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Douane tunisienne :182 entreprises certifiées opérateur économique agréé

« La Direction générale des douanes a traité plus de 1,8 million déclarations douanières durant les neuf premiers mois de l’année en cours»  a fait savoir, vendredi, Kais Ben Zaied, Chef de l’Unité des Operateurs Economiques agréés à la Direction Générale des Douanes.

«182 entreprises ont aujourd’hui le statut d’opérateur économique agréé (OEA). Lesquelles représentent plus de 10 % de la valeur des transactions commerciales et plus de 20 % des opérations douanières et des déclarations», a-t-il déclaré à l’Agence TAP, lors d’une journée d’information sur « Le statut d’OEA accordé par la douane tunisienne pour faciliter les transactions », organisée vendredi à Sfax par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), en partenariat avec la douane tunisienne.

Le responsable a expliqué que « l’Opérateur Economique Agréé est un statut accordé par la Direction Générale des Douanes tunisienne aux entreprises importatrices et exportatrices, dont la situation douanière, financière et fiscale est saine».

Il a ajouté que les entreprises ayant le statut d’opérateur économique agréé bénéficient de privilèges tels que la levée immédiate des marchandises aux points frontaliers, sans procéder à une inspection physique des marchandises, la possibilité de rédiger des déclarations simplifiées lors de l’exportation ainsi que des déclarations anticipées avant l’arrivée des marchandises et l’exemption du processus de pesage dans les ports, ce qui réduit remarquablement la charge sur ces entreprises ».

« Notre objectif est d’améliorer la compétitivité et de créer un climat favorable à l’investissement », a-t-il conclu.

Pour sa part, Aslan Ben Rejeb, président de la CONECT, a déclaré «notre objectif est de diffuser la culture de l’opérateur économique agréé dans les régions, afin que les entreprises déposent volontairement leurs dossiers pour bénéficier des privilèges de ce statut ».

«Le statut d’opérateur économique agréé est basé sur la confiance, étant donné que l’opérateur économique agréé est un acteur économique qui respecte ses engagements envers les caisses sociales, les services fiscaux et la Banque centrale. Ce Statut permet d’accélérer et de fluidifier les procédures et les transactions économiques des entreprises » a-t-il ajouté.

La série OPPO Find X8 lance le SoC MediaTek Dimensity 9400 pour les marchés mondiaux, combinant performances, efficacité et expériences IA inédites

OPPO, la marque leader mondiale d’appareils intelligents, proposera le SoC phare MediaTek Dimensity 9400 sur les marchés mondiaux dans ses prochains smartphones OPPO Find X8 et Find X8 Pro.

Premiers appareils disponibles dans le monde à être dotés du nouveau chipset puissant de MediaTek, le Dimensity 9400 combine une conception All Big Core de deuxième génération avec des capacités évoluées d’IA, de calcul, de jeu et de photographie de pointe pour des performances ultra.

D’après Andy WU, vice-président d’OPPO, président de la gamme de produits Find : « La série Find X8 mettra entre les mains des clients des jeux, des images et une fluidité de qualité supérieure. Ces performances de classe mondiale sont rendues possibles grâce à notre solide partenariat avec MediaTek. Nous sommes impatients de voir MediaTek et OPPO continuer à propulser la technologie de pointe en tant que force motrice principale apportant plus d’innovation aux utilisateurs du monde entier ».  

Dr. Yenchi Lee, Directeur général de Wireless Communications Business Unit, MediaTek, a pour sa part souligné « Depuis de nombreuses années, OPPO et MediaTek travaillent ensemble dans la même mission : explorer et diriger en permanence le développement de nouvelles technologies. Le Dimensity 9400 est un chipset révolutionnaire, avec sa conception All Big Core de deuxième génération offrant une puissance de pointe et des performances incroyables. Nous avons hâte que davantage de personnes en fassent l’expérience avec OPPO Find X8 et Find X8 Pro ».

Le Dimensity 9400 adopte la conception All Big Core de deuxième génération de MediaTek, intégrant un coeur Arm Cortex-X925 fonctionnant à 3,62 GHz, combiné à 3 cœurs Cortex-X4 et 4 cœurs Cortex-A720. Cette conception offre des performances monocœur 35% plus rapides et des performances multicœurs 28% plus rapides par rapport au chipset phare de la génération précédente de MediaTek. Tout se déroulera sans problèmes, de l’utilisation quotidienne sur la série Find X8 aux montages vidéo 4K et au multitâche intensif sur plusieurs applications.

Les nouveaux smartphones Find X8 et Find X8 Pro sont également des machines de jeu puissantes. Le processeur Arm Immortalis-G925 à 12 cœurs de MediaTek offre des performances de ray tracing jusqu’à 40% plus rapides par rapport à la génération précédente, ainsi que des fonctionnalités de niveau PC avec prise en charge des microcartes d’opacité (OMM) pour des effets réalistes. Le puissant GPU du chipset offre également une augmentation des performances de pointe de 41% avec une efficacité jusqu’à 44% supérieure, ce qui permet aux utilisateurs de jouer plus longtemps. En termes réels, cette puissance combinée au système de refroidissement personnalisé d’OPPO pour les Find X8 et Find X8 Pro garantit que les deux peuvent assurer des jeux exigeants tout en offrant des fréquences d’images constantes et élevées, même avec des paramètres graphiques sophistiqués.

Construit sur le procédé 3 nm de deuxième génération de TSMC, le Dimensity 9400 est jusqu’à 40% plus économe en énergie, ce qui permet aux utilisateurs de profiter d’une plus longue durée de vie de la batterie sans sacrifier les performances. Associée à la technologie de batterie silicium-carbone haute capacité de la série Find X8, cette combinaison offre réellement une autonomie de plusieurs jours à la batterie.

Alimentant la série Find X8 et les capacités d’IA avancées de ColorOS, le NPU de 8ème génération de MediaTek offre des performances d’IA génératives exceptionnelles, avec des performances ultra du modèle de langage étendu (LLM), jusqu’à 80% plus rapides tout en étant jusqu’à 35% plus économe en énergie lors du calcul des tâches d’IA.

