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Accord UE–Tunisie : Bruxelles se dit prête à moderniser le partenariat commercial

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a récemment affirmé, lors d’une rencontre avec le président de l’UTICA, Samir Majoul, que l’UE est ouverte à des propositions de modernisation des accords commerciaux. Il a rappelé que l’Accord de 1995 appartient à une « première génération » et doit être adapté aux mutations géopolitiques, économiques et réglementaires.

Le diplomate européen estime important de poursuivre un dialogue structuré avec l’organisation patronale pour soutenir les entreprises tunisiennes, notamment face aux exigences croissantes de durabilité et de conformité environnementale.

La Délégation européenne a réitéré sa volonté de travailler étroitement avec l’UTICA afin de faciliter l’intégration des entreprises tunisiennes dans le marché européen et de bâtir un partenariat stratégique renouvelé.

Une réunion bilatérale élargie en vue

Les deux parties ont convenu d’organiser prochainement une réunion bilatérale élargie pour approfondir les dossiers en cours et définir des mécanismes d’action commune.

Du côté tunisien, l’UTICA estime que la conjoncture internationale instable impose un dialogue approfondi sur les barrières douanières et non douanières, les normes environnementales, l’empreinte carbone et les impératifs de durabilité. L’organisation patronale appelle à franchir « une nouvelle étape » dans le partenariat, fondée sur un véritable principe gagnant-gagnant et une stratégie conjointe d’accès aux marchés mondiaux.

Plusieurs défis actuels et à l’horizon

Les représentants de l’UTICA ont également mis en avant plusieurs défis sectoriels, notamment les difficultés du textile-habillement, pénalisé par la perte d’avantages préférentiels face aux concurrents de pays tiers. Ils ont demandé la révision du quota annuel d’huile d’olive tunisienne, plaidant pour la suppression des plafonds quantitatifs et l’accès libre au marché européen.

In fine, ils alertent sur l’impact du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), qui entrera en vigueur en 2026, et rappelé l’importance stratégique de l’accord « Ciel ouvert » qui pourrait attirer près d’un million de touristes supplémentaires par an et dynamiser plusieurs secteurs économiques.

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Réforme des marchés publics : le gouvernement veut accélérer la refonte du système

La cheffe du gouvernement, Sarra Zâafrani Zenzri, a présidé, samedi 22 novembre 2025, un Conseil ministériel consacré à la révision du système des marchés publics, une réforme jugée prioritaire pour relancer l’investissement et soutenir la croissance.

A cette occasion, la CDG a affirmé que cette refonte constitue l’une des plus importantes réformes législatives en cours, visant à moderniser un dispositif devenu inefficace.

Dès l’ouverture de la réunion, Sarra Zâafrani Zenzri a insisté sur la nécessité de renforcer la gouvernance en révisant en profondeur le décret régissant les marchés publics. Avec l’objectif de garantir l’efficacité, la concurrence loyale, la liberté de participation, l’égalité des chances, la transparence et l’intégrité des procédures. Une réforme qui doit assurer une meilleure gestion des deniers publics et répondre aux exigences du développement national.

Pour la cheffe du gouvernement, cette refonte permettra également de tourner la page d’approches dépassées, et donc inadaptées aux évolutions économiques et sociales. Les réformes visent à accélérer la réalisation des projets publics, à simplifier les procédures et à soutenir les secteurs stratégiques à forte valeur ajoutée.

La modernisation du système des marchés publics est devenue une urgence, affirme la CDG, l’ancien cadre ayant freiné ou bloqué de nombreux projets. La réforme doit ainsi contribuer à réactiver les chantiers publics, encourager l’emploi, attirer les investissements et promouvoir un développement équilibré.

Zenzri a rappelé que les marchés publics constituent un levier central de mise en œuvre des politiques économiques et sociales, influant directement sur la qualité des services publics, les investissements et le climat des affaires. Un projet de décret est déjà prêt, élaboré sur la base des dysfonctionnements identifiés dans l’ancien système et des lacunes du décret de 2014.

À l’issue des échanges, la cheffe du gouvernement a assuré que toutes les recommandations seront intégrées et que la finalisation du nouveau décret sera accélérée, dans le cadre d’une vision renouvelée des transactions publiques.

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Sous-traitance et fonds sociaux : le CNRD veut l’application stricte de la loi 

Au cours de la séance plénière conjointe, tenue dans la soirée de samedi 22 novembre entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du projet de budget du ministère des Affaires sociales pour l’année 2026, les députés ont appelé à l’activation en urgence du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi et le Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles.

Les députés ont critiqué la non publication des décrets d’application organisant ces deux fonds, un an après l’adoption du décret-loi relatif au Fonds de protection sociale des ouvrières agricoles et l’adoption dans la loi de finances de 2025 du projet de création d’un Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, malgré les prélèvements effectués pour son financement.

Un certain nombre de députés ont rappelé que le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait annoncé en juin dernier, au cours d’une réunion avec le CNRD, que « les textes d’application étaient prêts et seraient bientôt publiés ». Ils ajoutent que cette mesure n’a toujours pas été exécutée.

Par conséquent, ils exigent la publication des décrets d’application dans le Journal officiel pour activer ces deux fonds en vue d’améliorer le revenu de leur bénéficiaires et de renforcer leur contribution dans le circuit économique.

 

Lire aussi: Tunisie : les ouvrières agricoles auront un fonds de protection sociale

 

Les députés ont également exprimé leur mécontentement face à l’absence d’application de la loi interdisant la sous-traitance après la publication du décret numéro 327 de l’année 2025 relatif à l’interdiction de la sous-traitance.

