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Demande Mondiale de Pétrole en 2025 : L’offre Dépassera la demande de plus d’1 million de barils par jour

La demande mondiale de pétrole sera inférieure à l’offre de plus d’un million de barils par jour (bpj) en 2025, même si l’Opep+ maintient ses quotas de réductions de la production, a estimé jeudi l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier.

L’agence basée à Paris a laissé ses prévisions de croissance de la demande de pétrole en 2025 inchangées par rapport au mois précédent, s’attendant à ce que la demande de pétrole augmente de 990.000 bpj l’année prochaine.

La baisse de la demande chinoise continue de peser sur la croissance de la demande mondiale de pétrole. L’AIE estime que la consommation chinoise du troisième trimestre a été inférieure de 270.000 bpj à celle de la même période en 2023, après six mois consécutifs de contraction entre avril et septembre.

L’AIE a également légèrement revu à la hausse sa prévision de croissance de la demande de brut pour cette année, à 920.000 bpj, en raison d’une demande de gazole plus élevée que prévu dans les pays de l’OCDE au troisième trimestre.

L’Opep revoit à la baisse la demande de pétrole en 2024-2025, impactée par l’économie chinoise

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réduit mardi, pour la quatrième fois consécutive, ses prévisions de croissance de la demande mondiale en 2024 et 2025, en raison des doutes concernant la demande en Chine, en Inde et dans d’autres régions.

Selon un rapport mensuel publié mardi par l’Opep, la demande mondiale de pétrole augmenterait de 1,82 million de barils par jour (bpj) en 2024, en baisse par rapport à la croissance de 1,93 million de bpj prévue le mois dernier.

L’Opep a également réduit son estimation de la croissance de la demande mondiale en 2025 de 1,64 million de bpj à 1,54 million de bpj.

Ces perspectives plus faibles soulignent les défis auxquels est confrontée l’Opep+, qui inclut l’Opep et ses alliés tels que la Russie, qui a reporté au début du mois un plan visant à augmenter la production en décembre, dans un contexte de baisse des prix.

Jusqu’au mois d’août, l’Opep avait maintenu sa perspective de demande pour 2024, formulée pour la première fois en juillet 2023, inchangée. Mais l’affaiblissement de l’activité économique en Chine a changé la donne.

Pour cette année, l’Opep a ramené sa prévision de croissance de la demande chinoise de 580.000 bpj à 450.000 bpj alors que l’utilisation du diesel en septembre a chuté en glissement annuel pour le septième mois consécutif.

“Le diesel a subi la pression d’un ralentissement de la construction dans un contexte de faible activité manufacturière, combiné au déploiement en cours de camions fonctionnant au GNL”, a déclaré l’Opep en se référant à la Chine.

Les prévisionnistes sont divisés sur la vigueur de la croissance de la demande de pétrole en 2024, notamment en raison de divergences sur la Chine et, plus généralement, sur le rythme de la transition vers des carburants plus propres dans le monde.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui actualisera jeudi ses prévisions, prévoit une croissance de la demande de pétrole de 860.000 bpj pour cette année.

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