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La Banque centrale d’Égypte va abaisser ses taux d’intérêt de 100 points de base

Un sondage Reuters publié lundi 22 décembre a montré que la Banque centrale d’Égypte devrait abaisser ses taux d’intérêt au jour le jour de 100 points de base jeudi prochain. L’inflation ayant été légèrement inférieure aux prévisions en novembre.

La prévision moyenne des 14 économistes interrogés a montré que le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Égypte réduirait le taux d’intérêt sur les dépôts de 21 % à 20 %, et sur les prêts de 22 % à 21 %.

A noter que les taux d’intérêt réels en Égypte restent parmi les plus élevés au monde. Et ce, malgré la baisse des taux d’intérêt au jour le jour de 550 points de base décidée par la Banque centrale depuis le début de l’année.

Le comité se réunira le 25 décembre, date à laquelle plusieurs marchés financiers mondiaux seront fermés pour les fêtes de Noël. « Les chiffres favorables de l’inflation permettent d’envisager des baisses de taux d’intérêt. Toutefois, les risques d’une inflation plus élevée persistent, notamment en raison des ajustements des tarifs d’électricité prévus début de l’année prochaine », selon Ivan Burgara de l’IIF.

L’Agence centrale égyptienne pour la mobilisation publique et les statistiques a annoncé que le taux d’inflation a chuté à 12,3 % en novembre par rapport à l’année précédente, malgré une hausse des prix des carburants, contrôlés par l’État, à la mi-octobre et une nouvelle loi autorisant les propriétaires de logements à augmenter les loyers plus rapidement.

La Banque centrale a progressivement abaissé ses taux d’intérêt cette année, en commençant par 225 points de base en avril, 100 en mai et 200 en août.

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CAN 2025 : le calendrier complet du groupe B

Dans le cadre de la CAN 2025, le calendrier du groupe B est le suivant : l’Afrique du Sud a battu l’Angola 2-1, tandis que l’Égypte s’est imposée face au Zimbabwe sur le même score (2-1).

Les prochaines rencontres sont : Zimbabwe-Angola le vendredi 26 décembre à 13h30, suivi d’Égypte-Afrique du Sud à 16h le même jour.

Le lundi 29 décembre, deux matchs sont programmés : Angola-Égypte et Zimbabwe-Afrique du Sud, tous deux à 17h.

La 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.

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L’Égypte a-t-elle vraiment augmenté ses frais de visa ?

Depuis plusieurs jours, des informations circulent faisant état d’une hausse des frais de visas d’entrée en Égypte, évoquant un passage de 25 à 45 dollars. Ces annonces, largement relayées sur certains sites et réseaux sociaux, ont suscité des interrogations chez les voyageurs et les professionnels du tourisme. Face à cette confusion, le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a tenu à clarifier officiellement la situation. 

Dans un communiqué publié début décembre 2025, le ministère affirme qu’aucune augmentation des frais de visa n’est actuellement appliquée. Les autorités démentent formellement les informations faisant état d’un changement immédiat des tarifs et précisent qu’aucune décision exécutive n’a été adoptée en ce sens. Selon le communiqué, ces rumeurs reposent sur une interprétation erronée de récentes évolutions législatives .

Le cadre de cette polémique est lié à la loi n°175 de 2025, récemment publiée au Journal officiel. Ce texte prévoit la possibilité de fixer un plafond maximal pour certains frais de visa et services consulaires. Toutefois, le ministère insiste sur un point essentiel : ce plafond ne signifie pas une hausse automatique des prix. Il s’agit d’un cadre légal qui ne devient effectif qu’en cas de décisions réglementaires ultérieures, lesquelles n’ont pas encore été prises .

Sur le terrain, aucun changement n’a été constaté. Les frais en vigueur demeurent de 25 dollars pour un visa touristique à entrée unique et de 60 dollars pour un visa à entrées multiples. Ces montants s’appliquent aussi bien aux visas délivrés à l’arrivée qu’à ceux demandés via le portail officiel de l’e-Visa ou auprès des représentations diplomatiques égyptiennes. 

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Israël donne son feu vert à un contrat gazier historique de 30 milliards d’euros avec l’Égypte

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a donné son « feu vert » à l’important contrat de vente de gaz naturel à l’Égypte, un contrat d’une valeur de 30 milliards d’euros.