Profitant des puissantes capacités d’intelligence artificielle intégrées au Dimensity 9400, OPPO a travaillé avec MediaTek pour intégrer l’intelligence linguistique de Google Gemini Nano dans Magic Compose. Dans Google Messages, cette fonctionnalité crée des réponses contextuelles dans une gamme de tons dans plusieurs langues, ce qui permet de gagner du temps et d’atteindre les bonnes notes, avec des styles de réponse tels que : Excité, Détendu, Lyrique, Formel, Court et même Shakespeare.

En combinant la puissance de l’Imagiq 1090 ISP de MediaTek avec le système d’appareil photo Hasselblad Master et le moteur d’image HyperTone de la série Find X8, les performances photographiques et vidéo sont meilleures que jamais. Grâce aux avancées en matière de zoom alimenté par l’IA, aux performances en basse lumière et à la vidéo HDR ainsi qu’au zoom fluide, les appareils photo Find X8 et Find X8 Pro sont prêts à exceller. Le Dimensity 9400 consomme également jusqu’à 14% d’énergie en moins lors de l’enregistrement de vidéos 4K à 60 fps (comparé au chipset de la génération précédente), un paramètre favori des créateurs, de sorte que la série Find X8 peut enregistrer des séquences plus belles et plus fluides pendant plus longtemps.

L’intelligence artificielle LinkBoost d’OPPO associée aux mises à niveau de MediaTek apportées grâce à la connectivité du Dimensity 9400 garantit que la série Find X8 vous offre la meilleure chance d’une connexion sans interruption, que ce soit pour jouer en ligne ou pour télécharger une vidéo dans un stade bondé. Et cette stabilité exemplaire s’étend au Wi-Fi, avec MediaTek Xtra RangeTM 3.0 offrant jusqu’à 30m de couverture Wi-Fi supérieure.

Plus de détails et de performances de la nouvelle série Find X8, alimentée par l’incroyable MediaTek Dimensity 9400, seront annoncés lors du prochain événement de lancement mondial.

À Propos d’OPPO

OPPO est une marque leader sur le marché mondial des appareils connectés. Depuis le lancement de son premier téléphone portable – Smiley Face – en 2008, OPPO s’efforce sans relâche de combiner le meilleur du design et de l’innovation technologique. Aujourd’hui, OPPO propose une large gamme d’appareils connectés dont les séries Find et Reno sont le fer de lance. Au-delà des produits, OPPO fournit à ses utilisateurs le système d’exploitation ColorOS et des services internet comme OPPO Cloud et OPPO+. OPPO est présent dans plus de 40 pays et régions, avec 6 instituts de recherche et 4 centres de R&D dans le monde entier, ainsi qu’un centre de design international à Londres. Plus de 40 000 employés d’OPPO ont à cœur de proposer aux utilisateurs du monde entier une expérience exceptionnelle qui améliore leur vie quotidienne.

Pour plus d’informations à l’international, veuillez contacter : press@oppo.com

Experts internationaux débattent de la conservation des mosaïques antiques à Tunis

“Les mosaïques antiques : restauration, conservation, présentation” est le thème d’une conférence-débat qui se tiendra le mardi 19 novembre à l’Institut français de Tunisie (IFT) et ce, dans le cadre du cycle de conférences “Questions de Science”.

Cette conférence à trois voix du Musée départemental Arles antique – Romy Wyche, Aurélie Martin et Hafed Rafaï- vise à faire un état des lieux de la restauration de mosaïque et des problématiques rencontrées aujourd’hui en s’intéressant tout particulièrement aux sites tunisiens. En effet, une convention existait entre le département des Bouches-du-Rhône et l’Institut National du Patrimoine (INP) de 2007 à 2010 permettant la mise en place de plusieurs missions de l’atelier autour des réaménagements du Musée du Bardo et du Musée archéologique de Sousse.

La conférence sera une occasion pour présenter un exemple de coopération “La mosaïque aux îles”. Il s’agit d’une coopération entre l’atelier de conservation et de restauration du musée départemental Arles antique (MDAA) et l’Institut National du Patrimoine (INP) dont le programme a consisté en la restauration du pavement, la formation d’une équipe de restaurateurs tunisiens afin qu’ils puissent intervenir sur les pavements conservés dans les musées de leur pays et enfin l’exposition présentée au musée qui clôturait l’ensemble de ce travail avant que la mosaïque ne reparte chez elle, en Tunisie.

Romy Wyche, directrice du musée départemental Arles antique, a soutenu sa thèse sur la sculpture romaine à l’Université Oxford avant d’intégrer les équipes de recherche de l’université d’Oslo en Norvège. En parallèle, elle a travaillé dans de nombreux musées, notamment au Ashmolean en Angleterre, au musée national d’archéologie au Portugal et au musée Bode-Museum en Allemagne ainsi que pour des organismes internationaux tels que l’Unesco ou la Nordic World Heritage Foundation. Elle a pris la direction du musée départemental Arles antique en 2020, lui permettant ainsi de conjuguer son intérêt pour la recherche et sa passion pour les musées.

Aurélie Martin est la responsable du service restauration du MDAA. Spécialisée en peintures, elle est diplômée de l’École Supérieure d’Art d’Avignon en 2001 en conservation-restauration d’œuvre d’art. Elle a rejoint l’équipe de l’ACRM en décembre 2003. Avant son intégration, son parcours en conservation-restauration de peinture a permis l’acquisition d’une connaissance et d’un savoir-faire atypique dans le domaine de la peinture. Ses expériences vont de la copie de tableaux ou peinture murale jusqu’à la restauration de peinture sur tous supports et de cadres sculptés et recouverts de feuilles d’or ou d’argent.

Hafed Rafaï travaille sur les sites archéologiques d’Arles depuis septembre 1986. Il est en poste à l’atelier de conservation-restauration du Musée départemental Arles antique depuis 1991. Il est technicien spécialisé en conservation-restauration de pavements antiques. Il a développé en effet une grande pratique technique des différentes étapes d’interventions de conservation-restauration de mosaïques des sites jusqu’à leur présentation sans oublié les cas de dé-restauration de mosaïques du Musée du Louvre comme de la “Mosaïque aux îles d’Haidra” provenant de Tunisie.

Tourisme : 8,6 millions de touristes et 24,4 millions de nuitées enregistrés en 2024

Les recettes touristiques ont frôlé les 6,2 milliards de dinars, à la fin du mois d’octobre 2024, avec l’afflux de près de 8 millions 600 mille touristes, a indiqué le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Sofiane Tekaya.