Ils ont souligné que le recours continu à la sous-traitance dans les structures publiques et les établissements privés renforce la précarité de l’emploi et prive les travailleurs de leurs droits, appelant le ministère des affaires sociales à assumer ses responsabilités pour imposer le respect de la loi.

D’autre part, les députés ont appelé à la nécessité d’introduire des réformes au régime de la retraite dans le secteur privé, surtout après la réforme circonstancielle opérée dans le secteur public en 2019.

 

Lire également : Réforme des régimes de retraite : adoption ou pertes incalculables

 

Certains députés se sont interrogés sur les raisons du retrait des cartes de soins gratuites et des cartes de soins à tarifs réduits « sans justifications », mettant en garde contre les retards administratifs, qui privent les citoyens de leur droit à la santé.

Ils ont également signalé l’absence de mesures concrètes dans la loi de finances de 2026 en faveur des personnes handicapées et l’absence de mécanismes communs avec les ministères de l’éducation et de la formation professionnelle pour réduire le décrochage scolaire et garantir l’inclusion éducative et économique pour cette catégorie.

Par ailleurs, un certain nombre de députés ont appelé à l’augmentation du montant de la prime accordée aux familles démunies fixée à 260 dinars, estimant que cette somme est insuffisante et ne répond pas à leurs besoins vitaux.

Ils ont également souligné le nombre insuffisant des inspecteurs de travail et des assistants sociaux, le manque d’équipements et des moyens de travail et le déséquilibre au niveau de la répartition des bureaux des caisses sociales aux plans local et régional.

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Les Affaires sociales consacrent 92 % de leurs budget aux interventions sociales

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, qui intervenait lors de la séance plénière conjointe ARP–CNRD sur le projet de loi de finances 2026, a affirmé que 92 % du budget de son département sont dédiés aux interventions sociales, soit le taux le plus élevé par rapport aux autres ministères. Seulement 2,6 % du budget sont aux salaires, et 0,6 % aux dépenses de gestion.

Tout en faisant état de la faiblesse des moyens administratifs par rapport aux responsabilités du ministère, M. Lahmar affirme toute fois que le budget de son département ne représentant que 5,3 % du budget de l’État.

Il a détaillé plusieurs programmes sociaux renforcés en 2025. En effet, le budget des bourses pour enfants âgés de 6 à 18 ans a été porté à 163 millions de dinars, en plus des allocations pour les 0–5 ans, afin d’aider les familles pauvres à couvrir les frais de scolarité. Les aides financières aux familles nécessiteuses ont été relevées de 180 à 280 dinars, une hausse qui gagne en impact en touchant près de 400 000 familles. Les aides scolaires (livres, fournitures) ont atteint 64 millions de dinars, bénéficiant à environ 600 000 élèves.

Quid des mesures pour 2026 ?

Le ministre a annoncé de nouvelles mesures ciblées en 2026 : une allocation mensuelle de 30 dinars pour les personnes atteintes de maladie cœliaque, ainsi qu’une aide de 130 dinars pour les “enfants de la lune”, afin de couvrir une partie du coût de leurs équipements de protection. Un Fonds pour la promotion des personnes handicapées sera créé pour financer formation, emploi, projets et inclusion sociale. Par ailleurs, 40 000 cartes de handicap dotées d’un QR code seront bientôt distribuées pour améliorer l’orientation et le suivi.

Le ministre des Affaires sociales a également évoqué la prochaine réforme des systèmes de sécurité sociale. La prolongation de la contribution sociale de solidarité doit stabiliser les régimes avant des réformes structurelles.

Concernant le Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, il a expliqué que plusieurs scénarios de coûts sont à l’étude afin d’éviter tout risque de déficit dans un marché du travail bouleversé par l’intelligence artificielle.

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PLF 2026 : coup de pouce décisif à l’OCT pour stabiliser les prix

Le gouvernement a décidé d’exonérer l’Office du commerce de la Tunisie (OCT) de l’ensemble de ses dettes liées aux déclarations douanières simplifiées, afin de lui permettre de poursuivre son rôle stratégique dans l’approvisionnement des produits de base et la stabilisation des prix. Cette mesure exceptionnelle intervient après des années durant lesquelles l’OCT a bénéficié de procédures d’importation simplifiées qui ont entraîné une accumulation importante de dettes, faute de régularisation des déclarations dans les délais.

Lors d’une réunion conjointe des commissions des Finances et du Budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026, des représentants du ministère des Finances ont expliqué que cette exonération couvre les droits de douane, les taxes, les intérêts de retard et les amendes. L’article 42 du projet de loi prévoit ainsi d’autoriser le ministre des Finances, au nom de l’État, à renoncer aux créances publiques découlant des déclarations non régularisées avant le 1er janvier 2025.

Les représentants du ministère ont précisé que cette renonciation ne pourra donner lieu ni au remboursement de sommes au profit de l’OCT, ni à une révision comptable des montants déjà remboursés, ni à des poursuites fiscales au titre de l’impôt sur les sociétés. Elle constitue une mesure entièrement exceptionnelle destinée à assainir la situation financière de l’Office.

Plusieurs députés ont toutefois mis en garde contre la tentation de reporter sur le secteur privé des charges financières non étudiées et ont appelé à une rationalisation urgente du système de subvention. Ils ont estimé que l’aide de l’État doit être strictement orientée vers les catégories qui en ont réellement besoin, afin de garantir la justice sociale et de préserver l’équilibre budgétaire.

Les députés ont également insisté sur la nécessité de soutenir l’OCT, en rappelant son rôle essentiel dans l’approvisionnement du marché, la préservation du pouvoir d’achat et la constitution du stock stratégique de produits de base. L’Office, établissement public à caractère commercial et industriel, assure notamment l’importation et la distribution de denrées telles que le sucre, le café vert, le thé et le riz, couvrant les besoins du pays pour trois à quatre mois de consommation.

