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Guerre à Gaza : Raids sionistes meurtriers

Au moins 62 Palestiniens tués en 48 heures, fait savoir le ministère de la Santé

SYNTHÈSE — La Défense civile dans la bande de Gaza a annoncé hier matin qu’au moins 14 personnes avaient péri dans plusieurs frappes sionistes sur le territoire palestinien.

« Au moins 14 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées tôt dans la matinée de mardi après plusieurs frappes (sionistes) sur la bande de Gaza », a affirmé le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal à l’AFP.

«La famille de mon oncle, ils ont tous été tués. Il ne restait plus personne», a témoigné auprès de l’AFP Oum Mohammad Awda, une Palestinienne qui a fui Beit Hanoun, dans le nord du territoire, après des tirs sionistes.

«Il y a eu des tirs dès la prière de l’aube», a ajouté cette femme au visage fatigué, rencontrée à Gaza-ville.

De son côté, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé hier un nouveau bilan de 43.665 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec l’entité sioniste il y a plus d’un an.

Au moins 62 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 103.076 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre l’entité sioniste le 7 octobre 2023.

L’entité sioniste ouvre un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire

De son côté, l’entité sioniste a annoncé l’ouverture d’un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire dans la bande de Gaza hier, juste avant une date-butoir fixée par les Etats-Unis pour l’augmentation de cette aide que des ONG jugent toujours insuffisante.

Alors que la guerre entre l’entité sioniste et le Hamas qui dure depuis plus d’un an a plongé Gaza dans une grave crise humanitaire, les Etats-Unis avaient donné aux autorités sionistes jusqu’à la mi-novembre pour qu’elles permettent l’augmentation de l’aide aux Palestiniens.

«Dans le cadre de l’effort et de l’engagement visant à accroître le volume et les itinéraires de l’aide vers la bande de Gaza, le point de passage de +Kissoufim+ a été ouvert aujourd’hui pour les camions d’aide humanitaire», a indiqué hier l’armée sioniste dans un communiqué conjoint avec le Cogat, l’organisme sioniste chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens.

L’armée a publié une vidéo à l’appui, montrant le mouvement de camions chargés de sacs et de palettes.

Dans une lettre en date du 13 octobre, les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense, Antony Blinken et Lloyd Austin, avaient adressé une série d’exigences à l’entité sioniste pour permettre l’augmentation de l’aide, en lui donnant 30 jours pour y répondre.

A défaut de quoi les Etats-Unis menaçaient de suspendre une partie de leur assistance militaire à l’entité sioniste.

La lettre évoquait, par exemple, la nécessité pour l’entité sioniste de laisser entrer jusqu’à 350 camions d’aide humanitaire par jour, d’ouvrir un cinquième point de passage vers la bande de Gaza et de limiter les ordres d’évacuation au strict nécessaire.

Pas assez pour les ONG

Hier, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) et huit organisations non gouvernementales (ONG) internationales ont estimé que l’aide entrant à Gaza était encore insuffisante. 

«Israël a échoué à remplir les exigences de son allié (américain, ndlr), au prix d’un coût humain énorme pour les civils palestiniens de Gaza», estiment les huit ONG, parmi lesquelles Oxfam et Save the Children.

«Les faits sont clairs: la situation humanitaire à Gaza est aujourd’hui au point le plus bas depuis le début de la guerre en octobre 2023. Nous appelons le gouvernement américain à conclure immédiatement qu’Israël viole ses engagements», écrivent-elles.

De son côté, l’Unrwa, que l’entité sioniste a décidé d’interdire, a aussi qualifié l’accès humanitaire à Gaza d’«insuffisant».

«La situation dans la bande de Gaza est tout simplement catastrophique», selon une de ses responsables, Louise Wateridge.

Samedi, un rapport de l’ONU a mis en garde contre «une probabilité imminente et substantielle de famine, en raison de la détérioration rapide de la situation» dans le territoire, en particulier dans le nord, difficile d’accès.

Sirènes à Tel-Aviv

Des sirènes d’alerte antiaérienne ont retenti par ailleurs à Tel-Aviv, l’armée sioniste affirmant avoir intercepté «trois projectiles» tirés depuis le Liban. L’aéroport international Ben Gourion a été fermé, selon les médias sionistes.

Deux hommes d’une quarantaine d’années ont été tués hier dans des tirs de roquettes dans le nord de l’entité sioniste, ont annoncé les secours, l’armée sioniste ayant fait état d’« une dizaine de projectiles » observés en provenance du Liban.

Médecin urgentiste de Magen David Adom (MDA), l’équivalent sioniste de la Croix-Rouge, Dor Vakinin a évoqué un tir de roquette sur un entrepôt.