“Les recettes touristiques ont enregistré une hausse de 6%, alors que le nombre de touristes a accru de 8,6% par rapport à la même période de 2023 », a précisé le ministre qui intervenait , lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue vendredi, et consacrée à l’examen du budget du ministère du Tourisme.

Le nombre de nuitées passées dans les hébergements hôteliers a atteint, jusqu’à fin octobre 2024, près de 24,4 millions de nuitées, soit une hausse de 5% par rapport au nombre des nuitées enregistrées au cours de la période de 2023.

Le volume global des intentions d’investissement dans le secteur touristique est de l’ordre de 789 MD, sachant que la valeur des investissements réalisés a atteint 146 MD, et les investissements en cours d’exécution sont de l’ordre de 169 MD.

Le ministère prévoit, dans le domaine de développement du secteur, la modernisation et la numérisation du secteur, à travers la mise en place des règles de la gouvernance, l’identification des solutions aux projets bloqués et la promotion du système de la formation, en plus de cibler de nouvelles destinations, tels que l’Irak, le Bahreïn, la Russie et la Chine.

Le secteur du tourisme contribue à hauteur de 9% du produit intérieur brut (PIB), et fournit près de 400 mille emplois, représentant 12% de la main d’œuvre dans le pays.

Zaghouan : 1000 hectares programmés pour la culture du colza en 2024-2025

Les superficies programmées pour la culture du colza dans le gouvernorat de Zaghouan, au cours de la saison agricole 2024-2025, devraient atteindre 1000 ha, selon le commissariat régional au développement agricole.

Le gérant de la société de collecte des céréales à Zaghouan, Jamel Saidi a indiqué qu’un montant de 515 mille dinars sera consacré à l’approvisionnement en engrais et pesticides au profit de 52 agriculteurs de la région désirant cultiver le colza.

Il a ajouté que les semences sont disponibles en quantités suffisantes, soit 5800 quintaux dont mille quintaux stockés depuis l’année écoulée.

Les superficies programmées pour la culture du colza à Zaghouan, Béja, Jendouba, Bizerte, Siliana et Kef s’élèvent à 16800 ha exploités par 450 agriculteurs.

Pour rappel, les superficies programmées pour les grandes cultures à Zaghouan sont estimées à 97 mille ha.

Tunisie : Le chômage stable à 16% au troisième trimestre 2024, mais les écarts hommes-femmes persistent

Le taux de chômage en Tunisie s’est stabilisé au cours du troisième trimestre 2024 à 16%, selon les indicateurs de l’Institut national de la statistique (INS), publiés, vendredi, sur son site web.

Au troisième trimestre de l’année 2024, Le nombre de chômeurs est ainsi estimé à 667 200 chômeurs contre 661 700 chômeurs au deuxième trimestre de la même année, soit une augmentation de 5 500 chômeurs.

Alors que le taux de chômage des hommes a reculé à 13,3 % au troisième trimestre de cette année, contre 13,6 % au trimestre précédent, le taux de chômage des femmes a augmenté pour atteindre 22,1 % au cours de la même période, contre 21,3 % au trimestre précédent.

Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a augmenté à 25% au troisième trimestre de l’année 2024 (contre 23 % au deuxième trimestre de la même année). Ce taux est de 17 % chez les hommes et de 31,6 % chez les femmes.

Au troisième trimestre de 2024 la population active s’inscrit en hausse, s’établissant à 4179,1 mille individus contre 4146,1 mille au deuxième trimestre de la même année, soit une augmentation de 33 mille personnes.

Cette population se répartit en 2894,8 mille hommes et 1284,3 femmes, soit respectivement 69,3 % et 30,7 % de l’ensemble de la population active.

Cette augmentation de la population active pendant le troisième trimestre de l’année 2024 correspond à une hausse de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité qui a atteint 46,2 % de la population en âge d’activité (âgée de plus de 15 ans) contre 46 % le trimestre précédent.

Le nombre des actifs occupés a augmenté de 27,5 mille pour s’établir à 3511,9 mille au troisième trimestre de l’année 2024 contre 3484,4 au deuxième trimestre de la même année.

Cette population est répartie inégalement entre: 2511,0 mille hommes contre 1000,9 mille femmes, soit respectivement 71,5 % et 28,5 % de la population active occupée.

Tunisie : Les investissements étrangers atteignent 2125,9 MD en 2024, un bond de 21,5 % pour les IDE

La Tunisie est parvenue au cours des neufs premiers mois de l’année 2024, à attirer des investissements étrangers, d’une valeur de 2125,9 millions de dinars (MD).

Selon les données de l’Agence de promotion de l’investissement Extérieur (FIPA), les investissements étrangers ont augmenté de 14,4 % par rapport à la même période de l’année précédente, quand la Tunisie a attiré des investissements étrangers d’un montant de 1858 MD.

Le directeur central à la FIPA, Hatem Soussi a fait valoir, dans une déclaration à l’agence TAP,  que la Tunisie peut atteindre l’objectif de 2400 MD planifié cette année, puisque le pays connaitra au cours de ce dernier trimestre une augmentation du nombre de projets déclarés.

En 2025, la Tunisie prévoit d’attirer des investissements étrangers pour un montant de 3400 MD. Ce chiffre pourrait franchir le cap de 4000 millions de dinars en 2026.

Selon la même source, les flux des investissements étrangers en Tunisie jusqu’à fin septembre 2024 ont été répartis en 33,6 MD dans le portefeuille (placements en bourse) contre 236,4 MD au cours de la même période de l’année précédente avec une baisse significative de 75,4 %.

Ils se répartissent également en 2092,3 MD comme investissements directs étrangers (IDE) contre 1726,6MD à fin septembre 2023, soit une hausse de 21,5 %.

À cet égard, Hatem Soussi explique que de nombreuses unités industrielles notamment, étrangères, procèdent à des investissements importants dans le domaine de l’énergie et de la transition numérique en allouant des fonds importants  pour s’adapter aux évolutions technologiques mondiales et adopter des normes environnementales internationales.

Il a également expliqué la dynamique que connait le pays au cours de cette année, au niveau de l’accélération de la cadence des projets des énergies renouvelables, par la conclusion des contrats de réalisation des stations de production des énergies renouvelables pour produire de l’électricité.

Les investissements étrangers dans le secteur agricole ont, en outre, connu un bond quantitatif de19, 2 MD contre 5,7 MD entre septembre 2024 et 2023, soit une augmentation de 237 % selon la FIPA.

