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Tunisie : Les investissements étrangers atteignent 2125,9 MD en 2024, un bond de 21,5 % pour les IDE

La Tunisie est parvenue au cours des neufs premiers mois de l’année 2024, à attirer des investissements étrangers, d’une valeur de 2125,9 millions de dinars (MD).

Selon les données de l’Agence de promotion de l’investissement Extérieur (FIPA), les investissements étrangers ont augmenté de 14,4 % par rapport à la même période de l’année précédente, quand la Tunisie a attiré des investissements étrangers d’un montant de 1858 MD.

Le directeur central à la FIPA, Hatem Soussi a fait valoir, dans une déclaration à l’agence TAP,  que la Tunisie peut atteindre l’objectif de 2400 MD planifié cette année, puisque le pays connaitra au cours de ce dernier trimestre une augmentation du nombre de projets déclarés.

En 2025, la Tunisie prévoit d’attirer des investissements étrangers pour un montant de 3400 MD. Ce chiffre pourrait franchir le cap de 4000 millions de dinars en 2026.

Selon la même source, les flux des investissements étrangers en Tunisie jusqu’à fin septembre 2024 ont été répartis en 33,6 MD dans le portefeuille (placements en bourse) contre 236,4 MD au cours de la même période de l’année précédente avec une baisse significative de 75,4 %.

Ils se répartissent également en 2092,3 MD comme investissements directs étrangers (IDE) contre 1726,6MD à fin septembre 2023, soit une hausse de 21,5 %.

À cet égard, Hatem Soussi explique que de nombreuses unités industrielles notamment, étrangères, procèdent à des investissements importants dans le domaine de l’énergie et de la transition numérique en allouant des fonds importants  pour s’adapter aux évolutions technologiques mondiales et adopter des normes environnementales internationales.

Il a également expliqué la dynamique que connait le pays au cours de cette année, au niveau de l’accélération de la cadence des projets des énergies renouvelables, par la conclusion des contrats de réalisation des stations de production des énergies renouvelables pour produire de l’électricité.

Les investissements étrangers dans le secteur agricole ont, en outre, connu un bond quantitatif de19, 2 MD contre 5,7 MD entre septembre 2024 et 2023, soit une augmentation de 237 % selon la FIPA.

Hatem Soussi a signalé que deux grandes entreprises étrangères ont investi dans le secteur agricole en Tunisie des fonds importants pour exploiter les dernières technologies et l’intelligence artificielle.

Il a ajouté que les deux projets ont été intégrés et ont couvert de nombreuses filières agricoles prometteuses telles que la production des légumes et fruits en utilisant des eaux souterraines.

En revanche, les investissements directs étrangers dans le secteur des services ont diminué de 12,7 % ou à moins de 50 MD à fin septembre 307 MD contre 351,6 MD au cours de la même période de l’année dernière.

Par contre, les mêmes données statistiques ont révélé que le flux des IDE hors énergie,  a permis de réaliser des opérations d’investissement de 1558,2 MD qui a permis la création de 9906 emplois directs.

La répartition régionale a montré des disparités importantes, avec 52 % des IDE concentrés dans le Grand Tunis (810,6 MD), essentiellement le gouvernorat de Tunis de 387,2 MD, suivi du district du Nord-Est, qui a détenu 26 % du total des IDE (403,6 MD).

S’agissant de la répartition des IDE par pays, la France a maintenu sa position en tant que premier investisseur étranger en Tunisie avec des investissements de 464,9 MD, suivie par l’Allemagne avec 241,9 MD, l’Italie avec 209,8 MD, le Qatar avec 97,1 MD et les États-Unis avec 88,3 MD, selon la même source.

Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani lauréats du prix Ali Belhouane 2024

Deux romans en arabe sont les lauréats du prix littéraire de la ville de Tunis “Ali Belhouane” 2024 attribué, ex-aequo, à Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani.

L’annonce des lauréats a eu lieu, jeudi, au cours lors d’une cérémonie organisée au palais de la municipalité de Tunis.

Foued Khlifa Chabir est primé pour son roman “Tafassil Maktal Napoleon (Détails du meurtre de Napoléon) paru le 26 février 2024 chez Mayara Editions. Dans cet opus de 302 pages, l’auteur part de faits historiques,- le règne de l’empereur français Napoléon Bonaparte (1769-1821), meurt exilé dans une île sur l’atlantique- pour enquêter sur les racines de l’affrontement entre la France de l’époque coloniale et l’autre colonisé.

Samar Mezghanni a été primée pour son roman “Achiaa” (Choses) paru en 2023 aux éditions Mohamed Ali, Tunisie. Ce roman de 202 pages a été également publié aux éditions Tashkeel, Arabie Saoudite, en 2022.
Le président du jury, Ahmed Guesmi, a qualifié une œuvre marquée par une imagination fictive qui questionne la relation dialectique entre humanisme et matérialisme.

Les deux œuvres lauréates ont été sélectionnées parmi 18 candidatures. Deux œuvres ne repondant pas au critères ont été écartées de la compétition.

Créé en 1960, le prix Ali Belhouane porte le nom du militant et homme politique tunisien Ali Belhouane (1909-1958).

Le prix de la ville de Tunis a été créé en reconnaissance à cette grande figure du mouvement national qui était professeur d’arabe à la Sadikia et maire de Tunis, de 1957 à 1958.

Il récompense des auteurs dans diverses catégories telles que le roman, la nouvelle, la littérature de jeunesse, l’étude et la recherche littéraires. Mohamed Aroussi Metoui, Bechir Khraief, Abdeljabbar Cherfi sont parmi les précédents lauréats.

Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani succèdent à Jamel Amaimi, lauréat de l’édition 2023 pour un recueil de poésie en arabe, “Maraffii Errouh” (Les ponts de l’âme).

Textile-Habillement: Lancement des ateliers de pour renforcer la compétitivité

Les Ateliers de l’Investissement ont été inaugurés, jeudi 14 novembre 2024, par Tunisia Investment Authority (TIA), en organisant une première session dédiée au secteur textile et habillement.

