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Les commerçants indépendants protestent devant le siège du gouvernorat de Tunis

Plusieurs commerçants indépendants ont observé, mardi 12 novembre, un sit-in devant le siège du gouvernorat de Tunis pour revendiquer l’accélération de l’aménagement de l’espace qui leur a été alloué à Moncef Bey, dans la capitale, qui devrait accueillir 830 commerçants indépendants.

Dans une déclaration aux médias, Moez Alaoui, membre du bureau exécutif de l’Union des travailleurs de Tunis, a indiqué que le non aménagement de leur espace les a mis au chômage depuis près d’une année et demie.

Il a ajouté que les différents commerçants ont pris des « patentes » et des prêts pour démarrer leurs projets.Il appelle à la nécessité d’accélérer la création d’un espace décent pour les commerçants indépendants. Et ce, afin de les protéger du froid de l’hiver et de la chaleur de l’été.

Il a souligné que des correspondances ont été adressées à la Présidence de la République pour examiner cette situation et accélérer la recherche de solutions urgentes à ce problème.

Avec TAP

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Corruption : Henchir Enfidha dans le collimateur de Kaïs Saïed (Vidéo)

Comme la plupart des biens publics, les terres domaniales ont toujours été très mal gérées et ce diagnostic ne date pas d’aujourd’hui, mais rien ne semble avoir été fait pour arrêter l’hémorragie. Il ne fallait pas plus pour que le président Saïed s’y intéresse de près et monte au créneau. Vidéo.

Après la visite effectuée récemment à Henchir Echaâl, à Sfax, les enquêtes ouvertes pour corruption et les arrestations effectuées parmi ses cadres et employés, le président de la république Kaïs Saïed s’est intéressé à Henchir Enfidha, à Sousse, lui aussi propriété de l’Office des terres domaniales (OTD) relevant de l’Etat, et dont la gestion laisse aussi à désirer. Et c’est le moins que l’on puisse dire…

Le chef de l’Etat, qui poursuit sa guerre contre les réseaux de corruption, a choisi le jour de célébration de la Fête de l’Arbre, dimanche 10 novembre 2024, pour se rendre à ce complexe foncier et agricole dédié à l’alimentation animale, à l’élevage de volailles, de bovins et d’ovins, et à l’arboriculture avec l’exploitation de dizaines de milliers d’oliviers, sans oublier une station de conditionnement des produits destinés à l’exportation.

Lors de sa visite, Saïed a constaté des actes de vandalisme et de destruction systématiques des infrastructures et équipements de cette immense ferme étatique, désormais réduite à l’état de ruines. Et, comme à son habitude, il a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour identifier et traduire en justice les responsables de l’appropriation illégale des biens publics et de l’exploitation des efforts des travailleurs. De nouvelles arrestations sont donc en vue, et des poursuites judiciaires… qui sont devenues l’essentiel de l’actualité nationale.

Le domaine d’Enfidha est à l’origine une propriété de Sadok Bey qui l’offre à son grand vizir, Kheireddine Pacha. Lorsqu’il quitte la Tunisie pour Constantinople, ce dernier vend le domaine d’une superficie de près de 100 000 hectares à une société marseillaise de crédit qui le rebaptise Enfidaville. La tentative des autorités tunisiennes de bloquer cette vente est vue comme un facteur contribuant à la décision du gouvernement français de placer la Tunisie sous protectorat en 1881.

Le domaine est plus tard vendu à la Société franco-africaine et Enfidaville devient le centre d’un domaine s’étendant sur 1 200 km2  dévolu à la culture des céréales, des olives, de la vigne et à l’élevage, où des colons européens vivaient aux côtés des Tunisiens.

Après l’indépendance du pays, le domaine a été nationalisé et sa gestion confiée à l’OTD qui sera créé entre-temps. Mais sa gestion laissait tellement à désirer qu’il a beaucoup perdu, au fil du temps, de son aura et de sa… rentabilité.

Le président Saïed, qui s’est souvent inscrit en faux contre toute tentative de privatisation des biens publics, pense que l’abandon dont souffrent ces biens est prémédité dans le but de les dévaloriser pour les céder ensuite à des privés. Et c’est dans le cadre de cette lutte contre la corruption qui gangrène l’Etat que s’inscrivent ces visites impromptues, mais soigneusement organisées, et qui sont suivies d’enquêtes et de poursuites judiciaires.   

I. B. 

 

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EY Tunisie et CESIA signent un partenariat stratégique visant à contribuer mutuellement aux activités de sensibilisation à la cybersécurité en Afrique

EY Tunisie et le CESIA – Club d’Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique ont conclu un partenariat stratégique pour unir leurs expertises au service des acteurs des secteurs publics et privés en Afrique. Ce partenariat a pour objectif initial la publication de la 5e édition du Baromètre de la Cybersécurité en Afrique, un outil désormais essentiel pour analyser les enjeux et défis de la cybersécurité sur le continent et orienter les stratégies nationales des différents pays.