Hatem Soussi a signalé que deux grandes entreprises étrangères ont investi dans le secteur agricole en Tunisie des fonds importants pour exploiter les dernières technologies et l’intelligence artificielle.

Il a ajouté que les deux projets ont été intégrés et ont couvert de nombreuses filières agricoles prometteuses telles que la production des légumes et fruits en utilisant des eaux souterraines.

En revanche, les investissements directs étrangers dans le secteur des services ont diminué de 12,7 % ou à moins de 50 MD à fin septembre 307 MD contre 351,6 MD au cours de la même période de l’année dernière.

Par contre, les mêmes données statistiques ont révélé que le flux des IDE hors énergie,  a permis de réaliser des opérations d’investissement de 1558,2 MD qui a permis la création de 9906 emplois directs.

La répartition régionale a montré des disparités importantes, avec 52 % des IDE concentrés dans le Grand Tunis (810,6 MD), essentiellement le gouvernorat de Tunis de 387,2 MD, suivi du district du Nord-Est, qui a détenu 26 % du total des IDE (403,6 MD).

S’agissant de la répartition des IDE par pays, la France a maintenu sa position en tant que premier investisseur étranger en Tunisie avec des investissements de 464,9 MD, suivie par l’Allemagne avec 241,9 MD, l’Italie avec 209,8 MD, le Qatar avec 97,1 MD et les États-Unis avec 88,3 MD, selon la même source.

Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani lauréats du prix Ali Belhouane 2024

Deux romans en arabe sont les lauréats du prix littéraire de la ville de Tunis “Ali Belhouane” 2024 attribué, ex-aequo, à Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani.

L’annonce des lauréats a eu lieu, jeudi, au cours lors d’une cérémonie organisée au palais de la municipalité de Tunis.

Foued Khlifa Chabir est primé pour son roman “Tafassil Maktal Napoleon (Détails du meurtre de Napoléon) paru le 26 février 2024 chez Mayara Editions. Dans cet opus de 302 pages, l’auteur part de faits historiques,- le règne de l’empereur français Napoléon Bonaparte (1769-1821), meurt exilé dans une île sur l’atlantique- pour enquêter sur les racines de l’affrontement entre la France de l’époque coloniale et l’autre colonisé.

Samar Mezghanni a été primée pour son roman “Achiaa” (Choses) paru en 2023 aux éditions Mohamed Ali, Tunisie. Ce roman de 202 pages a été également publié aux éditions Tashkeel, Arabie Saoudite, en 2022.
Le président du jury, Ahmed Guesmi, a qualifié une œuvre marquée par une imagination fictive qui questionne la relation dialectique entre humanisme et matérialisme.

Les deux œuvres lauréates ont été sélectionnées parmi 18 candidatures. Deux œuvres ne repondant pas au critères ont été écartées de la compétition.

Créé en 1960, le prix Ali Belhouane porte le nom du militant et homme politique tunisien Ali Belhouane (1909-1958).

Le prix de la ville de Tunis a été créé en reconnaissance à cette grande figure du mouvement national qui était professeur d’arabe à la Sadikia et maire de Tunis, de 1957 à 1958.

Il récompense des auteurs dans diverses catégories telles que le roman, la nouvelle, la littérature de jeunesse, l’étude et la recherche littéraires. Mohamed Aroussi Metoui, Bechir Khraief, Abdeljabbar Cherfi sont parmi les précédents lauréats.

Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani succèdent à Jamel Amaimi, lauréat de l’édition 2023 pour un recueil de poésie en arabe, “Maraffii Errouh” (Les ponts de l’âme).

Textile-Habillement: Lancement des ateliers de pour renforcer la compétitivité

Les Ateliers de l’Investissement ont été inaugurés, jeudi 14 novembre 2024, par Tunisia Investment Authority (TIA), en organisant une première session dédiée au secteur textile et habillement.

Cet atelier a permis de réunir entreprises, investisseurs et acteurs publics pour discuter des leviers de croissance et de compétitivité du secteur textile et habillement en Tunisie, indique un communiqué publié vendredi par TIA.

Organisé en partenariat avec le MFCPOLE Monastir et la Fédération Tunisienne du Textile et de l’Habillement (FTTH), au Pôle de compétitivité de Monastir, cette journée d’échanges a présenté une occasion pour explorer les opportunités d’investissement et capitaliser sur les atouts de la Tunisie, notamment la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et d’un savoir-faire reconnu à l’échelle internationale.

L’atelier s’est articulé autour de deux panels interactifs, qui ont mis en lumière, les synergies entre les acteurs publics et privés pour dynamiser le secteur. Les réformes stratégiques en cours pour renforcer l’attractivité du pays, ont été également évoquées lors de cette journée ainsi que les initiatives concrètes pour positionner la Tunisie sur des segments à forte valeur ajoutée.

Selon la même source, un accent particulier a été mis sur l’investissement durable et la conduite responsable des projets avec la création du Point de contact national pour la conduite responsable des entreprises sous l’égide du ministère de l’économie et de la planification.

À la clôture de l’atelier, des recommandations concrètes ont été formulées pour lever les obstacles à l’expansion du secteur et accélérer les investissements. Ces propositions serviront de feuille de route pour assurer une croissance durable et renforcer la compétitivité de la Tunisie sur le marché mondial du textile.

Le ministère de l’enseignement supérieur lance une stratégie pour l’internationalisation des universités tunisiennes

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique travaille sur la mise en place d’une stratégie nationale pour l’internationalisation des universités tunisiennes”, a annoncé jeudi, Mondher Belaïd, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

S’exprimant à l’ouverture d’un forum organisé à Tunis sur l’internationalisation de l’enseignement supérieur, le ministre a précisé que le département travaille sur un modèle d’ouverture sur l’international qui soit adapté au contexte national et qui aide les universités à accomplir pleinement leurs missions principales en Tunisie.

Dans ce contexte, Belaïd a souligné la nécessité d’assurer un enseignement et un apprentissage de haut niveau qui garantissent l’employabilité des diplômés.

“Il s’agit, en outre, de promouvoir la recherche scientifique pour répondre aux nouvelles exigences du marché de l’emploi et aux nouveaux métiers”, a ajouté le ministre.