Cet atelier a permis de réunir entreprises, investisseurs et acteurs publics pour discuter des leviers de croissance et de compétitivité du secteur textile et habillement en Tunisie, indique un communiqué publié vendredi par TIA.

Organisé en partenariat avec le MFCPOLE Monastir et la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH), au Pôle de compétitivité de Monastir, cette journée d’échanges a présenté une occasion pour explorer les opportunités d’investissement et capitaliser sur les atouts de la Tunisie, notamment la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et d’un savoir-faire reconnu à l’échelle internationale.

L’atelier s’est articulé autour de deux panels interactifs, qui ont mis en lumière, les synergies entre les acteurs publics et privés pour dynamiser le secteur. Les réformes stratégiques en cours pour renforcer l’attractivité du pays, ont été également évoquées lors de cette journée ainsi que les initiatives concrètes pour positionner la Tunisie sur des segments à forte valeur ajoutée.

Selon la même source, un accent particulier a été mis sur l’investissement durable et la conduite responsable des projets avec la création du Point de contact national pour la conduite responsable des entreprises sous l’égide du ministère de l’économie et de la planification.

À la clôture de l’atelier, des recommandations concrètes ont été formulées pour lever les obstacles à l’expansion du secteur et accélérer les investissements. Ces propositions serviront de feuille de route pour assurer une croissance durable et renforcer la compétitivité de la Tunisie sur le marché mondial du textile.

Le ministère de l’enseignement supérieur lance une stratégie pour l’internationalisation des universités tunisiennes

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique travaille sur la mise en place d’une stratégie nationale pour l’internationalisation des universités tunisiennes”, a annoncé jeudi, Mondher Belaïd, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

S’exprimant à l’ouverture d’un forum organisé à Tunis sur l’internationalisation de l’enseignement supérieur, le ministre a précisé que le département travaille sur un modèle d’ouverture sur l’international qui soit adapté au contexte national et qui aide les universités à accomplir pleinement leurs missions principales en Tunisie.

Dans ce contexte, Belaïd a souligné la nécessité d’assurer un enseignement et un apprentissage de haut niveau qui garantissent l’employabilité des diplômés.

“Il s’agit, en outre, de promouvoir la recherche scientifique pour répondre aux nouvelles exigences du marché de l’emploi et aux nouveaux métiers”, a ajouté le ministre.

Belaïd a signalé que la stratégie d’internationalisation vise à attirer davantage d’étudiants internationaux et à offrir plus d’opportunités de mobilité aux étudiants tunisiens à travers les programmes conjoints entre les universités tunisiennes et leurs homologues étrangères outre le renforcement des partenariats internationaux dans le domaine de la recherche scientifique.

“L’internationalisation de l’enseignement supérieur est devenue une thématique essentielle pour les universités et les systèmes de recherche à travers le monde”, a estimé le ministre.

Organisé en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique et le bureau ERASMUS+ Tunisie, le forum se poursuit les 14 et 15 novembre à Tunis.

Hausse des recettes du secteur de l’artisanat de 7 % en 2024 : 173 millions de dinars

Les recettes du secteur de l’artisanat ont enregistré une hausse de 7%, pour se situer à 173 millions de dinars, a indiqué le ministre de l’Artisanat, Sofiane Tekaya.

Intervenant lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) tenue vendredi, au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission du Tourisme et de l’artisanat, Tekaya a fait savoir que les investissements dans le secteur de l’artisanat ont atteint près de 182 millions de dinars (+6,5%), favorisant l’emploi de 4400 personnes.

Il a souligné que la réactivation des programmes de soutien et d’accompagnement a permis l’encadrement de plus de 5000 artisans (+2,6%) et a favorisé l’augmentation de la valeur ajouté du secteur.

Et d’ajouter que le ministère œuvrera, au cours de l’exercice 2025, à renforcer les compétences et les ressources, à encourager la création des sociétés communautaires et à développer davantage l’octroi des labels.

Le secteur de l’artisanat contribue de 4% au PIB et de 2% aux exportations du pays et est composé de 300 milles artisans opérant dans 76 activités.

Sofien Tekaya annonce une diminution du budget alloué au secteur du Tourisme et de l’Artisanat pour 2025

Le budget alloué à la mission du tourisme et de l’artisanat pour l’année 2025 a enregistré une baisse de 5,844 millions de dinars par rapport à l’exercice de 2024, a indiqué le ministre de l’Artisanat, Sofien Tekaya.

Intervenant lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) tenue, vendredi au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission du Tourisme et de l’artisanat, Tekaya a expliqué que cette baisse est due à la régression de l’enveloppe consacrée aux dépenses liées aux interventions du programme du Tourisme et de l’artisanat et du recul du nombre des agents relevant de ce ministère et des établissements sous sa tutelle (1681 contre 1707 auparavant).

Le ministre du Tourisme dévoile les gagnants du concours « Prix Tounes Lik » 2024

Les prix de la meilleure vidéo créative dans le domaine touristique ont été décernés, jeudi 14 novembre 2024 dans le cadre de la 1ère édition du concours « Prix Tounes Lik », lancé au mois de septembre par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).

Au cours de la cérémonie de distribution des prix, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a indiqué que cette initiative est une occasion pour découvrir les jeunes compétences et prendre connaissance de leurs visions par rapport aux sites touristiques en Tunisie.

C’est, également, une occasion pour encourager les startups et les jeunes intéressés par les secteurs touristique et culturel, à l’innovation et à la création en matière de promotion touristique, en utilisant les nouvelles technologies, a-t-il encore indiqué.

Le ministre a passé en revue les richesses de la Tunisie, tels que le désert, les oasis, le tourisme balnéaire et sanitaire et le tourisme alternatif, mettant l’accent sur l’évolution et la pérennité de l’activité touristique en Tunisie, qui s’étale sur toute l’année, soit au niveau national, des districts ou régional.