L’OCT contribue en outre à la constitution des stocks de sécurité pour certains produits conjoncturels et assure le contrôle technique de la qualité des produits alimentaires destinés à l’exportation. Ses missions incluent également la promotion de secteurs économiques à travers la gestion d’achats regroupés pour le compte de l’État, la réalisation d’études, la création de structures d’appui liées à ses activités commerciales et la supervision du projet de zone franche de Ben Guerdane dédiée aux activités commerciales et logistiques.

Avec TAP

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Budget 2026 : nécessité de pallier les déficits des caisses sociales

Un certain nombre de députés à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont appelé, samedi, au cours d’une plénière consacrée à l’examen du budget du ministère des Affaires sociales pour l’année 2026, à la nécessité d’élaborer un plan pour pallier les difficultés des caisses sociales, qu’il s’agisse des ressources humaines ou financières, et de pourvoir les postes vacants au niveau des directions.

Les députés ont souligné que le déficit des caisses sociales, qui « dépasse aujourd’hui les 3 000 millions de dinars », n’est plus un simple problème financier, mais constitue une menace pour le droit à la santé ainsi que pour la stabilité financière de la Pharmacie centrale et des hôpitaux publics.

Les intervenants ont indiqué qu’un certain nombre d’établissements relevant du ministère des Affaires sociales ne sont pas dirigés par un directeur général ou un président-directeur général, mais gérés par des personnes chargées de la gestion, à l’instar du Comité général de promotion sociale, de la Direction générale des services communs, de la Direction générale de la sécurité sociale, de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), précisant que cette situation a eu des répercussions négatives sur la gestion et la prise de décisions stratégiques.

Certains députés ont évoqué la mise à jour de la liste des bénéficiaires des carnets de soins gratuits et des aides sociales, estimant que cette démarche n’a pas pris en compte les aspects humanitaires, entraînant l’exclusion de plusieurs personnes vivant dans la pauvreté et la marginalisation.

Critiques sur la distribution des aides sociales

En contrepartie, les députés ont signalé que certaines personnes bénéficient d’aides sociales, de pensions et de carnets de soins gratuits alors qu’elles disposent d’une bonne situation financière, ajoutant que la plupart de ces personnes travaillent clandestinement dans les circuits commerciaux parallèles.

Certains députés se sont interrogés sur le sort des ouvriers des chantiers qui ont été licenciés, suite à l’entrée en vigueur de la loi organisant les contrats de travail.

 Précarité professionnelle et manque d’infrastructures

Dans ce contexte, les députés ont critiqué l’absence d’avancement du dossier des agents et cadres travaillant dans les centres d’éducation spécialisée relevant des associations de protection des personnes handicapées, ainsi que celui des agents temporaires relevant de l’Office des terres domaniales, dénonçant la poursuite de la précarité professionnelle pour les travailleurs.

Ils se sont interrogés sur les raisons de la non-activation du fonds d’assurance pour la perte d’emploi et du fonds de protection des ouvrières agricoles, appelant le ministère à honorer ses engagements dans les délais impartis.

D’autre part, les députés ont critiqué l’absence des unités des Affaires sociales dans certaines régions, ou l’insuffisance des ressources humaines et logistiques dans d’autres unités, telles que l’unité de Sbikha dans le gouvernorat de Kairouan, qui ne compte que deux assistants sociaux alors qu’elle fournit ses prestations à environ 80 000 habitants.

Avec TAP

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Huile d’olive tunisienne : des prix bradés qui menacent toute une filière

« Le bradage de l’huile d’olive tunisienne menace directement les producteurs et compromet l’avenir de toute la filière oléicole », alerte l’expert international en développement agricole et rural, Noureddine Nasr.

Intervenant lors du 10ᵉ Colloque international sur la Gestion intégrée des ressources naturelles et l’agriculture durable (GIRNAD 2025), tenu les 5, 6 et 7 novembre 2025 à Hammamet, l’expert a pointé la précarité croissante des oléiculteurs tunisiens, soumis à une pression constante sur les prix de l’huile.

« Bien que la Tunisie produise l’une des meilleures huiles d’olive au monde, cette huile est vendue à des tarifs inférieurs à ceux pratiqués en Italie, en Grèce, en Turquie, en Espagne ou en France », a-t-il déploré.

Pour illustrer les difficultés rencontrées par les petits producteurs, Ben Nasr a cité une étude qu’il a coréalisée avec les chercheurs universitaires Mohamed Arbi Abdeladhim et Wassim Riahi sur les coûts de production dans le gouvernorat de Zaghouan.

L’enquête, menée auprès de 11 exploitations et couvrant deux campagnes agricoles, s’est intéressée à la campagne 2023-2024 — une année sèche marquée par des pertes et un endettement accru — ainsi qu’à la campagne 2024-2025, relativement favorable grâce au retour des précipitations après une longue sécheresse. L’étude montre que certains agriculteurs, en particulier ceux en mode pluvial, n’ont dégagé aucun bénéfice en moyenne sur les deux campagnes.

Ben Nasr a souligné que, « chaque année, deux à trois mois avant le début de la récolte, une vaste campagne sur les réseaux sociaux et dans les médias tire les prix de l’huile d’olive tunisienne vers le bas. Ces campagnes pénalisent les petits agriculteurs, qui attendent parfois des années pour obtenir une bonne récolte ».

Rappelant que 85 % des superficies oléicoles du pays sont cultivées en mode pluvial et que la majorité de ces exploitations — souvent familiales et de petite taille — relèvent d’une agriculture vulnérable, l’expert a estimé que la compression des prix affecte non seulement le bien-être des producteurs et de leurs familles, mais aussi l’économie nationale et l’attractivité de la filière pour les jeunes.

