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L’Institut Pasteur de Tunis lance un cours en ligne en Sciences Humaines et Sociales & Gestion des Epidémies

L’Institut Pasteur de Tunis en partenariat avec l’Institut Pasteur de Paris et l’Institut Pasteur de Madagascar, est ravi d’annoncer le lancement du Massive Online Open Cours (MOOC) intitulé Sciences Humaines et Sociales & Gestion des Épidémies.

Les inscriptions sont ouvertes depuis le 23 septembre 2024. Le but de ce MOOC est de mettre à la disposition des chercheurs et des décideurs  des approches permettant la mobilisation des données scientifiques en vue d’assurer que les interventions en santé soient adaptées aux contextes locaux.

Le MOOC est hébergé sur la plateforme France Université Numérique (FUN) sur le lien suivant : : https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/sciences-humaines-et-sociales-et-gestion-des-epidemies/.

Le cours est conçu par des experts du domaine des sciences humaines et sociales appliquées à la santé qui partagent leurs savoirs et expériences afin de doter les apprenants des outils méthodologiques et réflexifs dans les différentes étapes de la recherche qualitative en contexte d’épidémie.

Le cours se déroule sur treize semaines et autour des différents aspects des SHS et gestion des épidémies : “le rôle des SHS dans l’étude et le contrôle des maladies infectieuses émergentes” ; “les contributions majeures des chercheurs en SHS à la préparation et à la réponse aux épidémies” ; “interdisciplinarité et spécificités de la recherche qualitative en contexte épidémique” ; “la production des données qualitatives en contexte épidémique” ; “enjeux éthique de la recherche qualitative en contexte épidémique” ; “renforcer l’impact de la recherche scientifique et la prise de décision éclairée en contexte épidémique”. Chaque chapitre est composé de 4 à 6 sessions, contenant des textes et des vidéos avec des sous-titres en anglais et en français. Chaque session est suivie de deux questions à choix multiple (QCM), permettant aux apprenants de tester leur compréhension des différents modules. A la fin de chaque chapitre, un ensemble de QCM est à nouveau proposé.

Le développement du MOOC s’inscrit dans le cadre du projet Alliances SHS Afrique financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires Étrangères et vise  à améliorer la capacité de réponse des instituts de santé  africains aux crises épidémiques pour une meilleure prise en compte des différentes dimensions des épidémies

 

 

Diversité et numérique : l’avenir de l’entrepreneuriat francophone

La conférence “Quand la diversité et le numérique se rencontrent : imaginer l’avenir de l’entrepreneuriat francophone”, qui s’est tenue le 8 novembre 2024, a mis en lumière le potentiel du bilinguisme et de la diversité culturelle pour offrir aux États une double ouverture sur le monde.

Organisée sous l’égide de la Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique du Nord, cet événement s’inscrit dans la continuité des sommets de la Francophonie, notamment ceux de Djerba en 2022 et de Villers-Cotterêts en 2024, qui ont respectivement abordé les thèmes de la connectivité, de la solidarité, de la création et de l’innovation.

L’objectif principal de cette conférence était de favoriser non seulement la connectivité, mais aussi la solidarité autour de l’entrepreneuriat francophone. Elle a servi de plateforme pour promouvoir les valeurs fondamentales de la Francophonie : diversité culturelle, solidarité et innovation. À travers des initiatives concrètes et des projets inspirants, l’événement a souligné l’importance de la connectivité numérique pour renforcer les liens économiques entre les pays francophones.

La conférence a également mis en avant des exemples de réussites entrepreneuriales où la diversité culturelle et les technologies numériques se rencontrent pour créer des solutions innovantes. En tant que langue partagée par plus de 321 millions de personnes, le français constitue un atout stratégique pour l’entrepreneuriat. Les discussions ont porté sur les manières dont le numérique et la diversité peuvent stimuler la création de nouveaux modèles d’affaires dans l’espace francophone.

Il est crucial d’offrir aux jeunes les ressources nécessaires pour intégrer leur pays dans l’économie mondiale immatérielle. Le défi majeur consiste à créer des richesses, améliorer l’employabilité et encourager la croissance par l’innovation dans divers secteurs. Environ 61,8 % des francophones résident en Afrique ou au Proche-Orient, et ce nombre devrait atteindre 750 millions d’ici 2050.

Pour répondre aux défis posés par la fracture numérique, plusieurs initiatives ont été mises en place. Des programmes éducatifs destinés aux élèves du primaire ont été lancés dans divers pays francophones d’Afrique, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire et notamment en Tunisie. Ces programmes incluent des équipements et des contenus accessibles hors ligne, permettant aux élèves et aux enseignants d’accéder à une multitude de ressources sans nécessiter de connexion Internet.

L’événement du 8 novembre a été une occasion précieuse pour explorer comment les entrepreneurs francophones peuvent tirer parti des opportunités offertes par le numérique tout en valorisant leur diversité culturelle.