Il a mis en exergue l’importance de la transition et de l’innovation numérique dans la promotion touristique, d’autant plus que l’Internet et les sites des réseaux sociaux comptent parmi les principaux moyens utilisés par le touriste pour avoir des informations sur les destinations tunisiennes.

Pour sa part, le Directeur de l’ONTT, Helmi a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que le concours « Prix Tounes Lik », compte un label tunisien pour promouvoir le tourisme tunisien, précisant que ce concours s’appuie sur trois axes relatifs aux tourismes saharien et d’oasis, culturel, ainsi qu’au tourisme alternatif.

Et de poursuivre, ce concours s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère du tourisme pour développer le produit touristique, sa diversification et sa promotion digitale. Helmi a conclu que la 2ème édition du concours sera destiné aux créateurs de contenu dans tous le monde.

La Tunisie Qui Gagne | Anis Fekih : Comment Pixii Motors compte conquérir le marché de la mobilité électrique ?

“Il est temps de repenser la mobilité urbaine”, les mots sonnent comme un ultimatum sommant les conducteurs de véhicules ou les motards de changer de façon de vivre et d’être (way of live) pour comme le disent les concepteurs des scooters Pixii “ ouvrir la voie à un mode de déplacement durable et respectueux de l’environnement”.

Les fondateurs de Pixii Motors n’y vont pas par quatre chemins, pour eux il est plus que temps de “révolutionner l’avenir de la mobilité en proposant des solutions de transport électrique de haute qualité grâce à des concepts créatifs et innovants et une technologie de pointe”. Ils sont dans l’ère du temps et de l’environnement.

Le point avec Anis Fekih, Co-fondateur de Pixii Motors.

Pixii Motors, c’est très particulier comme appellation, pourquoi l’avez-vous choisie ? 

Le nom Pixii Motors a effectivement été une forte inspiration historique et symbolique. Il vient de Hippolyte Pixii, un fabricant d’instruments scientifiques français, qui a créé la première génératrice électromagnétique sur la base des travaux de Michael Faraday et sous la direction d’André-Marie Ampère. Cette jonction illustre les liens inaltérables existant entre le passé et le futur des technologies électriques.

Comment avez-vous été accueillis dans les événements internationaux auxquels vous avez participé et que vous avez cités sur votre page Facebook : La Francotech, Wilco, Pitch Contest, BPI BIG 2024 ? 

Lors des événements internationaux auxquels Pixii Motors a participé, la marque a été accueillie très favorablement. Les solutions innovantes, comme les scooters électriques intelligents intégrant des technologies de pointe en matière de sécurité et de connectivité, ainsi que l’écosystème complet incluant des stations d’échange de batteries et un système de gestion de flotte basé sur le SaaS, ont suscité un vif intérêt.

Pixii Motors a non seulement impressionné les professionnels du secteur par son approche axée sur l’innovation et la durabilité, mais a également attiré l’attention des investisseurs, médias et partenaires potentiels. Cette exposition internationale a permis à la marque de renforcer sa position dans l’industrie de la mobilité urbaine et d’ouvrir des opportunités de collaborations stratégiques.

« Let’s Ride The Future » un slogan qui peut comprendre plusieurs sens : est-ce le futur écologique ? Technologique ? Rapide ? Humain ? 

Le slogan « Let’s Ride The Future » de Pixii Motors est riche de significations, reflétant plusieurs dimensions de ce que la marque incarne et aspire à offrir. Il évoque d’abord un futur écologique, avec l’accent mis sur la mobilité électrique et durable, réduisant l’empreinte carbone en milieu urbain.

Ensuite, il fait référence à un futur technologique, soulignant l’intégration d’innovations comme l’intelligence artificielle, les systèmes de sécurité avancés et la connectivité intelligente dans chaque scooter. Le mot “Ride” suggère également une expérience rapide et fluide, reflétant la performance et l’efficacité de nos véhicules.

“Pixii Motors, c’est plus qu’un scooter, c’est une vision du futur de la mobilité urbaine.”

Enfin, ce slogan met en lumière un futur humain, axé sur l’amélioration du quotidien des usagers grâce à une mobilité plus sûre, plus intuitive et plus accessible, répondant aux besoins des citadins modernes. Il incarne donc une vision globale du futur, à la fois écologique, technologique, performante et plus que tout, centrée sur l’humain.

Des scooters électriques intelligents, Parlez-nous du lancement de votre projet, étiez vous amateurs de motos et pour cela, vous vous êtes orientés vers la fabrication des scooters ? Soit une vocation personnelle ? 

Le lancement de Pixii Motors ne provient pas d’une simple passion pour les motos, mais plutôt d’une volonté de répondre à un besoin croissant de solutions de mobilité urbaine intelligentes et durables.

Ma cofondatrice Wafa Dhifi et moi même n’étions pas des amateurs de motos. Cependant, nous avons toujours accordé beaucoup d’intérêt à l’innovation technologique et son rôle dans la résolution de problèmes réels.

L’idée derrière Pixii Motors est née d’une réflexion plus large sur l’avenir de la mobilité dans les villes, en particulier face aux défis environnementaux, à la congestion urbaine et à la sécurité des usagers.

Le choix de nous orienter vers les scooters électriques intelligents est venu de l’analyse des tendances et des opportunités dans le domaine de la mobilité urbaine. Les scooters offrent un moyen pratique, rapide et écologique de se déplacer en ville.

Cependant, nous avons voulu aller au-delà des modèles existants en créant des scooters qui intègrent la sécurité avancée, la connectivité et l’intelligence artificielle pour offrir une expérience de conduite améliorée, sûre et adaptée aux besoins des utilisateurs modernes.

Ce projet s’est donc construit non pas sur une passion pour les deux-roues en tant que tels, mais sur la vision de transformer la mobilité urbaine avec des technologies innovantes et un engagement fort en faveur de la durabilité.

Qui vous a accompagné dans la réalisation du projet ? 

Le projet Pixii Motors a été soutenu dès le départ par des partenaires clés qui ont joué un rôle essentiel dans notre développement. La première rencontre déterminante a eu lieu avec Mme Douja Gharbi de Redstart Tunisie, où nous avons présenté notre concept pour la première fois.

