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‘‘Musaddiq and the struggle for power in Iran”: vieux malade, en pyjama, héros malgré lui

Muḥammad Musaddiq (Mohammad Mossadegh en français) est pour les Arabes une figure méconnue de l’Orient moderne. Quoique auréolé du prestige d’avoir été le premier, avant Nasser, à nationaliser une ressource essentielle de son pays, le pétrole, et à tenir tête à l’Occident, au point d’être accueilli en Egypte en héros lors de son bref passage dans ce pays, sa carrière politique demeure toujours nimbée de mystère. Et il est vrai qu’elle n’a pas été de tout repos.

Dr Mounir Hanablia *

Ce juriste apparenté à la famille régnante des Qadjars qui a fait ses études universitaires en Suisse est élu en 1917 député à un âge qui dans son pays lui interdit d’occuper cette fonction.

C’est une figure de proue du mouvement constitutionnaliste iranien et il est l’auteur de nombreux écrits sur les «capitulations», ces concessions qui permettent aux étrangers européens et américains de ne pas être jugés par les cours de justice de leurs pays hôtes.

Il est ministre de la Justice puis des Finances et se signale par son intégrité dans un environnement de corruption et de népotisme.

Il est gouverneur à deux reprises, au Fars et en Azerbaïdjan, des missions qu’il préfère au jeu des partis à Téhéran.

En 1919 un premier accord plaçant l’armée et les finances sous contrôle anglais établit pratiquement un protectorat sur  le pays. Mais à partir de 1921, c’est l’ascension au pouvoir de Ridha Khan, ce militaire cosaque fruste, soutenu par l’Angleterre. Les propriétaires terriens et le clergé chiite ne s’opposent pas lorsqu’il abolit en 1924 la dynastie régnante Qadjare et en fonde une nouvelle, qu’il qualifie de Pahlavi, du nom de celle des Perses arsacides, et rebaptise la Perse en Iran, autrement dit le pays des Aryens.

La question du pétrole

Pour ceux qui acceptent sa prise du pouvoir et collaborent, l’important est que l’ordre règne. Pour les autres, c’est la détention dans des conditions très dures qui se termine souvent par des exécutions, même pour des motifs futiles, comme le refus de porter la casquette française et les vêtements européens. Modarres en est l’une des victimes les plus illustres. Mais Reza Khan, qui sauvegarde d’abord ses propres intérêts politiques, ne remet pas en cause la mainmise anglaise sur le pétrole iranien qui a débuté en 1901, et qui constitue l’autre constante de la réalité politique du pays, dont l’État ne retire à peu près rien.

En 1933, les discussions sur le renouvellement du contrat entre l’Anglo Persian Petroleum Company et le gouvernement iranien ne remettent nullement en question la situation qui prévaut. Dès lors la question du pétrole devient pour tous ceux aspirant à l’indépendance de leur pays et à la liberté de son peuple, un point de ralliement… exceptés les communistes iraniens du Tudeh soutenus par l’Union soviétique qui désirent en concéder une partie de l’exploitation au voisin du nord, celui-ci ambitionnant de prélever sa part au même titre que les Britanniques.

Le Tudeh subit lui aussi une répression sévère, ses cadres, nommés les 53, sont décimés. A l’origine un rassemblement de personnalités socialisantes que Moscou veut voir soutenir l’effort de guerre contre les Nazis en s’alliant aux autres forces politiques, il deviendra avec la guerre froide un parti stalinien pur et dur.