Le rôle régulateur de l’État

Pour réguler les prix, l’expert a avancé deux scénarios. Le premier implique une intervention publique : l’État vendrait à prix subventionné l’huile produite par l’Office des Terres Domaniales, financée par l’argent du contribuable, aux consommateurs tunisiens. Parallèlement, il fixerait les prix à l’exportation en s’alignant sur les cours mondiaux tout en garantissant une marge aux exportateurs. Une telle approche assurerait transparence et équilibre entre les intérêts des producteurs et ceux des exportateurs, l’État jouant un rôle d’arbitre.

Le second scénario consiste à s’inspirer de modèles internationaux de commercialisation agricole. « L’exemple de l’Arabie saoudite est particulièrement intéressant : le Centre saoudien des Palmiers et des Dattes achète chaque année les dattes des petits producteurs à des prix préférentiels et se charge ensuite de leur commercialisation. Ce modèle pourrait inspirer la Tunisie, notamment l’Office national de l’huile pour l’huile d’olive et, pour les dattes, le Groupement interprofessionnel des dattes. »

En conclusion, Ben Nasr a insisté sur l’urgence de repenser la gouvernance agricole afin de protéger les petits producteurs, préserver la filière oléicole et en garantir la pérennité face aux défis économiques et climatiques.

Avec TAP

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Augmentation de près de 17% du budget des Affaires sociales

La séance plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget du ministère des Affaires sociales pour l’année prochaine, a démarré samedi matin.

Les dépenses de la mission des affaires sociales pour l’année 2026 ont été fixées à 4 080 millions de dinars, contre 3 468 millions en 2025, soit une augmentation de 17,66 %, sans tenir compte des ressources propres des établissements publics.

Les dépenses de rémunération s’élèvent à 277,1 millions de dinars, les dépenses de gestion sont fixées à 23 550 millions de dinars, les dépenses d’intervention sont estimées à 3 754,850 millions de dinars, et les dépenses d’investissement sont fixées à 25 millions de dinars.

Le ministère des Affaires sociales cible, dans le cadre des services de promotion sociale, environ 4,5 millions de citoyens, selon le rapport conjoint de la commission de la santé, des affaires de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapées et de la commission des services et du développement social relevant du Conseil national des régions et des districts.

Ce programme offre environ 33 services qui varient en fonction de la catégorie ciblée, précise le rapport.

Ces catégories bénéficient du programme d’Amen social selon des critères, des conditions et des procédures fondés sur les principes de transparence, d’objectivité et d’équité, et tient compte des normes internationales et respecte les principes constitutionnels relatifs à l’égalité, tout en prenant en considération les mesures positives en faveur des catégories ayant des besoins particuliers et des zones prioritaires, dans le cadre d’une approche de lutte contre la précarité multidimensionnelle.

Le nombre total de bénéficiaires des allocations mensuelles dans le cadre du programme d’Amen social s’élève, jusqu’à février 2025, à environ 380 000 bénéficiaires, contre 263 000 en 2021, soit une augmentation nette d’environ 31 %.

Grâce au programme de protection sociale dont les objectifs visent à lutter contre la violence et la drogue en coordination avec le ministère de l’Intérieur, le ministère vise à faire réussir le programme « Une deuxième chance », qui contribuera à réduire le décrochage scolaire précoce et à prévenir la toxicomanie, tout en s’efforçant d’augmenter le nombre de centres d’accueil.

D’autre part, le même rapport souligne la nécessité d’élargir la couverture sociale à l’ensemble de la population active, tout en préservant la pérennité des systèmes grâce à leur équilibre financier, à l’amélioration des prestations versées, à la numérisation des services, à la mise en place d’un système de gouvernance des services fournis aux assurés sociaux et à un meilleur contrôle des coûts de gestion.

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Huile d’olive : Des prix bradés qui étranglent les producteurs, alerte un expert international

« Le bradage des prix de l’huile d’olive tunisienne porte préjudice aux producteurs tunisiens et menace la pérennité du secteur oléicole », estime l’expert international en développement agricole et rural‏, Noureddine Nasr.

Alors qu’il participait au 10ème Colloque international sur la gestion intégrée des ressources naturelles et agriculture durable « GIRNAD 2025 », tenu les 5, 6 et 7 novembre 2025 à Hammamet, l’expert a soulevé la question de la précarité des oléiculteurs tunisiens face à la pression continue sur les prix de l’huile.

« Bien que la Tunisie produise l’une des meilleures huiles d’olive au monde, cette huile est vendue à des prix inférieurs à ceux pratiqués en Italie, en Grèce, en Turquie, en Espagne ou en France », déplore-t-il.

Pour illustrer les difficultés des petits oléiculteurs, Ben Nasr s’est référé à une étude qu’il a coréalisée avec les chercheurs universitaires, Mohamed Arbi Abdeladhim et Wassim Riahi, sur les coûts de production de l’huile d’olive dans le gouvernorat de Zaghouan.

L’enquête a été menée auprès de 11 exploitations et couvert deux campagnes agricoles. Il s’agit de la campagne 2023-2024, une campagne sèche après plusieurs années de sécheresse consécutives, où les agriculteurs ont enregistré des pertes et se sont endettés ; ensuite la campagne 2024-2025 qui a été relativement bonne en termes de précipitations.

L’étude a montré que certains agriculteurs, notamment ceux en mode pluvial, n’ont réalisé aucun bénéfice sur la moyenne des deux campagnes.

Selon Ben Nasr, « chaque année, deux à trois mois avant le début de la récolte des olives, une campagne massive se déploie sur les réseaux sociaux et dans les médias pour brader le prix de l’huile d’olive tunisienne. Ces campagnes portent préjudice aux petits agriculteurs, qui patientent des années pour obtenir une bonne récolte ».