Ce pitch a marqué le véritable début de notre aventure. Par la suite, nous avons eu la chance de participer à plusieurs programmes d’accompagnement tels qu’OST et Green4Youth d’Impact Partners, Actincube de Actia qui nous ont permis de bénéficier de conseils précieux et de ressources pour affiner notre projet.

“Notre objectif est de transformer la manière dont les gens se déplacent en ville.”

À l’international, nous avons élargi notre réseau en collaborant avec des organisations reconnues comme EuraTechnologies à Lille, qui nous a offert une plateforme d’innovation et d’échange, ainsi que le NXP Startup Program et NVIDIA USA, où nous avons pu explorer les dernières technologies en matière d’électromobilité et d’intelligence artificielle.

Nous avons également eu le privilège de bénéficier du soutien d’AWS (Amazon Web Services), qui nous a fourni des outils et des infrastructures pour développer et héberger nos solutions cloud.

Ces collaborations ont été déterminantes dans le développement de notre expertise, l’approbation de notre modèle d’affaires et le renforcement de notre visibilité sur la scène mondiale. C’est grâce à tous ceux et celles qui nous ont fait confiance et nous ont appuyés que nous sommes passés d’une idée de projet à sa réalisation et nous avons pu avancer dans la commercialisation de nos scooters électriques intelligents.

Comment le marché a accueilli votre premier scooter ? 

Notre premier scooter Shadow a été accueilli de manière très positive. Ses innovations et ses fonctionnalités avancées ont suscité un vif intérêt de la part de nos partenaires. Dès le lancement des scooters, ce qui a particulièrement attiré leur attention est notre engagement à intégrer des technologies de pointe dans le domaine de la mobilité urbaine.

Le système de sécurité avancé, incluant la détection des angles morts, le suivi des performances, la connectivité intelligente, ainsi que l’intelligence artificielle pour l’optimisation de la batterie et la gestion de données, a vraiment fait la différence.

Les utilisateurs ont été séduits par le côté pratique et éco-responsable de nos scooters électriques, en particulier dans un contexte où la demande pour des solutions de mobilité durable est en forte croissance.

“Nous voulons créer un écosystème complet autour de nos scooters, pour une mobilité plus fluide et plus durable.”

Les commentaires ont souligné la sécurité renforcée, la facilité d’utilisation grâce à notre cockpit intelligent qui fonctionne indépendamment d’un smartphone, ainsi que notre modèle de stations de recharge et d’échange de batteries qui résout le problème de l’autonomie.

Nous avons également reçu un excellent retour de la part des entreprises de gestion de flotte, qui voient dans notre solution une opportunité pour optimiser leurs opérations grâce à notre SaaS PULSE pour la gestion et le suivi des véhicules en temps réel.

Globalement, le marché a perçu Pixii Motors comme un acteur novateur, apportant une solution complète et intelligente à la mobilité urbaine, ce qui a renforcé la confiance dans notre capacité à transformer ce secteur.

Avec qui avez vous effectué vos premiers essais ? 

Nos premiers essais ont été réalisés en partenariat avec Actia, notre accélérateur et partenaire technologique, qui nous a apporté son expertise dans l’ingénierie des systèmes embarqués et les solutions de mobilité intelligente. Grâce à leur soutien, nous avons pu tester nos scooters dans des conditions réelles et affiner notre technologie pour répondre aux exigences du marché.

En parallèle, nous avons également collaboré avec des entreprises spécialisées dans la livraison du dernier kilomètre, un secteur clé pour les solutions de mobilité urbaine. Ces entreprises nous ont permis de valider la performance, l’autonomie et la fiabilité de nos scooters dans un contexte de forte demande logistique.

Ces tests ont non seulement prouvé l’efficacité de nos scooters électriques intelligents, mais ils nous ont aussi permis d’ajuster notre modèle pour mieux répondre aux besoins spécifiques des professionnels de la livraison, notamment en termes de gestion de flotte et d’optimisation des trajets.

N’avez-vous pas eu peur de vous engager dans un secteur très concurrentiel ? 

S’engager dans le secteur de la mobilité électrique, effectivement très concurrentiel, n’a pas été sans difficultés. Pour notre part, nous avons vu cela comme une opportunité et non un obstacle.

Nous étions conscients de la concurrence, mais ce qui nous a motivés, c’est notre vision de créer non seulement des scooters électriques, mais aussi un écosystème complet et intelligent qui répond aux besoins des usagers modernes, avec une forte emphase sur la sécurité, la connectivité, et l’optimisation de l’expérience utilisateur grâce à l’intelligence artificielle. Cette approche différenciante, axée sur l’innovation, nous a permis de nous positionner de manière unique sur le marché.

La concurrence nous a poussé à nous surpasser, à innover plus rapidement et à être à l’écoute des besoins réels des utilisateurs, que ce soit pour les particuliers ou les entreprises de gestion de flotte. Nous savions que le secteur évoluait rapidement, mais cela nous a également permis d’explorer des partenariats stratégiques et d’intégrer les dernières technologies, comme notre système de gestion de flotte basé sur le SaaS PULSE et nos stations d’échange de batteries intelligentes.

“La Tunisie a un énorme potentiel pour devenir un hub de l’innovation en Afrique.”

Un exemple inspirant est celui de Tesla, qui s’est lancé dans le secteur des véhicules électriques à une époque où la concurrence des constructeurs automobiles traditionnels était écrasante.

Plutôt que de se laisser intimider, Tesla a misé sur l’innovation, la performance et une vision claire du futur de la mobilité. Aujourd’hui, Tesla est non seulement un leader dans son domaine, mais a redéfini le marché de l’automobile. De la même manière, chez Pixii Motors, nous voyons le potentiel de redéfinir la mobilité urbaine grâce à nos solutions technologiques avancées et notre engagement envers la durabilité.

Quelles sont selon vous les difficultés que rencontre un jeune porteur de projet ? 

