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L’approvisionnement en viande blanche malgré des défis persistants

Ibrahim Nefzaoui, président de la chambre nationale des commerçants de volaille et de viande blanche, exprime son optimisme concernant la résolution des problèmes d’approvisionnement en viande blanche sur les ondes de Mosaïque fm, ce 14 novembre 2024.

Il indique que l’importation de viande blanche congelée destinée aux établissements touristiques aidera à réduire la pression sur la production locale et à satisfaire les besoins des consommateurs. Et ce, surtout en raison de l’augmentation de la demande, face à la hausse des prix des viandes rouges et des poissons.

Il précise que 700 tonnes de viande blanche et 300 tonnes d‘escalopes congelés ont été importées par une entreprise privée. Ces quantités étant réservées aux circuits touristiques. Il partage également son espoir quant à un approvisionnement adéquat du marché dans un avenir proche. Et notamment pour les célébrations du Nouvel An et le mois de Ramadan. Tout en mettant en avant l’engagement du ministère du Commerce à intensifier les contrôles et à organiser des réunions régulières avec les parties concernées.

Cependant, il note que le manque d’approvisionnement actuel est dû à ce qu’il considère comme un « manque d’efficacité » de la « commission technique consultative ». Laquelle a pour mission de planifier la consommation nationale de viande. Cette commission n’a pas tenu de réunion depuis le 25 juin dernier. Et bien que récemment elle ait enfin repris ses travaux, aucun résultat concret n’en est sorti.

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Ridha Chkoundali : « Le PLF 2025 demeure essentiellement un document comptable »

Ridha Chkoundali, professeur d’économie, est revenu sur le PLF 2025 sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi  14 novembre 2024. 

Il part du constat que certaines mesures du projet de loi de finances 2025, telles que la révision du cadre législatif et l’établissement d’une carte d’investissement régionale, ainsi que l’acquisition de nouveaux équipements pour la production et le transport du phosphate, sont positives.

Toutefois, il souligne que « ce projet demeure essentiellement un document comptable, focalisé sur la réduction du déficit budgétaire, sans proposer de vision économique ou sociale. »

M. Chkoundali met également en garde contre le fait que la plupart des mesures proposées ne favorisent ni l’investissement, ni la création de richesse. Il a critiqué l’augmentation de l’impôt sur les sociétés, qui pourrait pénaliser les entreprises désireuses de se développer, nuisant ainsi à la croissance économique. Il estime encore que ce projet risquerait d’assécher la liquidité du marché au profit du financement des dépenses publiques. Ce qui laissera peu de ressources pour les investissements des entreprises et impactera négativement les taux de croissance.

Par alleurs, il qualifie la prévision de croissance de 3,2 % d’irréaliste et de trop optimiste. Une opinion partagée par des institutions comme le FMI, relève-t-il. 

En outre, il note que le chiffre prévu de 21 milliards de dinars en recettes fiscales est peu susceptible d’être atteint. Ce qui obligerait l’État à emprunter davantage, contredisant ainsi l’objectif d’autonomie financière prôné par le président.

En conclusion, il affirme que la politique sociale de l’État serait compromise si les services essentiels tels que l’éducation et la santé ne s’améliorent pas. Ce qui pourrait pousser des professionnels qualifiés à émigrer en raison d’une baisse continue de leur pouvoir d’achat.

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Violence infantile dans le monde : des chiffres alarmants

Chaque seconde de l’année dernière, 3 filles et 2 garçons ont été victimes de violence sexuelle à l’égard des enfants. Dans le cadre de cette situation alarmante, Together for Girls a lancé la campagne « Break the Record », visant à mettre fin à la violence sexuelle pendant l’enfance.

Ces chiffres glaçants ne sont pas seulement des statistiques, mais un cri d’alarme qui nous appelle à agir. Comment pouvons-nous, en tant que société, briser le silence ?

D’après un rapport de l’UNICEF, une fille sur cinq et un garçon sur sept subissent une forme de violence sexuelle avant 18 ans. Ces chiffres soulignent l’urgence d’interventions efficaces pour protéger les enfants, car un enfant sur huit a été exposé à des contenus sexuels non consensuels. Ces informations ont été présentées lors d’un atelier organisé par le Conseil de l’Europe et avec le soutien de la Délégation générale de la Wallonie-Bruxelles,  en collaboration avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées et le CAPJC au siège du Centre Africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs. 

