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Marché de l’Huile d’Olive : La Tunisie face à la spéculation et aux défis de l’exportation

OliviersAnouar El Harathi, membre de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche, a critiqué le débat autour des prix de l’huile d’olive, indiquant que la récolte officielle n’a pas encore commencé.

Selon lui, la qualité des olives récoltées actuellement n’est pas optimale, ce qui affecte la production. Il a souligné l’absence de certains exportateurs et la spéculation qui en découle, provoquant des fluctuations de prix, actuellement entre 14 et 19 dinars par litre.

Malgré cela, les prévisions montrent que les prix devraient se stabiliser à des niveaux comparables à l’année précédente.

El Harathi, lors de son intervention sur ExpressFM, a critiqué les déclarations du directeur de l’Office National de l’Huile, estimant qu’elles ont perturbé le marché. Il a également abordé les difficultés d’accès au financement pour les agriculteurs et l’impact potentiel de la baisse de la demande locale.

Sur le marché international, il prévoit une meilleure visibilité des prix en décembre, jugeant favorables les prix actuels pour l’exportation.

La saison de récolte devrait débuter le 16 novembre, mais les coûts de production élevés et le manque de main-d’œuvre freinent certains producteurs.

El Harathi a ainsi appelé l’ONH à réunir les parties prenantes pour dynamiser la promotion de l’huile d’olive tunisienne.

Gafsa : Des pluies bénéfiques pour la nouvelle saison agricole 2024

Le chef du service de la production végétale au commissariat régional au développement agricole à Gafsa, Kais Chelbi a indiqué que les pluies qui se sont abattues, dimanche, sur la région sont bénéfiques pour la nouvelle saison agricole.

Il a ajouté que les quantités ont varié d’une délégation à l’autre, atteignant 40 mm à Om Larayes, 30 à El Guettar, 16 mm à Sned, 13 à Gafsa-sud et 8 mm à Métlaoui.

« Ces précipitations auront un impact positif sur le couvert végétal, les arbres fruitiers et les grandes cultures dont les superficies programmées cette année dans la région s’élèvent à 4500 ha de blé et 400 ha d’orge », a fait savoir la même source.

 

Tozeur : Vente d’huile d’olive subventionnée à 15 dinars le litre

La direction régionale du commerce à Tozeur a entamé mardi la commercialisation de l’huile d’olive à un prix subventionné, soit 15 dinars le litre, dans un point de vente du producteur au consommateur situé au Marché Central de la ville de Tozeur.

Une quantité de 900 litres par jour sera disponible au sein de ce point de vente tout au long de la période à venir, a affirmé à l’Agence TAP, le directeur régional du commerce Riadh Guesmi.

La même source a ajouté que le point de vente a été créé par la Direction Régionale du commerce en partenariat avec l’Office Tunisien du Commerce et l’Union régionale de l’Agriculture et de la Pêche, et a connu dès son premier jour une affluence remarquable des consommateurs et a assuré la distribution des quantités d’huile d’olive en présence des agents de contrôle économique et de la police municipale.

Tunisie – Etats Unis : Le programme Food for Progress au chevet des palmiers dattiers

DattesSelon une information publiée, par l’ambassade des Etats Unis en Tunisie, le ministère américain de l’Agriculture vient d’octroyer une enveloppe budgétaire de 24,85 millions de dollars. Cette enveloppe est destinée à soutenir la phœniciculteur (culture du palmier dattier).

Concrètement, cette enveloppe servira à financer, sur cinq ans,  la modernisation des techniques agricoles traditionnelles des oasis et à renforcer la compétitivité de ce produit de terroir dont la grande qualité est déjà reconnue internationalement.

Le programme arrêté pour mettre en œuvre ce projet prévoit un package de mesures. Il s’agit d’améliorer la gestion de l’eau et de l’irrigation, des formations pour optimiser les rendements et développer de nouvelles compétences chez les agriculteurs, ainsi que des actions ciblées pour faciliter l’accès au marché américain, un débouché prometteur pour les dattes tunisiennes.

Et pour ne rien oublier, ce projet s’inscrit dans le cadre du programme Food for Progress(Ffpr), un dispositif visant à promouvoir le développement agricole dans les pays en développement.

Mention spéciale pour la qualité d’intervention de ce programme, et ce, abstraction faite de la mauvaise perception des tunisiens du pays de l’oncle Sam. Ce programme a pour ambition de contribuer au développement global -bien global- du secteur agricole en Tunisie. Et pour cause. Il investit dans la formation des agriculteurs, dans l’infrastructure et dans le développement de chaînes de valeur.