Les jeunes porteurs de projet rencontrent plusieurs difficultés majeures, notamment l’accès au financement, qui est souvent un obstacle important pour démarrer et convaincre des investisseurs sans preuve concrète de marché.

Ils font également face à des défis liés à la crédibilité, le manque d’expérience et de réseau, rendant difficile la recherche de mentors et de partenaires stratégiques. Les ressources limitées, qu’elles soient financières, humaines ou matérielles, compliquent également les premières phases de développement.

En Tunisie, le système bancaire encore relativement fermé ne facilite pas toujours l’attraction de fonds d’investissement étrangers, ce qui complique encore plus la levée de fonds pour les startups.

Toutefois, nous espérons que cela évoluera, car le pays regorge de futurs talents et de pépites prêtes à innover sur la scène internationale.

Quels ont été les premiers obstacles que vous avez vaincus ? 

Les premiers obstacles que nous avons dû surmonter étaient surtout liés à la nécessité de sortir de notre zone de confort. En tant que fondateurs, nous avons dû passer de nos rôles précédents, où nous avions une certaine stabilité, à un univers entrepreneurial rempli d’incertitudes.

Cela impliquait non seulement d’apprendre rapidement de nouvelles disciplines comme la technologie, le développement produit et la gestion d’entreprise, mais aussi de prendre des risques personnels et financiers.

Nous avons également dû affronter des défis liés au financement initial, à la construction d’une équipe solide, et à convaincre les premiers partenaires et investisseurs de croire en notre vision. Traverser ces obstacles nous a permis de développer une résilience et une capacité à innover, qui sont aujourd’hui au cœur de la réussite de Pixii Motors.

Qu’attendez vous des pouvoirs publics ?  

Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils soutiennent l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur de la mobilité durable en mettant en place des incitations financières, comme des subventions et des crédits d’impôt.

Il est essentiel de réformer le système bancaire pour faciliter l’accès aux financements et attirer les investissements étrangers. De plus, nous souhaitons voir des politiques favorisant le développement des infrastructures pour les véhicules électriques, ainsi que des réglementations souples permettant aux startups de tester de nouvelles idées.

Enfin, l’instauration d’avantages douaniers pour l’importation des pièces nécessaires à la fabrication de nos produits serait cruciale pour réduire les coûts de production et renforcer la compétitivité des entreprises locales. Ensemble, ces mesures contribueraient à créer un écosystème propice à l’innovation et à la croissance de l’industrie technologique en Tunisie.

Quel est le marché que vous rêvez de conquérir ?  

Le marché que nous rêvons de conquérir est tout simplement le monde entier. Nous aspirons à faire de Pixii Motors une marque reconnue à l’échelle internationale, synonyme d’innovation et de durabilité dans le secteur de la mobilité électrique.

Notre objectif est de transformer la manière dont les gens se déplacent en ville, en offrant des scooters intelligents qui allient technologie avancée, sécurité et respect de l’environnement.

En nous étendant sur des marchés divers, nous espérons non seulement accroître notre impact, mais aussi contribuer à la création de villes plus intelligentes et durables. Devenir une référence mondiale dans la mobilité urbaine est notre ambition ultime, et nous croyons fermement que notre approche unique et notre engagement envers l’innovation nous permettront d’y parvenir.

Quelles sont vos ambitions à court, moyen et long terme ? 

À court terme, notre ambition est de lancer commercialement notre scooter Shadow et de renforcer notre position sur le marché local en établissant des partenariats stratégiques.

À moyen terme, nous souhaitons élargir notre gamme de produits, améliorer nos fonctionnalités en fonction des retours d’expérience des utilisateurs, et étendre notre réseau de stations d’échange de batteries tout en entrant sur de nouveaux marchés régionaux.

À long terme, nous aspirons à faire de Pixii Motors une marque mondialement reconnue dans le domaine de la mobilité électrique, en nous positionnant comme un leader en innovation et durabilité, et en contribuant à la transformation des infrastructures urbaines pour favoriser des solutions de mobilité durable interconnectées.

Envisagez vous de vous installer ailleurs qu’en Tunisie ? Et si c’est le cas pourquoi? 

Oui, nous envisageons de nous installer ailleurs qu’en Tunisie, et nous avons déjà franchi une étape importante en ouvrant notre filiale en France.

Cette décision est motivée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la France représente un marché stratégique pour la mobilité électrique, avec une forte demande pour des solutions de transport durables et innovantes.

En nous implantant en France, nous pouvons accéder à un écosystème dynamique d’entrepreneurs, d’investisseurs et de partenaires technologiques, ce qui nous permettra de bénéficier d’opportunités de croissance et d’innovation.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Violence infantile : Une déclaration mondiale pour protéger les enfants des abus et de l’exploitation

Plus d’une centaine de gouvernements ont pris des engagements historiques pour mettre fin à la violence contre les enfants ; neuf d’entre eux en particulier se sont engagés à interdire les châtiments corporels – un problème qui touche régulièrement 3 enfants sur 5 à la maison. Ces engagements ont été annoncés lors d’une conférence ministérielle historique (en anglais) tenue à Bogotá (Colombie) au cours de laquelle les délégations gouvernementales doivent s’accorder sur une nouvelle déclaration mondiale visant à protéger les enfants contre toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus.

Lors de cet événement, organisé par les gouvernements colombien et suédois en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question de la violence contre les enfants, plusieurs pays se sont engagés à améliorer les services destinés aux survivantes et survivants de violence dans l’enfance ou à lutter contre le harcèlement, tandis que d’autres ont déclaré qu’ils investiraient dans un soutien à la parentalité essentiel – l’une des interventions les plus efficaces pour réduire les risques de violence à la maison.

L’OMS estime que plus de la moitié des enfants dans le monde, soit environ 1 milliard, souffrent d’une forme de violence, comme la maltraitance (y compris les châtiments corporels, la forme la plus répandue de violence contre les enfants), le harcèlement, la violence physique ou psychologique, ainsi que la violence sexuelle. La violence contre les enfants est souvent cachée, s’exerce principalement à huis clos et est largement sous-déclarée.

