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Tunisie – Djerba : l’un des 25 meilleurs lieux à visiter en 2025 d’après Condé Nast Traveler

En 2025, Djerba occupe une place de choix dans le prestigieux classement des 25 meilleures destinations mondiales de Condé Nast Traveler.

L’île tunisienne figure parmi les destinations les plus prisées, soulignant ainsi son attrait unique et croissant auprès des voyageurs du monde entier. Ce classement, qui fait autorité dans l’univers du tourisme, met en avant les destinations qui incarnent l’innovation, la beauté naturelle et la richesse culturelle. Djerba, avec son ambiance décontractée, mais vibrante, s’impose comme l’une des destinations les plus exceptionnelles à découvrir cette année.

En effet, l’île est à l’honneur avec l’organisation du tout premier festival « World Capital of Island Cuisine », prévu pour 2025, qui célébrera les cuisines des îles du monde entier. Cette initiative met en lumière non seulement la gastronomie locale, mais aussi l’héritage culinaire de Djerba, berceau d’une huile d’olive de renommée mondiale. Les visiteurs pourront explorer les anciens moulins à huile, participer à des ateliers culinaires dirigés par des chefs locaux et savourer des plats créatifs qui réinterprètent les saveurs traditionnelles.

Mais Djerba n’est pas seulement une destination culinaire. Son patrimoine historique et culturel est tout aussi impressionnant, avec la présence de la synagogue de la Ghriba, à la fois lieu de culte et lieu saint, ainsi que des mosquées et églises qui témoignent de la coexistence harmonieuse des cultures. L’île offre également des plages idylliques, des paysages pittoresques avec ses palmiers et ses eaux turquoise, où les visiteurs peuvent se détendre ou pratiquer des activités nautiques.

Il est à noter que le classement de Condé Nast Traveler met en lumière la montée en puissance de destinations inattendues, mais aussi d’autres lieux qui méritent tout autant l’attention des voyageurs en 2025.

Parmi eux, on retrouve l’Alaska, dont les 100 ans de la course Iditarod et ses paysages époustouflants attireront les amateurs de nature sauvage. De même, le Vietnam, notamment Ho Chi Minh-Ville, connaît une renaissance avec ses innovations culturelles et culinaires. La Grande Barrière de Corail, en Australie, bénéficie aussi d’une attention renouvelée grâce à ses efforts de conservation et à des expériences immersives à la fois sur l’eau et sur terre…

Ces destinations, aux profils variés, témoignent de l’évolution du tourisme, qui cherche à allier aventure, respect de l’environnement et immersion culturelle.

Pourtant, parmi ces destinations de rêve, Djerba se distingue par son atmosphère intemporelle et son mélange unique de modernité et de traditions. Le lancement de nouveaux hôtels et d’expériences touristiques, comme l’ouverture du Marriott Djerba, An All-Inclusive Resort, ainsi que la rénovation du Dar Dhiafa, qui célèbre ses 25 ans d’existence, confirment la popularité croissante de l’île. De plus, la politique récente de la Tunisie de permettre l’entrée sans visa pour plusieurs nationalités contribue à rendre l’île encore plus accessible.

Djerba incarne donc l’essence du voyage en 2025 : une destination qui marie histoire et modernité, culture et nature, avec une hospitalité sans pareil. Elle est l’endroit rêvé pour ceux qui souhaitent s’évader du quotidien tout en découvrant un lieu riche de sens et de beauté.

Condé Nast Traveler, reconnu mondialement pour son expertise en matière de voyages, publie ce classement avec l’objectif d’offrir aux voyageurs des conseils éclairés, basés sur des recherches approfondies et des recommandations fiables.

Grâce à sa réputation bien établie dans l’industrie du tourisme, le site inspire chaque année des millions de lecteurs à découvrir des lieux inédits et à vivre des expériences authentiques, en mettant toujours l’accent sur la qualité et l’originalité des destinations.