Comme le soulignait François Mitterrand : “Que serait la francophonie si personne ne parlait français ?” Cette citation rappelle l’importance du français dans le développement d’un espace francophone dynamique et solidaire.

En somme, cet événement a également mis en avant le rôle essentiel que joue le numérique dans l’avenir entrepreneurial des pays francophones.

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Italie-Tunisie : Focus sur les énergies renouvelables et l’intelligence artificielle

Le ministre italien de l’Entreprise et du Made in Italy, Adolfo Urso, a rencontré, jeudi 7 novembre 2024, la ministre tunisienne de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, au Palais Piacentini, à Rome.

Au centre des discussions bilatérales, la coopération industrielle entre l’Italie et la Tunisie, avec un focus sur l’accompagnement des PME et des start-up innovantes, notamment dans les secteurs stratégiques de l’innovation technologique, du numérique et de l’intelligence artificielle.

Au cours de la réunion, les deux ministres ont exprimé leur intention de créer de nouvelles opportunités d’interaction et d’investissement dans le secteur des énergies renouvelables et des matières premières critiques et de promouvoir la coopération institutionnelle entre les centres de recherche et les technopoles présents dans leurs pays respectifs, dans le but de renforcer l’innovation, en créant de nouvelles infrastructures et en encourageant le développement des chaînes d’approvisionnement.

Enfin, focus sur le chemin tracé par la conférence ministérielle du G7 sur l’industrie et l’innovation dans les nouvelles technologies et sur le AI Hub for Sustainable Development, un projet de la présidence italienne, en ligne avec les principes clés du Plan Mattei, visant à encourager la rencontre entre entreprises italiennes et occidentales et startups africaines, pour renforcer les écosystèmes locaux d’IA et créer de nouvelles opportunités de croissance industrielle.

Adolfo Urso avait effectué une mission à Tunis en mai dernier.

A noter que l’Italie compte 370 entreprises industrielles installées en Tunisie qui emploient quelque 57 000 emplois er contribuent au développement régional et à la transition technologique.  

L’Italie est, par ailleurs, considérée comme le premier investisseur dans le secteur de l’énergie en Tunisie et le second en termes d’investissements directs étrangers avec un total de 910 entreprises opérant dans notre pays.

I. B. (avec Mimit).

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Classement international de la Tunisie en IA : Un classement qui n’honore pas notre pays et ses compétences

SAMI AYARIFaire de la Tunisie « une terre du numérique et terre de l’innovation », notamment via Smart Tunisia, c’est l’objectif du programme Smart Tunisia qui voulait transformer la Tunisie en un hub technologique attractif en Afrique du Nord, avec des objectifs ambitieux et des réalisations concrètes depuis son lancement en 2015. Avons-nous réussi ? Nous allons essayer d’apporter quelques réponses dans la deuxième partie de l’état des lieux des TIC en Tunisie depuis 2011.

Smart Tunisia visait à créer entre 50 000 et 100 000 emplois dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) d’ici 2025.

Environ 3420 emplois ont seulement été créés dans le cadre de Smart Tunisia en 2019, rien en 2020 (covid) et 6000 en 2021, avec des prévisions de 6000 par an jusqu’en 2024. Cependant, les investissements étrangers restent modestes par rapport aux attentes initiales.

“L’innovation est le moteur du progrès, et les startups tunisiennes en sont la preuve.”

S’agissant de la digitalisation de l’administration et la simplification des procédures l’objectif était de numériser 100 % des services publics et simplifier les procédures administratives via l’e-gouvernement d’ici 2025, un nombre de services administratifs numériques atteindra 85 services à la fin de l’année 2023 selon ce document du ministère TIC 01/2022 : Projet Annuel de Performance pour l’Année 2022.

Résultat : environ 50 services administratifs sont déjà digitalisés (notamment les services fiscaux et de santé), mais la numérisation globale reste insuffisante. Le taux d’usage des services en ligne reste faible, à 30 % des citoyens utilisant les services digitaux proposés​.

Selon les informations disponibles, voici les principaux résultats concrets obtenus par la Tunisie depuis la mise en œuvre de sa stratégie numérique 2025 :

  • lancement de plusieurs projets dans l’axe e-Gov :
  • l’identité numérique sur mobile (e-Houwiya) ;
  • le portail national des services en ligne (e-Bawaba) ;
  • le mailbox officiel du citoyen (e-Barid)
  • le portefeuille et la carte de paiement électronique associés à l’identité digitale
  • mise en place du premier contrat électronique en Tunisie le 11 avril 2023, concernant la cession de propriété des véhicules privés. Ce service vise à simplifier plus de 250 000 opérations annuelles.
  • développement de l’encadrement juridique du contrat électronique, lui donnant la même valeur juridique qu’un contrat papier ;
  • adoption d’une signature électronique de type PAdES (PDF Advanced Electronic Signature) et d’un cachet électronique visuel au format TN CEV 2D-Doc ;
  • mise en place de l’interopérabilité entre les systèmes d’information des entités gouvernementales ;
  • diversification des canaux de service et de notification, unification des techniques d’accès, et connexion des registres gouvernementaux ;
  • modernisation de la façon dont le citoyen est servi en ligne, avec une simplification des services électroniques.

