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“Campagne 2023-2024 : L’huile d’olive génère 5,162 milliards de dinars d’exportations

Les recettes drainées par les exportations de l’huile d’olive, durant la campagne 2023-2024, ont augmenté de plus de 50,8%, en comparaison avec la campagne écoulée, pour atteindre 5,162 milliards de dinars, d’après des données publiées sur le site de l’Office National de l’Huile (ONH).

Cette hausse est expliquée, essentiellement, par l’augmentation du prix de l’huile d’olive de 50,2%, passant de 17,590 mille dinars/ tonne, au cours de la campagne 2022- 2023, à 26,422 mille dinars/ tonne, durant la campagne actuelle.

De même, les quantités exportées ont légèrement évolué de 4%, à 195,3 mille tonnes, dont 28,6 mille tonnes de l’huile d’olive conditionnée.

Il importe de préciser que les quantités de l’huile d’olive conditionnée exportée ont connu une hausse de 46%, par rapport à la saison écoulée.

Réformes économiques et sociales : La Tunisie se prépare à un nouveau plan de développement pour 2026-2030

Renforcer le rôle social de l’état, insuffler une dynamique économique dans toutes les régions, consolider les liens entre les districts et les régions et diminuer les écarts régionaux, sont les principaux objectifs du plan de développement 2026-2030 a indiqué, mercredi, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

En réponse aux questions des députés, lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue, au Palais du Bardo, pour l’examen du projet de la mission de l’Economie et de la planification, le ministre a fait savoir que l’élaboration de ce plan se fera selon une démarche qui part de la base vers le sommet et qui impliquera, en premier lieu, les conseils régionaux et locaux et des districts qui auront à identifier les besoins des régions en termes de développement et à fixer les plans régionaux adéquats en coordination avec les structures publiques concernées .

Il a ajouté que les modalités de coordination entre les différents conseils seront fixées par une loi organique qui est en cours d’élaboration, soulignant que le ministère de l’Economie a, par ailleurs, entamé les travaux préliminaires relatifs à l’élaboration du plan de développement 2026-2030, en procédant à la collecte des données et des statistiques nécessaires et en examinant les modalités de coordination possibles entre les différents intervenants.

Abdelhafidh a, en outre, fait savoir, que le gouvernement se penche sur la révision des stratégies d’action et des méthodes de gestion des différents structures publiques chargées du développement régional conformément aux exigences du nouveau découpage territorial qui met l’accent sur les dimensions locale et régionale.

Il a, aussi, indiqué que toutes les mesures ont été prises pour que l’Office de développement du sud et du Sahara dont la création est prévue en vertu du Décret n°2024-184 du 5 avril 2024, soit opérationnel en 2025, précisant qu’une enveloppe de 1 million de dinars a été consacrée à ce projet.

S’agissant de l’amélioration du climat des affaires, le ministre a évoqué la décision prise de supprimer progressivement les autorisations administratives et économiques, rappelant que le nombre totale des autorisations a été de 270 en 2018. Un premier lot de 27 autorisations a été supprimé en 2018 et un deuxième de 25 autorisations l’a été en 2022. Un troisième lot de 33 autorisations sera bientôt soumis à l’approbation du conseil des ministres.

Concernant les cahiers des charges, le ministre a fait savoir qu’ils sont au nombre de 167 actuellement, répartis sur 18 secteurs économiques, ajoutant que le ministère œuvre à réviser ces cahiers en vue d’assouplir les conditions techniques, de supprimer le régime des quotas, de réduire les délais d’approbation et de numériser des procédures de dépôt et de retrait. La première étape de la révision se fera en 2025 et concernera 100 cahiers des charges dans le sens de la suppression ou de l’assouplissement. Le travail est déjà engagé avec un premier lot de 50 cahiers.

Toujours dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, Abdelhafidh a indiqué que son département œuvre à favoriser la digitalisation, à améliorer les services logistiques et l’accès au financement pour les entreprises.« À cet effet, une ligne de crédit pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) avec un financement de 80 millions d’euros de l’AFD sera bientôt examinée en conseil des ministres. Un autre programme de financement de 90 millions d’euros a été signé avec la BAD et sera bientôt soumis à l’approbation de l’ARP ».

Par ailleurs, le gouvernement a entamé l’élaboration d’un projet de loi transversale et globale de l’investissement pour mettre fin à la dispersion des textes et garantira une révision globale du cadre de l’investissement. Le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Une stratégie nationale de promotion des PME est, également, en cours d’élaboration et sa mise en œuvre est prévue pour la fin du premier trimestre de 2025, a-t-il indiqué.