Selon l’organisation de la santé cette violence constitue non seulement une grave violation des droits de l’enfant, mais augmente également le risque de problèmes de santé immédiats et à long terme. Pour certains enfants, la violence entraîne la mort ou des traumatismes graves. Toutes les 13 minutes, un ou une enfant ou adolescent(e) meurt des suites d’un homicide, ce qui équivaut à environ 40 000 décès évitables chaque année. Pour d’autres, être victime de violence entraîne des conséquences dévastatrices qui se répercutent tout au long de la vie. On peut citer par exemple l’anxiété et de la dépression, les comportements à risque comme les relations sexuelles non protégées, le tabagisme et la toxicomanie, et de moins bons résultats scolaires.

Vitamine D : 48 % des Tunisiens carencés, quels risques pour la santé ?

Selon la gérontologue Afaf Hammami, il existe un lien entre la carence en vitamine D dans l’organisme et certains types de cancer, à savoir les cancers du sein, du colon et de la prostate, tout en précisant que les études scientifiques mondiales n’ont pas encore prouvé une relation directe de cause à effet entre les deux.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, elle a ajouté que la vitamine D dans le corps est un élément vital qui contribue à l’absorption du calcium, aide à la santé des os, renforce le système immunitaire et régule la croissance cellulaire.

Elle a évoqué l’association de la carence en vitamine D avec l’un des cancers mentionnés, précisant que 48 % de la population totale en Tunisie âgée de 20 à 60 ans souffrent de carence en vitamine D, dont 68 % des femmes voilées, outre la baisse du taux de vitamine D avec l’âge (les personnes âgées parce que la peau n’absorbe pas efficacement la lumière du soleil).

Elle a rappelé que le taux moyen de vitamine D dans l’organisme devrait être d’au moins 30 nmol/litre.

Concert de Nidhal Yahyaoui à Africolor : La musique chaoui entre tradition et électro

Chanteur originaire des quartiers du Vieux Tunis, l’artiste Nidhal Yahyaoui, donnera un concert le 29 novembre prochain au Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec, dans le cadre de la 36ème édition du Festival Africolor en Île-de-France.

Le festival sera ainsi l’occasion de faire découvrir au public dans la région d’Île-de-France, à travers le répertoire du tunisien Nidhal Yahyaoui et la musique “chaoui”, les senteurs d’un patrimoine musical enraciné dans sa terre ancestrale de Siliana, là où les « Hattaya », ces travailleurs saisonniers, sillonnaient le pays d‘une récolte à l’autre au rythme des saisons.

“Bordé par l’intarissable puissance du tbal (percussion) et du son bourdonnant de la ghasba (flûte traditionnelle), ce concert chemine vers des rifs sinueux qu’une guitare électrique et des compositions électro raccordent, comme un pont entre hier et aujourd’hui”.

Puisant dans les souvenirs des berceuses des vieilles grands-mères et des chants des moissons, Nidhal Yahyaoui retrace le chemin de ses ancêtres, parsemé de sonorités à la fois lointaines et familières, en puisant notamment dans les profondeurs du répertoire chaoui et en le réinventant.

“Africolor” est un festival dédié à la création musicale autour des musiques africaines, explorant leur dimension créative au-delà des critères habituels.

Se déroulant sur six semaines, la 36ème édition du « festival nomade francilien », qui se tient du 15 novembre au 24 décembre 2024, accueille depuis près de 30 ans des interprètes et créateurs de tous horizons, recherchant à travers les musiques africaines un renouveau créatif et collectif. Considéré comme le plus grand festival de création autour des musiques africaines, Africolor 2024 prévoit cette année 120 artistes et 28 concerts dans 28 villes de l’Île-de-France.

Orange Summer Challenge : MEPS remporte cette 14ème édition tunisienne et se qualifie pour la grande finale internationale

Orange Summer Challenge (OSC), la compétition estivale phare de Orange Digital Center Tunisie, dédiée aux jeunes talents, a dévoilé les lauréats de sa 14ème édition, autour de la thématique : Tech4Impact : Booster l’entrepreneuriat pour un changement constructif !

Rappelons que cette compétition a concerné cette année 14 Orange Digital Centers (ODC) en Afrique et Moyen-Orient : Tunisie, Maroc, Jordanie, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Sénégal, Guinée, Madagascar, Botswana, Liberia et Guinée Bissau.

En partenariat avec EY Tunisie, Amazon Web Services et Nokia, OSC a donc mis en compétition des équipes constituées par 4 porteurs de projets et 25 jeunes étudiants tunisiens talentueux, pour améliorer ou développer des solutions technologiques à impact positif dans les domaines de la santé, l’énergie et l’agriculture.

Grâce à un encadrement sur mesure, comprenant des formations et du mentorat dispensés par EY Tunisie, Amazon Web Services et Nokia, ainsi que l’expertise des coaches de l’école du code et du FabLab Solidaire de Orange Digital Center, ces jeunes répartis en 4 équipes ont réussi à concrétiser leurs idées en un temps record de trois mois de travail intensif.