Rappelant que 85 % des superficies oléicoles en Tunisie sont cultivées en mode pluvial et que la majorité de ces exploitations pluviales, ainsi qu’une partie des oléicultures irriguées, sont de petite taille et relèvent d’une agriculture familiale, l’expert a considéré que la compression des prix de l’huile d’olive tunisienne aurait un impact négatif sur le bien-être des agriculteurs et de leurs familles, sur l’économie nationale ainsi que sur l’attractivité de cette filière pour les jeunes.

Le rôle régulateur de l’Etat

Pour une régulation des prix, l’expert a proposé deux scénarios. Le premier scénario suppose une intervention de l’Etat. Ce dernier pourrait vendre à un prix subventionné, l’huile d’olive produite par l’Office des terres domaniales, aux consommateurs tunisiens, cette huile étant produite avec l’argent du contribuable.

Parallèlement, il fixerait les prix à l’exportation en s’alignant sur les cours mondiaux, tout en garantissant une marge bénéficiaire aux exportateurs. Cette approche assurerait une plus grande transparence et un équilibre entre les intérêts des producteurs et ceux des exportateurs, l’État jouant le rôle d’arbitre.

Le deuxième scénario consiste à s’inspirer de certains modèles internationaux de commercialisation de produits agricoles. « Un exemple intéressant est celui de l’Arabie saoudite, où le Centre saoudien des palmiers et des dattes achète chaque année, les dattes des petits producteurs saoudiens à des prix préférentiels et se charge ensuite de leur commercialisation. Ce modèle pourrait inspirer la Tunisie, notamment l’Office national de l’huile (ONH) pour l’huile d’olive et en ce qui concerne les dattes, le groupement interprofessionnel des dattes ».

Pour conclure, Ben Nasr a mis l’accent sur l’urgence de repenser la gouvernance agricole afin de protéger les petits producteurs, préserver la filière oléicole et garantir sa pérennité face aux défis économiques et climatiques.

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Sousse : L’artisanat reprend vie au cœur du patrimoine post-Covid-19

Dans le cadre de la mise en œuvre, entamée en 2023 par l’Institut national du patrimoine (INP) à la médina de Sousse, du projet « Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19 : intégration des stratégies de conservation, du tourisme et des moyens de subsistance locaux sur les sites du patrimoine mondial »,  le Centre culturel Dar El Bey à la médina de Sousse accueille, du 24 novembre au 24 décembre 2025, une première exposition artistique intitulée « Métiers vivants, patrimoine durable ».

Installée dans un bâtiment du XIXème siècle (1840), cette exposition marque la fin de la première phase du projet, supervisé par le Bureau régional de l’UNESCO pour les Etats du Maghreb, en partenariat avec l’INP et l’Office national de l’artisanat, avec un financement du gouvernement japonais via le Fonds en dépôt UNESCO/japonais.

Selon l’INP, la première phase, désormais achevée, a consisté en des ateliers de formation théorique et pratique axés sur la création de nouveaux produits. Des travaux sont actuellement menés, ajoute la même source, en coordination entre le Bureau régional de l’UNESCO pour les pays du Maghreb et les différentes institutions concernées, afin de valoriser les résultats de cette phase à travers l’organisation d’une série d’expositions visant à faire connaître le projet et les artisans qui y participent avec l’ambition de renforcer le tissu artisanal de la médina de Sousse, classée depuis 1988 patrimoine mondial de l’UNESCO.

A rappeler qu’un appel à candidature avait été lancé en janvier 2025 par l’UNESCO pour soutenir, au terme d’une sélection, douze artisans locaux de la médina de Sousse, en les accompagnant dans la création d’œuvres innovantes intégrant plusieurs métiers d’artisanat. : l’artisanat de l’argile et de la pierre, la fabrication de produits décoratifs, de jouets et de poupées traditionnels, la peinture et la décoration sur différents supports, la fabrication de produits en cire, d’instruments de musique traditionnels et d’objets décoratifs, le travail du bois, la confection d’articles en argent, l’artisanat du métal et du cuir, la réalisation d’objets en fibres végétales, la confection de la chéchia, de costumes traditionnels, la dentelle manuelle (dentelle, crochet, macramé, tricot…), la broderie, le tissage à la main et les métiers liés au textile.

Lancé par le Centre du patrimoine mondial et les bureaux locaux de l’UNESCO dans quatre pays (Tunisie, Cap-Vert, Vietnam, Honduras), le projet « Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19 » porte un intérêt pour quatre sites pilotes : la médina de Sousse en Tunisie, le site Maya de Copán au Honduras, le Centre historique de Ribeira Grande au Cap-Vert et le complexe paysager de Tràng An au Vietnam. L’objectif est de proposer des stratégies et des méthodologies reproductibles pour intégrer la préservation du patrimoine, améliorer les moyens de subsistance et créer un partenariat authentique entre les autorités de gestion des sites et les communautés locales.

Les résultats attendus du projet portent également sur une présence numérique renforcée pour promouvoir des offres touristiques durables et d’origine locale, conformément au Document d’orientation pour l’intégration d’une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial (2015).

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Le budget du Conseil supérieur provisoire de la magistrature fixé à 1,525 million de dinars

La séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des districts et des régions a entamé, dans la soirée de vendredi 21 novembre, la présentation et la discussion de la mission dédiée au Conseil supérieur provisoire de la magistrature (CSPM) dans le cadre du projet de budget de l’État pour l’année 2026.