Evoquant les projets publics bloqués, le ministre a rappelé que des mesures ont été prises pour accélérer leur mise en œuvre et éviter les coûts supplémentaires dus au retard accusé. Il s’agit, notamment, de la création du «Comité des grands projets» présidé par le Chef du gouvernement et de la Commission d’approbation des projets publics au ministère de l’Economie et de la Planification pour étudier la faisabilité des projets publics avant de les inscrire dans le cadre du budget de l’Etat ou leur soumission au financement extérieur. Il s’agit, également, de la promulgation d’une circulaire qui prévoit des mesures urgentes pour relancer les projets bloqués et améliorer la gestion et le suivi de la réalisation des projets publics.

En réaction à une question sur la stratégie mise en œuvre pour faire face aux changements climatiques et améliorer la sécurité hydrique, Abdelhafidh a rappelé la stratégie du secteur de l’eau à l’horizon 2050 dont la mise en œuvre se fait sur des étapes à travers notamment la poursuite de la construction de barrages notamment dans le nord du pays, la connexion des barrages existants et programmés pour assurer le transfert des eaux et limiter le pourcentage des eaux qui finissent en mer, la poursuite des projets de dessalement des eaux de mer, la mise en place d’incitations importantes pour l’économie en eau dans les exploitations agricoles et l’instauration de facilités pour la construction de majels (citernes).

La première zone franche d’Ethiopie est pleinement opérationnelle

La Société éthiopienne de développement des parcs industriels (PIDC) a annoncé mardi que la zone franche de Dire Dawa, la première zone franche du pays, était devenue pleinement opérationnelle.

Cette zone franche renforcera les capacités de ce pays d’Afrique de l’Est à attirer des entreprises internationales engagées dans diverses industries manufacturières, a déclaré le PIDC dans un communiqué publié mardi, citant Fisseha Yitagesu, directeur général du PIDC.

Notant que les acteurs concernés du gouvernement éthiopien avaient déployé des efforts conjoints pour que la zone franche de Dire Dawa fonctionne à pleine capacité, M. Yitagesu a réaffirmé l’engagement ferme du gouvernement éthiopien à soutenir les investisseurs et à faciliter leurs engagements au sein de cette zone franche.

Inaugurée en août 2022, la zone franche de Dire Dawa est la première zone franche d’Ethiopie, située à quelque 445 km à l’est d’Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. Elle est située à proximité des ports de Djibouti, bénéficiant ainsi d’un meilleur potentiel de marché et convenant mieux au transport multimodal et aux opérations logistiques.

La zone franche comprend le parc industriel de Dire Dawa, construit par la China Civil Engineering Construction Corporation, un port sec et une gare ferroviaire Ethiopie-Djibouti, avec accès à un aéroport international situé à proximité.

Le mois dernier, la société Ethio-Djibouti Standard Gauge Railway Share Company (EDR) a annoncé la connexion réussie de la ligne de chemin de fer Ethiopie-Djibouti à la zone franche de Dire Dawa.

Selon Takele Uma, directeur général de l’EDR, le fait de relier la zone franche à l’infrastructure ferroviaire devrait permettre d’améliorer les échanges et le commerce dans la région.

Bourse de Tunis : Légère baisse de l’indice TUNINDEX avec une clôture à 9800 points

Le marché boursier a clôturé la séance de mercredi, sur une note quasi-stable. L’indice de référence a reculé légèrement de 0,08%, à 9800,8 points, dans un modeste volume de 2,4 millions de dinars (MD), selon l’analyse quotidienne de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Analyse des valeurs :

Le titre Ciments de Bizerte s’est offert la palme d’or. L’action du cimentier s’est appréciée de 4,4% à 0,470 D, dans un flux dérisoire.

Le titre SPDIT a terminé la séance en territoire positif. L’action de la SICAF a signé une avancée de 4,1% à 11,690 D. La valeur a été échangée à hauteur de 5 mille dinars seulement.

Le titre STIP s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Dans un maigre volume de transactions de mille dinars, l’action du spécialiste en pneu a cédé de 4,5% à 1,480 D.

Le titre Poulina Group Holding s’est retrouvé parmi les plus fortes baisses de la séance. Dans de maigres échanges de 64 mille dinars, l’action de la holding s’est délestée de 2,6% à 8,650 D.

Le titre Carthage Cement a chapeauté le palmarès des échanges avec un flux de 386 mille dinars. Le cours de l’action du cimentier s’est maintenu stable à 2,270 D.

Tunisie : Renforcement des fonds propres et liquidité bancaire au 1er semestre 2024

“Le secteur bancaire a poursuivi le processus de renforcement de son assise financière, comme en témoigne la constitution d’un coussin de sécurité en fonds propres de 4% au-dessus des minimums réglementaires, au cours du 1e semestre de 2024, c’est de qui ressort de la 10e réunion du Comité de Surveillance Macro-prudentielle et de Gestion des Crises Financières, créé en vertu de l’article 85 de la loi n°2016-35 portant fixation du statut de la BCT.

