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Voix, dialectes, santé : l’IA égyptienne s’enracine dans le réel

Le 21 novembre 2025, à la Cité de la culture de Tunis, l’Égypte a affiché avec force son ambition de bâtir une intelligence artificielle souveraine, profondément enracinée dans sa langue, sa culture et ses besoins nationaux. Lors du Forum MED IA, Deena Hassan, du ministère égyptien des Communications et des Technologies de l’information, a détaillé la stratégie du pays : développer ses propres modèles et technologies pour faire émerger une IA méditerranéenne fondée sur la pluralité culturelle et l’innovation locale, dans le cadre du panel intitulé l’intelligence artificielle méditerranéenne : enjeux d’ancrage, de pluralité et de responsabilité.

L’Égypte avance désormais comme un pays déterminé à maîtriser et produire ses propres technologies d’intelligence artificielle. C’est ce qu’a affirmé avec force Deena Hassan, rappelant qu’une décision stratégique a été prise il y a quelques années : passer du statut de simple utilisateur de technologies étrangères à celui de développeur. Cette orientation s’est traduite en 2020 par la première édition de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle et par la création du Centre d’innovation appliquée, structure opérationnelle du ministère chargée de concevoir des solutions innovantes fondées sur des technologies émergentes afin de répondre aux défis nationaux. L’Égypte revendique une approche résolument ancrée dans son contexte local.

Les ingénieurs égyptiens ont développé des modèles d’IA adaptés aux réalités du pays en commençant par poser les fondations linguistiques nécessaires. Le moteur de reconnaissance vocale mis au point ne se limite pas à l’arabe standard moderne partagé à l’échelle du monde arabophone. Il intègre également l’ensemble des variantes dialectales égyptiennes. Qu’il s’agisse du dialecte de la capitale, le plus largement parlé, ou de ceux du Sinaï, du sud et du nord du pays, chacun est représenté avec la volonté d’inclure toute la diversité linguistique nationale.

Les usages issus de ces technologies se déploient déjà dans plusieurs secteurs clés. Dans les tribunaux, le moteur de reconnaissance vocale est utilisé pour transcrire automatiquement les audiences et consigner précisément les déclarations des juges, des défendeurs et des avocats. Cette innovation met fin à des pratiques héritées du passé où la transcription reposait sur un travail entièrement manuel, ce qui apporte au système judiciaire une rapidité et une fiabilité nouvelles. La traduction automatique constitue un autre axe majeur de développement.

Le moteur conçu par les équipes égyptiennes traduit l’arabe standard et l’arabe dialectal égyptien vers quarante langues européennes et asiatiques. À côté du modèle généraliste, des versions spécialisées sont créées selon les domaines afin de préserver et renforcer la transmission du patrimoine culturel et des savoirs nationaux. En parallèle, la technologie de synthèse vocale occupe une place croissante. Elle a été mise en œuvre à l’international en août 2023 lors des championnats du monde d’athlétisme de Budapest, où elle a permis de fournir des informations adaptées aux visiteurs arabophones grâce à une voix artificielle issue des travaux égyptiens.

Pour Deena Hassan, la clé réside dans l’existence de moteurs et de modèles effectivement localisés, construits à partir de données linguistiques nationales. Cette condition ouvre la voie à une multiplication de cas d’usage, particulièrement dans tous les domaines où l’expression des émotions est culturellement sensible. Elle souligne que les émotions ne se manifestent ni ne se formulent de la même manière selon les cultures, ce qui rend indispensable une IA capable de comprendre ces nuances. Cette préoccupation se retrouve au cœur des projets menés dans le secteur de la santé. L’Égypte développe des outils de diagnostic du cancer du sein fondés sur l’analyse d’images mammographiques collectées spécifiquement auprès de femmes égyptiennes.

Si les équipes travaillent également sur les troubles physiques, elles étendent désormais leur action à la santé mentale, un champ où la dimension culturelle joue un rôle décisif. Les recherches portent sur la création d’un agent conversationnel capable de détecter des signes de dépression ou d’anxiété grâce à une analyse fine des échanges verbaux. L’objectif est de proposer un outil de dépistage qui, en cas d’indicateurs préoccupants, oriente le patient vers un professionnel de santé pour un diagnostic formel. Deena Hassan insiste sur ce point : chaque individu exprime ses émotions de manière singulière, façonnée par sa culture, et c’est précisément cette réalité que l’Égypte veut intégrer dans ses technologies d’intelligence artificielle.

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L’Égypte maintient ses taux d’intérêt et prévoit quand l’inflation diminuera

Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Égypte a décidé, jeudi 20 novembre, de maintenir les taux de dépôt et de prêt au jour le jour, ainsi que le principal taux directeur de la Banque centrale, respectivement à 21, 22 et 21,5%.

Le comité a indiqué dans un communiqué que la décision de maintenir le taux d’intérêt inchangé reflète son évaluation des dernières évolutions et prévisions en matière d’inflation depuis sa précédente réunion.

Les indicateurs mondiaux laissent entrevoir une reprise continue de la croissance économique, même si les perspectives restent affectées par l’incertitude concernant les politiques commerciales et les tensions géopolitiques persistantes, rappelle le communiqué.

« Compte tenu de ces conditions, les banques centrales des marchés développés et émergents ont adopté une approche prudente en assouplissant leurs politiques monétaires ».

Le communiqué a également relevé l’évolution des marchés des matières premières, où les prix du pétrole sont restés globalement stables tandis que ceux de nombreux produits agricoles ont baissé. Toutefois, des risques de hausse persistent quant à l’évolution de l’inflation, notamment en raison d’éventuelles perturbations des chaînes d’approvisionnement.

Croissance économique égyptienne

Sur le plan intérieur, la Banque centrale prévoit une légère hausse du taux de croissance du PIB réel à 5,2% au troisième trimestre 2025, contre 5% au deuxième trimestre de la même année. Cette progression s’explique par la forte croissance des secteurs manufacturier (hors hydrocarbures), du commerce et du tourisme. Les estimations indiquent que la production continuera de se rapprocher de son potentiel maximal, qui devrait être atteint d’ici la fin de l’exercice 2025-2026.

Quant au marché du travail, le taux de chômage était de 6,4% au troisième trimestre 2025, contre 6,1% au trimestre précédent.

Taux d’inflation

Le communiqué explique que, concernant l’évolution de l’inflation, le taux annuel d’inflation globale s’est établi à 12,5% en octobre 2025, contre 11,7% en septembre 2025. De même, le taux annuel d’inflation sous-jacente a progressé à 12,1% en octobre 2025, contre 11,3% en septembre 2025…

Le taux d’inflation annuel global devrait augmenter à la fin du quatrième trimestre 2025, sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie, avant de diminuer à nouveau au cours du second semestre 2026, pour se rapprocher de l’objectif de la Banque centrale d’Égypte.