Belaïd a signalé que la stratégie d’internationalisation vise à attirer davantage d’étudiants internationaux et à offrir plus d’opportunités de mobilité aux étudiants tunisiens à travers les programmes conjoints entre les universités tunisiennes et leurs homologues étrangères outre le renforcement des partenariats internationaux dans le domaine de la recherche scientifique.

“L’internationalisation de l’enseignement supérieur est devenue une thématique essentielle pour les universités et les systèmes de recherche à travers le monde”, a estimé le ministre.

Organisé en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique et le bureau ERASMUS+ Tunisie, le forum se poursuit les 14 et 15 novembre à Tunis.

Hausse des recettes du secteur de l’artisanat de 7 % en 2024 : 173 millions de dinars

Les recettes du secteur de l’artisanat ont enregistré une hausse de 7%, pour se situer à 173 millions de dinars, a indiqué le ministre de l’Artisanat, Sofiane Tekaya.

Intervenant lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) tenue vendredi, au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission du Tourisme et de l’artisanat, Tekaya a fait savoir que les investissements dans le secteur de l’artisanat ont atteint près de 182 millions de dinars (+6,5%), favorisant l’emploi de 4400 personnes.

Il a souligné que la réactivation des programmes de soutien et d’accompagnement a permis l’encadrement de plus de 5000 artisans (+2,6%) et a favorisé l’augmentation de la valeur ajouté du secteur.

Et d’ajouter que le ministère œuvrera, au cours de l’exercice 2025, à renforcer les compétences et les ressources, à encourager la création des sociétés communautaires et à développer davantage l’octroi des labels.

Le secteur de l’artisanat contribue de 4% au PIB et de 2% aux exportations du pays et est composé de 300 milles artisans opérant dans 76 activités.

Sofien Tekaya annonce une diminution du budget alloué au secteur du Tourisme et de l’Artisanat pour 2025

Le budget alloué à la mission du tourisme et de l’artisanat pour l’année 2025 a enregistré une baisse de 5,844 millions de dinars par rapport à l’exercice de 2024, a indiqué le ministre de l’Artisanat, Sofien Tekaya.

Intervenant lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) tenue, vendredi au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission du Tourisme et de l’artisanat, Tekaya a expliqué que cette baisse est due à la régression de l’enveloppe consacrée aux dépenses liées aux interventions du programme du Tourisme et de l’artisanat et du recul du nombre des agents relevant de ce ministère et des établissements sous sa tutelle (1681 contre 1707 auparavant).

Le ministre du Tourisme dévoile les gagnants du concours « Prix Tounes Lik » 2024

Les prix de la meilleure vidéo créative dans le domaine touristique ont été décernés, jeudi 14 novembre 2024 dans le cadre de la 1ère édition du concours « Prix Tounes Lik », lancé au mois de septembre par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).

Au cours de la cérémonie de distribution des prix, le ministre du Tourisme Sofiane Tekaya a indiqué que cette initiative est une occasion pour découvrir les jeunes compétences et prendre connaissance de leurs visions par rapport aux sites touristiques en Tunisie.

C’est, également, une occasion pour encourager les startups et les jeunes intéressés par les secteurs touristique et culturel, à l’innovation et à la création en matière de promotion touristique, en utilisant les nouvelles technologies, a-t-il encore indiqué.

Le ministre a passé en revue les richesses de la Tunisie, tels que le désert, les oasis, le tourisme balnéaire et sanitaire et le tourisme alternatif, mettant l’accent sur l’évolution et la pérennité de l’activité touristique en Tunisie, qui s’étale sur toute l’année, soit au niveau national, des districts ou régional.

Il a mis en exergue l’importance de la transition et de l’innovation numérique dans la promotion touristique, d’autant plus que l’Internet et les sites des réseaux sociaux comptent parmi les principaux moyens utilisés par le touriste pour avoir des informations sur les destinations tunisiennes.

Pour sa part, le Directeur de l’ONTT, Helmi a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que le concours « Prix Tounes Lik », compte un label tunisien pour promouvoir le tourisme tunisien, précisant que ce concours s’appuie sur trois axes relatifs aux tourismes saharien et d’oasis, culturel, ainsi qu’au tourisme alternatif.

Et de poursuivre, ce concours s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère du tourisme pour développer le produit touristique, sa diversification et sa promotion digitale. Helmi a conclu que la 2ème édition du concours sera destiné aux créateurs de contenu dans tous le monde.

La Tunisie Qui Gagne | Anis Fekih : Comment Pixii Motors compte conquérir le marché de la mobilité électrique ?

“Il est temps de repenser la mobilité urbaine”, les mots sonnent comme un ultimatum sommant les conducteurs de véhicules ou les motards de changer de façon de vivre et d’être (way of live) pour comme le disent les concepteurs des scooters Pixii “ ouvrir la voie à un mode de déplacement durable et respectueux de l’environnement”.

Les fondateurs de Pixii Motors n’y vont pas par quatre chemins, pour eux il est plus que temps de “révolutionner l’avenir de la mobilité en proposant des solutions de transport électrique de haute qualité grâce à des concepts créatifs et innovants et une technologie de pointe”. Ils sont dans l’ère du temps et de l’environnement.

Le point avec Anis Fekih, Co-fondateur de Pixii Motors.

Pixii Motors, c’est très particulier comme appellation, pourquoi l’avez-vous choisie ? 

Le nom Pixii Motors a effectivement été une forte inspiration historique et symbolique. Il vient de Hippolyte Pixii, un fabricant d’instruments scientifiques français, qui a créé la première génératrice électromagnétique sur la base des travaux de Michael Faraday et sous la direction d’André-Marie Ampère. Cette jonction illustre les liens inaltérables existant entre le passé et le futur des technologies électriques.

Comment avez-vous été accueillis dans les événements internationaux auxquels vous avez participé et que vous avez cités sur votre page Facebook : La Francotech, Wilco, Pitch Contest, BPI BIG 2024 ? 

Lors des événements internationaux auxquels Pixii Motors a participé, la marque a été accueillie très favorablement. Les solutions innovantes, comme les scooters électriques intelligents intégrant des technologies de pointe en matière de sécurité et de connectivité, ainsi que l’écosystème complet incluant des stations d’échange de batteries et un système de gestion de flotte basé sur le SaaS, ont suscité un vif intérêt.