“Ce secteur a également maintenu une position de liquidité à des niveaux satisfaisants, avec un LCR (ratio de liquidité à court terme) moyen supérieur à 200% et un ratio de transformation Crédits /Dépôts se situant à 102,5%, soutenue par une dynamique positive dans la collecte de dépôts qui se sont accrus de 8,1% en glissement annuel”, selon le site de la Banque Centrale de Tunisie.

Ce Comité qui a tenu sa réunion le 7 novembre courant, pointé “le ralentissement de l’activité du crédit avec un taux de croissance de 1,8% au cours des 9 premiers mois de 2024 et la montée de la part des actifs non performants à 14% en juin 2024″, qui “pourraient altérer le processus de consolidation de ses indicateurs de solidité financière”.

Concernant le marché financier, “il a été marqué par la tendance haussière de l’indice TUNINDEX qui a affiché une performance de 12,7% au cours des dix premiers mois de l’année 2024 et la baisse du volume des échanges sur la cote de la Bourse de 9,1% par rapport à son niveau enregistré à fin octobre 2023 en lien avec le contexte économique. Les émissions sur le marché primaire ont baissé par rapport à 2023, tout en restant focalisées sur les émissions du Trésor”.

Au niveau du secteur des assurances, “les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2023, avec une hausse de 8,2% pour atteindre 3,4 milliards de dinars et un accroissement de la contribution des entreprises d’assurance au financement de l’Etat et des entreprises privées. Parallèlement, le secteur des assurances a poursuivi le processus de consolidation de ses indicateurs de solvabilité avec la hausse des fonds propres de 12,3% pour atteindre 2,1 milliards de dinars”.

Sur un autre plan, le secteur de la microfinance (sociétés anonymes et associations de microcrédit) “a poursuivi sa contribution à l’effort national de promotion de l’inclusion financière avec près de 800 mille bénéficiaires des microcrédits et une hausse continue de l’encours des microfinancements accordés à plus de 2 milliards de dinars à fin juin 2024. Parallèlement, le secteur a poursuivi la maîtrise du risque de crédit avec un taux du portefeuille à risque 30 jours qui s’est établi à 2,9%”.

“Les responsables des autorités de régulation ont souligné la résilience dont a fait preuve le système financier et sa contribution au financement de l’économie nationale et du secteur public et ce, en dépit de l’accentuation des conflits géopolitiques et des répercussions des changements climatiques”.

A l’issue de cette réunion, “les membres du comité ont convenu de poursuivre leurs efforts en vue de contenir les risques systémiques et de préserver la stabilité financière à travers le renforcement de la veille macro-prudentielle, le maintien des politiques prudentes en matière de distribution des dividendes et de constitution des provisions collectives et une meilleure coordination des initiatives en matière de verdissement du secteur financier et d’intégration de la dimension climatique dans la régulation”.

Le Comité de Surveillance Macro-prudentielle est chargé d’émettre des recommandations portant sur les mesures devant être prises par les autorités de régulation du secteur financier et leur application en vue de la contribution à la stabilité du système financier dans son ensemble et de coordonner les mesures relatives à la gestion des crises financières.

Ont pris part à la réunion, tous les membres du comité en l’occurrence le Gouverneur de la BCT, en sa qualité de Président, la représentante du Ministère des Finances, le Président du Conseil du Marché Financier (CMF), la Présidente du Comité Général des Assurances (CGA) et le Directeur Général de l’Autorité de Contrôle de la Micro-Finance (ACM).

“Ciné-Mémoire” dans sa troisième édition autour de l’architecture traditionnelle de Kesra

La troisième édition de la rencontre « Ciné-Mémoire » se tiendra du 15 au 17 novembre 2024 à Kesra. Cette manifestation qui s’inscrit dans le cadre de la valorisation du patrimoine culturel de la région de Siliana, met à l’honneur l’architecture traditionnelle de Kesra.

Organisé par la section régionale de l’Association des Amis des Maisons de Culture du gouvernorat de Siliana, avec le soutien de la délégation régionale des affaires culturelles de Siliana, cet événement est réalisé en partenariat avec plusieurs organismes et institutions, notamment l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Siliana, l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de la Promotion Culturelle (AMVPPC), ainsi que le Centre International de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE).

Le programme de cette troisième édition comprend notamment une conférence intitulée « Kesra, une destination touristique et culturelle possible : patrimoine et exploitation touristique ».

Cette conférence sera marquée par des interventions sur divers thèmes, notamment « Le patrimoine matériel de Kesra : l’architecture traditionnelle un exemple », « Le tourisme écologique et culturel à Kesra : état des lieux et perspectives » et « Les moyens de promotion du patrimoine culturel et touristique : le modèle audiovisuel ».

Un circuit guidé intitulé « Voyage au cœur des anciennes demeures de Kesra » et une visite au musée des coutumes et traditions sont prévus. Le programme comporte également divers ateliers portant notamment sur la réalisation, la photographie, la documentation et le montage.

