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Tunisie – Nabeul : Découverte d’entrepôts illégaux dédiés à la spéculation alimentaire

Les unités de la Garde nationale de Nabeul, en collaboration avec les services du commerce et du développement des exportations, ont mené une opération réussie ce mardi 12 novembre, aboutissant à la découverte de plusieurs entrepôts illégaux utilisés pour stocker des produits alimentaires destinés à la spéculation. Ces entrepôts, installés de manière aléatoire, faisaient partie d’un réseau visant à créer des pénuries artificielles sur le marché.

Au total, plus de 288 tonnes de produits alimentaires divers ont été saisies, pour une valeur estimée à environ 678.000 dinars. Parmi les marchandises stockées, on retrouvait des denrées essentielles telles que du sucre, de l’huile et des céréales, des produits particulièrement sensibles dans le contexte économique actuel du pays.

L’opération a été menée en étroite collaboration avec l’administration régionale du Commerce, qui a immédiatement pris les mesures nécessaires pour gérer les produits saisis. Parallèlement, des poursuites judiciaires seront engagées contre les responsables de ces pratiques illégales, qui nuisent à l’économie nationale et à la stabilité des prix.

Cette saisie s’inscrit dans une série d’efforts visant à lutter contre la spéculation alimentaire et à garantir un approvisionnement équitable des consommateurs en produits de première nécessité.

Les autorités locales soulignent l’importance de continuer à surveiller de près ce type de pratiques, qui contribuent à l’inflation et à la crise du pouvoir d’achat. Les enquêtes se poursuivent pour démanteler d’autres réseaux de stockage illégal.

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Kaïs Saïed : «La Tunisie est victime d’un système mondial injuste»

La dernière réunion du Conseil de sécurité nationale, lundi 4 novembre 2024, au Palais de Carthage, a porté sur la lutte contre la corruption, l’envolée des prix, la lutte contre la spéculation et la situation des migrants irréguliers dans la région de Sfax.

Lors de cette réunion, le président Kaïs Saïed a réaffirmé son engagement à gagner la guerre contre la corruption, «un devoir national sacré», selon ses termes.

Les attentes du peuple tunisien sont importantes, ce qui commande, a-t-il dit, d’agir au plus vite en vue de les concrétiser conformément à une nouvelle vision qui rompe définitivement avec le passé.

Le chef de l’Etat a mis en garde contre «les manœuvres des réseaux tentaculaires de lobbies qui ont réussi à noyauter les rouages de l’Etat», appelant à les démanteler et à demander des comptes aux criminels.

Saïed a, dans ce contexte, évoqué l’incident survenu récemment à la compagnie aérienne Tunisair qui, a-t-il dit, équivaut à un crime et dont sont responsables non seulement ceux qui «l’ont exécuté mais aussi ceux qui l’ont planifié». Il faisait allusion aux avions de la compagnie Tunisair tombés en panne, estimant qu’il ne s’agit pas de simples incidents techniques, mais d’un acte criminel prémédité dont les supposés auteurs devraient rendre compte.  

Sur un autre plan, la réunion du Conseil de sécurité nationale a discuté de la flambée des prix ainsi que des moyens de contrer les pratiques de spéculation. Et le chef de l’Etat a critiqué les opérations de contrôle et d’audit menées par le passé qui, a-t-il estimé, sont inopérantes et discriminatoires, parce qu’elles ont profité aux gros bonnets détenant des monopoles et aux spéculateurs au détriment des petits commerçants et de consommateurs.

Le Conseil est aussi revenu sur la situation dans les villes de Jebeniana et d’El-Amra dans le gouvernorat de Sfax, où des fermes entières sont occupées par des migrants irréguliers en attente d’embarquer dans des barques de fortune vers les côtes européennes.

«La Tunisie n’a ménagé aucun effort en matière de gestion des flux migratoires irréguliers dans le cadre d’une approche humaniste», a déclaré le président de la république, rejetant ainsi d’un revers de la main les critiques exprimées à ce sujet par des organisations de défense des droits humains. «Cette situation ne peut plus durer», a-t-il lancé.

La Tunisie est aussi victime d’un système économique mondial injuste au même titre que les migrants irréguliers, a indiqué Saïed, dénonçant au passage les réactions des organisations internationales qui, selon lui, se contentent le plus souvent de faire des déclarations plates et infondées.

Il faut redoubler d’effort, sur le plan diplomatique, pour assurer le retour volontaire des migrants irréguliers se trouvant sur le sol tunisien vers leurs pays d’origine, a insisté le chef de l’Etat.

I. B. (avec agence Tap).

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Tunisie : Kaïs Saïed et le casse-tête de la hausse des prix

Kaïs Saïed a lancé la lutte contre la spéculation, qui serait selon lui la principale responsable de la hausse des prix, depuis au moins trois ans. Trois ou quatre ministres du commerce plus tard, le résultat est pour le moins mitigé, puisque les prix continuent leur irrépressible escalade. Aussi cherche-t-il aujourd’hui à changer le fusil d’épaule, en appelant à sévir contre les intermédiaires et leurs complices, les responsables publics «qui n’assument pas leurs responsabilités».

Recevant, hier soir, mardi 29 octobre 2024, au palais de Carthage, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, le président de la république a jugé «indispensable» de rompre avec les méthodes habituelles qui n’ont pas prouvé leur efficacité dans la lutte contre le monopole et la spéculation, appelant, pour la énième fois, à la mise en place d’une politique permanente de lutte contre la spéculation, indique un communiqué de la présidence de la république. «Au lieu de se contenter d’une ou de deux campagnes de contrôle, il faut réfléchir à une nouvelle politique», a lancé le président, en soulignant la nécessité d’«éliminer définitivement les circuits de distribution, qualifiés de réseaux criminels qui touchent à la fois les agriculteurs et les citoyens». Car, a-t-il ajouté, «l’agriculteur vend ses produits au prix bas, alors que le consommateur les achète au prix le plus élevé». «Cette différence de prix montre à l’évidence la gravité de ce crime, qui ne peut pas rester impuni», soutenu Saïed, qui incrimine ici, sans les nommer directement, les intermédiaires et leur fait porter la responsabilité de la hausse des prix.

Il passe cependant sous silence les causes structurelles et conjoncturelles de la hausse de prix des produits alimentaires, notamment l’inflation (qui plafonne à 7%), la sécheresse, la baisse de la production, la hausse des prix des intrants (semences, engrais, équipements, etc.) ou encore la hausse des prix de plusieurs produits sur les marchés mondiaux.

En vertu de la loi, le ministère du Commerce peut modifier les prix et prévoir des sanctions contre les contrevenants, a encore souligné le chef de l’Etat, appelant ainsi les autorités publiques à fixer les prix et à veiller à leur respect par les commerçants, ce que celles-ci, avec tout l’engagement et toute la bonne volonté qu’on leur connaît, n’ont jamais réussi à imposer, me marché ayant ses propres règles que fixe l’équilibre de l’offre et de la demande et autres mécanisme économiques complexes.

Dans cette nouvelle guerre annoncée contre les intermédiaires, Saïed a donné des consignes pour «l’assainissement du ministère et de l’Office du commerce de la Tunisie (OCT) et la poursuite judiciaire de toute personne qui n’assume pas ses responsabilités».

«La hausse vertigineuse des prix et la souffrance des citoyens ne peuvent pas perdurer», a estimé le président, ajoutant que le devoir commande «la prise d’une série de mesures urgentes» pour sévir contre les responsables de cette situation.

I. B. (avec Tap).

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