« J’ai approuvé aujourd’hui le plus important contrat de gaz naturel de l’histoire d’Israël, d’une valeur de 112 milliards de shekels », a déclaré le Premier ministre israélien lors d’une allocution télévisée. « Cet accord a été conclu en coopération avec la société américaine Chevron, et sur le montant total, 58 milliards de shekels (environ 15,3 milliards d’euros) iront dans les caisses de l’État », a-t-il ajouté.

« Il s’agit du plus important contrat d’exportation (de gaz naturel) de l’histoire d’Israël », a commenté le ministre de l’Énergie, Eli Cohen.

Selon Netanyahu, cet accord contribuera à assurer la stabilité dans la région et à surmonter la crise énergétique en Égypte, qui a dépensé des milliards de dollars en importations de gaz naturel liquéfié après que sa propre production n’ait pas permis de répondre à la demande.

La production égyptienne a commencé à décliner en 2022, contraignant le pays à abandonner son projet de devenir une plateforme d’approvisionnement régionale. Depuis, il s’est tourné vers Israël pour satisfaire ses besoins.

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Quinze ans après, le Printemps arabe n’est pas terminé

Le Printemps arabe n’est pas terminé, et les régimes arabes le savent. Même si quinze ans après, les gouvernements ont interdit les manifestations, manipulé les élections et réécrit les constitutions pour s’assurer que 2011 ne se reproduise jamais. (Ph. Révolution tunisienne, le 14 jnvier 2011).

Mohamad Elmasry *

Il y a exactement quinze ans, l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi en Tunisie déclenchait un mouvement de protestation panarabe sans précédent, témoignant de l’immense désir du monde arabe d’instaurer des formes de gouvernement plus démocratiques.

Dans des scènes extraordinaires, des millions de manifestants, à travers plusieurs pays, se sont rassemblés contre des dirigeants autoritaires au pouvoir depuis des décennies, contestant des systèmes politiques marqués par la répression, la corruption et l’exclusion.

Les revendications des manifestants portaient sur des structures de pouvoir centralisées qui engendraient corruption et injustice et concentraient les richesses entre les mains d’une minorité. Ce qui suivit ne fut pas simplement une révolte régionale, mais une revendication historique de dignité, de responsabilité et de démocratie.

Comme on pouvait s’y attendre, les régimes réagirent par une répression brutale : de nombreux manifestants furent tués, battus ou arrêtés.

Cependant, le mouvement prodémocratie remporta des succès initiaux significatifs.

En quelques mois, quatre dictateurs de longue date – Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie, Hosni Moubarak en Égypte, Mouammar Kadhafi en Libye et Ali Abdullah Saleh au Yémen – furent renversés.

Dans une poignée de pays – dont le Bahreïn, l’Algérie et l’Irak – les régimes réussirent à étouffer les manifestations, les interrompant avant qu’elles ne prennent de l’ampleur.

Dans d’autres pays, les mouvements de protestation aboutirent à des réformes limitées ou, dans le cas de la Syrie, à une guerre civile prolongée sans changement de régime immédiat.

À l’instar de la Syrie, la Libye et le Yémen finirent par sombrer dans un conflit violent.

L’Égypte et la Tunisie furent les seuls pays du Printemps arabe à pouvoir se prévaloir de succès significatifs à long terme : les deux pays ont rapidement renversé leurs dictateurs et ont entamé presque immédiatement des transitions démocratiques.

Malgré des résultats mitigés, les observateurs ont généralement salué le Printemps arabe comme un moment démocratique révolutionnaire pour une région longtemps engluée dans la tyrannie.

Pourtant, quinze ans plus tard, il est clair que si les revendications populaires en faveur de la démocratie ont persisté, les régimes autoritaires ont appris à s’assurer que de tels soulèvements ne puissent plus jamais aboutir.

Les cas de l’Égypte et de la Tunisie

En Tunisie comme en Égypte, les transitions démocratiques ont d’abord semblé s’installer : des assemblées constituantes ont été formées, de nouvelles constitutions ont été rédigées, de nouveaux partis politiques et médias ont été créés, et de nouveaux dirigeants politiques ont été élus.