Les progrès réalisés dans la transformation numérique de l’administration tunisienne se manifestent par l’amélioration des services en ligne et de l’identité numérique. Cependant, il est essentiel de noter que les données disponibles ne fournissent pas d’indicateurs quantitatifs clairs sur l’impact global de la stratégie ou sur l’atteinte des objectifs spécifiques.

Le rapport 2024 du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAESNU) classe la Tunisie au 87e rang mondial et au 3eme en Afrique dans l’indice de développement de l’administration électronique (EGDI), avec un score global de 0,6935. Ce score est décomposé en sous-scores : 0,5951 pour les services en ligne, 0,6497 pour le capital humain, et 0,8357 pour l’infrastructure des télécommunications.

Ces résultats reflètent les avancées du pays dans la modernisation numérique et l’accès aux services publics via des plateformes électroniques, même s’il reste des efforts à fournir pour atteindre les objectifs fixés dans les diverses stratégies nationales.

Pour clarifier les termes clés de cet indice :

  • EGDI (E-Government Development Index) : Cet indice composite évalue la capacité et l’engagement des pays à utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour offrir des services publics, ayant augmenté de 0,6526 en 2020 à 0,6935 en 2024, indiquant une tendance à la hausse.
  • OSI (Online Service Index) : Mesurant la portée et la qualité des services en ligne, cet indice a diminué, passant de 0,6031 en 2022 à 0,5951 en 2024.
  • HCI (Human Capital Index) : Cet indice, qui évalue l’éducation et les compétences de la population, a enregistré une baisse, passant de 0,6911 en 2022 à 0,6497 en 2024.
  • TII (Telecommunication Infrastructure Index) : Évaluant le développement des infrastructures de télécommunication, cet indice a fortement augmenté, passant de 0,6646 en 2022 à 0,8357 en 2024.

L’EGDI est calculé comme une moyenne pondérée des indices OSI, HCI et TII, ce qui permet de comparer et de classer les pays en matière de développement de l’e-gouvernement.

Préparation aux nouveaux métiers du numérique

Objectif : Former 50 000 professionnels du numérique d’ici 2025 en réponse aux besoins croissants du marché.

Résultat : Environ 12 000 personnes ont été formées via divers programmes, notamment des certifications en ligne et des formations techniques, mais le nombre reste bien en deçà des objectifs. Le déficit de compétences en technologies avancées comme l’IA et la cybersécurité est toujours présent​

 Stratégie nationale de cybersécurité

Objectif : Élaborer un cadre de cybersécurité robuste pour anticiper, prévenir et détecter les cybermenaces, et sécuriser les infrastructures critiques.

Résultat : la TIC a mis en œuvre plusieurs mesures importantes pour renforcer la sécurité numérique dans le cadre de sa stratégie de cybersécurité. En 2023, le gouvernement a lancé l’Agence nationale de Cybersécurité (ANCS), dont la mission principale est de protéger les infrastructures critiques nationales, tant publiques que privées. Cette agence est chargée d’établir des politiques de sécurité, de surveiller les menaces cybernétiques et de coordonner les efforts avec des partenaires internationaux.

Bien que certains rapports mentionnent un investissement initial de 100 millions de dinars tunisiens ou de 50 millions d’euros, ces chiffres exacts restent à confirmer.

“Un e-gouvernement efficace est au service du citoyen et de son développement.”

L’Union Internationale des Télécommunications (UIT) vient de publier son Global Cybersecurity Index 2024, un indicateur permettant d’évaluer les avancées des pays en matière de cybersécurité. Malheureusement, ce rapport révèle un recul significatif pour la Tunisie par rapport à 2020, alors que plusieurs pays voisins ont enregistré des progrès notables, soulignant ainsi la nécessité urgente d’améliorer les infrastructures et les politiques de cybersécurité du pays.

Soutien à l’innovation et aux startups

L’un des piliers de cette stratégie est l’encouragement de l’innovation et la création de startups dans le domaine technologique.

Objectif de création de startups : La Tunisie vise la création de 1 000 startups d’ici 2025. Cette ambition fait partie d’une stratégie de développement axée sur l’innovation numérique, visant à diversifier l’économie du pays et à réduire le chômage, notamment celui des jeunes.

Startups et innovation : La Tunisie continue de soutenir l’écosystème des startups, avec plus de 800 entreprises créées sous le label “Startup Act” depuis son lancement, pour un financement total de 62 millions d’euros. Malgré ce succès, l’accès aux financements internationaux reste un défi majeur pour les entrepreneurs tunisiens.