Les dépenses du Conseil pour l’année 2026 ont été fixées, selon le rapport conjoint de la Commission de la législation générale du Parlement et de la Commission du règlement intérieur, de l’immunité et des questions juridiques du Conseil national des districts et des régions, à 1,525 million de dinars, contre 1,670 million de dinars en 2025, soit une baisse de 51 000 dinars.

Le budget proposé est réparti entre 630 000 dinars de dépenses de personnel, 884 000 dinars de dépenses de gestion et 11 000 dinars de dépenses d’interventions.

Le rapport indique que le premier vice-président du Conseil avait affirmé, lors d’une audition tenue par les deux commissions parlementaires le 29 octobre dernier, que le Conseil avait décidé de réduire le budget proposé pour 2026 de 3,23 % par rapport à 2025.

Il a précisé que l’accent avait été mis sur la nécessité de maîtriser la masse salariale et de la ramener progressivement à des niveaux raisonnables, ainsi que sur la rationalisation des dépenses de gestion au cours des prochaines années, en fixant un taux maximal d’évolution de 4 %.

Le premier vice-président du Conseil supérieur provisoire de la magistrature a souligné que les estimations du budget 2026 reposent sur les résultats des budgets 2023 et 2024 ainsi que sur l’exécution du budget au premier semestre 2025.

Il a ajouté que le projet de budget du Conseil supérieur provisoire de la magistrature pour 2026 a été élaboré conformément aux dispositions de la loi n°15 de 2019 relative à la loi organique du budget, qui classe le Conseil comme une mission spéciale exemptée de la préparation du projet annuel de performance.

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Samir Abdelhafidh : « parler d’une crise économique des plus profondes en Tunisie est dépourvu de tout fondement »

La situation économique en Tunisie est bonne par rapport à beaucoup d’autres années et la tendance reste positive en termes de croissance et de contrôle des grands équilibres, ce qui donne confiance au pays pour l’avenir, selon Samir Abdelhafidh, ministre de l’Economie et de la Planification.

S’exprimant lors d’une séance plénière conjointe (ARP et CNRD) au Bardo pour discuter du projet de budget du ministère pour l’année 2026, vendredi 21 novembre, il a ajouté que « parler d’une crise économique majeure ou des plus profondes est une information dépourvue de tout fondement ».

Pour étayer ses dires, le ministre souligne le niveau de la performance économique du pays au cours de l’année 2025, qui a enregistré une amélioration relative en termes d’indicateurs économiques et sociaux.

En effet, le produit intérieur brut a augmenté, au cours des 9 premiers mois de l’année 2025, de 2,4 %, grâce à l’amélioration de l’activité d’un certain nombre de secteurs productifs moteurs, tels que l’agriculture, le tourisme et les industries mécaniques.

La Tunisie a maintenu un équilibre confortable des devises étrangères pour atteindre 105 jours d’importation jusqu’au 20 novembre 2025.

La tendance à la baisse de l’inflation se poursuit également au même rythme et la notation souveraine de la Tunisie s’est améliorée, selon le ministre.

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La Tunisie et l’Algérie décident de créer une académie des métiers

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, et la ministre algérienne de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nassima Arhab, vont entamer l’étude des possibilités de créer un établissement de formation ou une académie des métiers commune dans l’une des régions frontalières et de mettre en place une commission technique sectorielle conjointe chargée d’élaborer un plan de travail annuel, d’en assurer le suivi et l’évaluation afin d’atteindre les objectifs de coopération.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère, les deux responsables ont également décidé d’achever les procédures de signature de l’accord de jumelage entre le Centre tunisien de formation des formateurs et d’ingénierie et le Centre algérien de formation et d’enseignement professionnel à distance, et ce lors d’un entretien tenu en marge des Olympiades nationales des Métiers 2025 organisées en Algérie du 17 au 21 novembre 2025.

Un programme de coopération conjoint sera également mis en place afin de tirer profit de l’expérience tunisienne en matière de formation complémentaire et spécialisée, ainsi que de l’expérience algérienne dans le domaine des unités de formation mobiles, et de fournir des opportunités de formation, dans le cadre d’échanges, pour les jeunes des deux pays.

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Les lampions se sont éteints sur la 2ème édition du FMIA

Le Forum méditerranéen de l’IA clôture sa 2e édition à Tunis en confirmant la Méditerranée comme un acteur clé de l’IA éthique, durable et inclusive.

La 2e édition du Forum méditerranéen de l’Intelligence artificielle (FMIA), organisée sous l’égide du ministère tunisien des Technologies et de la communication et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (Délégation interministérielle à la Méditerranée), s’est achevée ce 21 novembre 2025 à la Cité de la Culture de Tunis.

Avec plus de 3 000 participants, cette édition a confirmé la Tunisie comme un hub régional de l’IA en Méditerranée, un espace où se construisent des solutions innovantes, durables et au service de l’Humain.

Des solutions concrètes pour les défis méditerranéens

Pendant deux jours, chercheurs, entrepreneurs, jeunes talents et décideurs ont présenté des projets concrets pour répondre aux enjeux régionaux :
• Gestion de l’eau et du climat : des modèles d’IA pour optimiser les ressources hydriques et prédire les sécheresses.
• Agriculture intelligente : des outils pour aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique.
• Santé et éducation : des plateformes de télémédecine et d’apprentissage personnalisé.

Un parcours Business inauguré par Nadia HAI, déléguée interministérielle à la Méditerranée, a permis de mettre en relation plus de 100 start-ups et entreprises du secteur de l’IA et d’annoncer le démarrage d’un Fonds Équipe France « IA en Méditerranée » de 2 millions d’euros pour positionner la rive sud de la Méditerranée comme un pôle stratégique en intelligence artificielle, en structurant un écosystème dynamique favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat et la collaboration régionale et accompagner les acteurs émergents de l’IA dans cinq pays de la région (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Liban).

