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Mobilité urbaine à l’Ariana : Un calvaire quotidien !

Se résoudra-t-on, enfin, à opter pour les parkings à étages pour décongestionner la circulation ? Reste évidement le volet financier du projet qui ne doit, en aucun cas, constituer une pierre d’achoppement.

Dans un article paru, il y a plus de trois ans sur ces mêmes colonnes, La Presse a appuyé sur la gâchette pour sortir ce missile : jusqu’à quand le très épineux problème de la circulation restera-t-il entièrement posé dans la ville de l’Ariana ?

Paradoxalement, ce missile, au lieu de provoquer des dégâts, s’est avéré un pétard mouillé, d’autant plus que rien, absolument rien, n’a été, depuis, entrepris pour démystifier cette énigme. Et ce qui devait arriver arriva, la détérioration de la situation allant, depuis, crescendo.

Les travaux d’Hercule

Le constat, pour en avoir le cœur net, est aujourd’hui des plus frappants. En effet, outre les éternels goulots d’étranglement, devenus un décor de tous les jours dans les artères principales de la ville, à cause des problèmes de stationnement et de fonctionnement des feux de signalisation, accéder à la Cité administrative relève désormais de l’exploit. Dans cette cité très sollicitée, parce qu’abritant de nombreux édifices publics étatiques et privés (siège du gouvernorat, tribunal, directions régionales relevant de plusieurs ministères, district de la sécurité, Steg, Sonede, Télécom, Arru..), le visiteur le plus chanceux doit mettre une heure, parfois même plus, pour trouver où garer sa voiture, avec la garantie de subir le même calvaire au sortir du site.

Y a-t-il au moins un parking dans les lieux ? Eh bien, il y en a deux, mais hélas exigus et saturés. « A partir de 8h30, ils commencent à refuser du monde pour avoir déjà affiché complet », rouspète un employé de la Steg qui assure être dans l’obligation de rallier chaque jour la cité administrative à pied, laissant sa voiture au repos forcé at home. « Comme ça, j’en profite pour faire de la marche et, par conséquent, éviter une corvée insupportable au volant de mon véhicule », ironise-t-il.

Se garer n’importe comment !

Inévitablement, ce problème de « surbooking » que connaissent ces deux parkings a rendu la circulation encore plus étouffante dans les quatre coins de la cité. Pour la simple raison que la plupart des conducteurs n’hésitent pas à garer leurs automobiles n’importe où et n’importe comment, pourvu qu’ils aillent régler leurs courses. En face, les sabots de la mairie n’ont plus, hélas, leur effet dissuasif. D’abord, parce que leur nombre s’est, bizarrement, considérablement réduit, ces derniers temps. Ceci étant, « pour des raisons techniques »,  se contente-t-on de réagir à la municipalité. Ensuite, parce que la fameuse grue (chenguel) qu’on redoutait comme la peste n’y a plus droit de cité, depuis la résiliation du contrat conclu avec une société privée. Pour les automobilistes, il n’y a donc plus d’empêcheur de danser en rond !

L’exemple de la municipalité de Tunis

Des lors, il ne faut forcément pas avoir le cerveau d’Einstein pour comprendre que cette situation demeure tout à fait démystifiable, et cela à travers la construction d’un parking à étages, condition sine qua non de la fin de ce feuilleton. En effet, juridiquement, l’opération est jugée réalisable en remplacement des deux parkings actuels dont l’emplacement relève des biens fonciers de l’Etat.

Reste évidement le volet financier du projet qui ne doit, en aucun cas, constituer une pierre d’achoppement, dans la mesure où l’Hôtel de ville pourrait, via un prêt, s’en charger, avec la contribution d’autres intervenants tant étatiques que privés. La municipalité de Tunis, on s’en souvient, a été, dans les années 90, la première mairie du pays à y penser, puis à y parvenir, ce qui a considérablement réduit l’acuité du phénomène de la circulation à l’intérieur de la capitale. Non, on ne perdrait rien à s’en inspirer.

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Handball – Tournoi international du Koweït : En attendant décembre !

L’expédition koweïtienne du sept national a suscité beaucoup d’espoir. Reste à savoir si on restera, ou pas, sur cette courbe ascendante.

Avant de plier bagage, avant-hier à l’aube, pour rentrer à Tunis, le sept national a achevé sa participation au tournoi international du Koweït par un nul encourageant (33-33) devant son homologue du pays organisateur. Encourageant, dans la mesure où les nôtres ont failli laisser des plumes, n’eût été leur réveil dans les cinq dernières minutes. Certes, la passe de trois n’a pas eu lieu après les deux belles victoires engrangées auparavant face au Bahreïn et au Cap Vert. Mais, arithmétiquement, on peut parler de bilan positif, même si les éternels insatisfaits n’hésiteront pas à miniaturiser ces chiffres dans leur tentative de dévalorisation de ce tournoi. Bien évidemment, on aurait tant aimé voir la Tunisie prendre part à un tournoi plus costaud pour déboucher sur une évaluation plus réaliste. Pourquoi ne l’a-t-on pas fait ? Écoutons la réponse  du directeur de la sélection, Zied Nattat. « Primo, précise-t-il, le tournoi du Koweït n’est pas aussi poids mouche que le pensent certains, le Cap Vert ayant été finaliste de l’avant-dernière CAN d’Égypte qui fut un fiasco pour nous, tandis que le Bahreïn, récemment champion d’Asie, a fait mieux que la Tunisie au dernier Mondial, sans oublier, non plus, que le Koweït, aux progrès constants, a toujours joué les premiers rôles lors des compétitions arabes et asiatiques. Secundo, «la semaine IHF» de cette année est tombée au mauvais moment, c’est-à-dire en pleine mobilisation des principales sélections européennes dans des tournois arrangés entre elles depuis belle lurette. Un contre-temps, conclut M Nattat, qui nous a poussés à annuler la deuxième édition de notre tournoi «Kempa Cup» auquel participaient les sélections du Vieux continent».

L’embarras du choix 

La parenthèse fermée, parlons maintenant technique. Et là, on peut estimer que personne ne souhaiterait être à la place de l’entraîneur national, Mohamed Ali Sghir, qui rentre de Koweït, avec un gros casse-tête. En effet, les 18 joueurs qu’il avait utilisés durant ce tournoi ont tous, contre toute attente, rivalisé de brio, d’efficacité et d’application, assure Zied Nattat qui a conduit la délégation au Koweït. Et c’est tant mieux, diraient les observateurs, sauf que le sélectionneur est dans l’obligation, comme l’exigent les règlements de l’IHF, d’élaborer une liste de 16 joueurs pour le Mondial du Danemark. Alors, qui prendre, qui laisser ? Le casse-tête se complique davantage quand on sait que les deux pros Oussama Hosni (Macédoine) et Yassine(France), qui n’étaient pas du voyage au Koweït, sont considérés comme deux des composantes essentielles de l’épine dorsale du sept national. Et dire que ce duo traverse actuellement une superbe période de performance en Europe. De toutes façons, le sélectionneur s’y attendait un peu. Lui qui nous a déclaré, il y a quelques jours, que c’est vers la fin du mois de décembre qu’il tranchera au sujet de la liste définitive de l’expédition mondialiste, autrement dit au lendemain des deux ultimes tests de préparation contre le Koweït. D’ici là, nul doute que Mohamed Ali Sghir prendra tout son temps pour y voir plus clair.

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