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Prolongation de la détention des accusés dans l’affaire de Henchir Chaal

Le procureur du pôle judiciaire économique et financier a autorisé le mardi 7 novembre 2024, d’après le Journal Chourouk, les agents de la brigade nationale de lutte contre les crimes financiers à prolonger la détention de plusieurs personnes impliquées dans l’affaire de Henchir Chaal à Sfax.

Parmi les personnes concernées par cette prolongation, on retrouve le célèbre homme d’affaires et président du Club Sportif Sfaxien, Abdelaziz Makhloufi, ainsi que plusieurs autres individus, y compris des ingénieurs. Ces derniers sont maintenus en garde à vue dans le cadre des investigations relatives à cette affaire qui secoue la région.

Les charges retenues contre les accusés

L’affaire en question concerne des accusations de blanchiment d’argent, un crime prévu et puni par le Code pénal tunisien dans ses articles relatifs aux infractions financières. L’article 62 de la loi organique du blanchiment d’argent stipule que « toute personne qui, par un acte quelconque, facilite l’écoulement ou l’utilisation de fonds provenant d’une activité criminelle, est coupable de blanchiment d’argent ». Cette loi s’applique ici en raison de la suspicion de manipulation financière illégale dans le cadre du projet de Henchir Caal. Le procureur du pôle judiciaire économique et financier a ouvert une enquête pour vérifier si des fonds provenant d’activités illégales ont été blanchis à travers des transactions financières complexes.

Les enquêteurs examinent également un éventuel abus de fonction, en vertu de l’article 96 du Code pénal, qui incrimine les actes de « corruption active et passive » des fonctionnaires publics. L’article précise que « tout fonctionnaire public qui abuse de son pouvoir pour obtenir des avantages ou commet des actes de corruption, dans le cadre de ses fonctions, peut être condamné à des peines de prison et à une amende ». Il est allégué que plusieurs des personnes impliquées dans cette affaire, dont des responsables de l’administration locale et des ingénieurs, ont utilisé leurs positions respectives pour obtenir des avantages illégaux au détriment de l’État et des citoyens.

Une affaire aux ramifications multiples

L’affaire de Henchir Cheaal, qui a fait la une des journaux ces dernières semaines, concerne un large éventail de suspects, dont des responsables administratifs, des hauts fonctionnaires et même l’ex-ministre de l’Agriculture, Samir Belhaj Taher. Ce dernier fait l’objet d’une enquête pour son rôle présumé dans cette affaire de gestion frauduleuse de projets d’infrastructure dans la région de Sfax. Selon l’article 89 du Code pénal, l’exploitation des fonctions publiques à des fins personnelles, notamment pour des actes de fraude, est punie par des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La procureur a précisé que l’enquête porte également sur des accusations de « falsification et d’utilisation de documents falsifiés », un crime prévu par l’article 167 du Code pénal, qui punit de lourdes peines ceux qui « fabriquent ou utilisent des documents falsifiés dans le but d’en tirer profit ». Ce volet de l’enquête vise à déterminer si des documents officiels ont été manipulés pour permettre la mise en œuvre de projets immobiliers et agricoles dans le cadre du projet Henchir Chaal, au détriment des finances publiques et de l’intérêt général.

Un dossier complexe avec des enjeux politiques et économiques

L’enquête sur cette affaire continue de se développer, avec des révélations régulières concernant les relations entre les différents acteurs impliqués. Selon des sources judiciaires, des fonctionnaires de l’administration régionale de Sfax et des entrepreneurs sont également sous enquête pour leur rôle dans l’exploitation abusive de leurs fonctions pour obtenir des contrats publics et des avantages illégaux. Les autorités judiciaires ont assuré que des mesures strictes seraient prises pour identifier et punir les responsables de ces pratiques.

L’affaire de Henchir Chaal met en lumière les lacunes du système de gouvernance et la persistance des pratiques de corruption dans certains secteurs de l’économie tunisienne. Cette enquête est cruciale pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques et lutter contre la corruption, un phénomène largement dénoncé par les autorités et les observateurs de la vie politique.