Pixii Motors a non seulement impressionné les professionnels du secteur par son approche axée sur l’innovation et la durabilité, mais a également attiré l’attention des investisseurs, médias et partenaires potentiels. Cette exposition internationale a permis à la marque de renforcer sa position dans l’industrie de la mobilité urbaine et d’ouvrir des opportunités de collaborations stratégiques.

« Let’s Ride The Future » un slogan qui peut comprendre plusieurs sens : est-ce le futur écologique ? Technologique ? Rapide ? Humain ? 

Le slogan « Let’s Ride The Future » de Pixii Motors est riche de significations, reflétant plusieurs dimensions de ce que la marque incarne et aspire à offrir. Il évoque d’abord un futur écologique, avec l’accent mis sur la mobilité électrique et durable, réduisant l’empreinte carbone en milieu urbain.

Ensuite, il fait référence à un futur technologique, soulignant l’intégration d’innovations comme l’intelligence artificielle, les systèmes de sécurité avancés et la connectivité intelligente dans chaque scooter. Le mot “Ride” suggère également une expérience rapide et fluide, reflétant la performance et l’efficacité de nos véhicules.

“Pixii Motors, c’est plus qu’un scooter, c’est une vision du futur de la mobilité urbaine.”

Enfin, ce slogan met en lumière un futur humain, axé sur l’amélioration du quotidien des usagers grâce à une mobilité plus sûre, plus intuitive et plus accessible, répondant aux besoins des citadins modernes. Il incarne donc une vision globale du futur, à la fois écologique, technologique, performante et plus que tout, centrée sur l’humain.

Des scooters électriques intelligents, Parlez-nous du lancement de votre projet, étiez vous amateurs de motos et pour cela, vous vous êtes orientés vers la fabrication des scooters ? Soit une vocation personnelle ? 

Le lancement de Pixii Motors ne provient pas d’une simple passion pour les motos, mais plutôt d’une volonté de répondre à un besoin croissant de solutions de mobilité urbaine intelligentes et durables.

Ma cofondatrice Wafa Dhifi et moi même n’étions pas des amateurs de motos. Cependant, nous avons toujours accordé beaucoup d’intérêt à l’innovation technologique et son rôle dans la résolution de problèmes réels.

L’idée derrière Pixii Motors est née d’une réflexion plus large sur l’avenir de la mobilité dans les villes, en particulier face aux défis environnementaux, à la congestion urbaine et à la sécurité des usagers.

Le choix de nous orienter vers les scooters électriques intelligents est venu de l’analyse des tendances et des opportunités dans le domaine de la mobilité urbaine. Les scooters offrent un moyen pratique, rapide et écologique de se déplacer en ville.

Cependant, nous avons voulu aller au-delà des modèles existants en créant des scooters qui intègrent la sécurité avancée, la connectivité et l’intelligence artificielle pour offrir une expérience de conduite améliorée, sûre et adaptée aux besoins des utilisateurs modernes.

Ce projet s’est donc construit non pas sur une passion pour les deux-roues en tant que tels, mais sur la vision de transformer la mobilité urbaine avec des technologies innovantes et un engagement fort en faveur de la durabilité.

Qui vous a accompagné dans la réalisation du projet ? 

Le projet Pixii Motors a été soutenu dès le départ par des partenaires clés qui ont joué un rôle essentiel dans notre développement. La première rencontre déterminante a eu lieu avec Mme Douja Gharbi de Redstart Tunisie, où nous avons présenté notre concept pour la première fois.

Ce pitch a marqué le véritable début de notre aventure. Par la suite, nous avons eu la chance de participer à plusieurs programmes d’accompagnement tels qu’OST et Green4Youth d’Impact Partners, Actincube de Actia qui nous ont permis de bénéficier de conseils précieux et de ressources pour affiner notre projet.

“Notre objectif est de transformer la manière dont les gens se déplacent en ville.”

À l’international, nous avons élargi notre réseau en collaborant avec des organisations reconnues comme EuraTechnologies à Lille, qui nous a offert une plateforme d’innovation et d’échange, ainsi que le NXP Startup Program et NVIDIA USA, où nous avons pu explorer les dernières technologies en matière d’électromobilité et d’intelligence artificielle.

Nous avons également eu le privilège de bénéficier du soutien d’AWS (Amazon Web Services), qui nous a fourni des outils et des infrastructures pour développer et héberger nos solutions cloud.

Ces collaborations ont été déterminantes dans le développement de notre expertise, l’approbation de notre modèle d’affaires et le renforcement de notre visibilité sur la scène mondiale. C’est grâce à tous ceux et celles qui nous ont fait confiance et nous ont appuyés que nous sommes passés d’une idée de projet à sa réalisation et nous avons pu avancer dans la commercialisation de nos scooters électriques intelligents.

Comment le marché a accueilli votre premier scooter ? 

Notre premier scooter Shadow a été accueilli de manière très positive. Ses innovations et ses fonctionnalités avancées ont suscité un vif intérêt de la part de nos partenaires. Dès le lancement des scooters, ce qui a particulièrement attiré leur attention est notre engagement à intégrer des technologies de pointe dans le domaine de la mobilité urbaine.

Le système de sécurité avancé, incluant la détection des angles morts, le suivi des performances, la connectivité intelligente, ainsi que l’intelligence artificielle pour l’optimisation de la batterie et la gestion de données, a vraiment fait la différence.

Les utilisateurs ont été séduits par le côté pratique et éco-responsable de nos scooters électriques, en particulier dans un contexte où la demande pour des solutions de mobilité durable est en forte croissance.

“Nous voulons créer un écosystème complet autour de nos scooters, pour une mobilité plus fluide et plus durable.”

Les commentaires ont souligné la sécurité renforcée, la facilité d’utilisation grâce à notre cockpit intelligent qui fonctionne indépendamment d’un smartphone, ainsi que notre modèle de stations de recharge et d’échange de batteries qui résout le problème de l’autonomie.

Nous avons également reçu un excellent retour de la part des entreprises de gestion de flotte, qui voient dans notre solution une opportunité pour optimiser leurs opérations grâce à notre SaaS PULSE pour la gestion et le suivi des véhicules en temps réel.

Globalement, le marché a perçu Pixii Motors comme un acteur novateur, apportant une solution complète et intelligente à la mobilité urbaine, ce qui a renforcé la confiance dans notre capacité à transformer ce secteur.

Avec qui avez vous effectué vos premiers essais ? 