« Toutefois, les anticipations d’inflation restent soumises à des risques de hausse tant au niveau mondial que national, notamment le risque d’escalade des tensions géopolitiques, la relative stabilité de l’inflation des prix des services et les effets, s’ils dépassent les prévisions, des mesures d’assainissement budgétaire. Ces risques exigent un suivi attentif de l’évolution de l’inflation et de son incidence sur sa trajectoire au cours de la période de prévision, et imposent une approche prudente du cycle d’assouplissement monétaire », ajoute le communiqué.

Le Comité de politique monétaire a déclaré avoir décidé d’adopter une approche attentiste en maintenant inchangés les taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale, ce qui est approprié pour maintenir une politique monétaire qui permettra de contenir les pressions inflationnistes, de stabiliser les anticipations et de rétablir la trajectoire descendante de l’inflation.

Enfin, le comité a affirmé qu’il continuerait d’évaluer ses décisions réunion par réunion, soulignant que ces décisions dépendent des attentes, des risques environnants et des données émergentes, et qu’il n’hésiterait pas à utiliser tous les outils disponibles pour parvenir à la stabilité des prix en orientant l’inflation vers son objectif de 7% (±2 points de pourcentage) au quatrième trimestre 2026, en moyenne.

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Tunisie–Égypte : un accord pour booster les échanges industriels

Le mémorandum d’entente relatif à la reconnaissance mutuelle des certificats de conformité des produits industriels non alimentaires entre la Tunisie et l’Égypte contribuera au renforcement des échanges commerciaux, la circulation des marchandises entre les deux pays et la simplification des procédures, des délais et des coûts relatifs à l’obtention de ces certificats, a indiqué la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie, Fatma Thabet Chiboub.

En effet, Chiboub s’est entretenu, mercredi, à Tunis, avec le président de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), Khaled Soufi, le président du Conseil d’administration de l’Autorité Générale de Contrôle des Exportations et des Importations (GOEIC), Essam Al-Naggar, l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Hassan et la directrice générale de l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle, Nafâa Boutiti.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d’entente signé en marge de la 14e réunion du Groupe de travail mixte tuniso-égyptien qui se tient, du 17 au 20 novembre 2025, à Tunis.

De son côté, Soufi a souligné l’importance du développement de la coopération entre la Tunisie et l’Égypte, notamment au sein de l’ISO.

Il convient de noter que la délégation égyptienne a effectué aujourd’hui une visite de travail Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques (CETIME) et se rendra demain au Centre Technique du Textile (CETTEX) afin d’échanger les expertises et les expériences dans ces domaines.

La Tunisie et l’Égypte ont signé, lundi 17 novembre, à Tunis, un mécanisme pour la mise en œuvre du mémorandum d’entente sur la reconnaissance mutuelle des certificats de conformité des produits industriels non alimentaires. Cet accord vise à éliminer les barrières commerciales et à faciliter les échanges entre les deux pays.

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Tunisie-Égypte : un nouveau mécanisme pour doper les échanges industriels

La Tunisie et l’Égypte ont signé à Tunis un mécanisme d’application du mémorandum d’entente sur la reconnaissance mutuelle des certificats de conformité des produits industriels non alimentaires; mémorandum destiné à lever les barrières techniques au commerce et à faciliter les échanges bilatéraux.

En clair, ce dispositif devrait permettre entre autres d’éviter la duplication des tests et analyses pour les exportateurs des deux pays, en s’appuyant sur la reconnaissance réciproque des certifications nationales et sur des procédures garantissant l’intégrité des transactions. Autrement dit, un produit testé dans l’un des deux pays ne devrait pas l’être dans l’autre.

À noter que ledit accord, conclu à l’issue de la 14ᵉ réunion du Groupe de travail mixte tuniso-égyptien, tenue les 17, 18 et 19 novembre 2025 à Tunis, constitue une étape clé dans la mise en œuvre du mémorandum signé en 2022, selon l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi), qui y voit un instrument essentiel pour fluidifier l’accès aux deux marchés respectifs.

Ainsi, la cérémonie de signature a regroupé essentiellement le directeur général de l’Innorpi, Nafâa Boutiti, le président du conseil d’administration de la GOEIC, Essam Al-Naggar, le président de l’Autorité générale des standards et de la qualité et président élu de l’ISO, Khaled Soufi, l’ambassadeur d’Égypte à Tunis, Bassem Hassan, et le conseiller commercial égyptien, Mohamed El-Maghraby.

La Tunisie considère que ce mécanisme doit renforcer la confiance mutuelle et éliminer les obstacles techniques au commerce. Et pour l’Égypte, il s’agit d’un «saut qualitatif» dans la coopération bilatérale, bénéfique aux consommateurs comme aux producteurs…

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Tunisie–Égypte 2025 : un accord pour fluidifier le commerce industriel

La Tunisie et l’Égypte ont signé, à Tunis, un mécanisme pour la mise en œuvre du mémorandum d’entente sur la reconnaissance mutuelle des certificats de conformité des produits industriels non alimentaires. Cet accord vise à éliminer les barrières commerciales et à faciliter les échanges entre les deux pays.

Signé à l’issue de la 14e réunion du Groupe de travail mixte tuniso-égyptien, tenue du 17 au 19 novembre 2025 à Tunis, ce mécanisme permettra aux producteurs et exportateurs des deux pays d’éviter la répétition des tests et analyses. Il repose sur la reconnaissance mutuelle des certifications délivrées par leurs organismes nationaux respectifs et sur l’application de procédures garantissant l’intégrité et la confiance dans les transactions commerciales.

La cérémonie a réuni le Directeur général de l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrienne (INNORPI), Nafâa Boutiti, pour la partie tunisienne, et le Président du Conseil d’administration de l’Autorité Générale de Contrôle des Exportations et des Importations (GOEIC), Essam Al-Naggar et le président de l’Autorité générale des standards et de la qualité, et président élu de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), Khaled Soufi.

Étaient également présents l’ambassadeur d’Égypte à Tunis, Bassem Hassan, et le conseiller commercial égyptien à Tunis, Mohamed El-Maghraby.

Selon l’INNORPI, ce dispositif constitue une « étape décisive » pour la mise en œuvre intégrale du mémorandum signé en 2022. « Il s’agit de renforcer la confiance mutuelle, d’éliminer les obstacles techniques au commerce et de favoriser un accès plus fluide aux marchés », a affirmé Nafâa Boutiti.