La déposition de Reza Khan devenu Pahlavi, en 1941, par les Britanniques, pour philogermanisme, permet ainsi à Mossadegh emprisonné durant deux ans de sortir de son éclipse et de retrouver la scène politique. C’est  le fils du monarque déposé, Mohamed Reza, que les politiques iraniens ambitionnent de voir régner sans gouverner, qui lui succède. C’est alors le début du parlementarisme, des partis, des chefs rentrés d’exil (de Grande Bretagne!!!) tels Qawam qui sera quatre fois Premier ministre et Saïd Dhia, tous deux stipendiés par leurs adversaires comme agents anglais. Mais le nouveau monarque est soutenu par son clan, en particulier sa sœur jumelle la princesse Achraf, qui impose des premiers ministres à sa botte, tel Abdul Hassan Hazir, qui finira assassiné par un membre de Fedayin Islam. Mais en 1949 sa carrière est véritablement relancée avec le mouvement de protestation contre le trucage des élections législatives.

Double objectif : indépendance et liberté

Mossadegh devient vice-président du parlement. C’est à ce moment-là que se constitue le Front National dominé par l’élite libérale occidentalisée appuyée par les commerçants du Bazar et les religieux éclairés. Mossadegh en est proche sans en être dirigeant, quoiqu’on en ait dit, et pour lui l’objectif de l’Iran est double: l’indépendance et la liberté, qui ne sauraient être obtenues sans la restitution au pays de ses richesses, autrement dit sans la nationalisation du pétrole.

C’est l’époque du ministère du général Razmara qui est assez habile pour s’allier objectivement au parti communiste Tudeh mais sans se compromettre. Mais Razmara, qui s’oppose pourtant à la nationalisation, est assassiné, probablement à l’instigation du Chah, par un autre membre des Fedayin Islam qui constitue l’aile populiste révolutionnaire du mouvement religieux sans être proche du clergé chiite plutôt conservateur. En revanche, c’est un obscur religieux, Khomeiny, qui en est proche sur le plan idéologique, avec lequel il partage le panislamisme.

C’est pourtant l’alliance du Front National avec le plus prestigieux des ayatollahs, Kachani, qui amène en 1951 Mossadegh à la tête du gouvernement après un discours provocateur.  Les discussions aussitôt engagées avec les Anglais sont orageuses. Ces derniers essaient de gagner du temps et préparent un coup d’État. La nationalisation décidée bute sur l’intransigeance des Anglais qui prétendent se dédommager du manque à gagner d’un pétrole qu’ils ne vont pas extraire.

Pourtant la Cour de Justice de La Haye donne raison aux Iraniens. Mais l’Iran est soumis à un embargo par le Cartel du pétrole, ses avoirs sont gelés, et il ne peut plus exporter. Malgré cela, le Premier ministre iranien arrive à gérer une économie sans pétrole, au prix d’une inflation importante mais maîtrisable, mais d’une dégradation sensible du niveau de vie des Iraniens. Et ses alliés politiques se retournent contre lui, en particulier Hejazi et Khouanji, deux importants dirigeants du Front National, tout comme Kachani, le porte-parole et vice-président du parlement qui n’assiste jamais à ses séances. Si les communistes pro-soviétiques ne l’ont jamais soutenu, en revanche, la défection la plus marquante est celle de Khalil El-Malki, un transfuge du Tudeh fondateur de la troisième force, aussi intègre, nationaliste et tiers-mondiste que le Premier ministre. Mais Khalil El-Malki est plus socialiste que libéral.

La chute du Premier ministre nationaliste

L’attaque contre Mossadegh a trouvé un terrain propice dans sa volonté de se voir accorder des pouvoirs extraordinaires par le parlement, à deux reprises. Sa décision légalement contestable de dissoudre le parlement afin d’organiser un référendum sur la réforme constitutionnelle malgré l’avis contraire de ses amis s’avère politiquement fatale. La provocation dont il est victime lui attribuant une tentative de déposer le Chah, qui s’enfuit à Rome,  permet aux agitateurs manipulés par la CIA de soulever la rue.

Enfin, la gestion de la crise sécuritaire née du premier complot du général Zahedi n’est  pas menée avec le sérieux requis et permet aux conspirateurs initialement découverts et mis en échec, de fuir et de se reprendre, d’autant que les soutiens du Premier ministre dans la police et l’armée sont éliminés ou font défection.