Fonds d’investissement dédiés aux startups :

Pour remédier à ces défis, la Tunisie a mis en place de nouveaux mécanismes de financement. Le Fonds d’investissement Anava, en partenariat avec la Banque mondiale et d’autres organisations internationales, engage 75 millions USD (soit environ 207 millions TND) exclusivement pour soutenir les startups tunisiennes. Par ailleurs, le gouvernement travaille sur une politique d’exonération fiscale pour les investissements dans les startups locales, visant à attirer à la fois des capitaux domestiques et étrangers. Avec ces initiatives, la Tunisie espère non seulement atteindre mais aussi dépasser son objectif, en faisant des startups un levier essentiel pour diversifier l’économie et lutter contre le chômage des jeunes dans le secteur technologique.

Incubateurs et accélérateurs : La Tunisie prévoit d’ouvrir 20 incubateurs supplémentaires, dans le cadre de partenariats avec l’Union européenne et des investisseurs étrangers, pour fournir un soutien aux startups dans les premières étapes de leur développement, le nombre aujourd’hui

En Tunisie, le nombre d’accélérateurs et d’incubateurs dédiés aux startups est estimé entre 30 et 40, soit un ratio d’environ 2,56 à 3,42 unités par million d’habitants, ce qui place le pays au même niveau que des nations comme la France (2,94 à 3,67) ou l’Italie (2,5 à 3,3). Cette situation amène néanmoins à interroger leur efficacité, leurs résultats, ainsi que leurs retombées concrètes sur l’économie et le quotidien des Tunisiens.

L’écosystème entrepreneurial, incluant le Startup Act, nécessite une révision approfondie. En effet, le Startup Act est parfois détourné par des pratiques financières inappropriées, ce qui génère de la frustration chez les entrepreneurs locaux, souvent contraints au silence. Pour une meilleure transparence et un suivi rigoureux, il est essentiel que le ministère des TIC établisse des indicateurs clairs, en particulier pour les financements publics, afin d’assurer un impact positif et mesurable de ces initiatives.

“La cybersécurité est un enjeu majeur pour notre société numérique.”

En conclusion, la stratégie numérique 2025 en Tunisie a permis des progrès importants, notamment à partir de 2022, un changement de style dans la gouvernance, plus de sobriété, toujours de l’ambition, c’est impératif, mais du réalisme, des progrès dans l’infrastructure numérique et l’accès aux smartphones, mais des efforts restent nécessaires pour atteindre tous ses objectifs, surtout en matière de formation, d’inclusion numérique, et de cybersécurité.

Aujourd’hui, environ 80 % des Tunisiens utilisent un smartphone, soit 8,9 millions d’appareils sur un total de 12,3 millions de terminaux, avec une augmentation de 3,7 % entre 2022 et 2023. Parmi ces smartphones, 80 % sont compatibles 4G, 8 % avec la 3G, et 7 % avec la 5G, dont la compatibilité a augmenté de 1,3 % en un an. La Tunisie prévoit de lancer officiellement la 5G en novembre 2024, dans une phase initiale qui favorise les zones les plus rentables pour encourager l’adoption.

Le numérique contribue aujourd’hui à environ 7 % du PIB tunisien, avec un objectif de 10 % d’ici 2030, un indicateur du rôle stratégique de l’initiative Smart Tunisia pour le développement économique et l’innovation du pays. Cependant, des obstacles demeurent pour garantir une inclusion numérique complète : 26 % des Tunisiens n’ont ni ordinateur ni smartphone, 18,2 % trouvent les abonnements Internet trop coûteux, et 7 % considèrent les prix des équipements inabordables. De plus, environ 3,1 % de la population ne bénéficie pas d’une couverture réseau suffisante, ce qui empêche l’accès à Internet dans certaines régions.

“Investir dans le numérique, c’est investir dans l’avenir de la Tunisie.”

L’extension des infrastructures numériques, en particulier dans les régions rurales, devrait permettre d’atteindre une couverture Internet de 90 % dans ces zones, facilitant l’accès à l’éducation en ligne et au télétravail, et assurant ainsi une plus grande inclusion numérique dans les années à venir.

L’évolution du trafic data fixe national en Tunisie, passant de 2 398 pétaoctets en 2020 à 5 072 pétaoctets en 2023 (1 pétaoctet équivaut à un million de giga octets), révèle des signes encourageants pour le développement numérique du pays. Cette forte croissance reflète une demande accrue, bien que les réseaux sociaux représentent une part significative de ce trafic.

La Tunisie n’a toujours publié sa stratégie nationale de l’intelligence artificielle et notre classement international dans son domaine n’honore pas notre pays et les compétences tunisiennes.

Sami Ayari
Expert in Data & IT organization – Founder of RECONNECTT

Projets de loi des finances 2025 : Comment le consulat numérique et la couverture sociale soutiendront les Tunisiens à l’Étranger

“Le gouvernement s’emploie à mieux encadrer les tunisiens résidents à l’étranger afin de leur assurer les meilleurs services à travers le projet du consulat numérique qui sera parachevé au cours de l’année 2025 et généralisé à toutes les missions diplomatiques”, a souligné le chef du gouvernement Kamel Madouri, à l’ouverture des séances plénières communes entre le parlement et le conseil des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’état au titre de l’année 2025.

