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Prix Abdelwaheb Ben Ayed de Littérature 2024 : Palmarès

Deux livres en français parmi lesquels “Paris est une dette” dernier roman de Saber Mansouri, sont au palmarès de la 4ème édition du Prix Abdelwaheb Ben Ayed de Littérature.

Le palmarès de cette édition 2024 a été dévoilé, dimanche, à l’occasion d’une cérémonie organisée à la Cité de la Culture.

Le deuxième ouvrage en français primé est « La Tunisie et la mer. 2290 KM de côtes », un beau livre collectif par Mohamed-Salah Bettaieb, Ibrahim Chabbouh, Ameur Oueslati et Viviane Bettaieb.

Trois auteurs d’expression arabe dans trois catégories ont été également récompensés: Amira Ghenim pour son dernier roman « Trab Skoun », Sahraoui Gamaoun pour son essai « Falastine wa houroub attathlil » et Amama Zaier pour son recueil de poésie “La … litaakir al mazaj al-am “.

Le Prix Abdelwaheb Ben Ayed de Littérature a été lancée en 2021 par la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA). L’édition 2024 est consacrée exclusivement pour les livres publiés en Tunisie, par une maison d’édition tunisienne ou en coédition, entre le 1er août 2023 et le 30 juin 2024 sauf pour la catégorie « Beau livre » à partir de 2022.

■Lauréats du Prix Abdelwaheb Ben Ayed de Littérature 2024:

●Roman ou recueil de nouvelles

En français :

« Paris est une dette » de Saber Mansouri

Éditions Elyzad, 2024

En arabe :

« Trab Skoun » d’Amira Ghenim

Masciliana Editions, 2024

●Essai en arabe :

« Falastine wa houroub attathlil » de Sahraoui Gamaoun

Editions GLD du Groupe Latrach de Distribution, 2024

●Recueil de poésie en arabe :

“La … litaakir al mazaj al-am ” d’Amama Zaier

Mayara Editions, 2024

● Beau livre en français :

” La Tunisie et la mer. 2290 KM de côtes” par Mohamed-Salah Bettaieb, Ibrahim Chabbouh, Ameur Oueslati et Viviane Bettaieb

Éditions Alif, 2022

Souad Labbize, finaliste du Prix Ibn Khaldoun-Senghor 2024

La traductrice Souad Labbize fait partie des quatre finalistes du Prix Ibn Khaldoun-Senghor pour sa traduction en français du roman ‘‘Le désastre de la maison des notables’’ de l’autrice tunisienne Amira Ghenim, coédité cette année par Barzakh et les éditions Philippe Rey.

Créé par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (Alecso) et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), ce prix prestigieux récompense chaque année des traductions d’œuvres littéraires ou de sciences humaines entre l’arabe et le français, favorisant ainsi la diversité culturelle et le dialogue entre les deux mondes linguistiques.

Le lauréat ou la lauréate sera désigné(e) le 3 décembre 2024 lors d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris.

Les nominés

Le jury de cette année, présidé par Bassam Baraké, rassemble des experts en littérature et en traduction issus de divers pays arabes et francophones, qui auront la tâche de sélectionner l’œuvre traduite la plus marquante.

D. G.

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Amira Ghenim reçoit le prix de la littérature arabe 2024

La Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe ont annoncé, le 27 octobre 2024 à Paris, l’attribution du Prix de la littérature arabe 2024 à l’autrice tunisienne Amira Ghenim pour son roman ‘‘Le désastre de la maison des notables’’.

Djamal Guettala  

Cet ouvrage, traduit de l’arabe par Souad Labbize et publié aux éditions Philippe Rey, a conquis le jury par son exploration complexe et nuancée de l’histoire contemporaine de la Tunisie. Le prix, doté de 10 000 euros, célèbre chaque année une œuvre littéraire arabe écrite ou traduite en français, dans le but de favoriser la diffusion de cette littérature en France.

Dans ‘‘Le désastre de la maison des notables’’, Amira Ghenim, originaire de Sousse et spécialiste de linguistique, entremêle avec finesse intrigue familiale et grande Histoire.

50 ans d’histoire tunisienne

    Le roman, qui couvre plus de 50 ans d’histoire tunisienne, transporte les lecteurs de la lutte pour l’indépendance jusqu’aux événements de la révolution de 2011. À travers les destins croisés de deux familles bourgeoises, les Naifer, conservateurs et rigides, et les Rassaa, progressistes et ouverts au changement, Ghenim dresse le portrait d’une Tunisie en pleine mutation, tiraillée entre tradition et modernité.

    Pierre Leroy, administrateur délégué de la Fondation Jean-Luc Lagardère et président du jury, a salué «un roman intense, entremêlant intrigue familiale et grande Histoire, qui dessine le portrait complexe et tout en nuances d’une Tunisie en pleine mutation». Ce récit offre une lecture enrichissante des bouleversements sociopolitiques qui ont façonné la société tunisienne moderne.

    Amira Ghenim, qui a également publié ‘‘Le dossier jaune’’ (2019) et ‘‘Terre ardente’’ (2024), voit son deuxième roman, ‘‘Le désastre de la maison des notables’’, récompensé pour son premier passage en langue française. La traductrice Souad Labbize a su rendre en français toute la profondeur et la subtilité de l’écriture de Ghenim, permettant ainsi au public francophone de découvrir ce portrait littéraire d’une société en transition.

    Le jury, composé de personnalités telles que l’artiste et écrivain Mahi Binebine, le journaliste Nicolas Carreau, et l’écrivain Alexandre Najjar, a fait l’éloge de l’écriture de Ghenim, marquant ainsi une reconnaissance importante pour la littérature tunisienne.

    Amira Ghenim succède au palmarès du prix à l’écrivain irakien Feurat Alani, récompensé en 2023 pour ‘‘Je me souviens de Falloujah’’ (JC Lattès).

    Ce prix souligne l’intérêt croissant pour la littérature arabe, à un moment où les récits du monde arabe trouvent une place de plus en plus significative dans le paysage littéraire français, notamment pendant la rentrée littéraire.

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