« Nous avons effectué des examens médicaux sur deux hommes qui gisaient inconscients et souffraient de blessures graves au corps », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Malheureusement, leurs blessures étaient trop graves et après les examens, nous avons dû déclarer la mort » des deux hommes.

Le MDA a indiqué que les deux hommes étaient âgés d’une quarantaine d’années et qu’ils avaient été touchés près de la ville de Nahariya.

De son côté, l’armée sioniste a fait état d’« une dizaine de projectiles (…) entrés en provenance du Liban » dans le nord de l’entité sioniste.

« Certains projectiles ont été interceptés, et d’autres sont tombés dans la région », a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Le mouvement Hezbollah a, quant à lui, dit avoir lancé des missiles sur une base militaire aérienne au sud de Tel-Aviv.

Des sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti dans le centre et dans le nord de l’entité sioniste, y compris à Tel-Aviv, selon un journaliste de l’AFP sur place.

D’après des médias sionistes, l’aéroport international Ben Gourion à Tel-Aviv a été temporairement fermé.

La Presse de Tunisie avec agences

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Liban : Frappes sionistes du nord au sud

45 Libanais tués en 24 heures : 12 à Saksakiyé (caza de Saïda), 12 dans la banlieue sud de Beyrouth, 8 entre Abadiyé et Baalchmay, près de Aley, 6 à Joun (district de Chouf au Mont Liban), 5 à Tefahta (Saïda), un dans la région du Hermel (plaine orientale de la Békaa) et le maire de Nabatiyé (sud)

SYNTHÈSE — Douze personnes ont été tuées avant-hier, dont trois enfants dans une frappe aérienne sioniste qui a touché et partiellement démoli un immeuble résidentiel dans le village de Saksakiyé, dans le caza de Saïda au Liban-Sud, selon les informations du médias libanais « L’Orient-Le Jour ». La maison prise pour cible appartenait au gendre et au cousin d’Amine Chomer, le moukhtar de Saksakiyé, responsable des archives municipales et correspondant local de la chaîne al-Manar (Hezbollah).

La majorité des victimes étaient des membres de la famille de Chomer, parmi lesquelles, la fille d’Amine Chomer, Hiba, son gendre Mohammad Siblini, sa petite-fille Zahraa Siblini et son cousin, également appelé Amine Chomer. La femme de ce dernier, Sakna Fakih, ainsi que ses filles Leila et Zeinab ont également été tuées.

Les autres victimes de cette frappe sont Zahra Fakih et Zaynab Siblini, ainsi que trois enfants : Mehdi Abbas, le fils de Zaynab, Miriam Kawtharani ainsi que Alia Fakih. Mehdi Abbas et Hiba Chomer sont toujours portés disparus, mais ils ont été comptés parmi les défunts.

Leurs obsèques auront lieu aujourd’hui à Saksakiyé.

Parallèlement, hier après-midi, l’armée sioniste a mené une frappe sur un bâtiment à Baalchmay, dans le caza d’Aley. Selon le bilan du ministère de la Santé, la frappe a tué huit personnes et a fait cinq blessés. Cinq personnes ont également été tuées dans une frappe sioniste sur Tefahta (Saïda), selon le correspondant du journal libanais « L’Orient-Le Jour ». La maison ciblée a été détruite et d’autres bâtiments environnants endommagés.

Hier également, des raids ont visé selon l’Ani la grande ville de Nabatiyé, dans le sud du pays, dont le marché historique a déjà été détruit et le maire tué. Des frappes ont également ciblé la région de Hermel dans la plaine orientale de la Békaa, frontalière de la Syrie, où le Hezbollah est implanté, faisant un mort et huit blessés, selon le ministère de la Santé. Un raid sioniste a également visé un immeuble de trois étages à Joun habité par des familles de déplacés. Six personnes ont été tuées et six autres blessées.

Raids en série sur la banlieue sud de Beyrouth, plusieurs immeubles rasés

Au moins une dizaine de frappes sionistes ont visé hier matin dans la banlieue sud de Beyrouth plusieurs bâtiments, moins d’une heure après des appels de l’armée sioniste à évacuer onze bâtiments des quartiers de Haret Hreik, Ghobeiri, Hadath et Laylaki, faisant douze morts, selon le ministère de la Santé.

Sur des images prises par le photographe du quotidien libanais « L’Orient-Le Jour », on peut voir d’épaisses colonnes de fumée grise s’élever depuis les quartiers visés, qui jouxtent Beyrouth, alors que les déflagrations résonnaient dans la capitale.