Présentant la déclaration du gouvernement vendredi, au siège de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo, Madouri a indiqué que le gouvernement œuvre à la mise en place du guichet unique pour rapprocher les prestations et simplifier les procédures à la diaspora tunisienne.

Il a précisé que son gouvernement s’oriente vers la réduction des coûts des transferts financiers des Tunisiens résidents à l’étranger afin de les exploiter dans les projets économiques, plutôt que dans la consommation.

Le chef du gouvernement a relevé que les efforts se poursuivent afin de renforcer les mécanismes de couverture sociale en faveur des tunisiens résidents à l’étranger et leurs enfants à travers les conventions internationales de sécurité sociale et les autorisations de régularisation des périodes de coopération technique pour certains d’entre eux.

[OPINION] TIC Tunisie – Décennie noire : Appellations brillantes, budgets colossaux, zéro réalisation !

Sami AYARILe secteur des TIC en Tunisie, à 2021, ressemblait à une farce grandiose. Chaque nouveau ministre s’amène avec un “plan miracle” pour propulser le pays dans le futur numérique : Tunisie Digitale 2018, Tunisie Digitale 2020, Conseil Stratégique de l’Économie Numérique, Stratégie Nationale de Transformation Digitale (2021-2025) … Autant d’appellations brillantes, toujours la même promesse : internet pour tous, écoles connectées, transformation digitale pour faire de la Tunisie la Silicon Valley du Maghreb, mais sans aucun impact sur la réalité !

Radioscopie en deux temps d’un secteur où faut du bleu roi flamboyant, c’est la grisaille de l’irréalisation qui prend le dessus.

La décennie noire en Tunisie, une belle illustration de la stratégie à l’envers ! Des titres éblouissants pour justifier des budgets colossaux rapidement volatilisés dans les sinuosités de la corruption, les conflits d’intérêts, les abus de pouvoir, le favoritisme, bref une gouvernance catastrophique, un audit minutieux de cette décennie est impératif.

Alors que les dirigeants de l’époque promettaient des plans digitaux ambitieux, une économie numérique florissante, des emplois et une administration modernisée, chacun annonçant sa “révolution digitale,” la réalité s’est avérée bien différente : des annonces bruyantes, du temps gaspillé, et des millions de dinars engloutis dans des chimères.

Les promesses en cascade ont servi d’appât pour distraire, tandis que les véritables enjeux étaient soigneusement évités.

Comme le rappelait La Rochefoucauld, « La tromperie trouve toujours des appâts pour séduire celui qui s’y prête. » Ici, cet appât, c’est une Tunisie connectée…

Je vous invite à lire les articles de Dhouha Ben Youssef et beaucoup d’autres articles d’investigations de l’époque.

Pour établir un bilan objectif qui relie le passé au présent et envisage l’avenir, il est crucial d’examiner les données publiées, notamment celles relatives à l’utilisation de l’argent public. Cette démarche doit s’inscrire dans une stratégie plus large visant à promouvoir la culture du bilan et à assurer une transparence dans la gestion des ressources publiques.

En intégrant des éléments chiffrés et des analyses approfondies, nous pouvons mieux comprendre l’impact des décisions passées et orienter les actions futures vers une meilleure efficacité et responsabilité. Une telle approche permettra non seulement de renforcer la confiance du public, mais aussi de poser les bases d’une gestion éclairée des fonds publics.

Au commencement :  le Plan National Stratégique « Tunisie Digitale 2020 » (PNS TD 2020), initié par le gouvernement tunisien en 2013

Le plan « Tunisie Digitale 2018 » avait pour ambition de positionner le pays en tant que hub numérique majeur en Afrique et dans la région méditerranéenne. Ce projet visait à accélérer la transformation digitale du pays, moderniser ses infrastructures numériques, et renforcer l’économie numérique à l’horizon 2020. Il s’inscrivait dans une vision globale de développement économique, social et administratif, en s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) comme moteur de croissance.

Structuré autour de cinq axes stratégiques:

  • l’infrastructure numérique,
  • la transformation digitale de l’administration,
  • l’économie numérique,
  • l’inclusion numérique et
  • la cybersécurité ,

Ce plan visait à moderniser la Tunisie sur plusieurs fronts. Nous allons examiner les objectifs initialement fixés et les comparer aux résultats obtenus, en nous appuyant sur les indicateurs disponibles.

Afin d’illustrer ma longue introduction et constater les écarts, j’ai a fait un copier-coller d’une note de synthèse du ministère intitulée : Stratégie “Tunisie Digitale 2018” e-transform Tunisia de 12/2014 :

La stratégie se décline en trois axes principaux :

1- Développement des usages : accès à Internet, services gouvernementaux en ligne, e-commerce, etc.
2- Développement de l’industrie : innovation, offshoring, création de champions nationaux.
3- Développement de l’infrastructure : réseaux haut et très haut débit.