Nos premiers essais ont été réalisés en partenariat avec Actia, notre accélérateur et partenaire technologique, qui nous a apporté son expertise dans l’ingénierie des systèmes embarqués et les solutions de mobilité intelligente. Grâce à leur soutien, nous avons pu tester nos scooters dans des conditions réelles et affiner notre technologie pour répondre aux exigences du marché.

En parallèle, nous avons également collaboré avec des entreprises spécialisées dans la livraison du dernier kilomètre, un secteur clé pour les solutions de mobilité urbaine. Ces entreprises nous ont permis de valider la performance, l’autonomie et la fiabilité de nos scooters dans un contexte de forte demande logistique.

Ces tests ont non seulement prouvé l’efficacité de nos scooters électriques intelligents, mais ils nous ont aussi permis d’ajuster notre modèle pour mieux répondre aux besoins spécifiques des professionnels de la livraison, notamment en termes de gestion de flotte et d’optimisation des trajets.

N’avez-vous pas eu peur de vous engager dans un secteur très concurrentiel ? 

S’engager dans le secteur de la mobilité électrique, effectivement très concurrentiel, n’a pas été sans difficultés. Pour notre part, nous avons vu cela comme une opportunité et non un obstacle.

Nous étions conscients de la concurrence, mais ce qui nous a motivés, c’est notre vision de créer non seulement des scooters électriques, mais aussi un écosystème complet et intelligent qui répond aux besoins des usagers modernes, avec une forte emphase sur la sécurité, la connectivité, et l’optimisation de l’expérience utilisateur grâce à l’intelligence artificielle. Cette approche différenciante, axée sur l’innovation, nous a permis de nous positionner de manière unique sur le marché.

La concurrence nous a poussé à nous surpasser, à innover plus rapidement et à être à l’écoute des besoins réels des utilisateurs, que ce soit pour les particuliers ou les entreprises de gestion de flotte. Nous savions que le secteur évoluait rapidement, mais cela nous a également permis d’explorer des partenariats stratégiques et d’intégrer les dernières technologies, comme notre système de gestion de flotte basé sur le SaaS PULSE et nos stations d’échange de batteries intelligentes.

“La Tunisie a un énorme potentiel pour devenir un hub de l’innovation en Afrique.”

Un exemple inspirant est celui de Tesla, qui s’est lancé dans le secteur des véhicules électriques à une époque où la concurrence des constructeurs automobiles traditionnels était écrasante.

Plutôt que de se laisser intimider, Tesla a misé sur l’innovation, la performance et une vision claire du futur de la mobilité. Aujourd’hui, Tesla est non seulement un leader dans son domaine, mais a redéfini le marché de l’automobile. De la même manière, chez Pixii Motors, nous voyons le potentiel de redéfinir la mobilité urbaine grâce à nos solutions technologiques avancées et notre engagement envers la durabilité.

Quelles sont selon vous les difficultés que rencontre un jeune porteur de projet ? 

Les jeunes porteurs de projet rencontrent plusieurs difficultés majeures, notamment l’accès au financement, qui est souvent un obstacle important pour démarrer et convaincre des investisseurs sans preuve concrète de marché.

Ils font également face à des défis liés à la crédibilité, le manque d’expérience et de réseau, rendant difficile la recherche de mentors et de partenaires stratégiques. Les ressources limitées, qu’elles soient financières, humaines ou matérielles, compliquent également les premières phases de développement.

En Tunisie, le système bancaire encore relativement fermé ne facilite pas toujours l’attraction de fonds d’investissement étrangers, ce qui complique encore plus la levée de fonds pour les startups.

Toutefois, nous espérons que cela évoluera, car le pays regorge de futurs talents et de pépites prêtes à innover sur la scène internationale.

Quels ont été les premiers obstacles que vous avez vaincus ? 

Les premiers obstacles que nous avons dû surmonter étaient surtout liés à la nécessité de sortir de notre zone de confort. En tant que fondateurs, nous avons dû passer de nos rôles précédents, où nous avions une certaine stabilité, à un univers entrepreneurial rempli d’incertitudes.

Cela impliquait non seulement d’apprendre rapidement de nouvelles disciplines comme la technologie, le développement produit et la gestion d’entreprise, mais aussi de prendre des risques personnels et financiers.

Nous avons également dû affronter des défis liés au financement initial, à la construction d’une équipe solide, et à convaincre les premiers partenaires et investisseurs de croire en notre vision. Traverser ces obstacles nous a permis de développer une résilience et une capacité à innover, qui sont aujourd’hui au cœur de la réussite de Pixii Motors.

Qu’attendez vous des pouvoirs publics ?  

Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils soutiennent l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur de la mobilité durable en mettant en place des incitations financières, comme des subventions et des crédits d’impôt.

Il est essentiel de réformer le système bancaire pour faciliter l’accès aux financements et attirer les investissements étrangers. De plus, nous souhaitons voir des politiques favorisant le développement des infrastructures pour les véhicules électriques, ainsi que des réglementations souples permettant aux startups de tester de nouvelles idées.

Enfin, l’instauration d’avantages douaniers pour l’importation des pièces nécessaires à la fabrication de nos produits serait cruciale pour réduire les coûts de production et renforcer la compétitivité des entreprises locales. Ensemble, ces mesures contribueraient à créer un écosystème propice à l’innovation et à la croissance de l’industrie technologique en Tunisie.

Quel est le marché que vous rêvez de conquérir ?  

Le marché que nous rêvons de conquérir est tout simplement le monde entier. Nous aspirons à faire de Pixii Motors une marque reconnue à l’échelle internationale, synonyme d’innovation et de durabilité dans le secteur de la mobilité électrique.

Notre objectif est de transformer la manière dont les gens se déplacent en ville, en offrant des scooters intelligents qui allient technologie avancée, sécurité et respect de l’environnement.

En nous étendant sur des marchés divers, nous espérons non seulement accroître notre impact, mais aussi contribuer à la création de villes plus intelligentes et durables. Devenir une référence mondiale dans la mobilité urbaine est notre ambition ultime, et nous croyons fermement que notre approche unique et notre engagement envers l’innovation nous permettront d’y parvenir.

Quelles sont vos ambitions à court, moyen et long terme ? 

À court terme, notre ambition est de lancer commercialement notre scooter Shadow et de renforcer notre position sur le marché local en établissant des partenariats stratégiques.