Ce constat met en lumière la nécessité de briser le tabou entourant ces violences et d’aborder cette thématique avec sérieux pour favoriser une prise de conscience collective.

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L’entrepreneuriat francophone : innovation et réseautage pour la jeunesse de demain

L’entrepreneuriat en français connaît une dynamique croissante, notamment parmi la jeunesse. Les intervenants d’un récent panel ont souligné l’importance d’innover et de créer en français. Surtout avec la prévision que 80 % de francophones qui seront présents en Afrique d’ici 2050. Dans cette optique, la conférence “Quand la diversité et le numérique se rencontrent : imaginer l’avenir de l’entrepreneuriat francophone”, s’est tenue le 8 novembre 2024. Elle a mis en lumière le potentiel du bilinguisme et de la diversité culturelle pour offrir aux États une double ouverture sur le monde.

Organisée sous l’égide de la Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique du Nord, cet événement s’inscrit dans la continuité des sommets de la Francophonie. Et notamment ceux de Djerba en 2022 et de Villers-Cotterêts en 2024, qui ont respectivement abordé les thèmes de la connectivité, de la solidarité, de la création et de l’innovation.

Une chose est certaine : les jeunes entrepreneurs francophones cherchent à établir des réseaux professionnels solides; malgré des défis comme la peur de l’échec et le financement. Le numérique émerge comme un vecteur crucial pour leur croissance, permettant de dépasser les barrières linguistiques et culturelles.

Rencontrée en marge de l’événement, Haoua Acyl, Représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique du Nord a fait savoir que l’entrepreneuriat en français est en pleine croissance. Parce qu’aujourd’hui, on innove et on crée aussi en français. Il ne faut pas oublier non plus que d’ici 2050, 80 % des francophones se trouvent sur le continent africain.

Et de poursuivre : « Ce qui monte aussi en exponentiel, la création et l’innovation et l’entrepreneuriat en français. Je pense qu’on a eu également un échange sur la question de la langue. La langue, le français, cohabite avec plusieurs langues. Nous sommes la cinquième langue la plus parlée au monde avec 321 millions de francophones. Et donc, je dirais tout simplement qu’aujourd’hui, la nécessité est à ce qu’on soit dans cette lancée de la thématique du sommet de Villers-Cotterêts qui est  « Créer, innover et entreprendre en français pour les jeunes, avec les jeunes » ».

Toutefois, la question essentielle est de savoir si les entrepreneurs francophones, peuvent former un réseau fort dans le monde, un réseau professionnel qui peut les appuyer, les soutenir  via une plateforme numérique? A cette interrogation, elle a répondu : « Je pense que ce serait intéressant, effectivement, d’avoir une plateforme qui met en connexion toutes ces associations-là. Et je pense que c’est une très bonne idée, qui est très pertinente et une belle initiative, si jamais, effectivement, on doit se pencher dessus. »

En ce qui concerne l’entrepreneuriat numérique, Haoua Acyl souligne que l’entrepreneuriat du numérique n’est pas une question d’anglophone ou de toute autre langue; mais bien une question de créativité, d’imagination et de pousser au-delà ces connaissances et ces pensées pour parvenir, effectivement, avec un nouveau projet qui peut être intéressant, enrichissant; voire même un outil qui facilite beaucoup de choses, pas seulement pour le français, mais également pour toutes les autres langues.

Elle précise dans ce contexte : « Aujourd’hui, vous parlez de l’anglais, alors qu’on voit certains de nos jeunes s’orienter vers la langue coréenne. Et il y en a beaucoup quand même. Donc, je pense que c’est cela la richesse, ce sont les langues, des outils de communication qui nous permettent aujourd’hui, vous et moi, de communiquer. Et cette riche langue qu’est la langue française, il nous faudra la préserver, malgré nos diversités culturelles. »

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Lancement du système d’auto-entrepreneuriat : une nouvelle ère pour l’initiative privée

Un point de presse a lieu ce lundi 11 novembre 2024 au Palais du gouvernement à la Kasbah, pour annoncer le lancement officiel du système d’auto-entrepreneuriat, également connu sous le nom d' »initiative privée ».