Selon l’Agence nationale d’information (Ant, officielle), ces frappes ont détruit de nombreux immeubles, notamment dans la zone de Hadath-Jamous, le centre médical « Zein » de Bir el-Abed, qui n’était pas mentionné sur les cartes publiées par l’armée sioniste, ainsi que le bâtiment dans lequel se trouve le restaurant « Harqous Chicken» à Haret Hreik. Selon des vidéos circulant dans les médias locaux, cet immeuble s’est totalement effondré. Un bombardement a également visé la périphérie du complexe Sayyeda Zeinab, à Haret Hreik.

« Pour votre sécurité et celle des membres de votre famille, vous devez évacuer immédiatement ces bâtiments et ceux adjacents et vous en éloigner à une distance d’au moins 500 mètres », avait indiqué, peu avant les frappes, le porte-parole de l’armée en langue arabe. Dans un message sur le réseau social X, Avichay Adraee avait identifié onze bâtiments de la banlieue sud, six à Haret Hreik, trois à Hadath, un à Laylaki et un à Ghobeiri.

Dans les quartiers quasiment désertés par les habitants, des tirs nourris avaient été entendus auparavant, dans le but d’alerter les personnes qui ne seraient pas au courant de l’appel sioniste à évacuer, ont indiqué des témoins à l’AFP. Depuis fin septembre, l’aviation sioniste pilonne régulièrement la banlieue sud, où habitaient entre 600.000 et 800.000 personnes selon les estimations.  Les dernières frappes sur la banlieue remontent à la nuit de vendredi à samedi. L’armée sioniste a déclenché le 23 septembre une campagne de frappes massives visant notamment les bastions du Hezbollah.

Haouch el-Rafqa enterre plus de vingt victimes de la frappe sioniste à Almate

Les victimes de la frappe sioniste contre une maison à Almate, sur les hauteurs du caza de Jbeil, ont été enterrées hier à Haouch el-Rafqa, dans le caza de Baalbeck, rapporte le correspondante de l’« OLJ » dans la Békaa. Dans une vidéo parvenue à L’Orient-Le Jour, on peut voir une vingtaine de dépouilles enveloppées d’un tissu blanc, chacune recouverte du drapeau du Hezbollah. Trois autres cercueils présents sur les lieux des funérailles sont recouverts d’un drapeau libanais.

L’aviation sioniste avait bombardé dimanche matin une maison à Almate, tuant plus de vingt personnes, dont Ahmad Amhaz, un cadre du Hezbollah qui a succombé à ses blessures quelques heures après. Les propriétaires de la maison touchée sont de la famille Haïdar Ahmad et sont à l’étranger, mais des familles déplacées s’y étaient installées. « C’était Ahmad Amhaz qui était la cible privilégiée de la frappe. Il venait fort probablement remettre une somme d’argent aux déplacés ayant trouvé refuge dans la demeure attaquée par Israël dimanche matin », avait affirmé une source locale à L’ « Orient-Le Jour ».   

Le Hezbollah et l’armée sioniste sont en guerre ouverte depuis septembre, et l’armée sioniste mène des frappes massives visant notamment les bastions du parti chiite dans le sud et l’est du Liban, ainsi que la banlieue-sud de Beyrouth.

Plus de 3.240 personnes ont été tuées selon les autorités libanaises depuis le début des affrontements en octobre 2023, quand le Hezbollah avait ouvert le front du sud du Liban avec l’entité sioniste pour soutenir le Hamas dans la bande de Gaza où le mouvement palestinien est en guerre contre l’entité sioniste. La plupart des victimes ont été tuées depuis le 23 septembre dernier, quand l’entité sioniste a lancé sa campagne de bombardements doublée d’une offensive terrestre au Liban.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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Guerre au Liban : Frappe sioniste meurtrière dans le Nord

 

• Au moins 8 tués et 14 blessés, à Aïn Yaacoub, dans le Akkar
• Un responsable du Hezbollah affirme que l’armée sioniste n’a pas pu occuper un seul village du sud du Liban
• Le prince héritier saoudien appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban

SYNTHÈSE — Une frappe aérienne sioniste a ciblé hier une maison à Aïn Yaacoub, un village du Akkar, au Liban-Nord, faisant au moins huit morts et 14 blessés, selon les informations du correspondant du quotidien libanais L’Orient-Le Jour dans la région.

D’après le médias libanais, 33 personnes résidaient dans l’habitation visée : 24 Libanais originaires d’Arabsalim, un village du caza de Nabatiyé au Liban-Sud, et 9 Syriens. Les blessés ont été transférés à l’hôpital gouvernemental de Halba, qui a lancé un appel aux dons de sang.

Huit blessés appartiennent à la famille Chraré, trois à la famille Harb, deux à la famille Chkeir. Un autre blessé est de la famille Makhour et un autre de la famille Kanaan.