À moyen terme, nous souhaitons élargir notre gamme de produits, améliorer nos fonctionnalités en fonction des retours d’expérience des utilisateurs, et étendre notre réseau de stations d’échange de batteries tout en entrant sur de nouveaux marchés régionaux.

À long terme, nous aspirons à faire de Pixii Motors une marque mondialement reconnue dans le domaine de la mobilité électrique, en nous positionnant comme un leader en innovation et durabilité, et en contribuant à la transformation des infrastructures urbaines pour favoriser des solutions de mobilité durable interconnectées.

Envisagez vous de vous installer ailleurs qu’en Tunisie ? Et si c’est le cas pourquoi? 

Oui, nous envisageons de nous installer ailleurs qu’en Tunisie, et nous avons déjà franchi une étape importante en ouvrant notre filiale en France.

Cette décision est motivée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la France représente un marché stratégique pour la mobilité électrique, avec une forte demande pour des solutions de transport durables et innovantes.

En nous implantant en France, nous pouvons accéder à un écosystème dynamique d’entrepreneurs, d’investisseurs et de partenaires technologiques, ce qui nous permettra de bénéficier d’opportunités de croissance et d’innovation.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Violence infantile : Une déclaration mondiale pour protéger les enfants des abus et de l’exploitation

Plus d’une centaine de gouvernements ont pris des engagements historiques pour mettre fin à la violence contre les enfants ; neuf d’entre eux en particulier se sont engagés à interdire les châtiments corporels – un problème qui touche régulièrement 3 enfants sur 5 à la maison. Ces engagements ont été annoncés lors d’une conférence ministérielle historique (en anglais) tenue à Bogotá (Colombie) au cours de laquelle les délégations gouvernementales doivent s’accorder sur une nouvelle déclaration mondiale visant à protéger les enfants contre toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus.

Lors de cet événement, organisé par les gouvernements colombien et suédois en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question de la violence contre les enfants, plusieurs pays se sont engagés à améliorer les services destinés aux survivantes et survivants de violence dans l’enfance ou à lutter contre le harcèlement, tandis que d’autres ont déclaré qu’ils investiraient dans un soutien à la parentalité essentiel – l’une des interventions les plus efficaces pour réduire les risques de violence à la maison.

L’OMS estime que plus de la moitié des enfants dans le monde, soit environ 1 milliard, souffrent d’une forme de violence, comme la maltraitance (y compris les châtiments corporels, la forme la plus répandue de violence contre les enfants), le harcèlement, la violence physique ou psychologique, ainsi que la violence sexuelle. La violence contre les enfants est souvent cachée, s’exerce principalement à huis clos et est largement sous-déclarée.

Selon l’organisation de la santé cette violence constitue non seulement une grave violation des droits de l’enfant, mais augmente également le risque de problèmes de santé immédiats et à long terme. Pour certains enfants, la violence entraîne la mort ou des traumatismes graves. Toutes les 13 minutes, un ou une enfant ou adolescent(e) meurt des suites d’un homicide, ce qui équivaut à environ 40 000 décès évitables chaque année. Pour d’autres, être victime de violence entraîne des conséquences dévastatrices qui se répercutent tout au long de la vie. On peut citer par exemple l’anxiété et de la dépression, les comportements à risque comme les relations sexuelles non protégées, le tabagisme et la toxicomanie, et de moins bons résultats scolaires.

Vitamine D : 48 % des Tunisiens carencés, quels risques pour la santé ?

Selon la gérontologue Afaf Hammami, il existe un lien entre la carence en vitamine D dans l’organisme et certains types de cancer, à savoir les cancers du sein, du colon et de la prostate, tout en précisant que les études scientifiques mondiales n’ont pas encore prouvé une relation directe de cause à effet entre les deux.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, elle a ajouté que la vitamine D dans le corps est un élément vital qui contribue à l’absorption du calcium, aide à la santé des os, renforce le système immunitaire et régule la croissance cellulaire.

Elle a évoqué l’association de la carence en vitamine D avec l’un des cancers mentionnés, précisant que 48 % de la population totale en Tunisie âgée de 20 à 60 ans souffrent de carence en vitamine D, dont 68 % des femmes voilées, outre la baisse du taux de vitamine D avec l’âge (les personnes âgées parce que la peau n’absorbe pas efficacement la lumière du soleil).

Elle a rappelé que le taux moyen de vitamine D dans l’organisme devrait être d’au moins 30 nmol/litre.

Concert de Nidhal Yahyaoui à Africolor : La musique chaoui entre tradition et électro

Chanteur originaire des quartiers du Vieux Tunis, l’artiste Nidhal Yahyaoui, donnera un concert le 29 novembre prochain au Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec, dans le cadre de la 36ème édition du Festival Africolor en Île-de-France.

Le festival sera ainsi l’occasion de faire découvrir au public dans la région d’Île-de-France, à travers le répertoire du tunisien Nidhal Yahyaoui et la musique “chaoui”, les senteurs d’un patrimoine musical enraciné dans sa terre ancestrale de Siliana, là où les « Hattaya », ces travailleurs saisonniers, sillonnaient le pays d‘une récolte à l’autre au rythme des saisons.

“Bordé par l’intarissable puissance du tbal (percussion) et du son bourdonnant de la ghasba (flûte traditionnelle), ce concert chemine vers des rifs sinueux qu’une guitare électrique et des compositions électro raccordent, comme un pont entre hier et aujourd’hui”.

Puisant dans les souvenirs des berceuses des vieilles grands-mères et des chants des moissons, Nidhal Yahyaoui retrace le chemin de ses ancêtres, parsemé de sonorités à la fois lointaines et familières, en puisant notamment dans les profondeurs du répertoire chaoui et en le réinventant.

“Africolor” est un festival dédié à la création musicale autour des musiques africaines, explorant leur dimension créative au-delà des critères habituels.

Se déroulant sur six semaines, la 36ème édition du « festival nomade francilien », qui se tient du 15 novembre au 24 décembre 2024, accueille depuis près de 30 ans des interprètes et créateurs de tous horizons, recherchant à travers les musiques africaines un renouveau créatif et collectif. Considéré comme le plus grand festival de création autour des musiques africaines, Africolor 2024 prévoit cette année 120 artistes et 28 concerts dans 28 villes de l’Île-de-France.

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