Cette annonce marque une étape significative dans la politique économique du gouvernement, visant à encourager l’entrepreneuriat et à stimuler l’innovation parmi les citoyens.

Lors de cette conférence, Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle  a présenté les principaux aspects de ce nouveau système.

Objectifs du programme 

Le système de l’auto-entrepreneur est un projet national visant à promouvoir l’initiative personnelle et à renforcer le développement économique. Il repose sur des principes tels que la liberté d’initiative, la justice sociale, et la dignité.

Les objectifs incluent :

  • Un soutien à l’initiative personnelle;
  • Une simplification des procédures administratives;
  • La proximité des services administratifs;
  • Un élargissement de la couverture sociale.

À partir de 2025, le secteur numérique créatif sera intégré dans ce système. Facilitant ainsi l’accès à des avantages fiscaux et sociaux pour les travailleurs non déclarés.

La cible du système de l’auto-entrepreneur comprend les entrepreneurs exerçant dans des secteurs économiques spécifiques, notamment : l’industrie, l’artisanat, les métiers, le commerce et les services non commerciaux.

Conditions d’éligibilité 

  • Exercer individuellement;
  • Respecter la liste des activités autorisées;
  • Ne pas avoir de numéro d’identification fiscal antérieur;
  • Ne pas dépasser un chiffre d’affaires annuel de 75 000 dinars.

Caractéristiques du régime de l’entrepreneur indépendant

  • Procédures simplifiées et numérisées via la plateforme;
  • Avantages sociaux (carte de soins, pension de retraite, assurance accidents de travail)
  • Exonération de la contribution unique durant la première année;
  • Régime fiscal préférentiel;
  • Possibilité d’exercer l’activité depuis le domicile officiel;
  • Contribution unique pour l’impôt sur le revenu et la couverture sociale.

Avantages de la carte de l’entrepreneur indépendant

  • Attribut le statut d’entrepreneur indépendant;
  • Justifie la légalité de l’activité;
  • Permet de bénéficier de droits liés à l’activité, tels que l’ouverture de compte bancaire; professionnel et l’achat de matières premières.

Durée d’éligibilité au statut

Le statut d’entrepreneur indépendant est accordé pour une période de quatre ans, renouvelable une fois pour une période supplémentaire de trois ans, sur demande.

Mohamed Kefi Rahmani , président du projet « l’auto-entrepreneur » au ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a fait savoir à l’issue du point de presse que les bénéficiaires du système d’auto-entrepreneuriat auront accès à une couverture sociale. Cela comprend une carte de traitement médical, une pension de retraite et une assurance contre les accidents du travail, à partir de la date d’obtention de la carte. De plus, ils seront exemptés du paiement de la contribution unique durant leur première année et bénéficieront d’un régime fiscal avantageux.

Les auto-entrepreneurs peuvent exercer leur activité depuis leur domicile et doivent payer des contributions fiscales annuelles de 200 dinars pour les zones urbaines et 100 dinars pour les zones rurales. Ils ont également la possibilité de choisir leur régime social, avec le Fonds national de l’emploi prenant en charge la contribution sociale dans les 15 jours suivant l’enregistrement.

Les bénéficiaires auront droit à des formations et un accompagnement tout au long de leur parcours, ainsi qu’à des financements à des conditions favorables. En contrepartie, ils doivent tenir une comptabilité simplifiée et déclarer leur chiffre d’affaires tous les trois mois via une plateforme dédiée. La contribution unique doit être payée en quatre versements par an après la première année.

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Le budget du ministère de l’Intérieur s’élève à 5931 millions de dinars

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présenté le projet de budget 2025 de son ministère devant l’Assemblée des représentants du peuple. 

Ainsi le budget proposé s’élève à 5931 millions de dinars. Soit une augmentation de 2 % par rapport à 2024. Cependant, le ministre de l’Intérieur estime que ce montant reste insuffisant pour mettre en œuvre pleinement la stratégie du ministère pour 2025.