Impact prévu

  • Valeur ajoutée additionnelle de 11 milliards de dinars par an à la cinquième année
  • Exportations numériques de 6 milliards de dinars à la cinquième année
  • Création de 95.000 emplois sur cinq ans
  • Connexion à Internet de 3 familles sur 5
  • Classement premier en Afrique et quatrième dans le Monde Arabe dans l’Index NRI de positionnement numérique

Mise en œuvre

  • Investissement total de 5,5 milliards de dinars sur cinq ans (1/3 investissement public, 2/3 investissement privé)
  • Création d’un Conseil Stratégique de l’Economie Numérique présidé par le Président du Gouvernement
  • Mise en place d’une agence opérationnelle (Tunisia IT Promotion Agency)

Voici donc le bilan des objectifs clés et des résultats quantitatifs :

1. Développement des infrastructures numériques, Inclusion numérique et accès équitable
  • Objectif : Connecter 100 % des ménages tunisiens au haut débit d’ici 2020.
    Résultat : En 2020, le nombre total d’abonnements à Internet fixe s’élevait à 1,34 million, ce qui correspond à un taux de pénétration de 40,7 % des foyers, progressant à 46,4 % en 2021.
  • Objectif : atteindre un taux de pénétration du haut débit mobile de 50 %.
    Résultat : Cet objectif a été largement dépassé, atteignant 76,4 % en 2020, en grande partie grâce à la concurrence entre opérateurs privés. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile était de 126,3 % (indiquant la possession de plusieurs appareils ou cartes SIM), tandis que le taux de pénétration des données mobiles se situait à 76,4 %.
  • Objectif : Déployer la fibre optique et atteindre une couverture quasi complète en 4G.
    Résultat : Environ 12.000 km de fibre optique ont été déployés, et la couverture 4G atteignait 94 % des zones urbaines en 2020, s’approchant de l’objectif de 100 %. Cependant, un retard persiste dans les zones rurales, où environ 30 % des régions restent mal desservies.
  • Objectif : Généraliser l’accès haut débit à travers le pays.
    Résultat : Les zones rurales continuent de souffrir d’un manque de services, avec environ 30 % de ces régions ayant un accès limité à Internet.
2. Transformation digitale du secteur public
  • Résultat : Environ 50 services administratifs ont été digitalisés, principalement dans les domaines fiscaux et civils, mais cela reste bien en deçà de l’objectif fixé. Malgré cela, la Tunisie a connu des avancées notables, se classant désormais 4ème en Afrique dans le domaine de l’e-gouvernement.
  • Objectif : Établir une e-administration équitable et transparente.
    Résultat : Le score pour les services en ligne a atteint 0,62 sur une échelle où l’objectif était de 0,80, tandis que le score d’e-participation s’est élevé à 0,69, bien en dessous de l’objectif de 0,90.
  • Indice de développement de l’e-Gov (EGDI) : La Tunisie a progressé de 0,3458 en 2008 à 0,6526 en 2020, se positionnant au 3e rang en Afrique et au 91e rang mondial parmi 194 pays en 2020.
3. Création d’emplois et contribution du numérique à l’économie
  • Objectif : Créer 80.000 emplois dans le numérique d’ici 2020, avec un objectif de 25.000 nouveaux emplois par an, visant un total de 95.000 emplois sur cinq ans, comme évoqué dans la TDS 2018.
    Résultat : En 2016, seulement 2.800 emplois ont été générés, ce qui montre un écart considérable par rapport à l’objectif annuel de 25.000.
  • Objectif : Augmenter la valeur ajoutée du secteur numérique à 13,5 milliards de dinars tunisiens (MDT) par an d’ici 2020, avec un objectif de 6 milliards de dinars à la cinquième année (2020) selon le plan de 2014.
    Résultat : En 2016, la valeur ajoutée n’a atteint que 3 883 MDT, ce qui est largement inférieur aux prévisions.
  • Objectif : accroître les exportations numériques pour atteindre 5 000 MDT d’ici 2020.
    Résultat : Les exportations du secteur se chiffrent à seulement 893 MDT en 2016, loin des objectifs fixés.

Résultats en termes de compétitivité internationale :

  • Objectif : Placer la Tunisie à la 1ère place en Afrique et 4e place dans le monde arabe selon l’index de préparation numérique (NRI).
  • Résultat : La Tunisie s’est classée 3e en Afrique en 2019, proche de l’objectif, mais a atteint seulement la 8e place dans le monde arabe.
  • Objectif : Améliorer le classement mondial de la Tunisie dans le Network Readiness Index en atteignant la 40e position.
  • Résultat : En 2019, la Tunisie était classée 81e mondialement, loin de l’objectif.