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Banque Mondiale : Les réformes fiscales nécessaires en point de mire

Malgré une conjoncture mondiale défavorable et des conditions climatiques éprouvantes, la Banque mondiale reste optimiste quant aux capacités de la Tunisie à rebondir. Les réformes fiscales et l’investissement dans l’énergie renouvelable sont identifiés comme des leviers essentiels pour un développement économique inclusif et durable.

La Banque mondiale a tenu, hier, une table ronde à son siège à Tunis pour présenter son dernier rapport semestriel sur la conjoncture économique en Tunisie. Intitulé « Équité et efficacité du système fiscal tunisien », ce rapport offre une analyse approfondie des défis et des opportunités qui marquent l’économie tunisienne, tout en explorant les réformes fiscales nécessaires pour un système plus juste et plus efficace, répondant aux exigences d’équité entre les prélèvements sur le travail et le capital.

La rencontre a été marquée par la présence d’Alexandre Arrobbio, représentant résident en Tunisie, et Massimiliano Calì, chief economist.

Une coopération renforcée 

Alexandre Arrobbio a mis en relief l’engagement de longue date de la Banque mondiale en Tunisie. Selon lui, cette collaboration repose sur un dialogue ouvert et une confiance mutuelle, permettant d’œuvrer conjointement pour un développement inclusif. Il a également, souligné l’importance de la stratégie 2023-2027, établie avec le gouvernement tunisien, visant à soutenir la croissance inclusive et la transition énergétique.

« Nous répondons aux demandes formulées par les autorités tunisiennes, notamment dans le cadre de notre stratégie commune. Cette stratégie a pour objectifs la croissance, la création d’emplois et la transition énergétique », a indiqué Arrobbio.

Il a, en outre, précisé que la Banque mondiale a orienté ses efforts sur des secteurs stratégiques comme la transition énergétique, le développement humain et la gestion de l’eau. La Tunisie a ainsi bénéficié de programmes d’investissement dans l’énergie renouvelable, visant à améliorer le mix énergétique national. « Avec l’objectif ambitieux d’atteindre 17 % d’énergie renouvelable d’ici 2026, le pays prévoit de réduire significativement sa dépendance au gaz importé », a souligné Arrobbio.

En parallèle, des initiatives de développement humain, en particulier dans l’éducation, la santé et la résilience des communautés, répondent aux besoins pressants des citoyens. Arrobbio a aussi indiqué que la Banque mondiale intensifie son soutien aux projets liés à la gestion de l’eau, face aux défis climatiques de plus en plus urgents.

Résilience économique de la Tunisie face aux crises mondiales

D’un autre côté, le rapport semestriel de la BM a mis en lumière la capacité d’adaptation de l’économie tunisienne, malgré une série de crises majeures, allant de la pandémie de Covid-19 à la guerre en Ukraine. Ces chocs ont eu des répercussions significatives, notamment l’augmentation des prix des hydrocarbures et des céréales. Cependant, la diversification de l’économie et la gestion budgétaire ont permis de limiter l’impact de ces crises sur le pays.

« Malgré une sécheresse sévère en 2023 qui a affecté la production agricole, une reprise économique timide a été observée cette année, encouragée par la stabilisation de l’inflation et la réduction du déficit courant. Cette amélioration est due principalement à l’augmentation des exportations, notamment dans le secteur du tourisme, ainsi qu’à une gestion prudente des importations », a encore précisé Arrobbio.

Ainsi, en raison de la sécheresse persistante et des conditions de financement extérieur difficiles, la Banque mondiale anticipe une croissance économique de 1,2 % en 2024, suivie de 2,2 % en 2025 et de 2,3 % en 2026. Ces projections visent à rapprocher l’économie tunisienne de sa trajectoire de croissance à long terme, interrompue par la crise de la pandémie de Covid-19. Toutefois, ces perspectives demeurent tributaires d’une amélioration des conditions de financement, de la demande extérieure et d’une atténuation de la sécheresse.