Par ailleurs, un workshop sur « L’intelligence artificielle et la préservation du patrimoine matériel », sous la direction d’Ahmed Dridi ainsi est au programme outre la projection de documentaires sur l’architecture, produits par l’AMVPPC et réalisés par le cinéaste Abdelhak Tarchouni.

La cérémonie de clôture qui se tiendra à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Siliana, sera marquée notamment par une présentation des différentes productions des ateliers, ponctuée d’interludes musicaux au saxophone avant la remise de prix aux participants.

Qualification CAN-2025: le programme de la 5e journée

Programme de la cinquième journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2025 disputée du 13 au 16 novembre :
Mercredi 13 novembre 2024
Namibie – Cameroun     14h00
Liberia – Togo              17h00
Tchad – Sierra Leone     20h00
Jeudi 14 novembre 2024
Guinée équatoriale -Algérie          14h00
Lesotho – République Centrafrique 14h00
Soudan du Sud – Congo           14h00
Burundi – Malawi                    16h00
Niger – Soudan                       17h00
Madagascar – Tunisie              17h00
Rwanda – Libye                      17h00
Burkina Faso  – Sénégal           20h00
Bénin- Nigeria                        20h00
vendredi 15 novembre 2024
Botswana – Mauritanie            14h00
Ouganda – Afrique du Sud        14h00
Eswatini – Guinée-Bissau         17h00
Zambie – Côte d’Ivoire             17h00
Mozambique – Mali                  17h00
Cap-Vert – Egypte                   17h00
Zimbabwe – Kenya                  17h00
Gabon – Maroc                        20h00
Gambie – Comores                  20h00
Angola – Ghana                      20h00
samedi 16 novembre 2024
Ethiopie – Tanzanie                17h00
Guinée – RD Congo                 20h00

“CinémaTdour” : Une tournée cinématographique en Tunisie pour rendre la culture accessible à tous

Après la toute première expérience dans les délégations de Gabès de mai à août 2024, suivie d’un deuxième rendez-vous au mois d’octobre dernier à Nefta, le projet de cinéma itinérant “CinémaTdour” se pose à Gafsa pour une tournée du 13 au 24 novembre 2024. Le projet poursuit ensuite son périple dans les quartiers populaires du Grand Tunis avant de se diriger vers le nord-ouest de la Tunisie début 2025.

« CinémaTdour », lancé par l’Agora Djerba et l’association Focus Gabès, consiste en un camion-cinéma mobile d’une capacité de 100 places destiné à parcourir les régions de Tunisie et offrir un accès au cinéma, souvent inexistant dans ces zones et de de rendre la culture, et plus précisément le cinéma, accessible dans les régions intérieures du pays en prêtant une attention particulière aux personnes vulnérables.

Lors de son passage à Nefta, informe un communiqué de presse de l’équipe de CinémaTdour, cette expérience a suscité un engouement remarquable. Grâce à la collaboration de la société de conditionnement et d’exportation de dattes tunisiennes “Rose de Sable”, implantée à Nefta, ajoute la même source, le projet a permis de proposer une expérience cinématographique et culturelle inédite à ses employés pendant une semaine, ainsi qu’un accès gratuit à la communauté locale durant trois semaines au cœur de la ville (Soug Erbaa). Cette initiative a attiré l’intérêt d’autres partenaires désireux de rejoindre l’aventure.

Dans ce sens, l’équipe de CinémaTdour a annoncé un partenariat avec le laboratoire pharmaceutique Teriak qui financera pendant un an des séances de cinéma à destination des enfants de milieux défavorisés ainsi qu’aux personnes malvoyantes, malentendantes et à mobilité réduite.

“CinémaTdour” est une initiative qui touche des publics de toutes tranches d’âge confondues, en proposant des projections de films tunisiens, internationaux et des films pour enfants, des séances de débats à la suite des projections ainsi que des workshops et des ateliers pour les enfants et les jeunes, des performances artistiques et des actions de communication offline et online.

Siliana-Projet SUMUD : 13 entreprises sélectionnées pour un soutien financier

Treize entreprises exerçant dans les secteurs du tourisme, de l’agriculture et de l’artisanat à Siliana viennent d’être présélectionnées pour bénéficier des modalités de soutien du projet SUMUD.

Le coordinateur de la fondation italienne AVSI, Khaled Nsiri a indiqué à l’Agence TAP que ce projet, financé par l’Agence italienne de coopération, vise à renforcer les capacités de ces entreprises en offrant un soutien financier allant de 5 à 80 mille dinars.

Il a ajouté que le programme SUMUD, mis en place en partenariat avec les fondations italiennes Avsi, Shanti et Apad, a pour objectif de soutenir les entreprises installées aux gouvernorats de Siliana, Sfax, Mahdia et Tozeur et spécialisées notamment dans les secteurs touristique, artisanal et agricole.