La scène finale rappelle celle qui a lieu au Chili vingt ans plus tard avec le président Allende. Elle voit Mossadegh encerclé avec le dernier carré de ses partisans par l’armée dans sa maison. Les combats font plusieurs centaines de morts. Le Premier ministre finit par se rendre. Il est jugé et condamné à mort. Le verdict est commué en trois années de détention, étant donné son âge et son état de santé, mais en réalité probablement parce qu’il n’a jamais eu l’intention de déposer le monarque. Il est ensuite maintenu en liberté surveillée chez lui dans sa maison située à quelques centaines de kilomètres de la capitale. Il y mourra 20 années plus tard. 

Néanmoins, durant ces vingt années, il devient le symbole de la résistance au Chah dont le régime est devenu despotique, et inspire le second Front  National, puis le troisième où la troisième force et le mouvement de libération de l’Iran de Mehdi Bazargan jouent un rôle important. Mais une fois de plus le Front National se révèle n’être qu’un conglomérat de personnalités affichant une unité de façade sur les questions importantes comme la liberté et l’indépendance sans véritable programme politique pour les réaliser. L’archétype en est Chapour Bakhtiar, un ambitieux à la recherche d’une assise politique lui conférant une stature nationale, et qui n’hésite pas en 1963 pour des raisons obscures à intervenir pour demander aux étudiants occupant le campus d’évacuer les lieux et de mettre fin à leur mouvement. C’est lui qui est nommé Premier ministre par le Chah lors de son départ définitif d’Iran, et qui est finalement balayé par les partisans triomphants de Khomeiny.

Les dirigeants du Front National ont donc, ainsi que cet exemple le prouvé, souvent été instrumentalisés par le palais qui est arrivé à les contenir et à les marginaliser, en particulier lors de la réforme agraire entreprise lors de ce qui a été qualifié de révolution blanche.

La jeunesse déçue se tourne donc immanquablement vers les mollahs les plus radicaux et  la gauche révolutionnaire pour mener le combat souvent armé qui aboutit à la chute du régime en 1979 et à l’avènement de la République Islamique.

Ainsi, la biographie de ce personnage extraordinaire qu’est Mossadegh  comporte plusieurs paradoxes. Ses relations avec le Palais sont tumultueuses. Mossadegh s’oppose dès le début à l’avènement de Reza Khan pourtant républicain admirateur d’Atatürk en tant que Chah et refuse toute collaboration politique avec lui à une époque où il est risqué de le faire. Cela lui vaut quinze années de traversée politique du désert. Il s’oppose ensuite au successeur sur le trône mais lorsqu’il a l’occasion d’instaurer la république afin de résoudre définitivement la question du pouvoir à son avantage, il refuse de franchir le pas. L’Iran en paie le prix puisqu’au lieu d’une république parlementaire, c’est d’une révolution islamique qu’il hérite.

L’échec de la démocratie en Iran

Mossadegh n’est pas républicain, il est partisan d’une monarchie constitutionnelle, mais le Chah et son clan ne le sont pas et cherchent toujours l’occasion propice pour gouverner le pays. Les relations entre les deux hommes sont tellement tumultueuses qu’on en arrive ainsi à cette situation où le Premier ministre présente sa démission que le souverain refuse, et à une autre où il est rétabli dans ses fonctions après un interlude, enfin à une troisième où il refuse de soumettre au décret le destituant lors de la dissolution (anticonstitutionnelle) du parlement.

Un autre paradoxe se situe dans le nationalisme du héros iranien. Il prétend lutter pour l’indépendance de son pays mais il acquiert la nationalité helvétique après ses études de droit pour pouvoir exercer.