Des équipes de la Défense civile et de la Croix-Rouge libanaise sont intervenues sur place pour évacuer les blessés et retirer les décombres.

L’Union des municipalités de Jouma a apporté également son soutien aux secouristes pour faciliter l’accès au bâtiment détruit par la frappe.

Des photos extrêmement choquantes, parvenues au journal libanais, montrent de nombreuses personnes blessées, transportées sur des civières et extraites des décombres.

Le domicile appartient à Hussein Hachem, et une voiture a également été touchée.

Au moins 11 morts dans un raid sioniste sur Sakaskiyé (Saïda)

Parallèlement, le direction générale de la Défense civile a indiqué hier qu’une frappe sioniste sur Saksakiyé (Saïda) a tué onze personnes et blessé cinq autres.

Plutôt, le ministère de la Santé avait indiqué qu’au moins sept personnes, «pour la plupart des femmes et des enfants», avaient été tuées dans la frappe sioniste.

Selon l’Agence nationale d’information (ANI), la frappe «a visé une maison» dans cette localité, relativement éloignée de la frontière avec l’entité sioniste.

De son côté, le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif, a affirmé hier que l’armée sioniste n’occupait toujours aucun village du sud du Liban où elle a lancé une offensive terrestre le 30 septembre.

«Après 45 jours de sanglantes batailles, l’ennemi israélien est toujours incapable d’occuper un seul village» du sud du Liban, a assuré le responsable lors d’une conférence de presse dans la banlieue Sud de Beyrouth, pilonnée par l’aviation sioniste.

Il a assuré que les combattants du Hezbollah avaient pu repousser l’armée ennemie à Khiam, à environ six km de la frontière, et qu’elle avait sans succès « tenté de pénétrer sur plusieurs fronts à Bint Jbeil», une autre bourgade frontalière.

Depuis le 30 septembre, l’armée sioniste mène des incursions en territoire libanais et dynamite des bâtiments dans les villages frontaliers, sans s’y installer. Le Hezbollah l’a accusée de vouloir créer un «no man’s land» à la frontière.

Mohammad Afif a démenti « les allégations » de l’entité sioniste affirmant que le stock de missiles du Hezbollah aurait diminué en raison de ses frappes quotidiennes sur le Liban.

«Comment notre stock de missiles peut-il diminuer alors que nous avons visé il y a quelques jours la banlieue de Tel-Aviv (..) et employé pour la première fois les missiles Fateh ? », a-t-il demandé.

Le Hezbollah, qui lance des missiles, des roquettes et des drones sur le territoire sioniste, a annoncé le 6 novembre avoir commencé à utiliser les missiles balistiques sol-sol Fateh 110 de fabrication iranienne, d’une portée de 300 km selon les experts.

La formation chiite a annoncé hier avoir visé plusieurs objectifs dans le Nord de l’entité sioniste, notamment une base militaire au Nord de Safed et la zone de Krayot près de la grande ville de Haïfa.

En revanche, l’aviation sioniste a visé plusieurs localités du sud du Liban hier, après un nouvel appel à évacuer de plusieurs localités, selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).

L’entité sioniste est en guerre ouverte contre le Hezbollah depuis le 23 septembre et a tué son chef emblématique, Hassan Nasrallah, dans une frappe sioniste sur la banlieue Sud de Beyrouth le 27 septembre.

Au moins 3.243 personnes ont été tuées au Liban en plus d’un an de conflit, en majorité des civils, d’après le ministère libanais de la Santé. Mohammad Afif a encore dit que sa formation était «prête pour une guerre de longue durée».

Le ministre sioniste des Affaires étrangères, Gideon Saar, a fait état lundi de «certains progrès» en vue d’un cessez-le-feu au Liban.

Interrogé sur les perspectives d’un cessez-le-feu, le responsable du Hezbollah a répondu qu’il y avait, depuis l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, «des contacts entre Washington, Moscou, Téhéran et d’autres capitales». «Mais selon mes informations, rien d’officiel n’est parvenu au Hezbollah ou à l’Etat libanais», a-t-il ajouté.

Enfin, le prince héritier et dirigeant de facto de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé hier au cessez-le-feu à Gaza et au Liban, à l’ouverture du sommet de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique à Ryad. 

«Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités (…) en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères de Palestine et du Liban», a déclaré le prince héritier qui a accusé l’entité sioniste de commettre un «génocide» dans la bande de Gaza.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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Syrie : Raids sur un «entrepôt de munitions du Hezbollah» près de Homs

• L’autoroute reliant Homs à Damas a été temporairement coupée après la frappe qui, selon Sana, «a visé un point de rassemblement d’aide pour les déplacés libanais».
• Frappe sioniste au sud de Damas avant-hier : le commandant de «l’unité Golan» du parti chiite ciblé et blessé

SYNTHÈSE — L’agence officielle syrienne Sana a fait état hier d’une «agression israélienne» visant la région de Homs, dans le centre de la Syrie, au lendemain d’une frappe meurtrière près de Damas.