Tunisie : Vers une réforme du système de retraite et de la protection sociale pour une meilleure couverture

Le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a annoncé ce mercredi le lancement d’un rapport sur les profils de la protection sociale et des réformes en Tunisie, qui comprend un ensemble de recommandations pour améliorer le système de protection sociale en Tunisie.

Le ministre a indiqué que le rapport recommande l’élargissement de la couverture sociale, l’amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens, et la rationalisation des dépenses.

“La Tunisie occupe une position avancée au niveau mondial dans le domaine de la protection sociale grâce à son cadre juridique développé et à ses taux “élevés” de couverture sociale”, a fait savoir Issam Lahmar rappelant l’augmentation du nombre de bénéficiaires du régime de retraite de 25 % entre 2016 et 2020, ainsi que les réformes récentes, dont le lancement du programme de sécurité sociale (Amen Social) en 2019.

“Ce rapport constitue un modèle élaboré par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA) pour évaluer les systèmes de protection sociale dans différents pays. La Tunisie a réussi à le réaliser en deux ans, devenant ainsi le premier pays du bassin méditerranéen et de l’Afrique du Nord à le publier, selon la directrice générale du Centre de recherche et d’études sociales”, Sondes Elmoncer Semlali.

Pour sa part, l’économiste Mehdi Ben Brahem, qui a co-auteur de ce rapport avec plusieurs autres experts du Centre de recherche et d’études sociales en coopération avec l’ESCWA, a déclaré à l’agence TAP que ce rapport vise à évaluer le système de protection sociale en Tunisie, à identifier les besoins de réforme et à estimer les coûts de leur mise en œuvre.

Le rapport recommande, selon la même source, de renforcer les systèmes de la Caisse nationale de sécurité sociale pour augmenter la valeur des allocations versées aux bénéficiaires, de trouver des solutions aux difficultés financières du système de retraite en Tunisie, et d’ajuster le montant des pensions en fonction de l’inflation et de la croissance nationale.

Le rapport appelle également à établir un système d’assurance contre la perte d’emploi en Tunisie, de manière à garantir la réinsertion professionnelle des travailleurs ayant perdu leurs emplois.

En outre, le rapport encourage, d’après Brahem, l’utilisation des systèmes d’information dans le cadre de la protection sociale, la mise en œuvre de la loi fondamentale n° 10 de 2019 , le renforcement des ressources humaines, et la mise en place de mesures pour promouvoir l’intégration économique et l’initiative privée, ainsi que la reprise des travaux du Conseil national du dialogue social.

Enfin, le rapport présente des scénarios pour la mise en œuvre des réformes globales du système de protection sociale en Tunisie, en évaluant leur coût afin d’aider le gouvernement à choisir les options les plus efficaces, selon l’expert en sciences économiques.

Tunisie : 20 milliards de dinars de projets régionaux bloqués, selon les députés

Les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), ont exprimé lors de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de budget de l’État pour l’année 2025, au Palais du Bardo, leur mécontentement quant à la poursuite du blocage d’un grand nombre de projets de développement dans les régions. Ils ont fait savoir, à cette occasion, que la valeur de ces projets s’élève à environ 20 milliards de dinars.

Les députés ont évoqué lors de l’examen du budget du ministère de l’économie et de la planification pour l’année 2025, les entraves et le développement faible dans les différentes régions, notamment, dans les régions intérieures du pays à l’instar le projet de l’eau dans le bassin minier et le projet de construction de l’usine de production du Triple Superphosphate “projet Mdhilla 2” ainsi qu’un certain nombre de projets de santé malgré que ces zones regorgent des richesses naturelles et archéologiques.

Ils ont considéré que la réduction du budget consacré au développement dans un certain nombre de régions qui souffrent de plusieurs problèmes, dont le chômage, l’absence d’assainissement et d’eau potable, outre la détérioration de l’état de l’infrastructure, notamment, des écoles, accentuera les disparitions régionales.

Les députés ont dans ce acdre appelé le ministère à procéder à l’aménagement de l’infrastructure dans les régions, pour inciter l’investissement privé et les initiatives privées et limiter, par conséquent, les disparités régionales, estimant que la faiblesse du développement régional est la cause principale de la prolifération du phénomène de l’exode rural et de l’immigration irrégulière .

Ils ont appelé à l’impératif de simplifier les procédures administratives et à renoncer au système des autorisations pour attirer l’investissement.

Les députés ont mis l’accent sur l’impératif d’attirer les investisseurs étrangers, à travers la diplomatie économique, dont le rendement est modeste.

 

Le Ministère de l’Économie et de la Planification met l’accent sur la performance et l’innovation pour 2025

Le budget du Ministère de l’Economie et de la Planification pour l’année 2025 s’élève, selon le budget de l’Etat, à environ 958 millions de dinars(MD), contre 950,15 MD, en 2024, soit une progression de 0,8%.

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh a indiqué, mardi, lors d’une séance plénière commune tenue entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), pour examiner le budget de l’Etat pour l’année 2025, que 84% de ce budget sera destiné aux dépenses des interventions étant donné que le département de l’économie supervise le programme régional de développement et le programme de développement intégré.