Fiscalité et justice sociale : un équilibre à retrouver

Pour sa part, Massimiliano Calì a abordé l’une des principales recommandations du rapport : la nécessité de réformes fiscales en Tunisie pour accroître l’équité et l’efficacité du système.

En effet et selon la Banque mondiale, bien que la croissance économique du pays ait été entravée par des défis climatiques et économiques, un système fiscal plus juste pourrait encourager une relance plus durable.

« L’équité fiscale est au cœur des réformes. Nous pensons que l’efficacité du système fiscal est un levier essentiel pour une croissance économique inclusive et stable », a affirmé Calì.

L’expert a souligné que les recettes fiscales en Tunisie sont supérieures à celles de la majorité des pays de la région, mais qu’elles demeurent insuffisantes pour faire face à l’augmentation des dépenses publiques.

Le ratio des recettes fiscales au PIB est passé de 18 % dans les années 2000 à 24 % pour la période 2021-2023, principalement en raison de la hausse de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (Irpp), qui est passé de 3,6 % dans les années 2000 à 7,1 % en 2021-2023. Cette augmentation s’explique en partie par la part croissante de l’emploi public.

La Tunisie présente également le plus grand écart entre l’imposition du capital et celle du travail parmi les pays en développement pour lesquels des données sont disponibles. Pour que la Tunisie renforce l’équité et l’efficacité de son système fiscal, la Banque mondiale propose une série de réformes visant les impôts directs et indirects, élaborées en concertation avec les citoyens, les travailleurs et le secteur privé.

Elle recommande notamment de renforcer l’impôt foncier, d’introduire une taxe carbone et de réviser les exonérations ainsi que les taux réduits de l’impôt sur le revenu du capital, de même que le taux de l’impôt sur les sociétés.

Par ailleurs, une baisse de l’imposition effective sur les revenus du travail pour les contribuables à faible revenu est envisagée, accompagnée d’une augmentation de la progressivité de l’Irpp et de la contribution sociale de solidarité (CSS).

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Accident au métro à Denden : La chute de deux élèves soulève des questions sur la sécurité des transports en Tunisie

Hier mardi, deux élèves ont été blessés après être tombés d’une rame de métro, ligne 4, à la station de Denden, dans le gouvernorat de Manouba.

Bien que leurs blessures aient été qualifiées de légères, cet incident met en lumière un problème récurrent et grave qui touche les transports publics en Tunisie : l’absence de réformes et de mesures de sécurité efficaces.

En effet, les transports publics, notamment le métro de Tunis, sont utilisés quotidiennement par des milliers de Tunisiens, principalement des étudiants et des travailleurs. Pourtant, des incidents similaires à celui de Denden sont fréquents, soulignant des lacunes dans la sécurité et l’entretien des infrastructures. La question de la vétusté des équipements, la surcharge des rames et le manque de supervision en gare sont autant de facteurs qui contribuent à la mise en danger des usagers.

Les autorités semblent avoir pris conscience du problème, mais les réformes tardent à se concrétiser. La modernisation du métro, la mise en place de mesures de sécurité renforcées, et l’amélioration des conditions de travail des conducteurs sont des priorités urgentes pour éviter des accidents plus graves à l’avenir. Il est également essentiel de repenser l’organisation du service pour répondre à la demande croissante, notamment en matière de fréquence et de capacité des rames.

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Réforme du secteur de la santé en Tunisie : Sfax, un modèle de transformation

Dans le cadre de sa vision stratégique pour réformer le secteur de la santé en Tunisie, le président de la République, Kaïs Saïed, a annoncé une série de mesures ambitieuses visant à rééquilibrer la couverture sanitaire à travers tout le pays.

Ces initiatives ont été mises en lumière lors d’une visite du ministre de la Santé, qui s’est rendu hier mardi dans le gouvernorat de Sfax pour évaluer la situation des établissements de santé locaux et identifier les défis à relever.