Il est important de noter que, dans les deux pays, les partis formés par les Frères musulmans – qui sont depuis longtemps bien organisés dans une grande partie de la région – ont rapidement acquis de l’influence.

Certains observateurs ont perçu la montée en puissance politique et l’influence des islamistes centristes comme un phénomène bienveillant, voire positif, tandis que d’autres y ont vu un problème.

Abstraction faite des débats sur les mérites ou les lacunes potentiels de l’islam politique, la Tunisie et l’Égypte étaient initialement perçues comme des modèles prometteurs de transformation démocratique arabe, précisément parce qu’elles laissaient entrevoir que l’autoritarisme n’était pas une fatalité arabe.

Bien que leurs transitions aient été marquées par de sérieux défis et parfois de véritables crises, ces deux pays ont démontré que les sociétés arabes modernes étaient capables de construire des systèmes démocratiques, même imparfaits et fragiles.

Plus important encore, peut-être, les exemples de la Tunisie et l’Égypte ont montré que les citoyens arabes étaient désireux de participer aux élections : les taux de participation électorale dans les deux pays étaient comparables à ceux de certaines démocraties occidentales établies.

Mais les apparences et les chiffres de participation étaient, au moins en partie, trompeurs, notamment dans le cas de l’Égypte, où le Parti Liberté et Justice des Frères musulmans et ses représentants ont remporté les référendums et les élections, y compris la présidence, sans pour autant exercer véritablement le pouvoir.

L’«État profond» égyptien – l’armée, la police, les services de renseignement, le système judiciaire et les médias – n’a jamais complètement quitté la scène politique.

L’ancien régime a réussi à saboter deux parlements élus, puis, à l’été 2013, a collaboré avec des libéraux égyptiens anti-islamistes pour renverser le premier président égyptien démocratiquement élu, Mohamed Morsi.

Le coup d’État égyptien de 2013 a représenté un renversement complet de la démocratie, un retour au statu quo d’avant 2011, et sans doute quelque chose d’encore plus autoritaire.

Abdel Fattah Al-Sissi, ancien ministre de la Défense de Morsi, a rapidement consolidé son pouvoir. Il a orchestré des arrestations massives, l’interdiction des partis politiques, la fermeture des médias, des élections contrôlées et la refonte complète du système juridique et politique égyptien.

Des experts ont démontré, à juste titre, que le système autoritaire instauré par Al-Sissi est encore plus autoritaire que celui de Moubarak.

L’expérience démocratique de la Tunisie a duré plus longtemps que celle de l’Égypte, mais a finalement connu un recul similaire.

En 2014, la Tunisie a élaboré une nouvelle constitution et élu son premier président démocratiquement élu, Béji Caïd Essebsi.

Mais l’élection, en 2019, d’un nouveau président, Kaïs Saïed, a marqué le début de la fin de l’expérience démocratique tunisienne.

En juillet 2021, environ deux ans après son entrée en fonction, Saïed a renversé la démocratie tunisienne naissante, s’octroyant les pleins pouvoirs, destituant le Premier ministre et suspendant le Parlement. Depuis lors, Saïed a encore renforcé son pouvoir.

Les leçons tirées d’un échec

Il est clair que les régimes égyptien et tunisien ont tiré au moins une leçon des mouvements de protestation prodémocratie de 2010-2011 : leurs dictatures n’étaient pas suffisamment autoritaires.

Dans les deux pays, les cadres politiques et juridiques ont été soigneusement remaniés afin d’empêcher précisément le type de désobéissance civile observé il y a 15 ans. La moindre protestation ou opposition n’est pas tolérée.

En Égypte, par exemple, une loi de 2013 sur les manifestations interdit les rassemblements publics ; et une loi antiterroriste de 2015 considère comme un acte de terrorisme tout acte d’«intimidation» qui «porte atteinte à l’unité nationale», «trouble l’ordre public» ou «entrave l’exercice des fonctions des autorités publiques».

Le régime militaire égyptien post-2013 a également démontré qu’il ne laisserait aucune élection au hasard.

Le gouvernement a orchestré des élections truquées, adopté une loi électorale garantissant l’allégeance du Parlement au président et révisé la Constitution afin de prolonger le règne d’Al-Sissi jusqu’en 2030.