En ce qui concerne les axes prioritaires, il estime que le budget devra se concentrer sur plusieurs axes stratégiques. A savoir : la lutte contre la criminalité et l’immigration irrégulière; le renforcement de la sécurité nationale; ainsi que le soutien aux unités de sécurité et de protection civile.

Il ajoute l’importance de l’amélioration des services aux citoyens ainsi que le renforcement de la sécurité routière.

Par ailleurs, il a fait savoir lors de son allocation, que 1242 millions de dinars sont alloués aux interventions de développement et aux investissements. Parmi les projets prévus :

  • La construction d’une académie de police à Ennfidha;
  • La création d’une académie pour les Garde-côtes;
  • La rénovation de casernes et postes de sécurité;
  • La construction du siège de l’École nationale de Protection civile;
  • Les recrutements.

En outre, le ministre a annoncé le recrutement de 2000 nouveaux agents dans les différents services de sécurité. Cela portera l’effectif total du ministère à 99 486 agents.

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Ayachi Zammel condamné à deux ans et huit mois de prison

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Manouba a condamné l’ancien candidat à la présidentielle tunisienne, Ayachi Zammel, à une peine de deux ans et huit mois de prison. Et ce, pour des affaires liées à la fabrication de parrainages en vue de sa candidature.

Auparavant, le tribunal avait approuvé sa libération. Tout en reportant son procès ainsi que celui d’autres membres de sa campagne. En attendant des plaintes déposées par des citoyens concernant ces falsifications.

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La littérature à l’honneur : les lauréats des Prix Abdelwaheb Ben Ayed 2024

La Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) a célébré sa quatrième édition des prix littéraires, devenus un événement incontournable de la saison littéraire tunisienne. La remise des prix s’est tenue  ce dimanche 10 novembre  à la Cité de la Culture et a été marquée par un hommage à feu Abdelwahed Ben Ayed.

Ces prix jouent un rôle crucial dans la promotion et le développement de la littérature tunisienne, mettant en avant la créativité et le talent des auteurs et éditeurs locaux.

À Propos du Prix

Créé en hommage à Abdelwaheb Ben Ayed, ce prix vise à valoriser la littérature tunisienne, à inciter à la lecture, notamment chez les jeunes, et à encourager les talents nationaux. Il récompense les meilleures œuvres littéraires publiées en Tunisie en arabe ou en français dans plusieurs catégories : roman, essai, poésie, beau-livre et littérature jeunesse. Chaque lauréat reçoit une récompense financière ainsi qu’une visibilité accrue grâce aux actions de promotion de la Fondation.

Cette année, le jury a été constitué avec un souci d’équité en termes de genre et d’âge, comprenant trois hommes et trois femmes. Les membres ont mené plus de sept réunions pour évaluer plus de 90 ouvrages, mettant l’accent sur la qualité littéraire et esthétique. Ce processus a permis d’assurer une sélection équitable tout en valorisant le talent des auteurs.

Lauréats du Prix 2024

Les œuvres primées dans les différentes catégories sont :

Beau livre : La Tunisie et la mer. 2290 KM de côtes par Mohamed-Salah Bettaieb et al. (Éditions Alif, 2022).

Recueil de poésie : لا… لتعكير المزاج العامّ par Amama Zaier (Mayara Editions, 2024).

Essai : فلسطين وحروب التضليل الإعلامي par Sahraoui Gamaoun (Éditions GLD, 2024).

Roman ou recueil de nouvelles en français : Paris est une dette par Saber Mansouri (Éditions Elyzad, 2024).

Roman ou recueil de nouvelles en arabe : تراب سخون par Amira Ghenim (Masciliana Editions, 2024).

 

Le Prix Abdelwaheb Ben Ayed soutient activement la scène littéraire tunisienne et valorise l’édition locale. En célébrant des œuvres littéraires exceptionnelles, cette initiative vise à sensibiliser le public à la richesse de sa littérature et à encourager la créativité nationale. La Fondation espère ainsi nourrir une dynamique culturelle inclusive et durable qui favorise les échanges littéraires tant au niveau national qu’international.

Ce prix représente non seulement une reconnaissance des talents littéraires mais aussi un encouragement à poursuivre l’exploration et l’appréciation de la littérature dans toute sa diversité. Ce réarrangement permet d’organiser les idées par sections thématiques tout en conservant l’essence du message original.