Investissements :

  • Objectif : Mobiliser 5,5 milliards de dinars d’investissements sur cinq ans, dont 1/3 du secteur public et 2/3 du secteur privé.
  • Résultat : Bien que des efforts aient été faits pour attirer des investissements, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) dans le numérique sont restés inférieurs aux attentes, se concentrant principalement sur les startups et quelques grandes entreprises du secteur TIC.

En conclusion, Le Plan National Stratégique Tunisie Digitale 2020 a permis quelques progrès notables, notamment dans le déploiement d’infrastructures numériques et la généralisation du haut débit mobile. Cependant, des objectifs ambitieux tels que l’accès universel à Internet, la création d’emplois et la contribution du numérique au PIB n’ont pas été atteints dans leur totalité. L’ambition de faire de la Tunisie un leader régional dans le secteur numérique est restée incomplète, bien que des bases solides aient été posées pour la transition vers « Tunisie Digitale 2025 ».

L’Ere de illettrisme numérique problématique

Clôturons le chapitre de la décennie noire des technologies de l’information et de la communication. En octobre 2021, M. Nizar Ben Néji a été désigné pour présenter la Stratégie Numérique 2021-2025 de la Tunisie, un projet ambitieux destiné à métamorphoser le paysage numérique du pays et à le positionner en tant que leader régional dans le domaine des technologies de l’information. Ce plan inclut une analyse approfondie, accompagnée de chiffres précis et d’éléments clés pour chaque secteur concerné.

Elle se décline en 6 axes :

  • L’inclusion numérique et financière (accès à la connexion, lutte contre l’illettrisme…)
  • Faire de la Tunisie « une terre du numérique et terre de l’innovation », notamment via Smart Tunisia
  • La digitalisation de l’administration et la simplification des procédures administratives
  • La généralisation de l’usage des technologies émergentes et des technologies de rupture (IoT, Intelligence artificielle…)
  • La préparation aux nouveaux métiers du numérique, notamment via la formation
  • La mise en place d’une stratégie nationale de cybersécurité (anticipation, prévention et détection des menaces)

Voici donc le bilan des objectifs clés et des résultats quantitatifs :

1. Inclusion numérique et financière, L’inclusion numérique et financière (accès à la connexion, lutte contre l’illettrisme…)

Objectifs : Réduire l’illettrisme numérique et assurer l’accès équitable à Internet pour tous les citoyens, y compris dans les zones rurales, tout en favorisant l’inclusion financière grâce aux technologies et un taux d’accès des ménages à Internet pour atteindre 80% d’ici fin 2025 contre 51% actuellement, les prévisions pour 2024 sont de 61,9%

En 2023, le taux de pénétration du haut débit mobile en Tunisie s’élevait à 137,5 % pour la téléphonie mobile, ce qui s’explique par la possession de plusieurs appareils ou de cartes SIM. De plus, le taux d’accès aux données mobiles atteignait 97,5 %, reflétant l’utilisation de cartes SIM destinées uniquement aux données. Pour ce qui est de l’Internet fixe, le pays comptait 1,73 million d’abonnements, ce qui correspond à un taux de pénétration de 50,5% pour les foyers résidants.

Concernant l’inclusion financière, un programme collaboratif avec des banques et des fintechs a permis d’élargir l’accès aux services financiers, atteignant environ 45% de la population non bancarisée. En 2021, 36% des Tunisiens de plus de 15 ans disposaient d’un compte bancaire.

Cependant, l’illettrisme numérique demeure un problème. Des enquêtes récentes indiquent qu’environ 21 % des Tunisiens ne savent pas utiliser Internet, soulignant un manque de compétences numériques fondamentales. Par ailleurs, 9,9 % des répondants affirment ne pas s’intéresser à Internet, ce qui pourrait être dû à une faible sensibilisation sur ses avantages ou à une perception de son inutilité dans leur vie quotidienne.

A suivre…

Sami Ayari

Transformation digitale : La Tunisie met l’accent sur l’IA, l’infrastructure et les startups pour son essor numérique

La stratégie nationale visant à renforcer le rôle pionnier du secteur numérique s’articule autour d’un ensemble d’axes, dont la numérisation des services administratifs et publics, le développement de l’économie numérique, l’appui à l’innovation et l’entrepreneuriat dans les domaines numériques, l’amélioration de l’infrastructure des réseaux de communication et le renforcement du cadre législatif et réglementaire pour le secteur numérique pour sécuriser le cyberespace, a déclaré, à l’agence TAP, jeudi, le ministre des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, en marge du 10eme Forum international des Directeurs des Systèmes d’Information (DSI), qui se tient du 7 au 9 novembre à Hammamet.

Il a ajouté que la stratégie nationale d’intelligence artificielle est presque achevée, rappelant que son objectif est de valoriser les atouts de la Tunisie dans ce domaine, dont les compétences humaines, l’infrastructure et le cadre juridique adéquat.

La stratégie s’attèle, aussi, à développer les usages de l’intelligence artificielle dans les domaines de transport, de l’agriculture, de la santé et de l’éducation.