Mieux ce programme, qui aurait du être conçu et exécuté par des tunisiens, vise à améliorer les conditions de vie des agriculteurs et à renforcer la sécurité alimentaire du pays.
Les précédentes éditions du (Ffpr)ont déjà permis d’obtenir des résultats concrets sur le terrain. Des milliers d’agriculteurs ont bénéficié de formations en santé animale et végétale, des infrastructures rurales ont été améliorées et de nouvelles coopératives ont vu le jour, favorisant ainsi l’émergence d’une agriculture plus moderne et plus compétitive.

ABS

La Tunisie, leader de l’huile d’olive bio : 208 000 tonnes exportées en 2022

Huile d'olive
Exportations huile d’olive

En Tunisie, l’oléiculture s’étend sur une superficie de 2 millions d’hectares, avec près de 107 millions d’oliviers (DGPA, 2023). Pour la campagne 2021/2022, la production nationale d’huile d’olive a atteint 240.000 tonnes, dont 80 % d’huile d’olive vierge extra.

L’analyse des tendances de production entre 2011 et 2022 révèle de fortes fluctuations, avec une moyenne de 192.000 tonnes sur les cinq dernières campagnes (DGPA, 2023). En termes d’exportations, les États-Unis et l’Union européenne sont les principaux marchés mondiaux, représentant respectivement 35% et 13,2% des importations mondiales d’huile d’olive durant la campagne 2021/2022 (COI, 2023).

En 2022, la Tunisie a exporté 208.000 tonnes d’huile d’olive, dont 87 % en vrac et 13 % conditionnées, avec une part notable de 25 % d’huile biologique (Douane Tunisienne, DGAB, 2023). Les exportations tunisiennes sur la dernière décennie ont montré des variations importantes, oscillant entre 93.000 et 373.000 tonnes, avec une moyenne de 228.000 tonnes sur les cinq dernières années (INS, Douane Tunisienne, 2023).

L’Union européenne, et en particulier l’Espagne (34 %) et l’Italie (24 %), a absorbé 64 % des exportations tunisiennes en 2022 (Douane Tunisienne, 2022). Au niveau mondial, la Tunisie se positionne comme le 3e producteur et le 2e exportateur d’huile d’olive pour la campagne 2021/2022 (COI, 2023).

L’Espagne et l’Italie dominent les exportations mondiales avec des parts de 39 % et 19,5 %, respectivement (COI, 2023).

Deuxième édition du Salon International Africain de l’industrie agroalimentaire: plus de 150 exposants seront présents

La deuxième édition du Salon International Africain de l’industrie agroalimentaire ouvrira ses portes le jeudi 14 novembre au “Medina Convention Center Yasmine Hammamet” et se poursuivra jusqu’au 16 novembre 2024.

Cet événement se déroulera sous la supervision du Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, ainsi que le Ministère du Commerce et du Développement des Exportations.

Cet événement représente une véritable plateforme de rencontre pour les acteurs de l’industrie agroalimentaire et met en lumière les dernières innovations aux niveaux africain et international.

Plus de 150 exposants et des représentants de 20 pays, y compris la Tunisie, seront présents pour participer à ce rendez-vous de l’agroalimentaire, qui attend environ 3 500 invités.

Le programme prévoit divers ateliers, conférences et groupes de discussion portant sur des sujets cruciaux tels que la souveraineté et la sécurité alimentaire, ainsi que le financement et la promotion des investissements et des exportations dans le secteur de l’industrie alimentaire.

 

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L’ONH met en place des mesures pour soutenir la récolte et la commercialisation de l’huile d’olive

Au cours de la saison 2024-2025, les exportations tunisiennes d’huile d’olive devront atteindre près de 300 mille tonnes par rapport à une production estimée à 340 mille tonnes, a indiqué le PDG de l’Office national de l’huile (ONH), Hamed Dali.

Intervenant, lundi, lors d’une conférence de presse, Dali a indiqué que les exportations d’huile d’olive devront enregistrer une augmentation de 50%, par rapport à la saison écoulée, avec un volume d’exportation enregistré de 195 368 tonnes, dont 28 600 tonnes provenant d’huile d’olive conditionnée.

Durant la saison 2023/2024), la valeur des recettes d’exportation a atteint un niveau record de 5162 millions de dinars (MD), a-t-il précisé.

S’agissant de la consommation locale, Dali a estimé qu’elle devra osciller entre 30 et 40 mille tonnes durant cette saison, faisant savoir que l’ONH prépare le lancement du programme national (2024-2025) de consommation locale d’huile d’olive.

Il a rappelé que ce programme a été lancé, durant la saison écoulée pour la promotion de la consommation interne d’huile d’olive.

Dans le cadre de ce programme, l’huile d’olive extra vierge est vendue à un prix préférentiel de 15 d/litre. L’objectif de ce programme est de faire face à la hausse sans précédent des prix, résultant du manque de production.

D’après Dali, une évaluation de ce programme sera menée par tous les intervenants chargés de l’approvisionnement et de la distribution de l’huile d’olive, en vue d’améliorer son rendement durant cette saison.