Selon Sana, l’attaque a visé «les alentours de la région de Chinchar, au sud de Homs». L’Observatoire syrien des droits de l’homme (Osdh) a précisé que le raid sioniste visait «un entrepôt de munitions» du Hezbollah libanais, en guerre ouverte contre l’entité sioniste. L’ONG, basée au Royaume-Uni mais disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a ajouté que des explosions successives avaient retenti depuis l’entrepôt ciblé, sans plus de détails.

L’autoroute reliant la ville de Homs à la capitale Damas a été temporairement coupée après la frappe, qui, selon Sana, «a visé un point de rassemblement d’aide pour les déplacés libanais». Selon les autorités libanaises, près de 200.000 déplacés libanais, fuyant les bombardements sionistes visant des bastions du Hezbollah, ont trouvé refuge en Syrie voisine.

Avant-hier, neuf personnes, dont un « important » responsable du Hezbollah en Syrie, ont été tuées dans une frappe sioniste qui a ciblé près de Damas un bâtiment abritant des membres du mouvement chiite libanais, selon l’Osdh.

La frappe ayant ciblé un immeuble résidentiel à Sayyeda Zeinab, dans le sud de Damas, visait Ali Moussa Daqdouq, l’un des principaux commandants du Hezbollah en Syrie, selon plusieurs médias arabes et sionistes ainsi qu’une source sécuritaire contactée par l’AFP.

Hier, le directeur de l’Osdh, Rami Abdel Rahmane, ainsi qu’une source sécuritaire ont indiqué à l’AFP qu’Ali Daqdouq avait bien été blessé des suites de cette frappe sioniste sur Sayyeda Zeinab, sans que sa mort ne soit confirmée. Contacté par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, le Hezbollah n’a pas souhaité commenter cette information.

Originaire de Aïta el-Chaab, Ali Daqdouq était le responsable de « front du Golan » et était à la tête de troupes du parti chiite opérant principalement sur le territoire syrien. Selon le Centre arabe pour les études sur l’extrémisme, ce dernier a rejoint le Hezbollah dès 1983 et a rapidement été nommé à la tête de l’unité 2800, une unité d’opérations spéciales au Liban, avant de coordonner la sécurité personnelle de Hassan Nasrallah.

Arrêté par les Américains, puis relâché en Irak

Après avoir formé des combattants aux côtés de la Force Al-Qods, la branche extérieure du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran, il a été chargé par la République islamique et le Hezbollah de superviser la création de milices pro-iraniennes en Irak, dont Asaïb Ahl al-Haq, au cours de la création de «l’axe de la résistance» sur le modèle du parti libanais, pour mener des attaques contre des troupes américaines.

Cela l’a conduit à être placé sur la liste noire des États-Unis, qui le considéraient comme le responsable d’attaques contre des troupes américaines en Irak, notamment celle du 20 janvier 2007 à Kerbala, qui avait causé la mort de cinq militaires américains.

Un an plus tard, il était capturé par des soldats américains pour son rôle dans cette attaque. Après des négociations entre l’administration de Barack Obama et le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, il fut transféré en Irak pour y être emprisonné au lieu d’être extradé vers les États-Unis, où il aurait été détenu dans le centre de Guantanamo à Cuba. Cela lui permettra d’être libéré en novembre 2012 après avoir été acquitté, faute de preuves, des accusations de «terrorisme» dont il faisait l’objet.

Après sa libération, Ali Daqdouq est rapidement retourné au Liban pour s’occuper de la formation des forces spéciales du Hezbollah, dont l’unité d’élite « al-Radwan » avant d’être chargé de mettre en place, à partir de 2018, un réseau secret pour le Hezbollah en Syrie le long de la frontière sioniste, d’après les services de renseignements américains et sionistes.

Fils tué en Syrie

En décembre 2023, son fils, Hassan Ali Daqdouq, avait également été tué dans une frappe de drone sioniste en Syrie dans la région de Qouneitra, dans le Golan syrien, occupé par l’entité sioniste depuis 1967, avec deux autres combattants du Hezbollah, d’après les communiqués publiés à l’époque par le parti chiite.

La mort de Ali Daqdouq vient s’ajouter à la longue liste de commandants de haut rang du Hezbollah à avoir été éliminés depuis le début de la guerre le 8 octobre 2023, en particulier depuis le 17 septembre dernier et le déclenchement de l’attaque des bipeurs, dont le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a pour la première fois reconnu la responsabilité du gouvernement sioniste avant-hier.