Là où des dissensions ont permis à des figures de l’opposition de se présenter à la présidence, Al-Sissi a usé de son emprise sur le pouvoir pour les faire arrêter ou les contraindre à l’exil définitif.

Des experts ont constaté à quel point le président tunisien Saïed a suivi de près les traces d’Al-Sissi.

Bien qu’il n’ait pas instauré en Tunisie une répression comparable à celle d’Al-Sissi, Saïed, à l’instar de son homologue égyptien, a réécrit la constitution, étendu les pouvoirs présidentiels et supprimé les contre-pouvoirs.

Les données recueillies par l’Indice de transformation Bertelsmann montrent que, sur de nombreux indicateurs politiques et économiques, la Tunisie a régressé à son niveau d’avant le Printemps arabe.

Des failles dans le système

Quinze ans après le Printemps arabe, les problèmes fondamentaux qui ont conduit aux manifestations – corruption, injustice et difficultés économiques – persistent et sont peut-être plus urgents aujourd’hui qu’à l’époque.

Les pays arabes obtiennent très majoritairement de mauvais résultats à l’Indice de perception de la corruption (IPC) annuel, nombre d’entre eux figurant parmi les derniers du classement mondial, et les États restent englués dans l’injustice.

Par exemple, sur 21 pays arabes récemment évalués par Freedom House, aucun n’a été classé «libre» ; et sur les neuf nations arabes évaluées en 2025 dans le cadre de l’Indice de l’Etat de droit du World Justice Project, la plupart se classent parmi les derniers du classement mondial.

Il est important de noter que, dans son ensemble – pays du Golfe mis à part –, la région arabe reste enlisée dans des difficultés économiques.

Selon la Banque mondiale, le produit intérieur brut (PIB) par habitant demeure extrêmement faible dans la plupart des pays non membres du Conseil de coopération du Golfe, et les Nations Unies indiquent que les pénuries alimentaires et la faim restent des problèmes majeurs dans une grande partie de la région.

Les difficultés économiques de l’Égypte et de la Tunisie sont révélatrices de la situation dans une grande partie du reste de la région.

En Égypte, depuis le soulèvement de 2011, l’empire économique de l’armée et les inégalités se sont accrus, tandis que l’inflation et la pauvreté ont progressé.

Parallèlement, l’économie tunisienne se détériore également.

Selon un rapport récent de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, la politique économique de Saïed a entraîné une forte augmentation de la dette intérieure et un effondrement de la croissance économique, ainsi qu’une baisse des salaires réels et une hausse du chômage.

Démocratie : un sujet tabou

Ce qui est peut-être le plus alarmant pour les régimes arabes, c’est que leurs citoyens continuent, dans leur immense majorité, d’aspirer à un gouvernement démocratique.

Selon l’Indice d’opinion arabe, plus de 70 % des Arabes interrogés sont favorables à la démocratie, contre seulement 19 % qui y sont opposés.

Les résultats de l’enquête suggèrent également que les citoyens arabes portent un jugement négatif sur le niveau de démocratie dans leurs pays ; ils ont tendance à associer la démocratie à la liberté, à l’égalité et à la justice ; et ils ont une opinion favorable du Printemps arabe.

Un sondage plus récent de l’Arab Barometer aboutit à des conclusions similaires.

Le Printemps arabe n’est pas terminé

En décembre 2024, le dictateur syrien Bachar Al-Assad a été renversé et contraint à l’exil, environ 14 ans après le début du soulèvement contre lui.

Cet événement cataclysmique a démontré, peut-être mieux que tout autre, que les analystes ont peut-être été prématurés en déclarant la fin du Printemps arabe.

Les récentes manifestations de la génération Z au Maroc apportent des preuves supplémentaires que de nombreux Arabes – en particulier les jeunes – sont capables, désireux et prêts à se battre pour le changement.

Il ne s’agit donc peut-être que d’une question de temps avant que la situation ne dégénère et qu’une nouvelle vague de manifestations ne commence.

Les gouvernements savent que le risque est réel. Le régime égyptien d’Al-Sissi en est une nouvelle fois un exemple frappant.

Ces dernières années, Al-Sissi a été contraint de mettre en garde à plusieurs reprises les Égyptiens contre toute manifestation.