Le responsable a fait savoir que jusqu’à présent, le programme de 2023-2024 a été achevé, précisant qu’une quantité minime de 80000 litres est en train d’être écoulée actuellement sur le marché.

Il a rappelé que les quantités d’huile d’olive commercialisées sur le marché local, dans le cadre de ce programme, sont de l’ordre de 7,5 millions de litres, représentant 25% de la consommation locale.

Lancé en décembre 2023, ce programme a enregistré un succès, manifesté par l’afflux des Tunisiens pour l’acquisition de l’huile d’olive d’une qualité supérieure.

Durant la semaine dernière, les prix d’huile d’olive à l’export ont marqué une baisse passant de 18 d/ litre à 14d/litre, a fait savoir Dali, faisant remarquer que les prix appliqués en Tunisie sont liés aux prix sur le marché international, lesquels ont enregistré une tendance baissière, passant de 7,75 euros/kg (Semaine 16/09-22/09) à 5,92 euros/kg (semaine 4/11-10/11).

Selon les prévisions, durant la saison 2024-2025, les prix de vente de l’huile d’olive devront suivre une tendance baissière, a indiqué le responsable, notamment avec une hausse prévue de 29% de la production à l’échelle internationale, pour s’établir à 3200 mille tonnes (l’Espagne : 1300 mille tonnes, Tunisie et la Turquie : 340 mille tonnes, la Grèce 270 mille tonnes et l’Italie 220 mille tonnes).

Durant cette saison, la production nationale d’huile d’olive devra évoluer de 55% par rapport à la saison écoulée, avec une production d’olive estimée à 1,7 million de tonnes. Jusqu’à présent, le taux d’avancement de l’opération de la récolte de l’olive a atteint 6%, avec un taux d’extraction de l’huile variant entre 16% et 18 %.

Dali a indiqué l’ONH a entamé, lundi, 11 novembre 2024, l’achat de quantités d’huile d’olive sur l’ensemble du territoire tunisien, à “des prix en adéquation avec ceux pratiqués sur les marchés internationaux et locaux.

Cette mesure a été prise par le département de l’agriculture dans l’objectif de garantir la réussite du démarrage de la campagne de récolte, de transformation et de commercialisation des olives.

Parmi les mesures annoncées, figure la mise à disposition des capacités de stockage de l’ONH dans ses centres régionaux ( 80 000 tonnes ), afin de permettre aux agriculteurs et producteurs de stocker leur huile d’olive selon leurs besoins.

Il a été, aussi, décidé de mettre en place un programme de financement du stockage de l’huile d’olive auprès des producteurs en cas de poursuite de la baisse des prix sur le marché intérieur.

Il s’agit également de maintenir la mesure de prorogation de trois mois du délai de remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires des huileries, outre la coordination avec les banques pour garantir le financement des intervenants afin d’assurer le bon déroulement de la campagne.

La dernière mesure concerne la création d’une cellule de suivi permanente chargée d’assurer l’avancement de la récolte, la transformation, la commercialisation de l’huile d’olive et de suivre le rythme d’évolution des prix aux niveaux national et international, et ce en coordination avec toutes les structures concernées.

Cette cellule travaillera, également, avec les comités régionaux de suivi pour pallier aux difficultés qui pourraient survenir au cours de la campagne, a conclu Dali .

Géotextile Économiseur d’Eau : Une start-up tunisienne innove pour la protection des dattes et des fruits

Le propriétaire d’une start-up hébergée depuis trois ans, dans le pôle technologique de textile à Monastir a développé avec succès une forme de textile technique “géotextile” économe en eau et qui permet de protéger les dattes, selon le directeur général du pôle de développement de Monastir El-Fajjeh, Jalel Belhajj Khélifa.

Le promoteur a développé un produit qui permet de protéger les régimes de dattes contre les ravageurs et l’a testé pendant les trois dernières saisons, a-t-il dit, précisant que le produit a été plus efficace par rapport aux autres produits utilisés par les agriculteurs dans le sud du pays.

Le startupeur a également mis au point un produit pour protéger la grenade et un troisième pour protéger les fruits de raisin, a-t-il ajouté, faisant remarquer que la célébration de la fête nationale de l’arbre a permis de faire connaître ce produit important, qui aide à économiser l’eau d’irrigation utilisée aussi bien pour les arbres d’ornement que pour les arbres fruitiers.

Grâce au produit utilisé dans la protection des dattes, le promoteur a obtenu un brevet d’invention de l’Institut national de la Normalisation et de la Propriété Industrielle, a-t-il noté, précisant que le promoteur a pu développer ses produits en coordination avec le Centre technique du textile et des laboratoires de recherche, et que près de 95 % des matières premières utilisées dans leur production sont d’origine locale et permettent d’économiser l’eau d’irrigation à hauteur de 75%.