Quant à la liberté, les raisons pour lesquelles ses amis l’abandonnent sont principalement la répression des manifestations contre son gouvernement et les lois liberticides qu’il veut faire voter lorsque le pays s’enfonce de plus en plus dans la crise. Il est vrai que la situation que l’Iran traverse alors, privé d’exportations pétrolières et menacé militairement par les Anglais, ne constitue pas le meilleur contexte pour l’instauration et le respect des libertés.

Néanmoins c’est l’accusation de communisme brandie par les Anglais qui convainc les Américains d’agir contre lui. Ces derniers craignent que l’Iran, pièce essentielle du Golfe arabo-persique, ne tombe dans l’orbite des Soviétiques.

Pourtant Mossadegh s’est toujours méfié du parti communiste pro soviétique Tudeh, et la Russie tout au long de l’Histoire depuis la Grande Catherine n’a cessé de constituer la menace principale en envahissant le Caucase et Bakou, et en réclamant des droits de pêche conséquents en mer Caspienne. L’Union Soviétique établit des républiques sécessionnistes en Azerbaïdjan occidental et au Kurdistan à la fin de la Seconde guerre mondiale, qu’elle abandonne à leur sort deux années plus tard. Mais quoique unissant contre lui les modernistes, le clergé, les libéraux conservateurs, les grands propriétaires terriens, le Bazar, les monarchistes, et les religieux radicaux de type Kachani, Mossadegh refuse de s’appuyer sur les communistes qui le préviennent du complot fomenté par le général Zahedi. Et Khalil Al-Melki (la troisième force) ainsi que le Mouvement Populaire qui peuvent constituer sa masse de réserve font l’erreur de ne pas cautionner la politique autoritaire que les circonstances lui imposent face à la mobilisation de ses adversaires soutenus et financés par les Anglo-américains.

Concrètement, c’est le refus obstiné des Anglais de concéder aux Iraniens les mêmes termes du contrat établi entre l’Arabie Saoudite et l’Aramco beaucoup plus avantageux pour les pays producteurs, qui déclenche le processus amenant un vieux malade, paisible partisan de la monarchie constitutionnelle photographié parfois en pyjama à symboliser les aspirations de tous les peuples de la région à l’indépendance, au bien-être, et à la liberté.

La dernière interrogation se rapporte évidemment à l’échec de la démocratie en Iran. Tout comme plus tard en Egypte, le régime parlementaire qui succède à un despotisme pur et dur échoue, il est suivi par l’avènement de l’homme providentiel, puis par le retour au régime autoritaire selon un schéma qui semble devenir la norme dans le monde arabo musulman, même en Turquie, pourtant toujours présentée comme l’archétype de la démocratie réussie dans un pays musulman laïc, ou bien le Pakistan, autre démocratie parlementaire en liberté surveillée. Les contraintes géostratégiques y sont pour beaucoup. Certes ! Cependant la Malaisie, l’Indonésie, ou même le Sénégal constituent le contre-exemple de l’alternance au pouvoir réussie dans les pays musulmans. Il y a là matière à réflexion.

* Médecin de libre pratique.    

‘‘Musaddiq and the Struggle for Power in Iran’’ de Homa Katouzian, éd. I.B. Tauris, 30 août 2009, 328 pages.

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Tunisie : la révolution agraire selon Kaïs Saïed   

Donner un coup de pouce aux entreprises communautaires récemment créées pour les aider à démarrer leurs activités et entrer en production est l’une des principales préoccupations de Kaïs Saïed. Sauf qu’en développant l’esprit d’assisté chez les jeunes promoteurs, notamment dans le domaine agricole, on ne leur donne pas forcément les meilleurs outils pour réussir.  

Imed Bahri

Les entreprises communautaires, dont le président de la république est en train de faire le principal vecteur de réforme du modèle économique vaguement libéral en place en Tunisie depuis le début des années 1970, rappellent aux Tunisiens les coopératives de triste mémoire mises en place dans les années 1960 par l’hyper-président Habib Bourguiba et son hyper-ministre ministre Ahmed Ben Salah. Sauf que le président Saïed, nullement découragé par l’échec historique du coopérativisme à la Tunisienne, croit pouvoir reprendre cette expérience sur de nouvelles bases en lui donnant de meilleurs atouts pour réussir.