Un autre membre de longue date du Hezbollah, Salim Ayache, accusé d’être l’un des assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, aurait également été tué en Syrie, près de Qousseir ces derniers jours dans une frappe sioniste.

Dans la foulée de l’élargissement de la guerre au Liban le 23 septembre dernier, le Hezbollah ne communique plus sur la mort de ses membres via ses canaux officiels. Avant cette date, 513 militants du parti chiite avaient été tués au Liban et en Syrie, selon notre décompte.

De son côté, l’armée sioniste a plus tard indiqué avoir éliminé 440 combattants du parti chiite depuis le début de son offensive terrestre au Liban. Des estimations non vérifiées font état de plus 1.400 morts dans les rangs du Hezbollah.

Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, l’entité sioniste a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l’armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales syriennes. La cadence de ces frappes s’est intensifiée depuis que l’entité sioniste est entrée en guerre ouverte contre le Hezbollah au Liban le 23 septembre.

L’entité sioniste, qui commente rarement ces frappes, a récemment ciblé les points de passage entre la Syrie et le Liban, accusant le mouvement de la résistance libanaise de les utiliser pour acheminer des armes depuis la Syrie.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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Riyad: Les dirigeants arabes condamnent le génocide israélien à Gaza

Lors du sommet arabo-islamique extraordinaire tenu à Riyad, les dirigeants des pays arabes et musulmans ont exprimé leur solidarité indéfectible avec le peuple palestinien et pris des mesures audacieuses face à l’escalade des violences israéliennes à Gaza. Loin de toute réticence, les participants ont adopté un ton ferme en qualifiant les actions de l’armée israélienne de « génocide ».

Dans un communiqué commun, la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont exigé l’interdiction immédiate de l’exportation d’armements vers Israël. Une réponse directe aux offensives meurtrières menées à Gaza et au Liban, qui ont causé des milliers de victimes, principalement parmi les civils.

L’accent a également été mis sur la nécessité de reconnaître l’État de Palestine dans ses frontières historiques, avec Al-Quds comme capitale éternelle.

Les dirigeants arabes et musulmans ont qualifié les récents massacres dans le nord de Gaza de  « crimes horribles et choquants », dénonçant notamment les exécutions sommaires, les disparitions forcées et les actes de « nettoyage ethnique ».

Le sommet de Riyad marque ainsi un nouveau tournant dans la mobilisation internationale contre la violence israélienne et pour la dignité du peuple palestinien.

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Gaza: nouvelles frappes israéliennes, au moins 14 morts  

La bande de Gaza a été le théâtre de nouvelles frappes aériennes israéliennes, ce Mardi matin, qui ont fait au moins 14 morts et des dizaines de blessés, selon la Défense civile locale.

Mahmoud Bassal, porte-parole des secouristes, a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que ces attaques ont eu lieu dans plusieurs régions de l’enclave palestinienne, frappant des bâtiments et des infrastructures civils.

Les victimes, pour la plupart des civils, ont été retrouvées sous les décombres de leurs maisons et dans les rues de Gaza.

La Défense civile, déjà submergée par l’ampleur des destructions, a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour venir en aide aux habitants pris au piège de ce conflit brutal. Les secouristes se battent contre la montre pour sauver les blessés, tandis que l’hôpital de la ville se trouve débordé par l’afflux de victimes.
Les frappes israéliennes font suite à une intensification des tensions dans la région, où les affrontements entre les forces israéliennes et les groupes armés palestiniens se sont intensifiés ces derniers jours. Ce nouvel épisode de violence survient dans un contexte de détérioration continue des conditions de vie à Gaza, exacerbées par le blocus imposé par Israël depuis plus de 15 ans.

Cette montée en puissance des frappes aériennes s’inscrit dans un cycle sans fin de représailles et de répressions, plongeant Gaza dans une spirale de souffrance et de destruction. La communauté internationale appelle une nouvelle fois à la désescalade, mais le chemin vers la paix semble plus lointain que jamais.

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Sommet à Riyad : L’Arabie saoudite appelle à l’unité face à la guerre à Gaza et au Liban

Un sommet crucial se tient aujourd’hui, Lundi 11 Novembre 2024, à Riyad, la capitale saoudienne, rassemblant des dirigeants arabo-musulmans pour débattre des derniers développements de la guerre à Gaza et au Liban. L’objectif principal de cette rencontre est de discuter de l’intensification des attaques israéliennes contre les territoires palestiniens et le Liban, dans un contexte de crise régionale aiguë.