Ce budget est réparti en dépenses : d’investissement (0,04%), des opérations financières (6%), des salaires (8%) et de gestion (2%).

Abdelhafidh a, en outre, souligné que 74% du budget du ministère de l’économie est dédié au programme de développent sectoriel et régional, 8% à la coopération internationale, 9% à l’encadrement et l’investissement, 1% au pilotage et l’appui et 8% aux équilibres globaux et aux statistiques.

Il a fait savoir que le budget dédié au programme des équilibres globaux et des statistiques devrait baisser, en 2025, de 22% pour atteindre 79,791 millions de dinars sans tenir compte des ressources propres des entreprises publiques, contre 102,176 millions de dinars en 2024.

Ce programme vise à développer la qualité des prévisions et à élaborer les politiques économiques.

Le budget consacré au programme d’appui au développement sectoriel et régional a augmenté de 5 % pour atteindre 710 millions de dinars en 2025, contre 677 millions de dinars en 2024.

Le programme vise à gérer et à développer la planification, le suivi, l’exploitation optimale des investissements, la sélection des projets, l’amélioration des conditions de vie et le renforcement des sources de revenus.

Les enveloppes allouées au programme de coopération internationale qui vise à renforcer la coopération financière et technique, sont passés de 73,116 millions de dinars en 2024 à environ 70,022 millions de dinars en 2025.

Le budget consacré au programme d’encadrement de l’investissement ont baissé, passant de 86, 691 millions de dinars en 2024 à 85, 913 millions de dinars en 2025.

Le programme vise à développer les politiques générales d’investissement, appuyer l’investissement et assurer le suivi de réalisation des grands projets, encadrer et stimuler les investisseurs.

L’enveloppe destinée au programme de gestion et d’appui enregistrera une hausse de 2,9 % par rapport au budget de 2024, atteignant environ 11,454 millions de dinars en 2025.

Le programme vise à développer la compétence des ressources humaines, à maitriser la gestion des ressources matérielles et des équipements et à développer le système d’information.

Le ministre a souligné que les orientations stratégiques de son département pour 2025 seront axées sur l’amélioration de la performance économique, le développement du système national de la statistique, la stimulation de l’investissement privé, l’amélioration du climat d’affaires et de l’innovation.

Loi de Finances 2025 : L’UTICA appelle à une réforme fiscale pour favoriser l’investissement

Des représentants de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) ont indiqué mardi, que le projet de loi de Finances au titre de l’année 2025, ne comporte pas des mesures incitatives à l’investissement ni à la protection du climat des affaires, et il ne garantit pas la stabilité fiscale et financière.

La modernisation de l’économie passe par l’intégration de l’économie parallèle et par l’appui aux entreprises privées qui jouent pleinement leur rôle, en matière de promotion de l’exportation et de l’emploi, ont-ils souligné, lors d’une séance d’audition commune, du Président de l’UTICA, Samir Majoul et de la délégation qui l’accompagne, tenue mardi, entre la commission de Finances et du budget à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et celle du Conseil national des régions et des districts (CNRD), sur le projet de loi de finances de 2025.

Ils ont appelé à une révision radicale du système fiscale appliqué sur les personnes physiques et celui sur les sociétés, considérant que les taux d’imposition en vigueur, en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devraient être révisés, car ils sont des pourcentages irraisonnables, lit-t-on dans un communiqué publié par l’ARP.

Les représentants de l’organisation patronale ont présenté des propositions d’amendement, tel que l’allégement de la fiscalité sur l’investissement local. Il s’agit également des recommandations relatives à des mesures de promotion de l’exportation et d’attraction des investisseurs étrangers.

Ils ont aussi mis l’accent sur l’importance de valorisation des déchets industriels, en vue de renforcer l’économie circulaire.

Les représentants de l’organisation patronale ont plaidé, par la même occasion, pour l’amendement de l’article 31 du projet de loi de Finances pour assurer l’équité fiscale, et l’article 32, en créant un impôt temporaire sur les bénéfices réalisées en 2025, sans introduire des modifications sur le barème d’imposition appliqué sur les sociétés, en plus de l’inapplication de l’impôt sur le chiffre d’affaires mais plutôt sur les bénéfices réalisées.

 

Football – Qualif’s-CAN 2025 (5e et 6 journées): seize places restent à prendre

Football – Qualif’s-CAN 2025 (5e et 6 journées): seize places restent à prendre

Les deux dernières journées de qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2025 prévues du 13 au 19 novembre seront décisives pour l’attribution des seize (16) derniers sésames pour la phase finale de la 35e édition de la compétition continentale qui se déroulera entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026 au […]

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3ème forum de la coalition éducative Tunisienne sur l’inclusion scolaire

“L’inclusion scolaire est le thème du 3ème forum annuel de la Coalition éducative tunisienne qui se tiendra cette année les 27, 28 et 29 décembre 2024” a fait savoir mercredi Kamel Missaoui, président de la Coalition.