Pour l’Égypte, la signature revêt une portée qui dépasse le cadre technique. « Ce n’est pas qu’une simple procédure administrative, mais plutôt un saut qualitatif dans la coopération bilatérale », a déclaré Essam Al-Naggar, soulignant que ce mécanisme servira les intérêts des consommateurs et des producteurs des deux pays.

L’ambassadeur Bassem Hassan a qualifié l’accord d'”important” pour le renforcement des relations économiques, tandis que Khaled Soufi, en sa qualité de futur président de l’ISO, a vu dans cette initiative un pas vers la création d’un « bloc économique arabe » capable de peser sur la scène normative internationale.

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Le trio africain des agrumes face à la tempête

Le marché mondial des agrumes – deuxième marché fruitier après la banane – repose sur la complémentarité entre les productions de l’hémisphère Nord et celles de l’hémisphère Sud. Dans ce paysage, trois pays africains pèsent lourd : l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Maroc, principaux producteurs et exportateurs du continent. Chacun affiche des atouts solides, mais tous doivent affronter des défis structurels majeurs.

L’Afrique du Sud s’impose comme le leader continental, désormais deuxième exportateur mondial derrière l’Espagne. Sa réussite repose sur un climat favorable, l’extension des superficies (+50 % en dix ans), une filière très structurée et une forte capacité d’innovation. Ainsi, en 2025, le pays a exporté un peu plus de 3 millions de tonnes, dopées par la demande en orange et citron à jus dans l’hémisphère Nord, où la production européenne connaît une longue pause entre mars et novembre.

Les ports sud-africains, modernisés, offrent un avantage logistique supplémentaire, tout comme la compétitivité prix liée aux faibles coûts de main-d’œuvre et à un taux de change favorable.

Cependant, Pretoria fait face à un choc commercial : la taxe de 30 % imposée par l’administration Trump sur ses agrumes, après l’accès préférentiel permis par l’Agoa (pour African Growth and Opportunity Act).Malheureusement, il y a aussi la Chine et l’Inde qui appliquent un droit équivalent, affaiblissant ainsi la compétitivité sud-africaine, écrit afrique.le360.com.

À ces contraintes s’ajoutent les défis structurels que sont le stress hydrique, le changement climatique, la dégradation des infrastructures et l’éloignement des grands marchés.

L’Égypte, longtemps deuxième exportateur mondial, recule sur la scène internationale au profit de l’Afrique du Sud. Le pays produit plus de 4,2 millions de tonnes d’agrumes, grâce à l’eau du Nil, des coûts très compétitifs et une main-d’œuvre abondante. Mais les exportations ont chuté de 12 % en 2025, notamment celles d’oranges (80 % des volumes exportés) détournées vers la transformation locale. Les industriels ont relevé les prix du marché intérieur afin d’alimenter les usines de jus, rendant l’export moins attractif. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, ce virage stratégique a offert une fenêtre d’opportunité à la Turquie, au Maroc et à la Tunisie sur le marché européen, ajoute la même source.

Enfin, le Maroc, troisième pilier du continent, devrait produire 2,1 millions de tonnes d’agrumes cette année, grâce à des conditions climatiques plus favorables et à l’irrigation localisée. Ses exportations, estimées entre 580 000 et 600 000 tonnes, restent toutefois fragilisées par la sécheresse persistante qui frappe le pays depuis sept longues années. Stress hydrique, concurrence accrue de l’Égypte et de la Turquie, vieillissement des vergers et petits calibres difficiles à exporter pèsent sur la performance du secteur.

Malgré ces obstacles, les trois leaders africains demeurent des acteurs clés d’un marché mondial où la concurrence s’intensifie et où l’adaptation climatique devient un impératif stratégique.

Alors, agriculteurs tunisiens, vous savez ce qu’il vous reste désormais à faire.

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L’Égypte mise sur une compagnie low-cost pour doper son tourisme

Des sources du secteur touristique égyptien ont indiqué que le ministère de l’Aviation civile envisageait de créer une compagnie aérienne à bas prix. Et ce, afin de suivre la croissance actuelle du tourisme entrant dans les stations balnéaires et les sites archéologiques d’Égypte. Ceci s’inscrit dans le plan de l’État visant à accueillir 30 millions de touristes par an d’ici 2031.

La participation du ministère égyptien du Tourisme, par le biais de son Fonds de soutien au tourisme et aux antiquités, est en cours de discussion; avec une part comprise entre 15 et 20 %. Et environ 30 à 40 % au profit d’EgyptAir Holding Company et 40 % pour les banques et les sociétés d’investissement touristique.

Des sources dans le tourisme et l’aviation en Égypte ont indiqué que la croissance attendue du tourisme récepteur vers la destination touristique égyptienne se situera entre 20 et 30 % en 2026. Ce qui nécessite la création d’une compagnie aérienne à bas prix pour exploiter des vols économiques réguliers vers les stations touristiques des côtes de la mer Rouge et de la Méditerranée; ainsi que vers les sites archéologiques du Caire, de Louxor et d’Assouan.

Pour sa part, Rami Fayez, membre du conseil d’administration de la Chambre des hôtels égyptiens, a déclaré à Al Business que les vols charters représentent plus de 95 % du tourisme entrant en Égypte. Car ces transporteurs sont affiliés à des compagnies internationales qui organisent des vols vers diverses destinations.

Par conséquent, indique-t-il, il serait préférable de créer une compagnie aérienne égyptienne à laquelle participeraient des entreprises touristiques égyptiennes et divers organismes gouvernementaux, plutôt que d’encourager les vols charters.

Al Business a révélé que le Fonds de soutien au tourisme et aux antiquités du ministère égyptien du Tourisme a fourni environ deux milliards de livres égyptiennes (40 millions de dollars) pour le programme d’incitation aux vols charters au cours de l’exercice financier actuel.

Quant au ministre égyptien du Tourisme, Cherif Fethi, il a affirmé dans de précédentes déclarations à la presse que chaque dollar dépensé dans le cadre du programme d’incitation aux vols charters génère un retour sur investissement d’environ 71 dollars.

Il a expliqué que le fait que le secteur touristique égyptien possède des compagnies aériennes charters ou à bas prix permet aux entreprises touristiques en Égypte d’être plus à même de négocier et de fixer les prix des programmes touristiques à leur avantage.

Hassan Aziz, ancien directeur d’une compagnie aérienne privée égyptienne, a déclaré qu’il ne s’agit pas seulement de créer une compagnie aérienne, que ce soit pour effectuer des vols charters ou à bas prix. Mais il faut être aussi être capable d’exploiter et de gérer des vols à bas prix.

