Une vidéo diffusée par l’organisation Soli&Green a fait le buzz ce mercredi 20 novembre 2024 : On y voit les 113 femmes de Sejnane célébrer l’achèvement de la plantation de 100 000 arbres dans le cadre d’une action de reboisement de la région.
Cela s’est passé dans la localité de Haddada dans la délégation de Sejnane relevant du gouvernorat de Bizerte, et marque la réussite d’une action de reboisement lancée par Soli&Green visant la plantation de 100.000 arbres, après de nombreux incendies ayant ravagé plusieurs hectares dans la région.
Les 113 femmes de Sejnane qui ont participé au processus de reboisement ont laissé éclater leur joie et ont célébré cette réussite. Un moment émouvant qui redonnent force et espoir : « Nous sommes désormais prêts à achever 100 000 arbres supplémentaires dans le cadre du projet Million Trees avec notre partenaire Focus », a notamment commenté l’organisation.
Notons que Soli&Green est une ONG qui opère sous le volet associatif.Nous luttons contre les catastrophes environnementales en organisant des actions de reboisement, nettoyage, tri sélectif et recyclage dans le but d’instaurer un mouvement Green solidaire conscient
La 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC 2024) se déroulera du 23 au 30 novembre 2024, sous le slogan «Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie» avec une sélection de 125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs.
Deux spectacles tunisiens figurent parmi 12 arabes et africains dans la course aux Tanits de cette 25e édition, dont la cérémonie officielle d’ouverture est prévue au Théâtre de l’Opéra à la Cité de la Culture.
Ci-dessous les spectacles tunisiens programmés dans le cadre de la 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage :
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue opérant dans le Grand-Tunis et l’arrestation de trois de ses membres à Ksar Said. (Vidéo).
Dans un communiqué publié mardi 19 novembre 2024, la DGSN a précisé que l’enquête a été ouverte sur la base d’informations et d’investigations ayant permis d’identifier trois suspects.
En coordination avec le Parquet, des descentes ont été effectuées chez les dealers présumés et la police a pu saisir 16 plaquettes de cannabis, 1 kilo de marijuana, des comprimés d’ecstasy, deux balances électroniques et une somme de 11.710 dinars tunisiens, fruit de ce trafic.
Les trois suspects ont été arrêtés et placés en détention sur ordre du ministère public qui a également émis des mandats de recherche à l’encontre d’autres membres de ce réseau.
L’Institut français de Tunisie (IFT) organise ce samedi 16 novembre 2024 à 18h, la projection du film Anora de Sean Baker, Palme d’OR Cannes 2024.
Les billets (Tarif : 6 DT) sont en vente à l’accueil de l’IFT au 20-22, avenue de Paris à Tunis et en ligne sur le site web de l’Institut français bit.ly/30wzIOG
A cette occasion, le restaurant Balthaz’art vous propose un food market et une soirée DJ
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Résumé du film Anora (Interdit aux moins de 16 ans)
Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant ; mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage…
Comme la plupart des biens publics, les terres domaniales ont toujours été très mal gérées et ce diagnostic ne date pas d’aujourd’hui, mais rien ne semble avoir été fait pour arrêter l’hémorragie. Il ne fallait pas plus pour que le président Saïed s’y intéresse de près et monte au créneau.Vidéo.
Après la visite effectuée récemment à Henchir Echaâl, à Sfax, les enquêtes ouvertes pour corruption et les arrestations effectuées parmi ses cadres et employés, le président de la république Kaïs Saïed s’est intéressé à Henchir Enfidha, à Sousse, lui aussi propriété de l’Office des terres domaniales (OTD) relevant de l’Etat, et dont la gestion laisse aussi à désirer. Et c’est le moins que l’on puisse dire…
Le chef de l’Etat, qui poursuit sa guerre contre les réseaux de corruption, a choisi le jour de célébration de la Fête de l’Arbre, dimanche 10 novembre 2024, pour se rendre à ce complexe foncier et agricole dédié à l’alimentation animale, à l’élevage de volailles, de bovins et d’ovins, et à l’arboriculture avec l’exploitation de dizaines de milliers d’oliviers, sans oublier une station de conditionnement des produits destinés à l’exportation.