Dans une déclaration à l’agence (TAP) Missaoui a souligné que le choix du thème de l’inclusion scolaire s’aligne avec l’orientation internationale visant à formuler une nouvelle vision de l’éducation inclusive et avec les politiques publiques nationales d’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap.

“En effet, ce forum est une occasion pour débattre des questions éducatives avec tous les intervenants dans le secteur “, a-t-il indiqué.

Il a, en outre, fait remarquer que des études et des exposés seront présentés lors de cette rencontre par des experts et des professeurs universitaires sur l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap outre les témoignages de parents d’élèves.

COP29 : Les émissions mondiales de CO2 en hausse et l’objectif de 1,5°C en jeu

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2), notamment celle causées par les énergies fossiles, devraient atteindre un niveau record cette année, ont déclaré mercredi des scientifiques.

Une étude publiée par l’organisation Global carbon budget estime que 41,6 milliards de tonnes de CO2 devraient être émises dans le monde en 2024, contre 40,6 milliards de tonnes l’an dernier.

Au total, 37,4 milliards de tonnes de CO2 seront causées par l’extraction de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et de gaz en 2022, une hausse de 0,8% par rapport à 2023.

Le reste des émissions sera dû à l’utilisation du sol, notamment à la déforestation et aux feux de forêt, indique cette étude publiée alors qu’a débuté lundi en Azerbaïdjan le sommet annuel des Nations unies sur le climat (COP29).

Sans une baisse immédiate et significative des émissions au niveau mondial, “nous nous dirigeons tout simplement vers l’objectif de 1,5 degré. Nous allons le franchir et continuer notre route”, a dit auteur de l’étude, Pierre Friedlingstein, chercheur en modélisation climatique à l’université anglaise d’Exeter.

En 2015, 196 pays ont signé l’accord de Paris sur le climat, qui vise à contenir le réchauffement climatique d’ici la fin du siècle à moins de deux degrés Celsius supplémentaires par rapport à la moyenne de l’ère pré-industrielle, notamment via la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les émissions causées par les combustibles fossiles ont toutefois augmenté ces dix dernières années. Celles dues à l’utilisation du sol ont quant à elle reculé jusqu’à cette année, où elles ont augmenté de 13,5%, en raison notamment des feux de forêt en Amazonie.

Certains scientifiques estiment que l’objectif fixé par l’accord de Paris ne pourra être atteint au vu des faibles progrès enregistrés.

Près de 200 pays sont réunis jusqu’au 22 novembre à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, pour tenter de parvenir, entre autres, à un accord qui permettrait de consacrer chaque année 1.000 milliards de dollars à la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.

Des tensions sont déjà apparues alors que le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, a profité de son discours d’ouverture de la COP29 pour déclarer que les pays occidentaux étaient hypocrites, faisant la leçon aux autres pays tout en étant de grands consommateurs et producteurs d’énergies fossiles.

Coopération Tuniso-Italienne : L’Église Sainte-Croix transformée en centre culturel innovant

Le pôle d’activités culturelles Sainte-Croix, à la Médina de Tunis, a été inauguré, mardi soir.

Ce pôle a été aménagé selon une approche visant à préserver l’importance historique et culturelle de l’église et le presbytère «Sainte-Croix», édifice architectural datant du 17ème siècle.

La réhabilitation et la transformation du bâtiment en un pôle culturel ont nécessité des financements d’environ 1 million 304 mille Eurosqui sont attribués par la Tunisie, l’Italie et l’Unesco.

La cérémonie d’inauguration a été présidée par Lotfi Dachraoui, secrétaire général, chargé de la gestion de la municipalité de Tunis, Alessandro Brunas, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie et Andrea Senatori, Directeur de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS).

Dans son intervention, Lotfi Dachraoui a déclaré que le nouveau pôle d’activités culturelles Sainte-Croix temoigne de la solidité de la coopération tuniso-italienne.

Le nouveau pôle confirme la volonté de la Tunisie de protéger son patrimoine culturel et l’identité commune d’une partie de ses monuments de contribuer à la valorisation de la Médina en vue de faire du patrimoine un vecteur de développement a-t-il encore dit.

Pour sa part, l’ambassadeur italien a affirmé que ce projet tuniso-italien vise à préserver le monument de l’église dans le cadre de la préservation du patrimoine tunisien et de le mettre à la disposition d’activités culturelles et créatives.

Le diplomate a souligné que le nouveau pôle devra contribuer au développement du partenariat tuniso-italien, notamment dans les domaines de la créativité et du design, et à dynamiser le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

Narjess Riahi, Directrice générale de l’aménagement, de la construction et de la rénovation à la municipalité de Tunis, a expliqué que l’aménagement de Sainte Croix s’inscrit dans le cadre du programme de réhabilitation urbaine lancé par la municipalité de Tunis dans les années 80 et visant à transformer les espaces ayant perdu leur vocation initiale, à l’instar de cette église, en leur attribuant une nouvelle vocation d’ordre culturel, éducatif et touristiques, et à dimension nationale.