Il convient de noter que pour renforcer ses actions visant à promouvoir la créativité, en particulier celle des jeunes Tunisiens, MICROCRED, avec le soutien indéfectible de la FONDATION ABDELWAHEB BEN AYED (FABA), élargit son réseau de partenaires à travers un nouveau partenariat axé sur la littérature et l’innovation.

 

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Promouvoir la littérature tunisienne : les prix FABA en plein essor

Pour sa quatrième édition, les prix littéraires de la fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) sont devenus le concours incontournable de la saison littéraire tunisienne. Cette année, la remise des prix a eu lieu à la Cité de la Culture, dans l’après-midi du dimanche 10 novembre, et a été marquée par un hommage à feu Abdelwahed Ben Ayed.

Il est clair que les prix FABA contribuent de manière significative à la promotion et au développement du roman tunisien. La présidente du jury, Samia Kassab Charfi, universitaire et professeure de littérature, a accepté de répondre aux questions de l’Economiste Maghrébin en marge de cet événement.

Quelle est la spécificité de cette édition?

Samia Kassab Charfi : le jury a été constitué avec une attention particulière à l’égalité des genres et des âges, incluant trois hommes et trois femmes ainsi que des membres plus jeunes et plus âgés. Cette diversité favorise des débats enrichissants, car les membres possèdent des expertises variées non seulement en littérature française mais aussi en arabe.

Quels sont les critères de sélection? 

Concernant les critères d’évaluation, je dirais l’importance d’avoir des discussions objectives qui garantissent l’impartialité. Cette année, le jury a reçu une grande quantité d’œuvres de qualité, évaluées durant l’été. Les critères incluent l’originalité, le style d’écriture et la capacité d’un livre à captiver le lecteur.

Qu’en est-il en termes de variété des œuvres? 

Les œuvres reçues couvrent une large gamme de genres : romans d’amour, récits sur Tunis, biographies romancées, essais mêlés à de la fiction et poésie. Le jury a également pris en compte la modernité de l’écriture, cherchant à éviter le « classico-classique », qui manque d’originalité.

Les prix des livres sont-ils accessibles à toutes les catégories de lecteurs, y compris les étudiants ?

Le prix d’un livre ne devrait pas être un critère déterminant pour évaluer sa qualité. Bien qu’il existe une catégorie dédiée aux beaux livres qui prend en compte l’esthétique et la qualité matérielle, la majorité des œuvres littéraires restent relativement accessibles. Cela souligne l’importance d’encourager la lecture chez les jeunes adultes. La littérature offre une ouverture sur le monde et constitue un antidote aux excès et à la superficialité souvent présents sur les réseaux sociaux. Un bon livre peut agir comme une forme de thérapie, résonnant profondément avec le lecteur et créant une connexion personnelle.

Quelle citation vous interpelle et vous parle le plus ?

Je dirais deux citations marquantes :
Saint-Jean Perse disait : « Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance », soulignant que la lecture doit nous sortir de notre zone de confort.
Proust affirmait : « Ce qui est clair avant nous n’est pas à nous. C’est à nous ce que nous tirons de l’obscurité », mettant en avant le rôle révélateur de la lecture.

En conclusion, cette édition des prix FABA illustre non seulement la richesse de la littérature tunisienne mais aussi son rôle essentiel dans l’éducation et le développement culturel.

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ARP: débats sur les réformes économiques et législatives pour 2025

Le Parlement a poursuivi samedi ses travaux sur le projet de budget de l’État et le bilan économique pour 2025, en présence du chef du gouvernement Kamel Maddouri. 

Ainsi les  discussions ont porté sur plusieurs axes majeurs : les réformes législatives. A savoir la révision des codes du commerce, des eaux, du travail et des douanes.

En ce qui concerne les secteurs économiques clés, on note comme suit:

Le transport: Amélioration des services et modernisation des infrastructures. 