Belhajj Khélifa a souligné que le startupeur a bénéficié des différents programmes mis à la disposition des jeunes promoteurs dans la pépinière du pôle technologique de Monastir, et qu’il prépare actuellement, un dossier de financement pour la réalisation de son projet

Tunisie : L’ONH lance l’achat d’huile d’olive pour soutenir les agriculteurs et stabiliser les prix

L’Office national de l’huile (ONH) entamera l’achat de quantités d’huile d’olive sur l’ensemble du territoire tunisien, à “des prix en adéquation avec ceux internationaux et locaux”, a annoncé samedi soir dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.

Le département de l’agriculture a indiqué qu’une série de mesures ont été prises au profit des agriculteurs et des intervenants de la filière de l’huile d’olive, et ce, dans l’objectif de réussir le démarrage de la campagne de la récolte, de la transformation et de la commercialisation des olives.

Il s’agit, également, de préserver cette filière stratégique en garantissant sa gouvernance et en luttant contre toutes formes de spéculation et de monopole.

Parmi les mesures annoncées, figure la mise à disposition des capacités de stockage de l’ONH dans ses centres régionaux afin de permettre aux agriculteurs et producteurs de stocker leur huile d’olive selon leurs besoins.

Il a été, aussi, décidé de mettre en place un programme de financement du stockage de l’huile d’olive auprès des producteurs en cas de poursuite de la baisse des prix sur le marché intérieur.

Le département de l’agriculture a décidé de maintenir la mesure de prorogation de trois mois du délai de remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires des huileries outre la coordination avec les banques pour garantir le financement des intervenants afin d’assurer le bon déroulement de la campagne.

Il a été annoncé, également, la création d’une cellule de suivi permanente chargée d’assurer l’avancement de la récolte, la transformation, la commercialisation de l’huile d’olive et de suivre le rythme d’évolution des prix aux niveaux national et international, et ce en coordination avec toutes les structures concernées.

Elle travaillera, également, avec les comités régionaux de suivi pour pallier aux difficultés qui pourraient survenir au cours de la campagne.

Par ailleurs, le ministère de l’agriculture a incité tous les intervenants de cette filière stratégique à contribuer à la réussite de cette campagne exceptionnelle et à s’impliquer positivement dans toutes les étapes de valorisation de l’huile d’olive.

La production Tunisienne d’huile d’olive devrait atteindre, au cours de la campagne 2024/2025, 340 mille tonnes, enregistrant, ainsi, une hausse de 55 % par rapport à la saison précédente, selon les données présentées, le 5 novembre 2024, par le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.

Le département de l’agriculture a fait savoir que la production nationale d’olives atteindra 1,7 million de tonnes et les prix de vente de l’huile d’olive au cours de cette campagne varieraient entre 18 dinars et 22 dinars/litre.

Entre novembre 2023 et fin septembre 2024, la Tunisie a exporté 190122 tonnes d’huile d’olive d’une valeur de 5 025 millions de dinars dont 26 483 tonnes d’huile d’olive conditionnée d’une valeur de 765 millions de dinars.

Les quantités d’huile d’olive conditionnée ont, pour leur part, enregistré une hausse de 45% au cours de la saison 2024 par rapport à la campagne précédente.

Les exportations tunisiennes d’huile d’olive biologiques ont atteint 39 194 tonnes, au cours de la même période, d’une valeur de 1 061 millions de dinars soit une baisse de 26,8% en quantités alors que les revenus ont progressé de 9,4%.

PAMPAT : La foire aux saveurs locales !

Labelliser les produits du terroir est une initiative de développement régional. Et, une entreprise de bon goût.

Comme à l’accoutumée PAMPAT*, ce projet tuniso suisse, se loge dans le SIAT (Salon de l’investissement agricole et alimentaire Salon International de l’Investissement Agricole et de la Technologie) lequel s’est tenu au parc du Kram. Le programme, qui en est à sa deuxième composante PAMPAT 2, semble tenir son régime de croisière. Et, les résultats sont probants au vu de la multitude d’exposants au SIAT. Un écosystème d’appui aux produits du terroir s’est-il enfin matérialisé au niveau des régions ? Sera-t-il viable à l’avenir ?

A la force du poignet

Il régnait une ambiance de kermesse au stand PAMPAT. Les exposants étaient bien en verve exposant aux visiteurs les détails de leur parcours. Et, par conséquent de leur réussite. Les récits des jeunes promoteurs sont enthousiastes et instructifs touchant aux péripéties de faisabilité des projets.

Faire aboutir un projet, sortir sur le marché, faire son branding local, pour plus de notoriété marchande et enfin espérer aller à l’international, est bien grisant ! Et comme on comprend la joie de ces jeunes promoteurs créatifs. De véritables battants. Ils ont creusé leur sillon à la force du poignet. Et c’est autant de reconnaissance à la vision des initiateurs du programme.