Les lauréats du Hackathon Talents Tunisie, dont les projets en IA pour l’éducation et l’environnement ont été mis à l’honneur, illustrant le dynamisme des jeunes innovateurs tunisiens et méditerranéens.
« Ces deux jours ont démontré que la Méditerranée regorge de solutions innovantes, portées par des jeunes talents de toute la région et dopées par la connectivité du bassin méditerranéen », a souligné S. Exc. Mme Anne Guéguen.

Prochaine édition en 2026 : vers une Méditerranée encore plus innovante

Les organisateurs ont annoncé que la 3e édition du FMIA se tiendra en 2026 à Marseille.

À propos du Forum méditerranéen de l’Intelligence artificielle (FMIA) : https://fmia.ai/

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Les exportations textiles dépasseront 9 milliards de dinars

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, s’attend à ce que les exportations tunisiennes de produits textiles dépassent cette année 9 milliards de dinars.

 Lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration du 19ème anniversaire du pôle de développement, Monastir-Fajja dans la capitale, la ministre a souligné que le secteur textile a connu un changement qualitatif qui a fait de la Tunisie l’un des plus grands fournisseurs de vêtements professionnels à l’Union européenne, avec plus de 9,7 millions de pièces professionnelles exportées.

Elle a relevé que la Tunisie vient au quatrième rang des pays fournissant à l’Union européenne des produits de jeans avec une part dépassant 8%, soulignant que ces indicateurs ont aidé à faire de l’industrie nationale un moteur vital pour l’économie nationale.

Il est à noter que le pôle de développement « Monastir-Fajja » a contribué, depuis sa création, à attirer les investissements dans divers secteurs industriels et à fournir un soutien technique aux industriels, aux chefs d’entreprise et aux initiateurs de projets, ainsi qu’à développer des services intégrés, surtout dans le secteur textile, selon la responsable.

 Le pôle se compose d’un incubateur d’entreprises, d’un centre pour l’industrie intelligente 4.0, d’un centre de ressources technologiques, de laboratoires ouverts, de laboratoires d’analyse dans le secteur textile, et de quatre zones industrielles.

Le pôle a également permis de soutenir 60 entreprises émergentes, dont 90% ont pu poursuivre leurs activités.

D’autre part, le pôle a soutenu environ 50 institutions industrielles dans la transition vers l’industrie intelligente 4.0 et a joué un rôle important dans l’information des institutions industrielles pour les accompagner dans le domaine de l’environnement, la transition énergétique et la transition vers une économie verte.

A cette même occasion, une convention de partenariat a été signée entre l’Université Tunisienne du Textile et de l’Habillement, le Pôle de Développement de Monastir et Fajja, et le Centre Technique du Textile, dans le but d’augmenter la compétitivité du secteur, attirer davantage d’investissements, et informer les industriels et les institutions.

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Hammamet abrite la 29e session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique

La 29e session de la Commission des statistiques agricoles pour l’Afrique (CSAA), organe statutaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se tiendra à Hammamet (gouvernorat de Nabeul) du 24 au 28 novembre 2025, sous l’égide du ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh.

Cette réunion biennale, qui rassemblera des délégations officielles de pays africains, des experts internationaux et des partenaires techniques, a pour objectif central d’évaluer l’état des systèmes statistiques agricoles et alimentaires sur le continent. Elle visera également à définir les priorités de réforme pour renforcer la qualité, la fiabilité et l’utilisation des données en vue de la souveraineté alimentaire et du développement durable.

Sous le thème « Partenariats efficaces et exploitation des statistiques pour transformer les systèmes agroalimentaires africains », la session 2025 s’articulera autour de trois axes majeurs :

  • le suivi des indicateurs des Objectifs de développement durable (ODD), notamment l’agriculture durable et la diversité alimentaire minimale chez les femmes,
  • la modernisation des méthodologies statistiques,
  • la mise en œuvre du Programme mondial pour le recensement de l’agriculture 2020 (PRA 2020).

Les travaux seront ponctués de présentations techniques inédites. Une séance spéciale sera consacrée aux droits fonciers des femmes, s’appuyant notamment sur l’expérience marocaine en matière de collecte et de diffusion des données selon les indicateurs des ODD.

Par ailleurs, des avancées dans les statistiques de la pêche, de l’aquaculture et de la sylviculture seront présentées. Seront notamment abordés le Système national d’information sur les pêches du Kenya, de nouvelles méthodes de collecte de données forestières, ainsi que les résultats préliminaires de l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2025.

La session s’achèvera par l’adoption d’un rapport final contenant des recommandations concrètes à l’intention des États africains. Le pays hôte et la date de la prochaine édition de la CSAA seront également annoncés à cette occasion.

Organisée par la FAO, cette réunion constitue une plateforme stratégique essentielle pour aligner les capacités statistiques africaines avec les exigences du développement durable, de la sécurité alimentaire et de l’autonomie décisionnelle des pays. En accueillant pour la première fois cet événement d’envergure, la Tunisie affirme son rôle de leader régional en matière de gouvernance agricole et statistique.

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Septembre 2025 : les lettres de change dopent l’activité financière (BCT)

En matière de télécompensation, le nombre des opérations menées par lettres de change a enregistré, à fin septembre 2025, une hausse remarquable de 160% par rapport à la même période de l’année écoulée pour atteindre 3,4 millions de lettres, représentant une enveloppe globale de 39,78 milliards de dinars, selon le bulletin « Paiements en chiffres », publié vendredi 21 novembre par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Par contre, le nombre des opérations effectuées par chèques a régressé de 67,9 % à 5,9 millions de chèques, soit un montant total de 40,212 milliards de dinars.