Lors d’une allocution publique il y a quelques années, il a déclaré qu’une répétition du soulèvement de 2011 «ne se reproduirait plus jamais» en Égypte.

La paranoïa est bien réelle : l’État profond égyptien ne semble pas disposé à prendre le moindre risque en ouvrant l’espace politique.

Le régime a récemment intensifié son vaste programme de fraude électorale et chercherait, selon certaines sources, à prolonger indéfiniment le règne d’Al-Sissi.

Non content d’éliminer l’opposition intérieure, le gouvernement égyptien s’efforce également de museler l’opposition à l’étranger.

Le régime a tenté de fermer les médias d’opposition basés hors d’Égypte et a cherché à obtenir l’extradition de figures populaires de l’opposition.

Plus tôt cette année, un jeune Égyptien, Anas Habib, a organisé une manifestation pacifique devant l’ambassade d’Égypte à La Haye.

En réponse, le ministre égyptien des Affaires étrangères a exhorté le personnel de l’ambassade à détenir les manifestants et à les faire arrêter. Dans un acte de représailles apparentes, les autorités égyptiennes ont arrêté l’oncle âgé d’Habib en Égypte.

Au-delà de l’Égypte, les États arabes ont récemment intensifié leur coopération en matière de sécurité intérieure, leurs gouvernements recherchant activement les individus recherchés à l’étranger en vue de leur extradition.

Ces mesures extrêmes soulignent la paranoïa ambiante : les régimes arabes semblent comprendre qu’il ne s’agit que d’une pause, et non d’une fin, dans le Printemps arabe.

L’histoire montre que lorsque le mouvement reprendra, il ne sera pas annoncé à l’avance.

Le peuple a presque toujours le dernier mot. Nous ignorons simplement quand il choisira de l’exprimer.

Traduit de l’anglais.

Source : Al Jazeera.

* Professeur à l’Institut d’études supérieures de Doha.

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Le ministre des Affaires étrangères à Alger pour la réunion tripartite sur la Libye

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a été reçu mercredi au Palais d’El Mouradia à Alger par le président Abdelmadjid Tebboune, à la veille de la Réunion consultative tripartite sur la Libye, prévue ce jeudi dans la capitale algérienne.

Selon un communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères, les discussions ont porté sur la situation en Libye et la nécessité de privilégier une approche exclusivement libyo-libyenne pour parvenir à une solution politique durable, garante de l’unité et de la stabilité du pays voisin.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du Mécanisme de concertation tripartite sur la Libye, mis en place pour coordonner les positions des pays voisins et contribuer de manière neutre et constructive à la relance du processus politique sous l’égide des Nations unies.

Les derniers développements de la situation en Libye

Prendront part à cette réunion Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines et Badr Abdelatty, ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger.

La réunion examinera les derniers développements de la situation en Libye et discutera des efforts conjoints entrepris par les trois pays voisins – la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte – en coordination avec la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, en vue de poursuivre le soutien et l’encouragement du dialogue inter-libyen », indique le département des Affaires étrangères.

La rencontre abordera, également, les mécanismes visant à créer un climat propice à une solution politique globale et consensuelle, consacrant la souveraineté et l’unité nationale de la Libye, tout en renforçant sa sécurité, sa stabilité et sa trajectoire de développement, sous l’égide et avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies, ajoute la même source.

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Paix à Gaza : Ouverture des négociations entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh

Sous haute surveillance diplomatique, des émissaires israéliens et du mouvement Hamas ont entamé ce lundi en Égypte des discussions indirectes dans le cadre du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Ces pourparlers, tenus à Charm el-Cheikh, visent à poser les bases d’un cessez-le-feu durable après deux années de guerre dévastatrice à Gaza.

Autour de la table figurent les représentants des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, qui jouent le rôle de médiateurs. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, assiste personnellement aux travaux.

Les discussions portent sur la libération des otages israéliens encore détenus à Gaza – vivants ou morts -, en échange de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. La première phase de l’accord devrait également inclure la mise en place d’un cessez-le-feu complet et des garanties humanitaires pour les civils palestiniens.

Washington mise sur un cessez-le-feu « durable »

Le président américain a déclaré hier que les pourparlers pourraient durer « plusieurs jours », tout en affirmant avoir reçu l’assurance du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou quant à l’arrêt progressif de la campagne militaire sur l’enclave palestinienne.