D’ailleurs, le chef de l’Etat multiplie les instructions et les recommandations aux membres du gouvernement pour qu’ils volent au secours des entreprises créées sur ce modèle, chacun selon ses prérogatives et son champ d’action.  Et c’est à cet effet qu’il a créé au sein de l’actuel gouvernement, conduit par Kamel Maddouri, un secrétariat d’Etat chargé des Entreprises communautaires qui a pour mission d’œuvrer à lever les obstacles de toutes sortes (légaux, administratifs, financiers, etc.) auxquels font face ces entreprises censées donner du travail aux diplômés chômeurs et relancer la dynamique de développement dans les régions défavorisées, mais qui peinent toujours à démarrer leur activité, faute de savoir-faire et de moyens financiers.

«Nationalisation» des terres agricoles  

Recevant hier, vendredi 25 octobre 2024, au Palais de Carthage, les ministres de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, et son collègue des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Wajdi Hedhili, le chef de l’Etat «a ordonné lélaboration d’un nouveau texte donnant la priorité aux jeunes dans lexploitation des terres domaniales pour la création dentreprises communautaires», indique un communiqué de la présidence.

«Quelque 230 000 hectares de terres domaniales sont soit négligés, soit données en exploitation à bas prix à des particuliers depuis des décennies, sans compter la corruption et laccaparement de vastes superficies sans aucune base légale», a déclaré Saïed, ajoutant  que «la priorité [accordée aux promoteurs d’entreprises communautaires dans l’attribution de ces terres domaniales, Ndlr] est un principe inscrit dans la loi et doit s appliquer à lexploitation des terres domaniales».

«La Tunisie a besoin dune nouvelle nationalisation des terres agricoles qui bénéficiera aux citoyens et au pays dans son ensemble», a conclu le chef de l’Etat, soulignant que «la Tunisie peut atteindre l’autosuffisance agricole grâce à sa richesse».

Une mentalité d’assisté

Le président de la république, qui mène, selon ses propres termes, une seconde «guerre de libération nationale», après celle qui a abouti à l’indépendance de la Tunisie le 20 mars 1956, estime que notre pays a besoin aujourd’hui de se réapproprier les terres agricoles qui ont été arrachés aux colons français, le 12 mai 1964. Celles-ci, qui s’étendaient à l’époque à plus de 700 000 hectares, sont gérées depuis par l’Office des terres domaniales (OTD), mais elles plutôt mal gérées et certaines sont en friche, abandonnées ou exploitées illégalement par des sortes de «squatters».

C’est pourquoi le président de la république semble déterminé à céder une partie de ces terres domaniales non exploitées, et qui sont autant de ressources perdues pour le pays, aux entreprises communautaires à caractère agricole, espérant peut-être ainsi les voir devenir plus productives et contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Il reste cependant à espérer que ces jeunes promoteurs qui créent des entreprises communautaires à vocation agricole, tout en mettant tout leur dévolu sur les aides publiques et les facilités de toutes sortes accordées par l’Etat vont être capables de garantir une exploitation optimale des terres qui leur seront cédées, et non continuer à compter sur l’Etat pour le faire à leur place, surtout qu’on est en train de leur inculquer cette détestable mentalité d’assisté souvent associée à l’Etat Providence.

Les aides et facilités sont certes nécessaires dans un premier temps, mais on doit veiller à ce que ces jeunes promoteurs apprennent aussi les vertus du travail et de l’effort et comptent aussi beaucoup sur eux-mêmes. Car l’Etat, déjà très endetté, et qui doit faire face à d’immenses besoins budgétaires, ne peut pas continuer indéfiniment à s’endetter pour combler ses déficits publics.

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