Du Bon cru local

A la vérité certains produits sont de pure tradition. D’autres relèvent de la création bien inspirée. La figue de barbarie vient de la nuit des temps et le fruit nous est bien familier. Pareil pour l’Harissa ou le oarfum de fleur d’oranger. Mais la cosmétique à base d’huile de graines de barbarie, c’est de la R&D.

Pareil pour le travail de relooking du packaging des produits. C’est une créativité proprement louable. Les fiasques de 10 cl en assortiment de trois dans un coffret en osier est sans doute une œuvre d’un marketing incisif. Le conditionnement en dosettes, c’est vendeur.

Toutefois les prix sont conséquents et ce en l’absence d’intermédiaires. D’un certain point de vue, c’est rassurant. Tout le temps qu’il y a de la marge, il y a du cash flow. Cela veut dire que la rentabilité suit, ouvrant la voie à un éventuel réinvestissement de croissance ou de diversification.

Kairouan, Nabeul deux métropoles pilotes

Au vu du standing des exposants on sent que PAMPAT a bien décollé. Pour autant toutes les régions étaient-elles au même niveau ? La réponse ne fait pas de doute. A chaque région son coefficient de dynamisme, en fonction des éléments naturels. Une région comme Djebba s’est donné un nouveau départ dans la vie grâce à la récolte d’un fruit insoupçonné, la figue de barbarie Bio.

Les initiateurs du programme soutiennent avec force conviction que chaque région peut se trouver son filon. Rappelons qu’un catalogue national a recensé 220 produits du terroir pour les 24 gouvernorats. A chaque région son potentiel. Et pour donner un coup de boost à la dynamique d’ensemble PAMPAT a mis au point un stimulus d’émulation.

Nabeul et Kairouan seront deux villes pilotes et leur schéma d’expansion pourrait être sinon dupliqué du moins implémenté. Nabeul a sa voie toute tracée. Et Kairouan se voit dotée d’une vocation de capitale de la rose avec une surface de 1500 ha dotés à la culture des roses .Ce faisant PAMPAT change d’échelle et acquiert une stature de vecteur de développement régional.

Ali DRISS

*PAMPAT : Programme d’accès aux marchés des Produits Agricoles et du Terroir.

Tunisie – Deuxième édition du salon international de l’industrie agroalimentaire : Promouvoir les échanges des expériences et des bonnes pratiques

La deuxième édition du salon international de l’industrie agroalimentaire se tiendra du 14 au 16 novembre à Hammamet. Cet événement qui est une plate-forme de rencontre des intervenants dans le domaine de l’industrie agroalimentaire et une vitrine des innovations à l’échelle africaine et internationale accueillera plus de 100 exposants ainsi que des représentants de 20 pays.

Près de 3.500 invités sont, par ailleurs, attendus à ce rendez-vous des grandes industries agroalimentaires dont le programme prévoit des ateliers de travail, des conférences, des focus groups sur le thème de la souveraineté et de la sécurité alimentaire, du financement et de la promotion des investissements et des exportations dans le secteur de l’industrie alimentaire.

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Jendouba : les agriculteurs alertent sur la pénurie de semences et d’engrais

Un certain nombre d’agriculteurs dans le gouvernorat de Jendouba ont exprimé leur préoccupation quant au manque de semences, d’engrais et d’eau d’irrigation, au risque de voir déréglé, le bon démarrage de la saison de semis des céréales.

Dans des déclarations concordantes à l’Agence TAP, ils ont appelé les structures du ministère de l’Agriculture et les autorités compétentes, à intervenir pour garantir la réussite de la saison agricole en fournissant les intrants nécessaires.

Cette requête intervient, notamment, après le parachèvement par nombre d’agriculteurs du processus de labour des terres, en particulier pour le semis du blé et des fourrages dont le démarrage est généralement défini au mois de novembre de chaque année.

Pour sa part, le vice-président de l’Union régionale de l’Agriculture et de la Pêche (URAP) à Jendouba, Mohamed Amine Saoudi, a déploré le “manque flagrant” constaté au niveau des semences et d’ammonitrate, précisant que l’URAP a régulièrement alerté les responsables locaux et régionaux par des contacts directs, ou via courrier adressé aux structures du ministère de l’Agriculture sur cette situation.

Il a ajouté que malgré les efforts déployés, aucune réponse concrète n’a été obtenue jusqu’à présent, maintenant les agriculteurs dans l’incertitude après des mois d’attente. Il a exhorté les autorités compétentes à résoudre le problème de pénurie et à rassurer les agriculteurs.

A noter que le commissariat régional au développement agricole de Jendouba avait annoncé, en septembre dernier, un programme d’emblavement de plus de 84 mille hectares de cultures céréalières, avec des engagements pris à œuvrer pour la fourniture des intrants agricoles nécessaires.