Tourisme et culture : Renforcement du soutien et révision des stratégies promotionnelles

Énergie : Encouragement de l’exploration

Agriculture : soutien aux agriculteurs, révision des prix et promotion de l’huile d’olive

Enjeux socio-économiques :

Lutte contre la hausse des prix et soutien aux catégories défavorisées

Révision du système fiscal et amnistie fiscale

Restructuration des entreprises publiques

 

La séance a duré 8 heures, avec 90 interventions des députés totalisant 5 heures et 17 minutes. Les travaux reprendront le lendemain pour entendre les réponses du chef du gouvernement  et débattre des missions spécifiques.

 

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40 écoles privées menacées de fermeture

Imen Medimgh, porte-parole d’un groupe d’établissements éducatifs privés, a déclaré sur les ondes de Mosaïque fm que 40 écoles privées à Tunis 1 et Tunis 2 risquent de fermer leurs portes après le début de l’année scolaire. Elle a précisé que ces établissements ont scrupuleusement respecté les conditions du cahier des charges pour la création d’écoles privées, ainsi que les recommandations des délégations éducatives locales. Cependant, la municipalité a refusé leur installation une fois l’année scolaire commencée.

Elle a souligné que le manque de coordination entre les parties prenantes et l’absence de dialogue ont engendré une crise susceptible d’affecter des centaines de familles et d’élèves.

Elle a appelé le ministère de l’Éducation à engager un dialogue constructif afin de trouver une solution pratique qui prenne en compte l’intérêt des élèves.

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Diversité et numérique : l’avenir de l’entrepreneuriat francophone

La conférence “Quand la diversité et le numérique se rencontrent : imaginer l’avenir de l’entrepreneuriat francophone”, qui s’est tenue le 8 novembre 2024, a mis en lumière le potentiel du bilinguisme et de la diversité culturelle pour offrir aux États une double ouverture sur le monde.

Organisée sous l’égide de la Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique du Nord, cet événement s’inscrit dans la continuité des sommets de la Francophonie, notamment ceux de Djerba en 2022 et de Villers-Cotterêts en 2024, qui ont respectivement abordé les thèmes de la connectivité, de la solidarité, de la création et de l’innovation.

L’objectif principal de cette conférence était de favoriser non seulement la connectivité, mais aussi la solidarité autour de l’entrepreneuriat francophone. Elle a servi de plateforme pour promouvoir les valeurs fondamentales de la Francophonie : diversité culturelle, solidarité et innovation. À travers des initiatives concrètes et des projets inspirants, l’événement a souligné l’importance de la connectivité numérique pour renforcer les liens économiques entre les pays francophones.

La conférence a également mis en avant des exemples de réussites entrepreneuriales où la diversité culturelle et les technologies numériques se rencontrent pour créer des solutions innovantes. En tant que langue partagée par plus de 321 millions de personnes, le français constitue un atout stratégique pour l’entrepreneuriat. Les discussions ont porté sur les manières dont le numérique et la diversité peuvent stimuler la création de nouveaux modèles d’affaires dans l’espace francophone.

Il est crucial d’offrir aux jeunes les ressources nécessaires pour intégrer leur pays dans l’économie mondiale immatérielle. Le défi majeur consiste à créer des richesses, améliorer l’employabilité et encourager la croissance par l’innovation dans divers secteurs. Environ 61,8 % des francophones résident en Afrique ou au Proche-Orient, et ce nombre devrait atteindre 750 millions d’ici 2050.

Pour répondre aux défis posés par la fracture numérique, plusieurs initiatives ont été mises en place. Des programmes éducatifs destinés aux élèves du primaire ont été lancés dans divers pays francophones d’Afrique, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire et notamment en Tunisie. Ces programmes incluent des équipements et des contenus accessibles hors ligne, permettant aux élèves et aux enseignants d’accéder à une multitude de ressources sans nécessiter de connexion Internet.

L’événement du 8 novembre a été une occasion précieuse pour explorer comment les entrepreneurs francophones peuvent tirer parti des opportunités offertes par le numérique tout en valorisant leur diversité culturelle.

Comme le soulignait François Mitterrand : “Que serait la francophonie si personne ne parlait français ?” Cette citation rappelle l’importance du français dans le développement d’un espace francophone dynamique et solidaire.

En somme, cet événement a également mis en avant le rôle essentiel que joue le numérique dans l’avenir entrepreneurial des pays francophones.