Avec une solide expérience dans la réalisation de grands projets de transformation digitale en Afrique, EY Tunisie a mené plusieurs études sur la maturité de la cybersécurité sur le continent. Ces succès s’appuient sur une expertise en transformation digitale, innovation et cybersécurité, une structure adaptée aux secteurs en constante évolution, ainsi qu’une culture d’innovation et de partage des connaissances.

Mr. Sami Zaoui, Partner Markets Leader a affirmé : « Le partenariat avec le CESIA représente une étape majeure qui nous permettra, ensemble, de répondre aux nombreux défis de la cybersécurité en Afrique. »

 

Le CESIA dispose d’une expérience unique dans la vulgarisation et la sensibilisation des États à la cybersécurité à travers la publication de plusieurs autres éditions du baromètre de la cybersécurité en Afrique.

« Ce partenariat constitue une base solide pour permettre au CESIA et à EY de renforcer la cybersécurité en Afrique, » a affirmé Didier SIMBA, président du CESIA. « Nos valeurs et notre vision sont en parfaite harmonie avec celles d’EY, et cette collaboration représente une opportunité précieuse pour apporter notre expertise à une région où les enjeux de cybersécurité sont cruciaux. Ensemble, nous sommes déterminés à contribuer activement à la sécurité numérique des acteurs publics et privés en Afrique. », a déclaré M. SIMBA.

Dans le cadre de ce partenariat, l’expertise combinée d’EY et du CESIA aboutira à la publication de la 5e édition du Baromètre de la Cybersécurité en Afrique en janvier 2025. Tout au long de l’année, des actions de sensibilisation et de promotion de la cybersécurité seront menées à travers le continent, contribuant activement au développement et au renforcement de la cybersécurité en Afrique.

A propos de EY :  

EY est un leader mondial des services de conseil, d’assurance, de fiscalité et de transaction. EY existe depuis plus de 100 ans et emploie plus de 400 000 personnes avec des opérations dans plus de 152 pays, offrant une profondeur et une variété de services spécialisés. EY met à disposition des gouvernements et des acteurs du secteur public son expertise technique pointue et ses connaissances approfondies dans divers domaines en vue de répondre à des besoins en perpétuelle évolution.

EY Tunisie regroupe plus de 1000 professionnels basés à Tunis dont plus de 350 consultants en services de conseil.

A propos de CESIA :

Le CESIA – Club d’Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique est un espace d’échange et de collaboration dédié aux professionnels et décideurs de la sécurité numérique et de la cybersécurité (DSI, DSSI, RI, RSI, RSSI, responsables SOC/CERT), originaires ou fortement engagés dans le développement et la professionnalisation de la cybersécurité en Afrique.

Avec plus de 180 membres répartis dans 22 pays africains, le CESIA accompagne les gouvernements dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de cybersécurité, contribuant activement à renforcer la sécurité numérique sur le continent.

Randonnée : Les îles Cani, un trésor naturel dans le golfe de Tunis

Jadis point d’arrêt des routes commerciales, avec une position stratégique au cœur de Méditerranée, les îles Cani sont aujourd’hui un patrimoine naturel et historique de la Tunisie.

Appelées «Isuli di pipi cani» en sicilien, îles aux requins ou «Jouzour el-klèbe» en arabe, communément appelées «Dzirett el-klèbe», sont de petites îles calcaires de taille inégale situées à environ 12 kilomètres au nord du cap Gammarth, non loin de la capitale Tunis.

Elles comprennent deux îles principales, Grande Cani et Petite Cani, et quelques formations rocheuses plus petites qui émergent des eaux cristallines.

Malgré leur proximité avec le continent, ces îles sont restées relativement intactes. Cela leur a permis de devenir un refuge pour de nombreuses espèces marines et terrestres, dont certaines sont rares ou menacées.

Les eaux environnantes sont peuplées d’une variété de poissons, de coraux et d’autres espèces marines, attirant des biologistes marins et des passionnés de plongée sous-marine du monde entier.

Un lieu de randonnée.

Leur nom italien est lié aux requins, «pipi cani», en sicilien. Les îles Cani ne sont pas seulement un sanctuaire naturel, mais elles portent également une histoire ancienne qui remonte à l’époque des Phéniciens et des Romains. Utique, la plus ancienne cité phénicienne en Afrique, fondée en 1101 av. J.-C., se trouve à quelques kilomètres de là, sur le continent.   

Ces peuples utilisaient l’archipel comme point de référence et d’escale pour leurs routes commerciales, profitant de la position stratégique des îles. Des objets historiques, notamment des amphores et des fragments de poterie, ont été découverts à proximité, ce qui suggère que les îles étaient fréquentées par des marchands et des marins.

Au fil des siècles, l’archipel a également pris une certaine importance stratégique, étant donné qu’il domine l’entrée du golfe de Tunis. Cela en a fait un point d’intérêt pour les flottes navales de différentes époques, y compris les pirates méditerranéens qui trouvaient souvent refuge dans ces eaux. Une curieuse histoire entoure les Cani.

