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Budget 2025 – Industrie : booster la compétitivité et garantir une transition énergétique à bas carbone

Le département de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines promet de booster la compétitivité et de promouvoir sa contribution au développement global. C’est ce qu’a indiqué  la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, devant les parlementaires et les conseillers des régions, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) lors de l’examen de son département.

Il est également résolu à garantir une exploitation optimale des ressources énergétiques et minières et, partant, à concrétiser l’objectif de transition vers un modèle énergétique à faible émission de carbone, a-t-elle encore ajouté.

Évoquant les indicateurs du secteur de l’industrie et des mines pour l’année 2024 ainsi que le programme d’action du département pour 2025, elle a affirmé que le secteur industriel constitue un levier essentiel de l’économie nationale et contribue à réduire le déficit commercial du pays à travers la promotion des exportations et la diversification des produits locaux et l’encouragement de sa compétitivité.

À cela s’ajoute sa capacité à générer des postes d’emploi durables, ce qui ne manquera pas de favoriser, selon ses dires, la stabilité sociale et économique et booster le climat d’investissement et la compétitivité des PME.

Chiffres à l’appui, la ministre a révélé que jusqu’au 13 novembre 2024, 142 entreprises qui emploient plus de 7 500 ouvriers ont bénéficié d’avantages dont le montant s’élève à 190 millions de dinars.

Renforcer la compétitivité

Elle a ajouté que ce programme vise à renforcer la compétitivité, à préserver le tissu industriel et à développer les services industriels.

Ce tissu compte actuellement 4 713 entreprises offrant plus de 530 000 emplois, dont 45% sont totalement exportatrices (2126), moyennant une capacité d’employabilité avoisinant 355 000 emplois.

Pour le volume des exportations des entreprises totalement exportatrices, il s’élève à 45 millions de dinars au titre de 2023.

Nouvelle nomenclature des entreprises

Revenant à la nouvelle nomenclature des entreprises, notamment au niveau de l’activité, la ministre a fait état de la montée en puissance des nouveaux créneaux à forte valeur ajoutée et à haut niveau technologique, tels que les industries des composants automobiles et aéronautiques et les centres de recherche et de développement.

Augmentation de 52% des IDE

Elle a par ailleurs indiqué que les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur des industries manufacturières ont augmenté de 52% au cours du premier semestre de 2024, par rapport à la même période de 2023, pour atteindre 792 millions de dinars, à la suite de la hausse des investissements notamment dans le secteur du textile, de l’habillement, du cuir et des chaussures.

92,4% de taux de couverture

Quant à l’évolution de la balance commerciale pour le secteur manufacturier, le taux de couverture a atteint 92,4% au cours des dix premiers mois de 2024, en raison de l’augmentation des exportations des produits alimentaires de 30%.

Défis énergétiques et déficit de la balance commerciale énergétique

Volet énergie, Thabet a cité au nombre des défis les plus importants auxquels fait face le département, la garantie de la sécurité énergétique, la diversification des sources d’énergie et l’élaboration d’une stratégie nationale et une feuille de route pour le secteur.

Elle a dans ce contexte noté que l’autonomie énergétique a enregistré une baisse de 41% à la fin du mois de septembre 2024 contre 49% au titre de la même période en 2023.

S’agissant du déficit de la balance commerciale énergétique, il a connu une augmentation de 35% en septembre 2024, atteignant 9 milliards de dinars contre 6 milliards pour la même période de 2023.

S’attardant sur les raisons de cette situation, la ministre a évoqué les défis majeurs auxquels est confronté le secteur, tels que le déclin de la production des champs pétroliers et l’absence de grands projets d’exploration permettant de reconstituer le stock national.

Elle estime que pour consolider le secteur et garantir sa pérennité, les activités de recherche et d’exploration se poursuivront jusqu’en 2025, tout en œuvrant à régler les dettes des entreprises locales et à parachever la révision du code des hydrocarbures.