Donald Trump a également indiqué vouloir « transformer cette trêve en un processus politique global » menant à une reconnaissance internationale de l’État palestinien, promesse au cœur de son plan diplomatique pour le Moyen-Orient.

L’Union européenne veut être associée au plan

De son côté, l’Union européenne a exprimé son souhait de participer à l’organe international de transition prévu pour Gaza.

« L’Europe a un rôle important à jouer et nous devrions faire partie de ce processus », a affirmé ce lundi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en visite au Koweït. L’UE souhaite ainsi rejoindre le futur “Comité de la paix” évoqué dans le plan Trump, destiné à superviser la reconstruction et la gouvernance transitoire du territoire gazaoui.

Côté palestinien, le Hamas exige des garanties concrètes sur la fin du blocus de Gaza et sur la reconstruction du territoire détruit par deux ans de bombardements.

De nombreux observateurs restent prudents, rappelant l’échec des précédentes initiatives internationales, souvent freinées par la méfiance entre les deux camps et la fragilité des équilibres régionaux.

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Entretien Saïed – Al-Sissi : Convergence sur Gaza et sur la coopération bilatérale

Le président de la République Kaïs Saïed et le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi se sont entretenus, aujourd’hui par téléphone. Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, l’entretien a porté sur les relations bilatérales et sur la situation dans la région, notamment à Gaza.

A cette occasion, Kaïs Saïed a présenté ses félicitations à Abdel Fattah Al-Sissi et au peuple égyptien à l’occasion du 52ᵉ anniversaire de la victoire du 6 octobre 1973 contre l’entité sioniste. Il a salué cette date comme un symbole d’unité arabe et de dignité nationale.

Le président égyptien a exprimé, à son tour, sa gratitude pour cette marque d’amitié, soulignant que la guerre d’Octobre demeure un exemple de coordination et de solidarité arabe ayant permis de surmonter les défis régionaux.

Les deux chefs d’État ont également évoqué les résultats positifs de la 18ᵉ session de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne, tenue en septembre 2025 au Caire. Ils ont convenu de poursuivre le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines économique, sécuritaire et culturel, tout en intensifiant les concertations politiques pour faire face aux défis communs dans la région.

Gaza au centre des échanges

L’entretien a également porté sur les développements à Gaza, où la situation humanitaire demeure dramatique. Le président Al-Sissi a exposé les efforts déployés par l’Égypte pour parvenir à un cessez-le-feu durable et pour favoriser la mise en œuvre de l’initiative du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre et à relancer le processus de reconnaissance d’un État palestinien.

Il a réaffirmé que l’objectif essentiel reste la reprise d’un processus politique fondé sur la solution à deux États, conformément aux résolutions internationales.

Pour sa part, Kaïs Saïed a salué les efforts de médiation égyptiens, notamment en faveur de l’acheminement de l’aide humanitaire et du refus catégorique de tout projet de déplacement forcé des habitants de Gaza.

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Mondial de volley 2025 : La Tunisie domine l’Égypte et file en huitièmes

Aux Philippines, la sélection tunisienne de volley-ball s’est qualifiée jeudi pour les huitièmes de finale du Mondial après une victoire nette face à l’Égypte (3-0). Déjà victorieuse des Philippines en ouverture, la Tunisie termine en tête du groupe A.

La Tunisie a signé un succès probant contre son voisin égyptien (25-19, 25-18, 25-22), jeudi 18 septembre, lors de la 3ᵉ et dernière journée du groupe A. Grâce à ce deuxième succès en trois matches, le Six national valide son billet pour les huitièmes de finale, en attendant le résultat de la rencontre Philippines – Iran, décisive pour la deuxième place qualificative.

Après un parcours solide en poule, marqué par une victoire d’entrée face aux Philippines (3-0) puis une défaite face à l’Iran (1-3), les Tunisiens confirment leur statut de favoris régionaux. Avec 6 points en trois matches, ils poursuivent l’aventure mondiale avec confiance.

