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PLF 2025 : Réforme agricole et souveraineté alimentaire

Le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2025 comporte plusieurs “mesures révolutionnaires”, visant à renforcer davantage le secteur agricole qui joue un rôle important dans le développement et la mise en place des fondements de la souveraineté alimentaire, outre sa contribution dans le Produit intérieur brut (PIB) et la création d’emplois, a déclaré, vendredi, le Chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Intervenant lors de l’ouverture des plénières conjointes entre l’Assemblées des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrées à l’examen des projets de loi de Finances et du Budget économique de l’année 2025, à l’ARP, Maddouri a relevé que le projet de loi de finances 2025 comporte de nombreuses incitations et subventions destinées au secteur agricole, permettant la reconstitution du cheptel bovin.

Il a souligné que le gouvernement ouvrera à augmenter la production des ressources agricoles primaires, soutenir l’intégration complète des chaînes de valeur agricole, stimuler l’investissement agricole, en plus à la restructuration de l’Office des terres domaniales(OTD) et la valorisation du patrimoine foncier agricole de l’Etat.

Il a, dans le même contexte, déclaré que «l’action sera focalisée sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, la maitrise de l’utilisation des technologies susceptibles, d’assurer la gestion des ressources en eau, l’incitation à la recherche et à l’innovation, et sur l’intérêt à accorder à l’être humain concernant son accès à une protection sociale adéquate. »

Le chef du gouvernement a souligné que le nouveau code des eaux permettra de garantir une meilleure gouvernance des ressources hydrauliques et leur utilisation, conformément aux priorités et aux objectifs dans un contexte caractérisé par l’aggravation des effets des changements climatiques.

Un projet de révision du code forestier a été mis en place, dans le cadre de la valorisation de la propriété forestière, sa protection et sa meilleure exploitation, a-t-il encore précisé.

Il a évoqué la création d’un système de protection sociale des ouvrières agricoles, conformément au décret n° 4 du 22 octobre 2024, dans le but de renforcer le rôle des femmes agricoles dans le développement économique et social, et de les aider à s’émanciper économiquement.

L’objectif est de leur assurer les moyens d’une vie décente, d’améliorer leurs revenus et de leur garantir l’accès à la couverture, sanitaire et sociale ainsi que les conditions de transport sécurisé, a indique le Chef du gouvernement.

Budget 2025 : Des aides financières et fiscales pour les sociétés communautaires en Tunisie

“Un fonds additionnel de 20 millions de dinars sous forme de ligne de financement sera réservé aux sociétés communautaires et un montant de 10 millions de dinars sera alloué à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) afin d’assurer les financements octroyés à ces entreprises”, a souligné vendredi le chef du gouvernement, Kamel Maddouri à l’ouverture des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’Etat au titre de 2025.

Présentant la Déclaration du gouvernement au siège de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) au Bardo, Maddouri a indiqué qu’en 2025, l’Etat soutiendra les sociétés communautaires et œuvrera à renforcer la sensibilisation à leur sujet.

Dans ce contexte, Maddouri a signalé que le plafond de financement accordé aux sociétés communautaires sera porté à la hausse, avec l’octroi de certains avantages financiers et fiscaux.

Il a, en outre, affirmé que le gouvernement assure l’accompagnement et la formation des promoteurs des sociétés communautaires et leur garantit l’accès aux financements à des avantages incitatifs compte tenu de leur rôle dans l’ouverture des perspectives à des centaines de jeunes dans les régions intérieures et la création d’emplois et de sources de revenu dans plusieurs secteurs et dans toutes les régions du pays.

Kamel Maddouri annonce un développement du système de formation professionnelle pour 2025

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri a annoncé vendredi que le gouvernement se penchera au cours de l’année prochaine sur le développement du système de la formation professionnelle afin de promouvoir et valoriser les ressources humaines, lors de l’ouverture des travaux des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’Etat au titre de 2025.

Il a insisté sur l’importance de promouvoir l’offre de formation et de l’efficacité du système de formation, de garantir l’égalité des chances, de renforcer le partenariat avec le secteur productif, de l’accompagnement de la transformation numérique et technologique en plus de l’adéquation de la formation avec les métiers demandés par le marché du travail.

D’ici 2025, des programmes d’accompagnement seront développés au profit des jeunes chômeurs de longue durée, des personnes handicapées, des sans emploi et des jeunes qui ont abandonné leurs études ou formation, a-t-il encore dit.

L’État prend en charge le financement des formations complémentaires et des qualifications supplémentaires afin d’améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi et de faciliter leur réinsertion dans la vie professionnelle, a encore précisé Maddouri.

Dans ce contexte, il a rappelé que la création du conseil supérieur de l’éducation, en vertu du décret n°2 de 2024 daté du 16 septembre 2024, suite à une consultation nationale, a pour mission d’évaluer et de réformer les systèmes éducatifs, de l’enseignement supérieur, de recherche scientifique, de formation professionnelle et des politiques d’emploi.

Projet du budget de l’Etat 2025 :Augmentation des recettes fiscales et légère hausse des dépenses publiques

Le gouvernement prévoit, dans le cadre du projet du budget de l’Etat, au titre de l’année 2025, une hausse des recettes de 5,7%, et une légère augmentation des dépenses de 0,04%.

Selon le rapport des commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), sur le projet du budget de 2025,les recettes devront atteindre près de 50 milliards de dinars, contre 47,3 milliards de dinars, prévus au cours de 2024, soit une évolution de près de 2,7 milliards de dinars.

Les ressources propres représentent près de 63,9 % du total des ressources de l’Etat, contre 62,5 % prévus au titre de l’année 2024, lesquelles sont réparties sur des recettes fiscales d’une valeur de 45,2 milliards de dinars, et des recettes non fiscales estimées pour l’année 2025, à 4,4 milliards de dinars.

Les recettes fiscales devront augmenter de 7,3% au titre de l’année 2025 par rapport à 2024.

Le gouvernement a estimé la valeur des ressources de trésorerie générale, dans la limite de 28,2 milliards de dinars, représentant 36% des ressources de l’Etat, provenant des ressources d’endettement de près de 28 milliards de dinars et d’autres ressources de trésorerie, de l’ordre de 200 millions de dinars.

Les ressources d’endettement, au cours de l’année 2025, seront réparties comme suit : 6,1 milliards de dinars sous forme de dette extérieure et 21,8 milliards de dinars sous forme de dette intérieure.

Le gouvernement a programmé des dépenses de l’ordre de 59,8 milliards de dinars, au cours de l’année 2025, avec une hausse de près de 23 millions de dinars par rapport à 2024.

Les dépenses salariales sont de l’ordre de 24,3 milliards de dinars, celles des interventions sont de près de 20,5 milliards de dinars et celles d’investissement sont de l’ordre de 5,4 milliards de dinars.

Les charges salariales (24,3 milliards de dinars en 2025) ont enregistré une hausse de près de 678 millions de dinars (MD) par rapport à l’enveloppe consacrée au budget de l’Etat de 2024, soit une augmentation de près de 2,8 %.

Les dépenses salariales représentent 13,3 % du produit intérieur brut (PIB), contre 13,5 % estimés dans la loi de finances 2024. Elles représentent 40,8 % des dépenses du budget au titre de l’année 2025, conte 39,6 % estimé dans la loi de finances de 2024.

 

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