La grande île est surmontée d’un beau phare construit entre 1856 et 1860 lorsque le gouvernement britannique demanda au Bey de Tunis l’autorisation d’en construire un. Sadok Bey a autorisé et financé la construction d’un phare de 18 mètres de haut, faisant venir de Sicile (qui ne faisait pas encore partie de l’Italie unifiée en 1861), deux gardiens chargés d’éclairer quotidiennement ce phare : Giuseppe Alacchi de Panetlleria et Rosa Taranto d’Ustica. Les deux Siciliens ont amené avec eux du continent un ami tunisien, un certain H’mida qui était chargé de les transporter avec son bateau jusqu’au continent pour se ravitailler. Pendant longtemps, ils furent les seuls habitants de l’île.

Le phare construit par Sadok Bey au milieu du 19e siècle.

Le 29 janvier 1897, l’un des navires anglais faisant le commerce en Méditerranée, le Danish Prince, coule près des côtes de l’île de Cani. Giuseppe et H’mida partiront en bateau par une froide nuit d’hiver pour sauver une partie de l’équipage, qu’ils ont ramenés sur l’île. Pendant quelques jours, ils partagèrent le peu de nourriture dont ils disposaient avec les naufragés. Grâce à ce sauvetage, Sa Majesté la reine Victoria d’Angleterre a décidé d’honorer Giuseppe Alacchi pour avoir rendu service à la couronne anglaise et sauvé un grand nombre de vies humaines.

Peu de temps après, et grâce à la décoration reçue, Giuseppe et son épouse Rosa quitteront l’île de Cani pour s’installer sur le continent et éclairer chaque soir le phare de Sidi Bou Saïd, ville située à quelques kilomètres de Tunis. Le couple s’est ensuite installé à La Goulette, ou la Goletta, où vivait une importante communauté de Siciliens, se souvient l’universitaire et expert de la présence italienne en Tunisie, Alfonso Campisi.

Traduit de l’italien.

Source : Ansamed.

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Amira Ghenim reçoit le prix de la littérature arabe 2024

La Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe ont annoncé, le 27 octobre 2024 à Paris, l’attribution du Prix de la littérature arabe 2024 à l’autrice tunisienne Amira Ghenim pour son roman ‘‘Le désastre de la maison des notables’’.

Djamal Guettala  

Cet ouvrage, traduit de l’arabe par Souad Labbize et publié aux éditions Philippe Rey, a conquis le jury par son exploration complexe et nuancée de l’histoire contemporaine de la Tunisie. Le prix, doté de 10 000 euros, célèbre chaque année une œuvre littéraire arabe écrite ou traduite en français, dans le but de favoriser la diffusion de cette littérature en France.

Dans ‘‘Le désastre de la maison des notables’’, Amira Ghenim, originaire de Sousse et spécialiste de linguistique, entremêle avec finesse intrigue familiale et grande Histoire.

50 ans d’histoire tunisienne

    Le roman, qui couvre plus de 50 ans d’histoire tunisienne, transporte les lecteurs de la lutte pour l’indépendance jusqu’aux événements de la révolution de 2011. À travers les destins croisés de deux familles bourgeoises, les Naifer, conservateurs et rigides, et les Rassaa, progressistes et ouverts au changement, Ghenim dresse le portrait d’une Tunisie en pleine mutation, tiraillée entre tradition et modernité.

    Pierre Leroy, administrateur délégué de la Fondation Jean-Luc Lagardère et président du jury, a salué «un roman intense, entremêlant intrigue familiale et grande Histoire, qui dessine le portrait complexe et tout en nuances d’une Tunisie en pleine mutation». Ce récit offre une lecture enrichissante des bouleversements sociopolitiques qui ont façonné la société tunisienne moderne.

    Amira Ghenim, qui a également publié ‘‘Le dossier jaune’’ (2019) et ‘‘Terre ardente’’ (2024), voit son deuxième roman, ‘‘Le désastre de la maison des notables’’, récompensé pour son premier passage en langue française. La traductrice Souad Labbize a su rendre en français toute la profondeur et la subtilité de l’écriture de Ghenim, permettant ainsi au public francophone de découvrir ce portrait littéraire d’une société en transition.

    Le jury, composé de personnalités telles que l’artiste et écrivain Mahi Binebine, le journaliste Nicolas Carreau, et l’écrivain Alexandre Najjar, a fait l’éloge de l’écriture de Ghenim, marquant ainsi une reconnaissance importante pour la littérature tunisienne.

    Amira Ghenim succède au palmarès du prix à l’écrivain irakien Feurat Alani, récompensé en 2023 pour ‘‘Je me souviens de Falloujah’’ (JC Lattès).

    Ce prix souligne l’intérêt croissant pour la littérature arabe, à un moment où les récits du monde arabe trouvent une place de plus en plus significative dans le paysage littéraire français, notamment pendant la rentrée littéraire.

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