PLF 2025 : Réforme agricole et souveraineté alimentaire

Le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2025 comporte plusieurs “mesures révolutionnaires”, visant à renforcer davantage le secteur agricole qui joue un rôle important dans le développement et la mise en place des fondements de la souveraineté alimentaire, outre sa contribution dans le Produit intérieur brut (PIB) et la création d’emplois, a déclaré, vendredi, le Chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Intervenant lors de l’ouverture des plénières conjointes entre l’Assemblées des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrées à l’examen des projets de loi de Finances et du Budget économique de l’année 2025, à l’ARP, Maddouri a relevé que le projet de loi de finances 2025 comporte de nombreuses incitations et subventions destinées au secteur agricole, permettant la reconstitution du cheptel bovin.

Il a souligné que le gouvernement ouvrera à augmenter la production des ressources agricoles primaires, soutenir l’intégration complète des chaînes de valeur agricole, stimuler l’investissement agricole, en plus à la restructuration de l’Office des terres domaniales(OTD) et la valorisation du patrimoine foncier agricole de l’Etat.

Il a, dans le même contexte, déclaré que «l’action sera focalisée sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, la maitrise de l’utilisation des technologies susceptibles, d’assurer la gestion des ressources en eau, l’incitation à la recherche et à l’innovation, et sur l’intérêt à accorder à l’être humain concernant son accès à une protection sociale adéquate. »

Le chef du gouvernement a souligné que le nouveau code des eaux permettra de garantir une meilleure gouvernance des ressources hydrauliques et leur utilisation, conformément aux priorités et aux objectifs dans un contexte caractérisé par l’aggravation des effets des changements climatiques.

Un projet de révision du code forestier a été mis en place, dans le cadre de la valorisation de la propriété forestière, sa protection et sa meilleure exploitation, a-t-il encore précisé.

Il a évoqué la création d’un système de protection sociale des ouvrières agricoles, conformément au décret n° 4 du 22 octobre 2024, dans le but de renforcer le rôle des femmes agricoles dans le développement économique et social, et de les aider à s’émanciper économiquement.

L’objectif est de leur assurer les moyens d’une vie décente, d’améliorer leurs revenus et de leur garantir l’accès à la couverture, sanitaire et sociale ainsi que les conditions de transport sécurisé, a indique le Chef du gouvernement.

Kasserine : 85 000 hectares consacrés aux grandes cultures pour la saison agricole 2024-2025

Les superficies consacrées aux grandes cultures dans le gouvernorat de Kasserine pour la saison agricole 2024-202, s’étendent sur 85 mille hectares, répartis entre 80 mille hectares de cultures pluviales (dont 30% dans la délégation de Thala) et 5 mille hectares de cultures irriguées (dont 30% dans la délégation de Foussana), selon le chef du département de la production végétale au Commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Kasserine, Omar Saadaoui.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Saadaoui a précisé que la saison de semis de l’orge dans la région a commencé début octobre, et a permis d’ensemencer 12 mille 100 hectares jusqu’à présent. Quant à la saison de semis du blé, elle a démarré fin d’octobre et a permis d’ensemencer 1 mille 100 hectares jusqu’à maintenant.

Il a ajouté que la saison agricole pour la céréaliculture a démarré dans des conditions climatiques favorables, caractérisées par des précipitations variables, notamment au mois de septembre où les quantités enregistrées ont atteint 116 mm à Foussana et entre 33 et 50 mm au nord du gouvernorat, en particulier à Thala, Jedelienne et El Ayoun.

La même source a indiqué que les principaux problèmes rencontrés dans la région pour cette saison agricole concernent notamment le manque de semences, bien que l’approvisionnement s’est amélioré en raison d’une forte demande de la part des agriculteurs, notant que les besoins du gouvernorat de Kasserine en semences sont estimés à 30 mille quintaux d’orge et 6 mille quintaux de blé dur alors que les quantités fournies jusqu’à présent s’élèvent à 10 mille quintaux d’orge et 2 mille 100 quintaux de blé dur.

Siliana : 32 000 quintaux de semences de qualité pour la saison des semis

La directrice générale de l’Office des Céréales, Saloua Ben Hadid Zouari, a indiqué, jeudi, que les quantités de semences de bonne qualité programmées dans le gouvernorat de Siliana, s’élèvent à 32 mille quintaux, soit 83% des demandes d’approvisionnement.

En marge d’une visite de travail effectuée, jeudi, dans le gouvernorat de Siliana pour assurer le suivi du déroulement de la saison des semis, elle a précisé à l’Agence TAP, que l’approvisionnement en semences est actuellement en cours, notant que les besoins des agriculteurs seront satisfaits malgré la pénurie de semences de bonne qualité

A cet effet, les quantités de semences de qualité supérieure mises à disposition depuis le début de la saison jusqu’à la fin du mois d’octobre dernier dans les centres de collecte du gouvernorat de Siliana, ont atteint 10.150 quintaux (9.150 quintaux de blé dur, 300 quintaux de blé tendre et 800 quintaux d’orge), soit 31% du quota programmé dans la région, soit 32.300 quintaux.