Bonne gouvernance

La ministre a promis également de consacrer la bonne gouvernance, la transparence et le suivi de l’évolution du secteur, en plus de l’adoption d’une politique de promotion afin de favoriser l’attrait des investisseurs à l’exploration et à la production des hydrocarbures.

Plus de 2,5 milliards de dinars d’investissement dans le secteur de l’électricité

Quant au secteur de l’électricité, la ministre table sur un volume global d’investissements estimé à 2.500 millions de dinars en 2025, année qui devrait connaître l’élaboration du Code des énergies renouvelables et la mise en place de l’Instance de régulation du secteur de l’électricité.

En ce qui concerne le secteur minier, la ministre a indiqué que ce secteur a accusé une baisse au cours de la décennie précédente au double plan productivité et efficacité économique, étant donné que le volume de production a baissé à moins de 50% par rapport à 2011.

Quid de la CPG ?

Évoquant les actions à venir visant à rétablir le secteur des phosphates, la ministre a révélé l’élaboration d’un programme d’investissement pour la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), ainsi que la préparation d’un programme de travail pour la période 2025-2030.

Un programme qui, a-t-elle dit, vise essentiellement à augmenter la capacité de production des laveries, la reprise des travaux sur tous les sites de production et l’achèvement de la révision du code minier.

Le ministère, a-t-elle ajouté, prévoit aussi d’introduire une nouvelle dynamique dans la production de phosphate dans le Nord-Ouest, où des permis de recherche seront accordés à des investisseurs privés tunisiens et à une société étrangère (australienne).

En ce qui concerne les engrais, la ministre a souligné la volonté de l’autorité de tutelle d’assurer l’approvisionnement en engrais chimiques durant la saison 2024-2025, ajoutant qu’en septembre 2024, un accord a été signé dans la perspective d’achever le projet de l’usine de triple superphosphate « Mdhila 2 » resté longtemps bloqué et qui devrait fournir 400 000 tonnes de phosphate par an.

Avec TAP

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Tunisie-Italie ou l’énergie de l’espoir

Reçue à Tunis par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet, une délégation italienne de SeaCorridor a exprimé «l’engagement de l’Italie à accroître les investissements en Tunisie et apporter tout le soutien nécessaire au lancement de nouveaux projets dans le secteur des énergies renouvelables».

C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué du ministère, qui précise que la réunion s’est déroulée en présence du secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, et de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas.

La ministre Thabet a évoqué l’importance du partenariat tuniso-italien pour réaliser la transition énergétique verte en Tunisie.

La réunion, tenue le mercredi 30 octobre 2024, a également porté sur le suivi du gazoduc transtunisien, ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération avec l’Italie dans plusieurs secteurs, notamment les énergies renouvelables.

SeaCorridor, une société gouvernée conjointement par Eni et Snam pour la coordination des activités des gazoducs TTPC et TMPC, coordonne les activités commerciales et techniques des deux groupes de gazoducs internationaux reliant l’Algérie à l’Italie. Les tronçons concernés sont les gazoducs terrestres qui s’étendent de la frontière entre l’Algérie et la Tunisie jusqu’à la côte tunisienne, appelés système TTPC (Trans Tunisian Pipeline Company), et les gazoducs offshore qui relient la côte tunisienne à l’Italie, appelés TMPC (Transmediterranean Pipeline Company).

SeaCorridor rassemble les compétences d’Eni et du Snam au sein d’une seule équipe de travail, dans le but de valoriser en synergie leurs missions respectives.

L’énergie est l’un des secteurs centraux du Plan Mattei pour l’Afrique mis en œuvre par l’Italie et qui vise à faire de ce pays un hub énergétique, un pont entre l’Europe et l’Afrique, comme avec l’interconnexion électrique Elmed entre l’Italie et la Tunisie et le nouveau corridor pour le transport de l’hydrogène de l’Afrique du Nord à l’Europe centrale en passant par l’Italie (Corridor SouthH2).

I. B.

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