Et de poursuivre : « Les compagnies aériennes à bas prix bénéficient d’incitations gouvernementales liées aux redevances de décollage et d’atterrissage ainsi qu’au carburant. Ce qui réduit leurs coûts d’exploitation et leur permet de proposer des billets d’avion à des prix aussi bas que 80 et 100 euros pour un aller simple ».

Déjà, en juillet 2022, l’Égypte annonçait le lancement des procédures de création d’une compagnie aérienne à bas prix, sous le nom d’« Air Sphinx », mais le projet avait été gelé la même année.

Air Cairo est la seule compagnie égyptienne opérant dans le secteur de l’aviation à bas prix, et elle cherche à porter sa flotte à environ 45 appareils.

Enfin, au cours des neuf premiers mois de cette année, le nombre de touristes arrivant en Égypte a atteint environ 15 millions. Soit une croissance de 21 % par rapport à la même période en 2023. Et l’on prévoit de dépasser les 18 millions de touristes d’ici la fin de 2025.

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Conférence à Ennejma Ezzahra | Le culte d’Isis en Tunisie

L’éminent historien Christian Cannuyer donnera une conférence sur le thème «Le culte d’Isis en Tunisie» ce jeudi 13 novembre à 15h00 au Palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Said. (Ph. Mahmoud Ben Abbes, Princesse Léa de Belgique et Christian Cannuyer).

La conférence, organisée par la Fondation Ben Abbes Stitching en collaboration avec l’ambassade de Belgique, sera marquée par la présence de son altesse royale la Princesse Léa de Belgique qui vient en Tunisie spécialement pour la circonstance.

Christian Cannuyer, né à Ath en 1957, historien et orientaliste, docteur en égyptologie, a enseigné ou enseigne encore à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Lille, dans plusieurs institutions universitaires parisiennes (l’Institut catholique, l’Institut Chrétiens d’Orient et l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge) et à l’Université catholique de Louvain. Ses enseignements de prédilection sont l’égyptologie, l’histoire des Eglises d’Orient, l’histoire des religions, la langue copte, l’islamologie, domaines dans lesquels il a publié de très nombreux ouvrages et articles.

Président de la Société royale belge d’études orientales depuis 1994, Christian Cannuyer est aussi directeur de Solidarité-Orient/Werk voor het Oosten, une association d’aide aux chrétiens du Proche-Orient. Mais il est aussi très attaché à son terroir natal, en tant que secrétaire général du Cercle royal d’histoire et d’archéologie d’Ath.

Le culte d’Isis en Tunisie

Le culte de la déesse égyptienne Isis et de sa famille (Sérapis, Horus, Hermanubis, etc.) s’est répandu dans tout le bassin méditerranéen à l’époque hellénistique. Des égyptologues belges de la Fondation égyptologique Reine Élisabeth, que celle-ci a contribué à créer après avoir été l’une des premières à visiter le tombeau de Toutankhamon découvert en 1922, sont parmi ceux qui ont bien étudié le phénomène.

Si les noms propres formés sur ceux de divinités égyptiennes sont attestés dans l’onomastique punique de Carthage, aucune trace du culte local de ces divinités n’est attestée avant le 3e siècle av. J.-C.. Cela est probablement dû à la toute-puissance du culte de Baal-Hammon et de Tanit, qui ne laissait guère de place pour la dévotion à des dieux égyptiens. Mais après la première guerre punique, les insurgés de la révolte dite libyenne de 241-237 av. J.-C. semblent avoir promu le culte d’Isis, actuellement connu uniquement via des frappes monétaires, en l’instrumentalisant comme symbole de l’opposition aux Carthaginois.

Sur le plan archéologique, les temples ou monuments isiaques qui nous sont connus – à Carthage (Iseum et Sérapeum comparable à celui, très célèbre, de Sabratha, en Libye), Henchir El-Attermine (site de Tebura, ancienne cité romaine de Thuburbo Minusà l’ouest de Tunis), El Jem (ancienne Thysdrus ou Thysdritania colonia) – ne remontent pas au-delà du 2e s. ap  J.-C. : le matériel que ces sites ont fourni illustre la grande vitalité de ces cultes égyptiens dans l’espace tunisien actuel sous l’empire romain. Nous verrons que ce culte d’Isis a laissé des traces jusque dans le christianisme de l’ancienne province romaine d’Afrique et dans la tradition islamique.

La Fondation Ben Abbes

Mahmoud Ben Abbes, conseiller en diplomatie économique du Royaume de Belgique ainsi que plusieurs personnalités belges de premier plan ont mis en place la Fondation Ben Abbes Stichting dont l’objectif philanthropique consiste à contribuer à la consolidation des échanges scientifiques, pédagogiques, culturels et socio-économiques entre la Belgique et la Tunisie.

Une telle initiative privée lancée en 2022 est le couronnement de bons et loyaux services fournis par M. Ben Abbes en collaboration avec des personnalités belges de haut rang connus pour leur engagement envers la Tunisie et leur attachement à notre pays.

Cette initiative permet de développer davantage les bonnes relations entre la Belgique et la Tunisie, faciliter le dialogue des civilisations, et une meilleure compréhension entre les Hommes pour un meilleur vivre-ensemble.

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Egypte : l’inflation s’élève à 12,5 % en octobre

Les données publiées ce lundi par l’Agence centrale égyptienne pour la mobilisation publique et les statistiques montrent que le taux d’inflation annuel des prix à la consommation est passé de 11,7 % en septembre à 12,5 % en octobre en Egypte.

Selon les données de l’agence, le taux d’inflation annuel pour l’ensemble de l’Egypte s’élevait à 10,1 % en octobre 2025; contre 10,3 % en septembre 2025.

Sur une base annuelle, le secteur de l’alimentation et des boissons a enregistré une hausse de 0,1 % en octobre par rapport 2025 à octobre 2024. Cette évolution s’explique par les hausses suivantes : augmentation des prix des céréales et du pain de 4,1 %; des poissons et fruits de mer de 4,5 %; des produits laitiers, fromages et œufs de 1,7 %; hausse des prix des huiles et matières grasses de 5,1 %; des fruits de 32,7 %; du sucre et des confiseries de 1,5 %; du café, du thé et du cacao de 4,0 %; et des eaux minérales, boissons gazeuses et jus de fruits naturels de 13,3 %.

