assuré, précisant que 400 cadres médicaux, paramédicaux et techniciens seront recrutés au titre de 2023.

Quant à la coopération de la Tunisie avec ses partenaires en matière de collaboration militaire, Shili a indiqué que les principaux partenaires de l’institution militaire sont l’Algérie, les États-Unis, l’Allemagne, la France et l’Italie.

Il a, cependant, mentionné l’existence de lacunes dans la coopération militaire avec les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel et du Sahara, malgré son importance dans le domaine du renseignement et de la lutte contre le terrorisme.

Il a ajouté que des efforts seront déployés pour renforcer cette coopération.

Avec TAP

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