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La Méditerranée en mots et en images, un voyage artistique à travers le temps

La Méditerranée, carrefour de cultures et d’inspirations, se révèle comme un espace de dialogue et d’échange entre artistes et poètes. La rencontre entre Anne-Lise Broyer, Marianne Catzaras, Moez Majed et Emna Louzyr illustre parfaitement cette dynamique. À travers leurs œuvres, ils nous invitent à explorer les multiples facettes de la Méditerranée, de l’Antiquité à nos jours, tout en s’inspirant notamment de l’œuvre de Flaubert. C’est ce qui ressortait de la  conférence sur le thème « Récits et représentations en Méditerranée » à l’IFT en fin de journée du 7 novembre 2024. 

Anne-Lise Broyer est une photographe qui fusionne littérature et image, questionnant les interactions entre la photographie argentique et d’autres formes d’art. Avec plus de 20 ans d’expérience, elle a publié une quinzaine d’ouvrages et a été récompensée par le prix Niépce en 2024. Son projet « Est-ce là qu’on habitait » témoigne de son engagement envers l’exploration des lieux à travers l’image.

Marianne Catzaras, née en Tunisie, est à la fois photographe et poète. Son travail met en lumière les minorités culturelles, utilisant la photographie pour raconter des histoires souvent oubliées. Elle a exposé dans divers pays et a reçu plusieurs distinctions, dont le Grand Prix de la ville de Tunis en 2010.

Moez Majed, reconnu comme une voix poétique tunisienne influente à l’international, a débuté sa carrière littéraire avec un premier recueil en 1997. Sa poésie, traduite dans plusieurs langues, aborde des thèmes universels tout en étant ancrée dans son expérience tunisienne. Il est également le fondateur du Festival de Poésie internationale de Sidi Bou Saïd.

Emna Louzyr, poète et communicatrice, a joué un rôle actif dans la promotion des droits des femmes à travers son travail médiatique et littéraire. Elle a publié plusieurs recueils de poésie en arabe et en français, recevant des prix pour ses contributions littéraires.

L’écriture méditerranéenne

Le dialogue entre ces artistes a été centré sur l’écriture méditerranéenne : comment les mots et les images peuvent capturer l’essence de cette région riche en Histoire. Chaque artiste présent a apporté sa propre vision, enrichissant ainsi le débat sur ce que représente la Méditerranée à travers le temps.

L’acte d’écrire comme rencontre, où il s’agit d’un moyen de connexion entre les individus, transcendant les frontières culturelles. Cette séance publique a été  enrichie par des projections visuelles et des lectures, permettant au public d’expérimenter la Méditerranée sous ses formes les plus diverses. 

En somme, cette rencontre ne se limite pas à une simple discussion ; elle constitue un véritable voyage à travers le temps et l’espace, révélant la richesse culturelle de la Méditerranée.

 

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Association ARAHN-Ennasr: Concours d’aménagement paysager

Transformer votre quartier en un havre de paix grâce à l’aménagement paysager, c’est possible. L’Association des résidents d’Ennasr-Ariana (ARAHN-Ennasr) et l’École supérieure d’urbanisme, d’audiovisuel et de design (ESAD) organisent  un concours de projets d’aménagement paysager pour un jardin public à Ennasr, invitant ainsi  les habitants à y participer. 

Ensemble, redéfinissons les espaces verts d’Ennasr pour créer des lieux de vie harmonieux et accueillants. Tel est l’objectif principal de ce concours d’aménagement paysager. 

Cinq équipes d’étudiants en architecture présenteront leurs conceptions, visant à transformer un espace vert en un complexe éco-culturel. Ce concours, qui se déroulera le samedi 9 novembre, a pour objectif d’encourager la participation citoyenne et de renforcer la collaboration entre l’université et la communauté pour améliorer l’environnement urbain. 

De ce fait, les enjeux sont de taille. Découvrir comment la nature peut enrichir notre quotidien en fait partie. Ensemble, faisons un modèle de durabilité et de beauté, où chaque coin de verdure raconte une histoire et renforce notre communauté. 

En somme, il est important de s’engager pour un avenir plus vert !

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