A noter que l’inflation annuelle a atteint un niveau record de 38 % en septembre 2023 en Egypte. Mais elle a depuis diminué, soutenue par un programme d’aide financière de 8 milliards de dollars signé avec le Fonds monétaire international (FMI) en mars 2024.

Inflation mensuelle

L’indice global des prix à la consommation a augmenté de 1,3 % pour atteindre un total de 264,3 points en octobre 2025 par rapport à septembre.

Les principales raisons de cette augmentation sont dues à la hausse des prix des groupes suivants : céréales et pain (0,3 %), viande et volaille (0,2 %), produits laitiers, fromage et œufs (1,9 %), huiles et graisses (0,2 %), légumes (12,9 %), sucre et produits sucrés (0,1 %), café, thé et cacao (0,4 %), eau minérale, boissons gazeuses et jus naturels (0,6 %); tabac (0,7 %); tissus (1,8 %), vêtements confectionnés (1,3 %), chaussures (0,9 %); loyer actuel des logements (0,7 %), entretien et réparation des logements (0,3 %), eau et services divers liés au logement (0,3 %) et électricité, gaz et autres combustibles (0,1 %).

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Comment le e-commerce a explosé en Égypte?

Le secteur du commerce électronique égyptien connaît une croissance explosive, transformant le paysage de la vente au détail du pays et remodelant le comportement des consommateurs. L’augmentation de la pénétration de l’internet et des smartphones a connecté les Égyptiens au monde numérique, tandis que la confiance croissante des consommateurs dans les plateformes en ligne et l’expansion de l’infrastructure logistique ont facilité des expériences d’achat en ligne transparentes.

En Égypte, l’essor des solutions de paiement numérique a supprimé une importante barrière à l’entrée, permettant à un plus large segment de la population de participer à la révolution du commerce électronique. Conscient du potentiel de cette transformation, le gouvernement égyptien a lancé des initiatives telles que la stratégie nationale de commerce électronique afin de favoriser un environnement propice à la croissance du secteur.

L’essor du commerce électronique en Égypte

Avec l’augmentation du nombre de personnes ayant accès à Internet, en particulier dans les zones rurales mal desservies, la base de clients potentiels pour le commerce électronique s’est considérablement élargie. Cette accessibilité permet même aux personnes vivant dans des endroits reculés de faire des achats en ligne, ce qui contribue à la croissance du marché. En outre, l’utilisation accrue des smartphones a stimulé la croissance du commerce mobile (m-commerce). Les entreprises se concentrent davantage sur la création d’expériences optimisées pour les mobiles, ce qui permet une navigation plus facile et des taux de conversion plus élevés. La disponibilité de solutions de paiement mobile et de portefeuilles numériques a rendu les transactions plus faciles et plus sûres, encourageant les clients à faire des achats en ligne avec plus de confiance et de commodité. Il est devenu facile pour les consommateurs et les commerçants de communiquer via Facebook, Instagram ou toute autre application. La prolifération du commerce électronique est due à la facilité d’atteindre les clients grâce à la publicité ciblée, aux coûts inférieurs à ceux des magasins physiques, au développement technologique et à la diffusion d’Internet parmi tous les membres de la famille, à la facilité de recherche, à la rapidité de comparaison d’un produit entre plusieurs magasins, que ce soit en termes de prix ou de matériel, à l’économie de main-d’œuvre et à la possibilité de travailler à n’importe quel moment et n’importe où. En conséquence, les entreprises égyptiennes de commerce électronique se développent et le marché local s’étend, en particulier dans les domaines spécialisés. Elles ont fait preuve d’activité ces dernières années, avec une augmentation du nombre de nouvelles entreprises de commerce électronique. La taille du marché égyptien du commerce électronique est estimée à 9,05 milliards de dollars en 2024 et devrait atteindre 18,04 milliards de dollars d’ici à 2029, avec un TCAC de 14,80% au cours de la période de prévision (2024-2029), selon Mordor Intelligence. Les achats en ligne les plus élevés effectués sur le marché égyptien de l’e-commerce en 2024 étaient l’électronique, avec 1,74 milliard de revenus, suivi de la mode, avec 1,29 milliard, selon la dernière mise à jour de Statista en octobre 2024.

Le comportement des consommateurs évolue

En Égypte, le comportement des consommateurs évolue considérablement vers le commerce électronique. Il est désormais plus facile d’acheter dans les magasins en ligne. Les clients ont des options et des variétés bien meilleures par rapport  à ce qui pourrait être exposé dans un magasin physique. Bien que l’on ne soit pas toujours sûr de la qualité ou de la taille du produit, on peut généralement éviter ce problème en lisant la description et les commentaires. Aujourd’hui, les gens sont sensibilisés et peuvent décider si un produit est bon ou non à partir des avis. Les facteurs qui influencent la décision d’acheter un produit en ligne sont la qualité, ainsi que le prix, ce dernier traduisant le budget réel. Le comportement des consommateurs a donc joué un rôle majeur dans la croissance du commerce électronique, qui repose sur la confiance des consommateurs, fondée sur des transactions sécurisées, une qualité de produit fiable, un excellent service à la clientèle et une preuve sociale positive. Cette confiance favorise la fidélité à la marque et encourage l’adoption des achats en ligne. La croissance du commerce électronique a non seulement incité les magasins à disposer de leurs propres plateformes en ligne, mais elle a également donné naissance à des magasins exclusivement en ligne. L’essor des marques uniquement en ligne est dû à des facteurs tels que la baisse des coûts opérationnels, l’augmentation de la pénétration d’Internet, l’évolution du comportement des consommateurs, la puissance du marketing des médias sociaux, les modèles innovants de vente directe au consommateur et la concentration sur des marchés de niche. L’ensemble de ces facteurs façonne le paysage dynamique du commerce électronique en Égypte, en influençant le comportement des consommateurs et en favorisant l’émergence de nouvelles marques.

Soutien gouvernemental

Mais tout cela n’aurait pas eu lieu sans le soutien politique. Le gouvernement égyptien s’efforce effectivement de soutenir le commerce électronique. La stratégie nationale égyptienne en matière de commerce électronique, lancée en décembre 2017, vise à renforcer l’économie numérique du pays et à développer les activités commerciales en ligne. Il y a aussi l’initiative «Commerce électronique réglementé», lancée en décembre 2024, qui s’est révélée prometteuse pour façonner le paysage du commerce numérique en Égypte. Ensemble, elles ont renforcé la confiance dans le commerce électronique, ce qui est essentiel pour encourager son adoption à grande échelle. Ces réglementations donnent aux consommateurs l’assurance que leurs droits sont protégés lorsqu’ils effectuent des achats en ligne. L’agence égyptienne de protection des consommateurs a lancé l’initiative sur le commerce électronique pour une durée de cinq jours, car elle a constaté que certaines plateformes électroniques et sociétés d’expédition se livraient à des pratiques indisciplinées qui portent atteinte aux droits des consommateurs et ont un impact sur les personnes morales opérant dans ce secteur. L’initiative visait donc à répondre aux plaintes des consommateurs et à assurer leur protection en matière d’achats en ligne.