Résultats

1ère journée

  • Tunisie – Philippines 3-0
  • Egypte – Iran 3-1

2e journée

  • Tunisie – Iran 1-3
  • Philippines – Egypte 3-1

3e journée

  • Tunisie – Egypte 3-0
  • Philippines – Iran (reste à jouer)

Classement

  1. Tunisie 6 points (Qualifié)
  2. 2. Iran 3 points (2 matches)
  3. 3. Philippines 3 points (2 matches)
  4. 4. Egypte 3 points

Lire aussi : Mondial Volleyball 2025 : La Tunisie dans la Poule A avec l’Egypte

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Tunisie-Égypte : Priorité aux investissements communs et à l’ouverture vers l’Afrique

Les ministres tunisiens et égyptiens ont réaffirmé cette semaine leur volonté de renforcer le commerce bilatéral et de développer des investissements conjoints, lors de la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne et du Forum économique tenu au Caire.

Hassan Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce extérieur, a insisté sur la nécessité de relations commerciales équilibrées entre les deux pays et sur l’importance de l’ouverture vers les marchés africains. L’Égypte développe actuellement six centres logistiques sur le continent, offrant à la Tunisie des opportunités stratégiques pour faciliter échanges et projets communs.

Samir Abid, ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations, a souligné que « nos relations économiques et commerciales n’ont pas encore atteint le niveau de potentiel que peuvent offrir nos deux économies ». Il a appelé à diversifier les échanges, soutenir les PME et encourager des partenariats concrets entre entreprises tunisiennes et égyptiennes.

Le secteur privé au cœur du partenariat

Samir Majoul, président de l’UTICA, a rappelé le rôle clé du secteur privé et l’importance d’un saut qualitatif dans la coopération économique. Il a insisté sur la nécessité de lever les obstacles, développer le cadre juridique et favoriser l’investissement dans des secteurs stratégiques : santé, sécurité alimentaire, énergies renouvelables et technologies de communication.

Des initiatives concrètes pour l’avenir

Les deux gouvernements et les chambres de commerce ont convenu de mettre en place une feuille de route, d’identifier les secteurs prioritaires et d’organiser des rencontres régulières entre acteurs économiques. L’objectif est de créer un écosystème favorable aux investissements communs tout en renforçant l’intégration économique régionale et arabe.

La 18ᵉ session de la Commission mixte montre une volonté politique et économique forte pour transformer le partenariat Tunisie-Égypte en un moteur de croissance régionale. Entre levée des obstacles, soutien aux PME et ouverture vers l’Afrique, les deux pays cherchent à tirer pleinement parti de leur complémentarité économique et de leur position stratégique.

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Tunisie – Égypte : Ouverture du Forum économique commun

La cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont inauguré jeudi 11 septembre 2025, à la nouvelle capitale administrative du Caire, le Forum économique commun tuniso-égyptien, organisé à l’issue de la 18ᵉ session de la commission mixte supérieure. Le forum réunit des investisseurs et acteurs économiques des deux pays autour de nouvelles perspectives de coopération.

Une plateforme stratégique pour le secteur privé

Dans son discours d’ouverture, Sara Zaafrani Zenzri a souligné que ce forum constitue une occasion unique pour les investisseurs des deux pays d’explorer de nouvelles opportunités et d’établir des partenariats basés sur l’intérêt commun.

Elle a insisté sur le rôle central du secteur privé dans le développement économique et l’innovation, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’industrie, le transport, les infrastructures, la santé, l’éducation, la recherche scientifique, l’environnement, les énergies renouvelables et les start-ups.

Intensification des échanges économiques et de l’investissement

La cheffe du gouvernement tunisienne a rappelé la nécessité de développer les relations économiques bilatérales dans toutes leurs dimensions, en augmentant le volume des échanges commerciaux et en stimulant l’investissement commun. Elle a proposé plusieurs mesures concrètes :

  • Accroître les rencontres et le dialogue entre investisseurs et structures d’accompagnement des deux pays.
  • Définir une vision stratégique à moyen et long terme pour le commerce et l’investissement, avec un focus sur le marché africain.
  • Identifier et résoudre les obstacles rencontrés par les investisseurs lors d’une session interactive du forum.
  • Organiser régulièrement des salons et rencontres sectorielles pour générer des projets communs.
  • Étudier l’ouverture d’une ligne maritime directe entre Tunis et l’Égypte afin de faciliter les échanges.