C’est lors de la cérémonie de clôture nationale de OSC2024, organisée le 13 novembre à la Cité de la Culture, que les 4 équipes ont présenté leurs projets novateurs, toutes déterminées à convaincre l’assistance des avantages incontournables qu’apportent leurs solutions et de voter pour elles. Cette année, les projets en lice étaient :

  • DIALY HELP, un dispositif connecté conçu pour surveiller en temps réel les signes vitaux des patients en dialyse et anticiper les complications médicales. Les données sont envoyées vers le cloud AWS pour analyse et stockage, permettant une gestion optimisée des soins. En parallèle, une plateforme destinée aux centres de dialyse gère les patients, le personnel, et les équipements. Une application mobile complète l’écosystème, offrant aux patients un suivi personnalisé de leur traitement et de leur état de santé.
  • GREENY SOLUTIONS, une solution de gestion automatisée spécialement conçue pour les fermes en intérieur. Elle aide les agriculteurs à surveiller et à gérer les conditions de croissance de leurs plantes, tout en optimisant l’utilisation des ressources comme l’eau, la lumière et les nutriments. Grâce à ses technologies d’automatisation, elle permet d’améliorer la productivité tout en réduisant le gaspillage de ressources dans des environnements agricoles contrôlés.
  • MEPS, une solution de conversion des déchets organiques en énergie verte, grâce à la technologie du biogaz. Conçu principalement pour les éleveurs et agriculteurs en milieu rural, le système compact de MEPS permet de produire du gaz propre pour des besoins énergétiques locaux, tout en générant de l’engrais liquide. Cette solution durable vise à valoriser les déchets agricoles, tout en réduisant l’empreinte carbone des exploitations rurales.
  • VOLTISENSE, une solution innovante de gestion énergétique destinée aux propriétaires et gestionnaires immobiliers. En s’appuyant sur des technologies IoT et IA, elle offre un suivi en temps réel de la consommation d’énergie, des prévisions de facturation et des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique. Son objectif est de réduire l’empreinte carbone des bâtiments, tout en optimisant les coûts et la durabilité.

L’issue de cette compétition a été déterminée par les évaluations techniques de l’équipe Orange Digital Center, attribuées pendant les 3 mois d’été, ainsi que par les votes du public présent lors de la cérémonie, via l’application mobile Votepad, développée par les experts de l’école du code. L’équipe lauréate a donc convaincu par son pitch, l’innovation sociale de son projet et la qualité du prototype présenté.

Et c’est ainsi qu’après le vote du public, le grand vainqueur de cette 14ème édition tunisienne de OSC2024 a été révélé : Il s’agit de l’équipe MEPS ! Arrivent ensuite dans le classement VOLTISENSE, DIALY HELP et GREENY SOLUTIONS respectivement second, troisième et quatrième.

Bravo à l’équipe MEPS qui va concourir pour la Tunisie aux côtés des 13 autres lauréats ODC MEA, pour remporter le titre de grand vainqueur de Orange Summer Challenge 2024.

Bravo également aux équipes VOLTISENSE, DIALY HELP et GREENY SOLUTIONS qui ont fait preuve de grande créativité, d’innovation et de technicité remarquable.

Et restez connectés pour connaitre les résultats de la compétition internationale !

Plus d’informations :

Site web : https://www.orangedigitalcenters.com/country/TN/home

Facebook : Orange Digital Center

Twitter :   OrangeTNplus 

L’Atpcc présente “Regards sur le cinéma amateur tunisien” et une sélection de six courts métrages produits entre 1971 et 2012

L’ouvrage collectif “Regards sur le cinéma amateur tunisien”, coordonné par Ons Kamoun et Kamel Ben Ouanès et publié par les Editions Sahar (2024), dans la série “Les Cahiers” de l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (Atpcc), sera présenté ce jeudi à 17h30 à la Salle Tahar Cheriaa-Cité de la culture Chedly Klibi.

Premier numéro de la série “Les Cahiers” qui revient après 20 ans d’absence, cet opus de 132 pages, note l’Atpcc, vise à combler le manque de critiques sur les films amateurs, car écrire sur ces œuvres est une manière d’accompagner l’évolution d’un “autre” cinéma tunisien, indépendant et non professionnel.

Les contributions à cet ouvrage, avance l’Atpcc, sont particulièrement intéressantes en raison de la diversité des points de vue des auteurs, issus de parcours variés et adoptant des approches multiples (esthétique, sociologique, anthropologique et historique).

Organisée par l’ATPCC en partenariat avec le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), la Cinémathèque Tunisienne et la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs (FTCA), la séance de présentation sera suivie de la projection-débat de six courts-métrages (présentés dans l’ouvrage) produits par plusieurs ciné-clubs entre 1971 et 2012, et ce, en présence des réalisateurs et des membres de la FTCA.

Il s’agit des films suivants : “Extase” (Nachwa-1971) de Hamadi Bouabid (club Kairouan), “Seuils interdits” (Atabat mamnouaa-1972) de Ridha Béhi (club Kairouan), “Mansour et le régime” (Mansour wannidham-2002) de Mohamed Bouhjar, Slim Amamou et Kaouther Ben Hania (club Tahar Haddad), ” Le Cuirassé Abdelkarim” (al-moudarrâa Abdelkarim-2002) de Walid Mattar (club Tunis), “Dénouement” (Taalila-2004) d’Anouar Lahouar (club Sousse) et “Fils de pauvreté” (weld el fakr-2012) de Nidhal Ben Hassine (club Hammam Ghezaz).

COP29 : L’OMS appelle à intégrer la santé dans la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte de la publication du rapport spécial de la COP29 sur le climat et la santé ainsi que des Orientations techniques sur les contributions saines déterminées au niveau national (COP29 spécial report on climate and health and a technical guidance on Healthy Nationally Determined Contributions), l’OMS exhorte les dirigeants mondiaux qui seront présents à la COP29 à abandonner l’approche cloisonnée employée pour s’attaquer aux questions relatives au changement climatique et à la santé.

L’Organisation souligne combien il importe de placer la santé au cœur de toutes les négociations, stratégies, politiques et plans d’action portant sur le climat, afin de sauver des vies et d’assurer un avenir en meilleure santé pour les générations actuelles et futures.

Élaboré par l’OMS en collaboration avec plus de 100 organisations et 300 experts, le Rapport spécial de la COP29 sur le changement climatique et la santé recense des politiques essentielles dans trois dimensions intégrées : les personnes, les lieux et la planète. Le rapport décrit les principales mesures visant à protéger l’ensemble des populations, en particulier les quelque 3,6 milliards de personnes qui vivent dans les zones les plus sensibles au changement climatique.

Challenger de Drummondville (8e) : Aziz Dougaz éliminé en huitièmes de finale

Le joueur de tennis tunisien Aziz Dougaz, classé 210e mondial, a perdu son match des huitièmes de finale du Challenger de Drummondville, au Canada, face à l’Allemand Patrick Zahraj (classé 552 mondial).