Perspectives d’avenir

Le marché du commerce électronique en Égypte est encore confronté à plusieurs défis. Parmi ces derniers, il y a la concurrence croissante entre les startups et les acteurs internationaux, ainsi que la confidentialité des données et la cyberfraude. En outre, bien que des progrès aient été réalisés dans l’amélioration des systèmes de livraison, l’infrastructure logistique de l’Égypte reste un défi majeur, en particulier lorsqu’il s’agit d’atteindre des clients dans des régions éloignées. Les entreprises devront investir dans de meilleures solutions de livraison pour améliorer la fiabilité et la rapidité. Pourtant, le secteur du commerce électronique en Égypte a de grandes chances de se développer davantage. L’augmentation de la classe moyenne en Égypte représente une opportunité substantielle pour le secteur du commerce électronique. Avec la hausse du revenu disponible, davantage de consommateurs seront en mesure de participer à l’économie numérique.

 

Pourquoi la Tunisie est à la traîne?

En Tunisie, nous avons une forte pénétration des smartphones, mais pas autant de croissance pour le e-commerce. Il y a trois principales raisons à cela.

La première est le nombre limité de magasins en ligne en Tunisie. Fin septembre 2024, il y avait 1 210 sites marchands, ce qui demeure très faible pour créer une vraie dynamique généralisée. En réalité, il y a plusieurs barrières à l’entrée comme le coût élevé pour une petite activité de développer et de maintenir actualisé son e-magasin. De plus, il faut sécuriser les paiements et les lier au compte bancaire de la société, ce qui n’est pas une bonne affaire du point de vue fiscal.

La deuxième est que la technologie du BuyNow, PayLater, qui permet d’acheter un article et payer sur plusieurs échéances, n’était pas disponible et vient de faire son entrée sur le marché tunisien. Si la réglementation qui régit le chèque n’a pas vu le jour, cela n’aurait pas été possible. Cette technique ouvrira la porte devant le développement du commerce en ligne, car il est désormais possible d’acheter en centaines de dinars et payer ultérieurement. Bien évidemment, si le schéma de financement passe par un petit crédit bancaire et des intérêts, il y a des risques quant à la réussite de cette opération.

La troisième raison est la confiance du consommateur dans le système. Comme le vendeur ne veut pas s’exposer fiscalement, l’acheteur cherche la même chose. C’est pour cela que le cash demeure toujours roi en Tunisie. Le grand problème est que nous ne voyons pas d’issue à cette question fondamentale. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la structure des recettes de l’État et ses projections pour comprendre que l’étau fiscal ne cesse de se resserrer, asphyxiant avec lui l’économie et le e-commerce.

 

 

 

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Le ministre des Affaires étrangères à Alger pour la réunion tripartite sur la Libye

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a été reçu mercredi au Palais d’El Mouradia à Alger par le président Abdelmadjid Tebboune, à la veille de la Réunion consultative tripartite sur la Libye, prévue ce jeudi dans la capitale algérienne.

Selon un communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères, les discussions ont porté sur la situation en Libye et la nécessité de privilégier une approche exclusivement libyo-libyenne pour parvenir à une solution politique durable, garante de l’unité et de la stabilité du pays voisin.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du Mécanisme de concertation tripartite sur la Libye, mis en place pour coordonner les positions des pays voisins et contribuer de manière neutre et constructive à la relance du processus politique sous l’égide des Nations unies.

Les derniers développements de la situation en Libye

Prendront part à cette réunion Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines et Badr Abdelatty, ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger.

La réunion examinera les derniers développements de la situation en Libye et discutera des efforts conjoints entrepris par les trois pays voisins – la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte – en coordination avec la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, en vue de poursuivre le soutien et l’encouragement du dialogue inter-libyen », indique le département des Affaires étrangères.

La rencontre abordera, également, les mécanismes visant à créer un climat propice à une solution politique globale et consensuelle, consacrant la souveraineté et l’unité nationale de la Libye, tout en renforçant sa sécurité, sa stabilité et sa trajectoire de développement, sous l’égide et avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies, ajoute la même source.

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Paix à Gaza : Ouverture des négociations entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh

Sous haute surveillance diplomatique, des émissaires israéliens et du mouvement Hamas ont entamé ce lundi en Égypte des discussions indirectes dans le cadre du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Ces pourparlers, tenus à Charm el-Cheikh, visent à poser les bases d’un cessez-le-feu durable après deux années de guerre dévastatrice à Gaza.

Autour de la table figurent les représentants des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, qui jouent le rôle de médiateurs. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, assiste personnellement aux travaux.

Les discussions portent sur la libération des otages israéliens encore détenus à Gaza – vivants ou morts -, en échange de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. La première phase de l’accord devrait également inclure la mise en place d’un cessez-le-feu complet et des garanties humanitaires pour les civils palestiniens.

Washington mise sur un cessez-le-feu « durable »

Le président américain a déclaré hier que les pourparlers pourraient durer « plusieurs jours », tout en affirmant avoir reçu l’assurance du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou quant à l’arrêt progressif de la campagne militaire sur l’enclave palestinienne.

Donald Trump a également indiqué vouloir « transformer cette trêve en un processus politique global » menant à une reconnaissance internationale de l’État palestinien, promesse au cœur de son plan diplomatique pour le Moyen-Orient.

L’Union européenne veut être associée au plan

De son côté, l’Union européenne a exprimé son souhait de participer à l’organe international de transition prévu pour Gaza.

« L’Europe a un rôle important à jouer et nous devrions faire partie de ce processus », a affirmé ce lundi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en visite au Koweït. L’UE souhaite ainsi rejoindre le futur “Comité de la paix” évoqué dans le plan Trump, destiné à superviser la reconstruction et la gouvernance transitoire du territoire gazaoui.

Côté palestinien, le Hamas exige des garanties concrètes sur la fin du blocus de Gaza et sur la reconstruction du territoire détruit par deux ans de bombardements.

De nombreux observateurs restent prudents, rappelant l’échec des précédentes initiatives internationales, souvent freinées par la méfiance entre les deux camps et la fragilité des équilibres régionaux.