“La Tunisie envisage, en outre, le renforcement du programme d’appui aux startups, en facilitant aux porteurs de projets l’accès au financement et en leur permettant de participer aux appels d’offres publics”, a encore indiqué Hemissi, ajoutant que ledit programme a permis jusqu’à ce jour, la créer environ 1100 startups accréditées par le “Programme Startup Act 2.0″.

Dans le même contexte, il a fait savoir que la Tunisie se classe parmi les meilleurs pays en Afrique et dans le monde, en matière de baromètre numérique et d’indicateurs numériques, surtout en ce qui concerne les indicateurs relatifs à l’infrastructure, le développement de l’administration électronique et la protection du cyberespace.

Evoquant le dossier de la 5G, le ministre a fait savoir que son département se penche actuellement sur les dernières phases de dépouillement des offres présentées par les trois opérateurs de télécommunications, soulignant que la commercialisation des services 5G sera lancée, début de l’année 2025.

Ooredoo poursuit le développement de son réseau pour choyer ses clients en Tunisie

Ooredoo continue de développer son infrastructure et d’augmenter la puissance de son réseau pour assurer une qualité de service plus efficace et efficiente, affirme l’opérateur télécoms numéro un en Tunisie dans un communiqué publié mardi 5 novembre 2024, à Tunis.

 Ooredoo Tunisie prend des mesures significatives pour étendre les capacités de son réseau et garantir sa préparation aux évolutions technologiques futures.

Avec des investissements continus dans une infrastructure avancée, l’entreprise est prête à fournir une connectivité de haut débit fiable, ce qui permettra le lancement des réseaux 5G dans les services de téléphonie fixe et mobile ainsi que la fibre optique, soutenant ainsi la transformation numérique et la croissance économique en Tunisie.

L’infrastructure de base du réseau est solide et moderne, équipée de divers mécanismes de redondance pour renforcer la résilience et soutenir l’intégration future de la technologie de nouvelle génération dès que les licences d’activation du réseau 5G seront accordées par le ministère des Technologies de la Communication.

Les taux de couverture du réseau confirment l’engagement de Ooredoo en matière de connectivité, avec une couverture de la population atteignant plus de 99% pour le réseau 3G et plus de 98% pour le réseau 4G à partir de septembre 2024.

De plus, Ooredoo a été le premier opérateur en Tunisie à déployer un réseau d’accès sans fil fixe (FWA) en 2017, et cette infrastructure est actuellement mise à jour avec les dernières technologies, prête à répondre aux exigences futures du réseau.

En termes de qualité de service, Ooredoo s’est classée première en Tunisie pour l’expérience utilisateur du réseau 4G selon Tutela, offrant une expérience de données avancée avec des vitesses élevées et une faible latence, soutenue par les technologies modernes 4G et 4.5G.

De plus, l’infrastructure de transport de Ooredoo offre une grande capacité et flexibilité, capable de supporter différents niveaux de transport et d’applications pour répondre aux demandes croissantes du réseau.

À l’international, le réseau dispose d’une capacité de 800 gigaoctets par seconde fournie par trois câbles sous-marins distincts reliant la Tunisie à l’Europe, avec la possibilité de s’étendre à plus de 10 téraoctets par seconde pour une flexibilité totale.

Conformément à son engagement en faveur de l’innovation, Ooredoo Tunisie a mené des tests approfondis pour augmenter la puissance du réseau et a équipé son infrastructure des dernières technologies pour intégrer les améliorations futures.

Cet investissement stratégique s’aligne avec la vision de l’entreprise visant à améliorer la connectivité pour les entreprises, à autonomiser les startups et à promouvoir l’inclusion numérique dans les zones urbaines et rurales.

De plus, Ooredoo Tunisie a organisé des sessions de formation et de développement des compétences pour préparer les équipes internes au lancement de cette nouvelle technologie.

Ooredoo Tunisie a également renforcé la protection des données, qui est une priorité absolue pour les opérateurs de téléphonie avec le lancement de la 5G, car la cyber-sécurité représente un défi fondamental pour l’État. Dans le cadre de la préparation du marché pour cette nouvelle génération de services, avec une vision prospective, il est à noter que Ooredoo Tunisie a commencé à commercialiser des téléphones mobiles compatibles avec la 5G, il y a près de trois ans.

Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a exprimé sa confiance dans la préparation de l’entreprise, déclarant : «Nous sommes fiers des étapes que nous avons franchies pour étendre et moderniser notre réseau. Ces efforts amélioreront non seulement la qualité du service pour nos clients, mais contribueront également de manière significative à la croissance de l’économie tunisienne. Notre objectif est de jouer un rôle clé dans la transformation numérique de la Tunisie en fournissant aux entreprises et aux particuliers un accès aux dernières innovations technologiques.»

Ooredoo Tunisie reste engagée à fournir une connectivité inégalée à ses utilisateurs et à renforcer son rôle de force motrice pour l’avenir numérique de la Tunisie.

Communiqué.

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