Le sommet est organisé sous l’égide de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), et fait suite à une rencontre similaire qui s’est tenue en Novembre 2023. Cette dernière avait été marquée par des divergences notables entre les participants, notamment sur des questions sensibles telles que la rupture des relations économiques et diplomatiques avec Israël, ainsi que l’impact sur son approvisionnement en pétrole.

Selon l’agence de presse saoudienne (SPA), ce nouveau sommet vise à renforcer l’unité des nations arabes et musulmanes face à ce conflit de plus en plus complexe. Les discussions devraient aborder non seulement les aspects militaires et humanitaires de la guerre, mais aussi les stratégies diplomatiques pour mettre fin à l’escalade violente, tout en explorant des solutions à long terme pour la stabilité régionale.

La réunion se déroule dans un contexte international tendu, où les appels à une cessation immédiate des hostilités se multiplient, mais où les divisions géopolitiques compliquent toute action concertée.

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Liban : Bombardements ennemis tous azimuts

• Au moins 38 morts dans des frappes sionistes : 23 sur une maison à Aalmate (caza de Jbeil), 12 sur la région de Baalbeck (Est) et 3 secouristes de la Défense civile tués à Adloun (caza de Saïda)
• 3 personnes tuées dans un raid aérien près de Damas, selon une ONG syrienne

SYNTHÈSE — Une maison à Aalmate, sur les hauteurs du caza de Jbeil, a été bombardée par l’aviation sioniste hier matin, selon les informations obtenues de plusieurs sources, notamment l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).

Une source locale contactée par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour a indiqué que cette frappe a touché une maison appartenant à la famille Haïdar Ahmad. Ses propriétaires sont à l’étranger, mais des familles déplacées s’y étaient installées.

Selon le ministère libanais de la Santé, au moins 20 personnes ont été tuées, parmi lesquelles on dénombre trois enfants. Les recherches se poursuivent dans les décombres. Les victimes seraient originaires de Haouch el-Rafiqa, dans la région de Baalbeck. L’on compte parmi les victimes un soldat libanais, l’aspirant-chef Youssef Qarsifé et une quinzaine de membres de sa famille, selon la correspondante du journal libanais dans la Békaa, ainsi que des membres de deux autres familles, les Abd el-Hussein et les Zreik. Au moins 25 personnes se trouvaient dans le bâtiment, selon la source locale contactée par L’OLJ.

«Massacre injustifié»

De son côté, le député de Jbeil, Simon Abi Ramia, ancien membre du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), s’est rendu sur les lieux de la frappe à Aalmat, d’où il a dénoncé un « massacre injustifié et un nouveau crime à l’actif de la machine à tuer sioniste». Selon lui, la maison visée «appartient à une personne bien connue de la région et abritait possiblement des déplacés ». Après avoir salué les efforts des secouristes qui continuent de déblayer les lieux, il a appelé à un cessez-le-feu immédiat «pour mettre un terme aux bains de sang quotidiens».

Aalmate se trouve à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Beyrouth et à plus de 120 kilomètres de la frontière-Sud du Liban.

Le 24 octobre, une frappe avait déjà touché la périphérie de ce village chiite de la région de Jbeil, sans faire de victime. Et un mois plus tôt, au premier jour de l’offensive sioniste élargie sur le Liban, le 23 septembre, un missile était aussi tombé sur les montagnes de la région.

D’autre part, trois secouristes ont été tués dans un raid sioniste sur Adloun (caza de Saïda) hier. La frappe a visé un véhicule de la Défense civile de l’Autorité islamique de la santé, selon le ministère de la Santé.

Les noms des trois auxiliaires médicaux ayant été tués sont : Mohammad Abboud, Hussein Abboud et Hassan Dabous, toujours d’après des informations du média libanais.

«Crime de guerre»

Dans un communiqué, le ministère de la Santé a condamné cette nouvelle attaque sioniste contre le personnel paramédical libanais en la qualifiant de «crime de guerre», qui s’ajoute à la «violence et à l’inhumanité» de la guerre en cours.

Parallèlement, au moins 12 personnes ont été tuées, hier, dans des frappes sionistes sur la région de Baalbeck, dans l’Est du Liban, où le Hezbollah est fortement présent, a indiqué le ministère de la Santé.

Le ministère a indiqué que huit personnes ont été tuées dans des frappes sur les localités de Zeghrine et Chaat et quatre autres dans des raids sur Serine et Bednayel, alors que la région de Baalbeck est pilonnée par l’armée sioniste depuis plusieurs semaines.

Enfin, au moins trois personnes ont été tuées hier dans un raid sioniste sur un appartement appartenant à des membres du Hezbollah au Sud de Damas, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (Osdh).

«Une frappe israélienne a fait trois morts à Sayyeda Zeinab», un secteur qui abrite un important sanctuaire chiite, défendu par des groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah, a déclaré à l’AFP le directeur de l’Osdh, Rami Abdel Rahmane.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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Guerre à Gaza : Silence, l’entité sioniste tue !