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Entretien Saïed – Al-Sissi : Convergence sur Gaza et sur la coopération bilatérale

Le président de la République Kaïs Saïed et le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi se sont entretenus, aujourd’hui par téléphone. Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, l’entretien a porté sur les relations bilatérales et sur la situation dans la région, notamment à Gaza.

A cette occasion, Kaïs Saïed a présenté ses félicitations à Abdel Fattah Al-Sissi et au peuple égyptien à l’occasion du 52ᵉ anniversaire de la victoire du 6 octobre 1973 contre l’entité sioniste. Il a salué cette date comme un symbole d’unité arabe et de dignité nationale.

Le président égyptien a exprimé, à son tour, sa gratitude pour cette marque d’amitié, soulignant que la guerre d’Octobre demeure un exemple de coordination et de solidarité arabe ayant permis de surmonter les défis régionaux.

Les deux chefs d’État ont également évoqué les résultats positifs de la 18ᵉ session de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne, tenue en septembre 2025 au Caire. Ils ont convenu de poursuivre le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines économique, sécuritaire et culturel, tout en intensifiant les concertations politiques pour faire face aux défis communs dans la région.

Gaza au centre des échanges

L’entretien a également porté sur les développements à Gaza, où la situation humanitaire demeure dramatique. Le président Al-Sissi a exposé les efforts déployés par l’Égypte pour parvenir à un cessez-le-feu durable et pour favoriser la mise en œuvre de l’initiative du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre et à relancer le processus de reconnaissance d’un État palestinien.

Il a réaffirmé que l’objectif essentiel reste la reprise d’un processus politique fondé sur la solution à deux États, conformément aux résolutions internationales.

Pour sa part, Kaïs Saïed a salué les efforts de médiation égyptiens, notamment en faveur de l’acheminement de l’aide humanitaire et du refus catégorique de tout projet de déplacement forcé des habitants de Gaza.

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Mondial de volley 2025 : La Tunisie domine l’Égypte et file en huitièmes

Aux Philippines, la sélection tunisienne de volley-ball s’est qualifiée jeudi pour les huitièmes de finale du Mondial après une victoire nette face à l’Égypte (3-0). Déjà victorieuse des Philippines en ouverture, la Tunisie termine en tête du groupe A.

La Tunisie a signé un succès probant contre son voisin égyptien (25-19, 25-18, 25-22), jeudi 18 septembre, lors de la 3ᵉ et dernière journée du groupe A. Grâce à ce deuxième succès en trois matches, le Six national valide son billet pour les huitièmes de finale, en attendant le résultat de la rencontre Philippines – Iran, décisive pour la deuxième place qualificative.

Après un parcours solide en poule, marqué par une victoire d’entrée face aux Philippines (3-0) puis une défaite face à l’Iran (1-3), les Tunisiens confirment leur statut de favoris régionaux. Avec 6 points en trois matches, ils poursuivent l’aventure mondiale avec confiance.

Résultats

1ère journée

  • Tunisie – Philippines 3-0
  • Egypte – Iran 3-1

2e journée

  • Tunisie – Iran 1-3
  • Philippines – Egypte 3-1

3e journée

  • Tunisie – Egypte 3-0
  • Philippines – Iran (reste à jouer)

Classement

  1. Tunisie 6 points (Qualifié)
  2. 2. Iran 3 points (2 matches)
  3. 3. Philippines 3 points (2 matches)
  4. 4. Egypte 3 points

Lire aussi : Mondial Volleyball 2025 : La Tunisie dans la Poule A avec l’Egypte

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Tunisie-Égypte : Priorité aux investissements communs et à l’ouverture vers l’Afrique

Les ministres tunisiens et égyptiens ont réaffirmé cette semaine leur volonté de renforcer le commerce bilatéral et de développer des investissements conjoints, lors de la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne et du Forum économique tenu au Caire.

Hassan Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce extérieur, a insisté sur la nécessité de relations commerciales équilibrées entre les deux pays et sur l’importance de l’ouverture vers les marchés africains. L’Égypte développe actuellement six centres logistiques sur le continent, offrant à la Tunisie des opportunités stratégiques pour faciliter échanges et projets communs.

Samir Abid, ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations, a souligné que « nos relations économiques et commerciales n’ont pas encore atteint le niveau de potentiel que peuvent offrir nos deux économies ». Il a appelé à diversifier les échanges, soutenir les PME et encourager des partenariats concrets entre entreprises tunisiennes et égyptiennes.

Le secteur privé au cœur du partenariat

Samir Majoul, président de l’UTICA, a rappelé le rôle clé du secteur privé et l’importance d’un saut qualitatif dans la coopération économique. Il a insisté sur la nécessité de lever les obstacles, développer le cadre juridique et favoriser l’investissement dans des secteurs stratégiques : santé, sécurité alimentaire, énergies renouvelables et technologies de communication.

Des initiatives concrètes pour l’avenir

Les deux gouvernements et les chambres de commerce ont convenu de mettre en place une feuille de route, d’identifier les secteurs prioritaires et d’organiser des rencontres régulières entre acteurs économiques. L’objectif est de créer un écosystème favorable aux investissements communs tout en renforçant l’intégration économique régionale et arabe.

La 18ᵉ session de la Commission mixte montre une volonté politique et économique forte pour transformer le partenariat Tunisie-Égypte en un moteur de croissance régionale. Entre levée des obstacles, soutien aux PME et ouverture vers l’Afrique, les deux pays cherchent à tirer pleinement parti de leur complémentarité économique et de leur position stratégique.

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Tunisie – Égypte : Ouverture du Forum économique commun

La cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont inauguré jeudi 11 septembre 2025, à la nouvelle capitale administrative du Caire, le Forum économique commun tuniso-égyptien, organisé à l’issue de la 18ᵉ session de la commission mixte supérieure. Le forum réunit des investisseurs et acteurs économiques des deux pays autour de nouvelles perspectives de coopération.

Une plateforme stratégique pour le secteur privé

Dans son discours d’ouverture, Sara Zaafrani Zenzri a souligné que ce forum constitue une occasion unique pour les investisseurs des deux pays d’explorer de nouvelles opportunités et d’établir des partenariats basés sur l’intérêt commun.

Elle a insisté sur le rôle central du secteur privé dans le développement économique et l’innovation, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’industrie, le transport, les infrastructures, la santé, l’éducation, la recherche scientifique, l’environnement, les énergies renouvelables et les start-ups.