Le Tunisien qui a perdu le premier set par 3-6, a du abandonner au deuxième set alors qu’il était mené par 2-4.

Dougaz, rappelle-t-on, s’était qualifié pour les huitièmes de finale aux dépens du Colombien Nicolas Mejía (217e) en deux sets (6-4, 6-4).

Budget 2025 : Les députés appellent à réformer la gestion des ressources hydrauliques et des semence

Les changements climatiques et leur impact sur les ressources hydrauliques en Tunisie ont été parmi les dossiers les plus évoqués par les députés, lors de la plénière tenue, jeudi, au Bardo pour discuter de la mission de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

Les députés ont considéré que les changements climatiques nécessitent une révision du plan des cultures dans certaines régions, en optant pour des cultures adaptées aux spécificités de chaque région et en protégeant les sols contre l’érosion.

Ils ont souligné la nécessité de trouver des solutions qui permettent aux agriculteurs de poursuivre leurs activités, suggérant le recours aux puits artésiens et aux eaux souterraines, vu la disponibilité de réserves importantes dans le sud de la Tunisie, au lieu de renoncer à certaines cultures consommatrices d’eau, mais dont l’importation coûte cher au pays.

Ils ont, aussi, abordé la situation des groupements hydrauliques, qui sont lourdement endettés, ce qui a impacté les services fournis aux citoyens, soulignant la nécessité de raccorder toutes les régions au réseau d’eau potable, en particulier les régions qui disposent de réserves d’eau mais qui souffrent de la soif.

Les députés se sont interrogés sur les raisons de la non exploitation de certains barrages ainsi que sur les programmes d’entretien des barrages collinaires face à l’accumulation de sédiments qui affecte leur capacité de stockage.

Ils ont, par ailleurs, relevé l’importance de mobiliser des quantités suffisantes de semences et d’engrais, avec le début de la saison des cultures, appelant à diriger les semences vers les zones de production le plus tôt possible.

Et de plaider pour l’encouragement de l’utilisation de semences locales capables de s’adapter au climat en Tunisie, appelant à éviter le recours aux semences importées et partant, la dépendance aux grandes entreprises internationales dans ce domaine.

Ils ont estimé que le coût de ces semences importées pèse lourd sur les agriculteurs qui se trouvent obligés d’en acheter chaque année, car ces semences ne peuvent pas être multipliées, outre le fait qu’elles nécessitent beaucoup de pesticides pour résister aux maladies, ce qui a des effets négatifs sur la santé du consommateur et l’état des sols.

Les députés ont recommandé de restructurer l’Office des Terres Domaniales, de distribuer des parcelles agricoles aux jeunes et aux jeunes agriculteurs, de leur consacrer une ligne de financement et de leur accorder des crédits à des conditions préférentielles afin de les encourager à s’engager dans l’agriculture, qui représente l’épine dorsale de l’économie nationale.

Il s’agit, en outre, d’entretenir les périmètres irrigués et d’ouvrir des enquêtes concernant les exploitations et les agro-combinats en faillite pour cause de mauvaise gestion.

S’agissant du secteur de l’huile d’olive, les députés ont estimé que la baisse des prix ne permet pas de couvrir les coûts de production pour les agriculteurs, affirmant l’impératif d’une intervention de l’Office national de l’huile pour acheter des quantités d’huile et les stocker, étant donné l’incapacité des agriculteurs à le faire.

D’autre part, ils ont recommandé de revaloriser le rôle de la vulgarisation agricole, de prêter l’attention nécessaire aux secteurs de l’élevage et des fourrages et de lutter contre la contrebande de bétail. Ils ont, par ailleurs, suggéré de procéder à une augmentation du prix du lait à un taux qui tient compte des intérêts de l’agriculteur.

Plusieurs députés ont revendiqué la création d’un office des dattes pour organiser le secteur et protéger les intérêts des producteurs, le maintien et l’entretien des sentiers agricoles et le désenclavement des régions forestières.

L’Egypte accueille la 7e conférence arabe sur l’IA et la communication organisationnelle

La 7ème conférence arabe sur la communication et les relations publiques se tiendra à Assouan, en Égypte, du 3 au 5 décembre sur le thème “Stratégies d’implémentation des techniques de l’intelligence artificielle (IA) pour une communication organisationnelle efficace”.

Cette rencontre connaitra la participation de plusieurs experts, professionnels et universitaires de divers secteurs scientifiques, ainsi que des industriels et administratifs pour discuter des meilleures pratiques et des stratégies qui peuvent être adoptées pour assurer une implémentation réussie de ces technologies, ce qui contribue à assurer une communication institutionnelle efficace, à améliorer l’efficacité des processus administratifs et de planification, et à améliorer les services fournis au public.

Elle met également l’accent sur la manière d’intégrer des systèmes intelligents et des outils technologiques afin de fournir des solutions innovantes aux défis auxquels sont confrontées les organisations dans le domaine de la communication, en les aidant à atteindre leurs objectifs organisationnels de manière plus efficace et plus efficiente.

Selon les organisateurs, la 7e conférence arabe sur la communication et les relations publiques examinera l’importance des techniques d’intelligence artificielle dans l’amélioration de la communication organisationnelle.

Elle offre également aux participants une occasion unique d’échanger des connaissances et de l’expertise, d’établir des relations solides avec des experts de premier plan dans leur domaine, d’améliorer la communication organisationnelle, d’intégrer les technologies de l’intelligence artificielle dans les stratégies de communication et d’élever le secteur des relations publiques et des médias dans le monde arabe.

Cette 7e conférence abordera plusieurs sujets, notamment l’éthique de l’IA dans la communication d’entreprise, les défis juridiques et réglementaires de l’intégration de l’IA dans la communication d’entreprise, et l’IA dans la gestion de crise, avec des exemples inspirants de l’utilisation des applications de l’IA dans la gestion de crise.

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