Lors de sa visite, Saïed a constaté des actes de vandalisme et de destruction systématiques des infrastructures et équipements de cette immense ferme étatique, désormais réduite à l’état de ruines. Et, comme à son habitude, il a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour identifier et traduire en justice les responsables de l’appropriation illégale des biens publics et de l’exploitation des efforts des travailleurs. De nouvelles arrestations sont donc en vue, et des poursuites judiciaires… qui sont devenues l’essentiel de l’actualité nationale.
Le domaine d’Enfidha est à l’origine une propriété de Sadok Bey qui l’offre à son grand vizir, Kheireddine Pacha. Lorsqu’il quitte la Tunisie pour Constantinople, ce dernier vend le domaine d’une superficie de près de 100 000 hectares à une société marseillaise de crédit qui le rebaptise Enfidaville. La tentative des autorités tunisiennes de bloquer cette vente est vue comme un facteur contribuant à la décision du gouvernement français de placer la Tunisie sous protectorat en 1881.
Le domaine est plus tard vendu à la Société franco-africaine et Enfidaville devient le centre d’un domaine s’étendant sur 1 200 km2 dévolu à la culture des céréales, des olives, de la vigne et à l’élevage, où des colons européens vivaient aux côtés des Tunisiens.
Après l’indépendance du pays, le domaine a été nationalisé et sa gestion confiée à l’OTD qui sera créé entre-temps. Mais sa gestion laissait tellement à désirer qu’il a beaucoup perdu, au fil du temps, de son aura et de sa… rentabilité.
Le président Saïed, qui s’est souvent inscrit en faux contre toute tentative de privatisation des biens publics, pense que l’abandon dont souffrent ces biens est prémédité dans le but de les dévaloriser pour les céder ensuite à des privés. Et c’est dans le cadre de cette lutte contre la corruption qui gangrène l’Etat que s’inscrivent ces visites impromptues, mais soigneusement organisées, et qui sont suivies d’enquêtes et de poursuites judiciaires.
Le ministère américain de l’Agriculture a annoncé une subvention de 24,85 millions de dollars (77 millions de dinars tunisiens) pour soutenir le secteur tunisien des dattes à travers son programme Food for Progress (FFPR).Vidéo.
L’objectif de ce programme quinquennal est d’augmenter de manière significative la production de dattes et de renforcer les systèmes agricoles traditionnels des oasis, indique un communiqué de l’ambassade américaine à Tunis.
Le programme comprendra également des formations et des subventions pour améliorer les pratiques de gestion de l’eau et d’irrigation, améliorer l’efficacité du travail et développer les opportunités d’exportation à travers le monde, y compris le marché américain, ajoute la même source.
L’ambassadeur américain en Tunisie, Joey Hood, a déclaré à ce propos que «la Tunisie continue d’étonner les consommateurs du monde entier par la qualité de ses produits agricoles. Le gouvernement américain est donc fier de continuer à travailler avec les agriculteurs tunisiens pour apporter encore plus de produits sur les marchés américains.
L’huile d’olive tunisienne en bouteille est déjà très prisée aux États-Unis, et les dattes tunisiennes sont également recherchées. Avec ce soutien américain accru, je suis sûr que nous verrons davantage d’exportations de dattes tunisiennes qui seront appréciées par les consommateurs du monde entier.»
Le programme Food for Progress contribue à moderniser et à renforcer le secteur agricole en améliorant la productivité agricole et en développant le commerce des produits agricoles. Ces dernières années, ils ont formé des agriculteurs à la santé animale et végétale, contribué à améliorer les méthodes agricoles, développé des réseaux routiers et des services publics, créé des coopératives de producteurs, fourni des microcrédits et développé des chaînes de valeur agricoles.