Selon le représentant du département des grandes cultures au commissariat régional au développement agricole (CRDA), de Siliana, Mohamed Taher Azzouz, le volume des semences ordinaires d’orge est estimé à 5098 quintaux, tandis que les quantités d’engrais phosphatés fournies à la région s’élèvent à environ 21 mille quintaux de DAP et 20.800 quintaux de super 45.

Les superficies programmées pour la saison des semis dans le gouvernorat de Siliana sont d’environ 155 mille 500 hectares de céréales, répartis entre 80 mille ha de blé dur, 70 mille ha d’orge, 5 mille hectares de blé tendre et 500 hectares de triticale.

Kef : 200 000 hectares semés, un accès amélioré aux crédits pour les agriculteurs cette saison

La saison des semis pour les grandes cultures a démarré cette semaine au gouvernorat de Kef, avec un optimisme croissant parmi les agriculteurs grâce aux facilités mises en place par les institutions financières notamment mes banques, permettant aux agriculteurs d’obtenir des crédits saisonniers dans des délais courts, selon le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) au Kef, Mounir Laabidi.

Il a souligné, à l’Agence TAP, que cette saison a connu une amélioration dans la gestion des crédits par les banques pour la nouvelle campagne agricole, grâce à un traitement rapide des dossiers et à la flexibilité des prêts, en particulier de la part de la Banque tunisienne de Solidarité (BTS Bank) et la Banque Nationale Agricole (BNA).

Il a également appelé le gouvernement à publier rapidement la liste des zones sinistrées au Journal officiel, après son approbation lors du dernier Conseil des ministres, ce qui permettra à aider les agriculteurs à accéder à de nouveaux crédits, au rééchelonnement de leurs dettes anciennes et à obtenir des compensations via le Fonds d’indemnisation des dommages agricoles.

Concernant les besoins pour la saison, Laabidi a noté qu’il existe des perturbations au niveau l’approvisionnement des agriculteurs de la région en semences sélectionnées notamment pour l’orge, ce qui nécessite, selon lui, de remédier rapidement à cette pénurie et de permettre aux agriculteurs d’acquérir les semences nécessaires dans les plus brefs délais, afin de garantir une bonne saison, surtout dans des conditions climatiques favorables actuelles.

A noter que 200 mille hectares de cultures céréalières, seront programmés pour cette saison, dans le gouvernorat du Kef, dont principalement de l’orge, du blé dur et du blé tendre, avec environ 5 mille hectares de cultures irriguées.

Tunisie : L’inflation stable à 6,7 % en octobre 2024 malgré la hausse des prix alimentaires et des services

Le taux d‘inflation demeure stable à 6,7%, en octobre 2024, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS), mardi, expliquant cette stabilité d’une part par l’accélération du rythme d’augmentation des prix du groupe « service restaurants, cafés et hôtels » en glissement annuel (11,1% en octobre 2024, contre 8,8% en septembre) et des prix des produits alimentaires (9,3% en octobre contre 9,2% en septembre), et d’autre part par le ralentissement du rythme d’augmentation des prix du groupe « Habillement et chaussures » (9,5% en octobre contre 9,7% en septembre).

Hausse des prix des produits alimentaires

En fait, les prix des produits alimentaires ont augmenté, en glissement annuel, de 9,3%, en raison de l’augmentation des prix des viandes ovines de 21,4%, des fruits secs de 15,2%, des volailles de 14,1%, des poissons frais de 13,9%, des légumes de 13,1%, des viandes bovines de 11% et les prix des fruits 6,8%. En revanche, les prix des œufs ont diminué de 5,7%.

Pour ce qui est des prix des produits manufacturés, ils ont augmenté de 6%, sur un an, suite à la hausse des prix des produits de l’habillement et chaussures de 9,5% et des produits d’entretien courant du foyer de 8,1%.

Pour les services, l’augmentation des prix est de 5,4% sur un an. Elle est principalement due à la hausse des prix des services du groupe restaurant, cafés et hôtels de 11,1%.

En ce qui concerne le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), il a augmenté légèrement, en octobre 2024, à 6,3% contre 6,2% le mois précédent.

Les prix des produits libres (non encadrés) ont évolué de 7,7% sur un an, tandis que les prix des produits encadrés sont accrus, quant à eux, de 3,5%. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 10,3% contre 2,4% pour les produits alimentaires à prix encadrés.

Accroissement des prix à la consommation de 0,8%, sur un mois

Au mois d’octobre 2024, les prix à la consommation ont augmenté de 0,8% par rapport au mois de septembre 2024, suite à la hausse des prix du groupe « habillement et chaussures » de 6,2%, des prix du groupe « service restaurants, cafés et hôtels » de 2,5% et des prix des produits alimentaires de 0,2%.