Elle a annoncé qu’une équipe administrative, nommée par la municipalité de Tunis, se chargera de la gestion et de la programmation des spectacles et activités nationales et internationales

Les nouveaux espaces multifonctionnels concernent notamment l’intégration d’espaces de coworking offrant des postes de travail flexibles, des salles de réunion et des espaces de collaboration pour les indépendants, les entrepreneurs et les artistes ainsi que l’aménagement d’espaces événementiels adaptés à l’accueil d’événements, d’ateliers, d’expositions, et de performances artistiques et culturelles.

Ce nouveau pôle intervient après une première phase de restauration et de réhabilitation du grand édifice architectural pour en faire un Centre méditerranéen des arts appliqués, dont l’objectif principal, en vertu d’un protocole d’accord signé le 16 mai 2007 entre les gouvernements tunisien et italien, est la création d’un noyau culturel et d’un centre de formation dans le domaine des arts appliqués, qui sert d’un lieu d’exposition muséographique, de formation des métiers d’arts et d’animation culturelle.

Le projet de restauration est mis en oeuvre par la municipalité de Tunis et l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM) dans le cadre de la coopération italo-tunisienne, avec le soutien de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement.

Recettes Fiscales : Le Ministère des Finances réalise une progression de 9,5% à fin septembre 2024

Les recettes fiscales ont augmenté de 9,5%, à fin septembre 2024, en comparaison avec la même période de 2023, grâce aux mesures lancées, dans le cadre de la Loi de Finances 2024, et aux efforts déployés dans l’objectif de renforcer les recouvrements, a indiqué, la ministre des Finances, Sihem Nemsia, mardi, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Intervenant lors de l’examen du budget de la mission des finances, au titre de l’exercice 2025, Nemsia a fait état, aussi, d’une amélioration du rendement du contrôle fiscal de 55,8%, durant les trois premiers trimestres 2024, relevant que les opérations de contrôle se poursuivent pour assurer l’intégration des personnes exerçants dans le secteur parallèle au circuit formel légal.

Le nombre de personnes soumises au régime fiscal forfaitaire a régressé de 28,5%, et ce, malgré l’octroi de 18.355 nouveaux matricules fiscales (patentes), au cours des neuf premiers mois de l’année, a encore fait savoir la ministre.

Et d’ajouter “plus de 11300 vérifications fiscales ont été réalisées ciblant des personnes non disposant d’identifiant fiscales”. Elle a par ailleurs indiqué que le recouvrement des créances fiscales a évolué positivement de 32%.

Budget Etat : Le Ministère des Affaires Religieuses annonce des mesures pour réduire les coûts du pèlerinage 2025

Le ministère des Affaires religieuses œuvrera à réduire “autant que possible” les frais et charges afférents à la saison de pèlerinage 2025, a promis le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali.

Répondant aux interrogations des députés des deux chambres parlementaires lors de la plénière de mardi dédiée à l’examen de la mission de son département, le ministre a souligné que le ministère œuvre sans relâche à éviter les problèmes survenus lors de la précédente saison de pèlerinage.

Il a, dans ce sens, fait état d’une série de réunions avec les ministères concernés et la Société des Services nationaux et des Résidences afin d’œuvrer de concert à garantir la réussite de la saison de pèlerinage de 2025.

Évoquant la question de la vacance aux postes de cadres religieux au sein de quelques mosquées, le ministre a avoué la difficulté de combler ces postes vacants en raison de la désaffection à l’égard de ces fonctions. Il a, en contrepartie, réaffirmé l’engagement du département à sensibiliser les cadres religieux et à promouvoir leurs connaissances à travers des cycles de formation au sein de l’Institut supérieur de théologie.

S’agissant de la stratégie du département en matière de promotion du discours religieux et des médias opérant dans ce secteur, le ministre a tenu à souligner que le ministère n’a de cesse d’exhorter les imams prédicateurs à choisir consciencieusement les thèmes à évoquer lors des sermons de vendredi et à accorder une attention particulière aux sujets d’intérêt public loin des impositions ou des diktats.

Le ministre s’est, par ailleurs, félicité de la participation de son département à la composition du Conseil Supérieur de l’Education. Une mesure, a-t-il dit, qui ne manquera pas de permettre à son ministère de formuler des recommandations au sujet de l’éducation des générations à venir.

Traitant de la question de la construction des mosquées, le ministre a tenu à préciser que son département est habilité seulement à accorder les autorisations et non à procéder par lui même aux travaux de construction et dispose à ce titre d’un droit de regard sur les activités des commissions régionales concernées par ce dossier.

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