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La mouche méditerranéenne inquiète les agriculteurs de Bouargoub

De nombreux agriculteurs et producteurs d’agrumes se disent inquiets face à la prolifération de la mouche méditerranéenne des fruits, faisant état de ses conséquences néfastes sur les cultures.

Selon Sami Houidi, président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche à Bouargoub, cité par la radio Mosaïque FM, « cette mouche est présente en Tunisie depuis plusieurs décennies, mais elle a récemment acquis une immunité aux insecticides ».

Il a rappelé que ces insecticides sont habituellement utilisés sur le sol, mais la situation actuelle nécessite l’utilisation d’avions d’épandage (Crop duster) pour une pulvérisation aérienne afin de contrôler les infestations dans des zones très importantes.

Seulement voilà : l’utilisation aérienne ne peut pas être réalisée à Bouargoub, qui compte de nombreuses fermes biologiques.

Sami Houidi a mis en évidence le succès de cette méthode chez Takilsa, Béni Khaled, Menzel Bouzelfa et Soliman.

Un peu d’histoire

La mouche méditerranéenne, dont le nom scientifique est “Ceratitis capitata“, est originaire d’Afrique subsaharienne, est maintenant présente dans la plupart des pays méditerranéens. Le processus de vie de l’œuf, de la larve et de l’adulte est divisé en quatre étapes.

Les œufs sont pondus par la femelle sous la peau des fruits mûrs, où les larves éclosent et se nourrissent, ce qui entraîne la digestion du fruit. Elles tombent au sol après la phase larvaire pour devenir pupes, puis de larve en adulte pour commencer un nouveau cycle de reproduction…

Farouk Ben Lakhal

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Tunisie : Kaïs Saïed et le casse-tête de la hausse des prix

Kaïs Saïed a lancé la lutte contre la spéculation, qui serait selon lui la principale responsable de la hausse des prix, depuis au moins trois ans. Trois ou quatre ministres du commerce plus tard, le résultat est pour le moins mitigé, puisque les prix continuent leur irrépressible escalade. Aussi cherche-t-il aujourd’hui à changer le fusil d’épaule, en appelant à sévir contre les intermédiaires et leurs complices, les responsables publics «qui n’assument pas leurs responsabilités».

Recevant, hier soir, mardi 29 octobre 2024, au palais de Carthage, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, le président de la république a jugé «indispensable» de rompre avec les méthodes habituelles qui n’ont pas prouvé leur efficacité dans la lutte contre le monopole et la spéculation, appelant, pour la énième fois, à la mise en place d’une politique permanente de lutte contre la spéculation, indique un communiqué de la présidence de la république. «Au lieu de se contenter d’une ou de deux campagnes de contrôle, il faut réfléchir à une nouvelle politique», a lancé le président, en soulignant la nécessité d’«éliminer définitivement les circuits de distribution, qualifiés de réseaux criminels qui touchent à la fois les agriculteurs et les citoyens». Car, a-t-il ajouté, «l’agriculteur vend ses produits au prix bas, alors que le consommateur les achète au prix le plus élevé». «Cette différence de prix montre à l’évidence la gravité de ce crime, qui ne peut pas rester impuni», soutenu Saïed, qui incrimine ici, sans les nommer directement, les intermédiaires et leur fait porter la responsabilité de la hausse des prix.

Il passe cependant sous silence les causes structurelles et conjoncturelles de la hausse de prix des produits alimentaires, notamment l’inflation (qui plafonne à 7%), la sécheresse, la baisse de la production, la hausse des prix des intrants (semences, engrais, équipements, etc.) ou encore la hausse des prix de plusieurs produits sur les marchés mondiaux.

En vertu de la loi, le ministère du Commerce peut modifier les prix et prévoir des sanctions contre les contrevenants, a encore souligné le chef de l’Etat, appelant ainsi les autorités publiques à fixer les prix et à veiller à leur respect par les commerçants, ce que celles-ci, avec tout l’engagement et toute la bonne volonté qu’on leur connaît, n’ont jamais réussi à imposer, me marché ayant ses propres règles que fixe l’équilibre de l’offre et de la demande et autres mécanisme économiques complexes.

Dans cette nouvelle guerre annoncée contre les intermédiaires, Saïed a donné des consignes pour «l’assainissement du ministère et de l’Office du commerce de la Tunisie (OCT) et la poursuite judiciaire de toute personne qui n’assume pas ses responsabilités».

«La hausse vertigineuse des prix et la souffrance des citoyens ne peuvent pas perdurer», a estimé le président, ajoutant que le devoir commande «la prise d’une série de mesures urgentes» pour sévir contre les responsables de cette situation.

I. B. (avec Tap).

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Formation d’agriculteurs tunisiens pour pouvoir travailler en Italie

Confagricoltura, la Confédération italienne des agriculteurs, participe au projet «TANdem italo-tunisien» (Tanit), une initiative pilote du Plan Mattei pour l’Afrique visant à former des agriculteurs tunisiens susceptibles d’aller travailler en Italie.

Le programme, fruit des rencontres bilatérales de l’année dernière entre le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida et la ministre du Travail, Marina Elvira Calderone, avec la délégation tunisienne conduite par l’ex-ministre de l’Agriculture, Abdelmonem Belaati, vise à améliorer la sécurité alimentaire en Tunisie, lit-on dans un communiqué de la Confagricoltura, qui précise qu’une délégation italienne conduite par Luca Ginestrini, directeur de l’Enapra, l’organisme de formation de ladite Confédération, était présent à la visite technique qui s’est déroulée à Zaghouan, où se trouve l’Ecole supérieure d’agriculture de Mograne (ESA Mograne), mercredi 23 octobre 2024.

En outre, considérant que les besoins en main-d’œuvre des entreprises agricoles italiennes qui sont de plus en plus comblés par l’embauche de travailleurs non européens, Confagricoltura met en œuvre, en Tunisie, un projet pour former des travailleurs tunisiens, qui pourront ensuite entrer en Italie déjà qualifiés et embauchés par les entreprises de ce pays.

Dans cette perspective, le renforcement des partenariats entre les deux pays est encore plus important également sur les questions de développement économique et infrastructurel et de lutte contre l’insécurité alimentaire.

Le partenariat entre l’Italie et la Tunisie est de plus en plus stratégique pour le secteur, étant donné que les entreprises agricoles italiennes font appel à des travailleurs originaires de notre pays. C’est dans cette optique qu’est mis en œuvre un projet de formation en Tunisie pour former la main-d’œuvre locale pouvant travailler dans les entreprises italienne, précise Confagricoltura.

I. B. (avec Ansamed).

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