A noter que le taux de rejet des lettres de change et des chèques s’élève respectivement à 10,2 % et 2,2 %.

Selon les données de la BCT, les virements sont en hausse de 10,2 % à 28,1 millions d’opérations, mobilisant une enveloppe de 58 milliards de dinars.

 La BCT fait état, ainsi, de l’accroissement du nombre de cartes bancaires octroyées aux Tunisiens de 6,4 %, à 5:843 millions cartes.

Quant au nombre de distributeurs automatiques (DAB/GAB), il a régressé de 0,5 %, à 3 290 appareils.

Pour ce qui est des opérations d’E-paiement et de paiement de proximité (TPE), elles ont enregistré une hausse en nombre respectivement de 19 % (à 14,1 millions d’opérations) et de 16,3 % (à 34,8 millions d’opérations), à fin septembre 2025.

S’agissant des sites marchands actifs, ils ont enregistré une hausse de 2 % à 1 148 sites par rapport au 31 décembre 2024. Le nombre de TPE (terminal de paiement électronique) installés a progressé, quant à lui, de 9,2 %, à 42,8 mille appareils.

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Sfax : le textile mise sur la formation pour relancer l’emploi régional

Le forum régional sur la formation professionnelle et l’emploi dans le secteur du textile a clôturé ses travaux, vendredi 21 novembre, à Sfax, à travers des visites de terrain au Centre sectoriel de formation en habillement « Mohamed-Ali » et à deux entreprises de textile de la région.

L’objectif de ce forum est d’encourager les jeunes à se former dans le secteur du textile, un secteur porteur, employeur et fortement demandeur de main-d’œuvre, a souligné la directrice régionale de l’emploi et de la formation professionnelle, Noura Zaïdi, citée par la TAP.

Dans le cadre de ce partenariat entre le ministère et l’AICS (Agence italienne pour la coopération au développement), les jeunes pourront bénéficier d’une formation professionnelle de qualité, suivie d’un recrutement et d’une intégration au sein des entreprises du textile. a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que plus de 300 entreprises du textile sont implantées dans le gouvernorat de Sfax, mais 20 d’entre elles ont adhéré à ce programme.

Parmi ces entreprises, huit grandes structures seront appuyées sur le plan technique, tandis que les unités de plus petite taille bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement combinant appui technique et soutien financier.

Ce forum régional a attiré prés de 300 jeunes, issus de niveaux d’enseignement variés, demandeurs d’emploi ou déjà formés dans la formation professionnelle.

Il s’est déroulé sur deux jours en partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, l’Agence italienne pour la coopération au développement, les espaces d’exposition représentés par ledit centre sectoriel, des centres privés de formation professionnelle, des entreprises économiques et des structures d’appui.

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Dix mille participants au 38e Marathon international de la COMAR

Quelque 10 000 participants sont attendus à la 38e édition du marathon international de la COMAR, prévue le 30 novembre 2025 sous le thème « Courir pour une Tunisie plus verte », annoncent les organisateurs, vendredi 21 courant.

Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis, le président du comité d’organisation, Lotfi Haj Kacem, a souligné que cette édition s’annonce exceptionnelle, avec un nombre d’inscrits en hausse par rapport à l’an dernier (8 000). Il a également mis en avant la dimension touristique du marathon, qui accueillera cette année plus de 1 500 athlètes étrangers issus de 50 pays, un chiffre en progression notable par rapport la précédente édition (44 pays), ce qui ne manquera pas, selon lui, de renforcer le rayonnement international de l’événement et de contribuer à la promotion de la destination Tunisie.

Il a précisé que le comité d’organisation veille à réussir ce marathon, lancé en 1986 et organisé de manière régulière, à l’exception des années 2020 et 2021 en raison de la pandémie du Covid, alors que l’on s’approche de son 40e anniversaire en 2027.

Il a conclu que le marathon international de la COMAR demeure l’une des plus importantes manifestations sportives en Tunisie, d’autant plus qu’il est inscrit au calendrier de la Fédération internationale d’athlétisme.

De son côté, Marouène Ben Said, membre du comité d’organisation, a souligné que le nombre ses inscrits a atteint 6000 participants dix jours avant le départ. Il a révélé que la 38e édition comprendra quatre courses. La première est dédiée aux enfants, organisée sur l’avenue Mohammed V, la deuxième, est une course de 5 km ouverte à tous, qui a enregistré jusqu’à aujourd’hui environ 2 000 inscrits, la troisième est un semi-marathon de 21,1 km, auquel plus de 3800 coureurs se sont inscrits jusqu’à présent, tandis que la quatrième est le marathon (42,195 km) pour lequel le nombre d’inscrits dépasse à ce jour les 800 participants.

Les organisateurs ont également insisté sur la dimension environnementale de l’événement, avec des actions de reboisement menées en marge de la compétition. Ils ont rappelé que pas moins de 154 000 arbres ont été plantés durant les quatre dernières années dans l’objectif de contribuer à la réduction de la pollution et à la création d’un environnement plus sain.

Pour sa part, Taher Zarai, président de la Fédération tunisienne d’athlétisme, a salué le partenariat solide avec les organisateurs, affirmant que la Fédération apportera son expertise, son encadrement technique et le corps arbitral nécessaire pour assurer la réussite de la compétition. Il a ajouté que les athlètes affiliés à la fédération y participeront à titre individuel.

  Voici le parcours des courses : 

 5 km : Avenue Habib Bourguiba – avenue Mohammed V – hôtel Le Parc – gare de Tunis Marine

 21,1 km :  Avenue Mohammed V – Lac de Tunis – avenue Habib Bourguiba

 42,195 km : Avenue Mohammed V – Lac 1 – Lac 2 – La Marsa – Carthage – La Goulette – gare de Tunis Marine.

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