Encouragement de l’innovation et des start-ups

Sara Zaafrani Zenzri a mis en avant les incitations fiscales et financières pour les jeunes entreprises et start-ups, ainsi que le développement des incubateurs et des centres d’innovation. Ces initiatives visent à favoriser l’accès au financement, aux marchés et aux technologies avancées, permettant à de nombreuses start-ups tunisiennes de s’étendre à l’international.

Renforcement des cadres juridiques et des partenariats régionaux

La cheffe du gouvernement a rappelé que les relations commerciales tuniso-égyptiennes reposent sur un cadre juridique moderne et incitatif, incluant notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et l’accord COMESA. Ces instruments facilitent le commerce bilatéral et l’intégration des chaînes de valeur, ouvrant la voie à une présence active sur le marché africain.

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18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne: Signature de huit accords de coopération

Le jeudi 11 septembre 2025, à l’issue de la 18ᵉ session de la commission supérieure mixte tuniso-égyptienne, la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont supervisé à la nouvelle capitale administrative du Caire la signature de plusieurs mémorandums d’entente et programmes exécutifs dans différents domaines de coopération.

Coopération dans le sport et la jeunesse

Les deux gouvernements ont signé :

  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine sportif pour 2026-2027.
  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse pour 2026-2027.

    Ces accords visent à renforcer les échanges, la formation et les initiatives conjointes entre les jeunes et les acteurs du sport des deux pays.

    Santé, protection sociale et consommateurs

    D’autres accords portent sur :

    • La coopération dans le domaine de la santé et des sciences médicales entre les ministères tunisiens et égyptiens de la Santé.
    • Un programme exécutif de coopération en matière de jeunesse et affaires sociales.
    • Un mémorandum sur la protection des consommateurs et la régulation des marchés, afin d’harmoniser les pratiques et renforcer la confiance des citoyens.

    Développement économique et commerce

    Les deux parties ont également signé :

    • Une mémorandum pour la promotion et le développement des exportations.
    • Un mémorandum sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et microentreprises, visant à stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat entre les deux pays.

    Diplomatie et formation

    Enfin, un accord a été signé entre l’Académie diplomatique tunisienne et l’Institut d’études diplomatiques égyptien, renforçant la coopération dans la formation et les échanges d’experts diplomatiques et consulaires.

    Clôture officielle

    La cérémonie s’est conclue par la signature par Mostafa Madbouly et Sara Zafrani Zenzri du procès-verbal de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne, officialisant ainsi tous les accords adoptés lors de cette rencontre.

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    Tunisie – Égypte : Cap sur un milliard de dollars d’échanges commerciaux d’ici deux ans

    Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, et la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zafrani Zenzri, ont tenu jeudi 11 septembre 2025 une conférence de presse conjointe dans la nouvelle capitale administrative d’Égypte. Les deux responsables ont affiché leur volonté de doubler le volume des échanges bilatéraux et de renforcer la coopération politique, en particulier sur la Palestine et la Libye.

    Des échanges commerciaux à renforcer

    Mostafa Madbouly a salué le succès de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne et annoncé l’objectif commun de porter le volume des échanges commerciaux à un milliard de dollars d’ici deux ans. Il a également transmis les salutations du président Abdel Fattah al-Sissi à son homologue tunisien Kaïs Saïed, soulignant le soutien total de l’Égypte aux réformes et grands projets tunisiens.

    Une coopération économique à développer en Afrique

    Sara Zafrani Zenzeri a insisté sur la nécessité de capitaliser sur la relation privilégiée entre les deux présidents pour intensifier la coopération économique. Elle a mis en avant la complémentarité stratégique des deux pays : la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest, et l’Égypte comme acteur clé en Afrique de l’Est et du Centre. Elle a plaidé pour plus de visites et de travail de terrain afin d’« élever le niveau des échanges, encore en deçà du potentiel ».

    Dossier libyen : priorité à une solution interne

    Les deux responsables ont réaffirmé leur attachement au droit du peuple palestinien à un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967.

    Sur la Libye, la cheffe du gouvernement tunisien a défendu une approche « libyo-libyenne » rejetant toute intervention étrangère. Elle a insisté sur la ligne diplomatique tunisienne fondée sur le respect de la souveraineté nationale et l’indépendance des choix des peuples.

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