Il convient de noter que la hausse des prix des produits alimentaires (+ 0,2%), sur un mois, est due à l’accroissement des prix des volailles de 1,1%, des œufs de 1,1%, des légumes frais de 1%, des fruits frais de 0,5% et des poissons frais de 0,5%. En revanche, les prix des huiles alimentaires ont diminué de 2,1%.

Quant à l’augmentation des prix du groupe « service restaurants, cafés et hôtels » (+2,5%), elle est attribuée à la hausse des prix de service restaurants et cafés de 3,2%.

S’agissant de la hausse des prix des produits du groupe « l’habillement et chaussures » (+6,2%), elle est expliquée par la fin des soldes d’été. Ainsi les prix des articles d’habillement ont augmenté de 6,1%, ceux des chaussures de 7,3%, ceux des tissus de 1% et ceux des accessoires divers de 2%.

Grandes Cultures 2024-2025 : 856 mille hectares réservés au nord, 312 mille hectares au sud

Les superficies programmées pour les grandes cultures, au cours de la saison 2024-2025, ont atteint 856 mille ha dans les gouvernorats du nord, contre 812 mille ha, durant la saison précédente selon des données présentées mardi au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Quant aux gouvernorats du centre et du sud, les superficies réservées sont passées de 160 mille ha à 312 mille ha, en une année.

Le département de l’Agriculture a fait savoir, en outre, que les terres agricoles qui seront consacrées pour la culture du blé dur s’élèveront à 606 mille ha, contre 40 mille ha pour le blé tendre, 517 mille ha pour l’orge et 10 mille ha pour le triticale.

Le représentant du ministère de l’Agriculture, Mohammed Ali Ben Romdhane, a affirmé, à cette occasion, que la quantité de semences prévue pour la saison 2024-2025 est de l’ordre de 302 mille quintaux (238 mille quintaux de semences de blé dur, 19 mille quintaux de semences de blé tendre et 5 mille quintaux de semences d’orge), contre 210 mille quintaux, lors de la saison précédente.

Concernant les engrais, le ministère a fait état de l’importation de 70 mille tonnes d’ammonitrate, ajoutant que le Groupe Chimique Tunisien s’est engagé à produire 150 mille tonnes de cette matière.

Le département de l’Agriculture prévoit en outre de consacrer 298 mille ha, a la culture des fourrages d’automne dont 42,6 mille ha pour les fourrages irrigués et 769 ha de fourrages irrigués avec des eaux usées traitées.

40,8 millions de dinars : Les exportations de dattes en hausse de 33,5%

Depuis le démarrage de la saison des exportations et jusqu’au 23 octobre 2024, les recettes des exportations des dattes tunisiennes ont connu une hausse de 33,5%, par rapport à la même période de l’année écoulée, pour atteindre 40,805 millions de dinars, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, rendus publics, lors d’une conférence de presse tenue, mardi.

Pour ce qui est du volume des exportations, il a également enregistré une augmentation de 15,8% par rapport à la saison écoulée, atteignant 5741,5 tonnes, sachant que la Tunisie exporte ces fruits vers 85 marchés.

Toutefois, la production nationale des dattes devrait baisser, cette année, de 10,7% par rapport à l’année dernière, pour atteindre 347 mille tonnes, et ce, malgré l’amélioration des exportations en quantité et en valeur.

La variété “Deglet Nour” devrait contribuer de près de 293,3 mille tonnes à la production nationale, malgré la baisse de sa production de 10,6% par rapport à 2024.

La production des dattes au titre de 2025 est répartie entre les gouvernorats de Kébili (250,3 mille tonnes), Tozeur ( 62,3 mille tonnes), Gabès ( 20 mille tonnes) et Gafsa ( 15 mille tonnes).

Il convient de rappeler que les prix de référence des dattes à la production ont été fixés, à l’issue d’un accord conclu le 6 septembre dernier, entre l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA).

Ainsi, Les prix ont été fixés à 5 200 dinars/kg pour la variété de datte Degla Nour (Shamroukh, excellente) , à condition que le tarif de diffusion n’excède pas 10 % et que le taux d’infestation par le ver des dattes ne dépasse pas 5%, et à 4.500 dinars/kg pour les dattes Degla Nour (Shamroukh catégorie 1). Le prix de degla Nour (diffusion catégorie 1) ne doit pas dépasser les 3,1 dinars/Kg

S’agissant du financement de la campagne, le ministère a rappelé que les fonds alloués par la Banque tunisienne de solidarité (BTS) aux petits agriculteurs pour financer la saison actuelle des dattes ont été augmentés à 12 millions de dinars contre 6 millions de dinars la saison précédente, conformément à une circulaire conjointe publiée avec la BTS.

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