Intensification des échanges économiques et de l’investissement

La cheffe du gouvernement tunisienne a rappelé la nécessité de développer les relations économiques bilatérales dans toutes leurs dimensions, en augmentant le volume des échanges commerciaux et en stimulant l’investissement commun. Elle a proposé plusieurs mesures concrètes :

  • Accroître les rencontres et le dialogue entre investisseurs et structures d’accompagnement des deux pays.
  • Définir une vision stratégique à moyen et long terme pour le commerce et l’investissement, avec un focus sur le marché africain.
  • Identifier et résoudre les obstacles rencontrés par les investisseurs lors d’une session interactive du forum.
  • Organiser régulièrement des salons et rencontres sectorielles pour générer des projets communs.
  • Étudier l’ouverture d’une ligne maritime directe entre Tunis et l’Égypte afin de faciliter les échanges.

Encouragement de l’innovation et des start-ups

Sara Zaafrani Zenzri a mis en avant les incitations fiscales et financières pour les jeunes entreprises et start-ups, ainsi que le développement des incubateurs et des centres d’innovation. Ces initiatives visent à favoriser l’accès au financement, aux marchés et aux technologies avancées, permettant à de nombreuses start-ups tunisiennes de s’étendre à l’international.

Renforcement des cadres juridiques et des partenariats régionaux

La cheffe du gouvernement a rappelé que les relations commerciales tuniso-égyptiennes reposent sur un cadre juridique moderne et incitatif, incluant notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et l’accord COMESA. Ces instruments facilitent le commerce bilatéral et l’intégration des chaînes de valeur, ouvrant la voie à une présence active sur le marché africain.

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18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne: Signature de huit accords de coopération

Le jeudi 11 septembre 2025, à l’issue de la 18ᵉ session de la commission supérieure mixte tuniso-égyptienne, la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont supervisé à la nouvelle capitale administrative du Caire la signature de plusieurs mémorandums d’entente et programmes exécutifs dans différents domaines de coopération.

Coopération dans le sport et la jeunesse

Les deux gouvernements ont signé :

  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine sportif pour 2026-2027.
  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse pour 2026-2027.

    Ces accords visent à renforcer les échanges, la formation et les initiatives conjointes entre les jeunes et les acteurs du sport des deux pays.

    Santé, protection sociale et consommateurs

    D’autres accords portent sur :

    • La coopération dans le domaine de la santé et des sciences médicales entre les ministères tunisiens et égyptiens de la Santé.
    • Un programme exécutif de coopération en matière de jeunesse et affaires sociales.
    • Un mémorandum sur la protection des consommateurs et la régulation des marchés, afin d’harmoniser les pratiques et renforcer la confiance des citoyens.

    Développement économique et commerce

    Les deux parties ont également signé :

    • Une mémorandum pour la promotion et le développement des exportations.
    • Un mémorandum sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et microentreprises, visant à stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat entre les deux pays.

    Diplomatie et formation

    Enfin, un accord a été signé entre l’Académie diplomatique tunisienne et l’Institut d’études diplomatiques égyptien, renforçant la coopération dans la formation et les échanges d’experts diplomatiques et consulaires.

    Clôture officielle

    La cérémonie s’est conclue par la signature par Mostafa Madbouly et Sara Zafrani Zenzri du procès-verbal de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne, officialisant ainsi tous les accords adoptés lors de cette rencontre.

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    Tunisie – Égypte : Cap sur un milliard de dollars d’échanges commerciaux d’ici deux ans

    Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, et la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zafrani Zenzri, ont tenu jeudi 11 septembre 2025 une conférence de presse conjointe dans la nouvelle capitale administrative d’Égypte. Les deux responsables ont affiché leur volonté de doubler le volume des échanges bilatéraux et de renforcer la coopération politique, en particulier sur la Palestine et la Libye.

    Des échanges commerciaux à renforcer

    Mostafa Madbouly a salué le succès de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne et annoncé l’objectif commun de porter le volume des échanges commerciaux à un milliard de dollars d’ici deux ans. Il a également transmis les salutations du président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue tunisien Kaïs Saïed, soulignant le soutien total de l’Égypte aux réformes et grands projets tunisiens.

    Une coopération économique à développer en Afrique

    Sara Zafrani Zenzeri a insisté sur la nécessité de capitaliser sur la relation privilégiée entre les deux présidents pour intensifier la coopération économique. Elle a mis en avant la complémentarité stratégique des deux pays : la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, et l’Égypte comme acteur clé en Afrique de l’Est et du Centre. Elle a plaidé pour plus de visites et de travail de terrain afin d’« élever le niveau des échanges, encore en deçà du potentiel ».

    Dossier libyen : priorité à une solution interne

    Les deux responsables ont réaffirmé leur attachement au droit du peuple palestinien à un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967.

    Sur la Libye, la cheffe du gouvernement tunisien a défendu une approche « libyo-libyenne » rejetant toute intervention étrangère. Elle a insisté sur la ligne diplomatique tunisienne fondée sur le respect de la souveraineté nationale et l’indépendance des choix des peuples.

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    Tunisie-Égypte : S. Zaghfrani rencontre S. El-Sissi pour renforcer la coopération bilatérale et régionale

    La Première ministre tunisienne, Sarra Zaghfrani, a été reçue mercredi au Palais d’Al-Ittihadia au Caire par le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi, en présence du Premier ministre égyptien Mostafa Madbouli et de plusieurs membres des deux gouvernements.

    Lors de cette rencontre, les deux responsables ont confirmé l’importance de développer les relations bilatérales, tant sur le plan officiel que dans les relations entre les peuples, et ont souligné la nécessité de consolider la coopération économique et commerciale, en particulier à l’occasion de la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne, considérée comme une plateforme stratégique pour explorer de nouvelles opportunités d’investissement et de projets conjoints.

    Ils ont également échangé leurs points de vue sur les enjeux régionaux et internationaux, insistant sur la coordination entre les deux pays pour faire face aux défis communs et contribuer à la résolution des crises régionales.

    Le dialogue a porté sur le rôle du secteur privé dans le développement de projets communs en Afrique, renforçant ainsi le rayonnement tunisien et égyptien dans leur environnement régional.

    Le président égyptien a salué les efforts du président tunisien Kaïs Saïed dans la conduite des réformes et le développement économique, tandis que S. Zaghfrani lui a transmis les salutations et l’invitation officielle du président tunisien à effectuer une visite en Tunisie. À son tour, S. El-Sissi a renouvelé l’invitation au président Saïed pour assister à l’inauguration du Grand Musée Égyptien, prévue en novembre 2025.

    Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un renforcement stratégique des liens tuniso-égyptiens, marqués par une coopération économique, politique et culturelle continue, et par une volonté commune de promouvoir l’intégration régionale et africaine.

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