Au moins 51 morts en 24 heures, selon le ministère palestinien de la Santé

Au moins 25 Palestiniens, en majorité des enfants, ont été tués hier dans une frappe sioniste qui a touché une maison familiale dans le nord de la bande de Gaza, dévastée par plus d’un an de guerre, selon les secours locaux. Une autre frappe ennemie a visé une maison également dans le nord du territoire palestinien assiégé, faisant cinq morts, ont-ils ajouté. «Des civils sont toujours sous les décombres».

L’entité sioniste a lancé en représailles à l’attaque du 7 octobre 2023 une offensive destructrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans le petit territoire. Toutes les tentatives menées depuis le début de l’année par les médiateurs — Qatar, Egypte, Etats-Unis — pour parvenir à un cessez-le-feu avec une libération d’otages sionistes retenus à Gaza ont échoué. Avant-hier, le Qatar a annoncé avoir suspendu sa médiation. Il «les reprendra lorsque l’entité sioniste et le Hamas feront preuve de volonté et de sérieux» pour cesser les hostilités, a dit le porte-parole des Affaires étrangères, Majed Al Ansari.

La Défense civile palestinienne a fait état d’«au moins» 25 morts, «dont 13 enfants», dans une frappe qui a visé une maison familiale à Jabalia, et de « plus de 30 blessés ». L’autre frappe qui a fait cinq morts a eu lieu dans le quartier de Sabra à Gaza-ville, selon elle.

Contactée par l’AFP, l’armée d’occupation a dit examiner ces informations.

«Un véritable enfer sur terre»

Les troupes sionistes mènent depuis le 6 octobre 2024 une offensive aérienne et terrestre contre le nord de la bande de Gaza, notamment à Jabalia, où le Hamas cherche selon elles à regrouper ses forces.

En décimant sa direction, l’armée a infligé des coups durs au Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après le retrait de l’entité sioniste du territoire qu’il a occupé pendant 38 ans. Depuis le début de la guerre, l’entité sioniste assiège les quelque 2,4 millions d’habitants à Gaza, dont la plupart ont été déplacés.

Le territoire est un véritable «enfer sur terre» pour le million d’enfants qui y vivent, a affirmé l’Unicef en octobre.

L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes du côté sioniste, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

Plus de 43.550 Palestiniens ont été tués dans les représailles sionistes à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.

«Ça suffit, ces massacres, ces martyrs et ces guerres ! Combien de temps cela va-t-il encore durer ? Assez ! Nous sommes épuisés», lance Oum Mohammad, une déplacée installée dans une tente près d’un hôpital à Deir al-Balah (centre), après des raids sionistes à proximité avant-hier.

«Combien de larmes doivent encore couler et combien de sang doit encore être versé avant que quelqu’un ne ramène nos enfants à la maison ?», s’est exclamée Nina Wenkert, la mère d’un otage, lors d’un rassemblement à Tel-Aviv le même jour, exigeant un accord de trêve.

«Seuils de famine»

Réalisé après vérification d’un décompte partiel des victimes de la guerre, un rapport du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme publié vendredi a affirmé que les femmes et les enfants représentent «près de 70%» des morts à Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024.

L’armée d’occupation a dit être «engagée à opérer dans le cadre des lois du conflit armé» et a assuré s’efforcer de «minimiser les dommages aux non-combattants».

Avant-hier, l’ONU a averti dans un rapport que «les seuils de famine ont peut-être déjà été franchis ou le seront dans un avenir proche» à Gaza. Un rapport jugé «biaisé» par l’entité sioniste.

En soutien au Hamas, le Hezbollah a ouvert un front contre l’entité sioniste le 8 octobre 2023, qui a dégénéré en guerre ouverte le 23 septembre avec une campagne de frappes intenses sionistes, principalement contre les fiefs du mouvement libanais.

Depuis le 30 septembre, les troupes sionistes mènent en outre une offensive terrestre dans le sud du pays, frontalier du nord de l’entité sioniste.

Celle-ci affirme vouloir neutraliser le Hezbollah dans les régions frontalières du sud du Liban pour permettre le retour chez eux de 60.000 habitants du nord sioniste déplacés par les tirs de ce mouvement pro-iranien.

Au moins 43.603 Palestiniens ont été tués et 102.929 ont été blessés depuis le 7 octobre 2023 des suites de l’offensive militaire de l’armée sioniste sur la bande de Gaza, indique le ministère de la Santé de l’enclave.

Parmi ces victimes, 51 personnes ont été tuées et 164 ont été blessées au cours des dernières 24 heures, ajoute le ministère.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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