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Kaïs Saïed et les «bandes organisées» qui s’attaquent à l’Etat

Evoquant les récents incidents survenus dans les transports publics, et notamment à l’aéroport de Tunis-Carthage *, et l’incendie de matériel agricole à Henchir Chaal, gouvernorat de Sfax, le président Kaïs Saïed a souligné «la nécessité de redoubler d’efforts pour lutter contre tous les types de criminalité, notamment celles commises par des bandes organisées qui visent non seulement la sécurité des citoyens mais aussi celle de l’Etat et de la société».  

«La lutte contre les lobbies qui croient désespérément pouvoir déstabiliser l’Etat et la société doit se poursuivre sans relâche», a-t-il ajouté, lors d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri, au Palais de Carthage, jeudi 7 novembre 2024, soulignant ainsi la portée criminelle de pareils incidents qui, selon lui, ne sauraient être imputés à de simples accidents. Ce qui suppose l’ouverture d’enquêtes sérieuses de la part des autorités sécuritaires et judiciaires, afin de rassurer l’opinion sur les capacités de l’Etat à mettre hors d’état de nuire ce que le président qualifie, dans le communiqué de la présidence de la république, de «bandes organisées».  Il faut dire que l’absence de communication officielle claire sur lesdits «incidents» évoqués par le président de la république n’est pas de nature à rassurer les citoyens. Au contraire…  

Saluant les résultats des récentes opérations menées par les forces de sécurité, qui ont permis de démanteler un certain nombre de réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue, Saïed a souligné la nécessité de soutenir les efforts du ministère du Commerce et du Développement des exportations dans la lutte contre la hausse des prix dont la responsabilité est imputée à de grands spéculateurs et à des contrebandiers.

«Un certain nombre de responsables régionaux doivent comprendre le moment historique que vit la Tunisie et faire preuve d’un grand esprit national, en écoutant les préoccupations des citoyens et en leur apportant des solutions rapides et efficaces. Les autorités régionales et locales doivent également jouer leur rôle pour faciliter et simplifier les procédures, notamment pour les jeunes souhaitant lancer des projets, afin d’atteindre le développement économique et social souhaité», a, par ailleurs, déclaré le président de la république, estimant que l’administration publique ne se montre pas suffisamment réactive vis-à-vis des jeunes promoteurs qui lancent des projets dans les régions intérieures, dans une limpide allusion aux entreprises communautaires dont il espère qu’elles relancent la machine économique grippée dans le pays mais qui peinent encore à démarrer leurs activités et à exister.

«Chaque responsable de l’État doit toujours se sentir au service du peuple, et il n’y a aucune excuse pour ne pas s’efforcer de répondre à ses espoirs et à ses attentes», a conclu le président qui continue d’interpeller les agents publics qui s’empêtrent dans les «vieilles approches» ou se cachent souvent derrière la sophistication des procédures pour ne pas assumer leur responsabilité.

I. B. (avec Tap).

* Où un véhicule de logistique portuaire a, selon nos informations, heurté deux avions les mettant en panne. Incident à propos duquel on attend toujours des éclaircissements des autorités publiques.

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Affaire Henchir Chaal : un ancien ministre de l’Agriculture retenu par la justice à Sfax

Arrestation

Le dimanche, le parquet du pôle judiciaire économique et financier a ordonné la retenue d’un ancien ministre de l’Agriculture dans le cadre des investigations liées à l’affaire de Henchir Chaal à Sfax. Selon les informations disponibles, les agents de l’unité nationale de recherche dans les crimes financiers complexes de la Direction de la police judiciaire […]

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Kais Saïed effectue une visite à Henchir Chaâl, à Sfax

Kais Saïed effectue une visite à Henchir Chaâl, à Sfax

Le président de la République, Kais Saïed, a effectué, ce mercredi soir, une visite non “annoncée” à Henchir Chaâl, dans le gouvernorat de Sfax. Henchir Chaâl compte environ 400 000 oliviers, ce qui en fait la deuxième plus grande oliveraie au monde, avec une superficie de 5 187,24 hectares. Elle emploie environ 435 agents et […]

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