L’un des points marquants de cette visite était l’engagement du gouvernement à traiter les défaillances de projets en cours, à commencer par l’hôpital de Bir Ali Ben Khalifa. Après un retard important, le ministre a confirmé que le dossier serait remis à la justice, avec une attention particulière portée à la responsabilité des responsables locaux pour l’inefficacité dans l’avancement du projet. Ce chantier, d’une grande importance pour la région, devrait être relancé dans les meilleurs délais.

Parallèlement, plusieurs initiatives ont été mises en place pour renforcer les infrastructures sanitaires et l’accès aux soins. Le ministre a annoncé la création d’un hôpital de campagne chirurgical à plusieurs spécialités, ainsi que l’ouverture imminente de services fermés à l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khalifa. Ces mesures font partie d’un plan de soutien à hauteur de 60 millions de dinars, alloués à l’amélioration de l’équipement sanitaire à Sfax.

La numérisation des services de santé, via l’introduction du dossier médical numérique, fait également partie des priorités pour moderniser les structures locales et accélérer l’accès aux soins. L’objectif est d’assurer un service plus rapide, notamment pour les urgences, tout en réduisant les délais d’attente pour les patients.

Le gouvernement met également l’accent sur la disponibilité des médicaments et des vaccins dans les zones rurales, avec l’engagement de maintenir un stock permanent de ces produits essentiels. La prévention et la sensibilisation à la santé dans les régions les plus éloignées sont des priorités du ministre, qui prévoit de lancer des campagnes nationales de prévention.

Les efforts en matière de ressources humaines ne sont pas en reste. Le ministre a évoqué l’orientation des médecins spécialistes et autres professionnels de la santé vers les régions les plus sous-desservies, afin de garantir des soins de qualité pour tous les citoyens, quelle que soit leur localisation.

Il est à rappeler que ces mesures s’inscrivent dans la volonté du président Saïed de moderniser le secteur de la santé en Tunisie et d’assurer une égalité d’accès aux soins pour tous les citoyens. La visite à Sfax marque ainsi un premier pas ambitieux pour le projet présidentiel de développement et d’amélioration des services de santé à travers tout le pays.

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Tunisie – Réforme du Code des changes : La ministre des Finances dévoile les grandes lignes du projet

Lors de la séance plénière du mardi 12 novembre 2024, la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemssia, a dévoilé des éléments clés du projet de réforme du Code des changes. Selon la ministre, ce projet vise à moderniser la législation tunisienne en matière de gestion des transactions financières internationales et à soutenir l’intégration de l’économie nationale dans son environnement global.

Nemssia a expliqué que le nouveau Code des changes sera conçu pour répondre aux exigences des secteurs économiques en pleine mutation, notamment ceux liés à l’économie de la connaissance et aux activités à forte valeur ajoutée.

Un des objectifs majeurs est de permettre aux jeunes entrepreneurs, en particulier ceux travaillant dans les services libres (freelance), d’ouvrir des comptes en devises et de disposer de la liberté d’utiliser ces fonds pour couvrir leurs dépenses à l’étranger.

La ministre a également abordé les efforts visant à réviser le Code des assurances, en vue de renforcer la solidité financière des entreprises du secteur, d’améliorer leur gouvernance et d’intégrer des pratiques de gestion des risques plus rigoureuses.

Un autre axe essentiel de la réforme concerne la numérisation des échanges financiers internationaux. Selon la ministre, un programme de transformation numérique est en cours, avec la mise en place de la plateforme « Taj », lancée au début du dernier trimestre de 2024. Cette plateforme électronique permet la gestion des certificats de retenue à la source.

La première phase de ce projet a vu le lancement de sites web pour les fournisseurs, disponibles depuis le 21 octobre 2024. La deuxième phase, qui concerne les prestataires de services de consommation sur place, démarrera dès que les fournisseurs seront prêts à entamer le processus de commercialisation.

Les réformes proposées visent, selon la ministre, à dynamiser l’investissement en Tunisie, à favoriser la compétitivité des entreprises et à garantir une meilleure régulation des flux financiers internationaux.

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Tunisie – Fermeture du Centre de distribution de tabac à Ksar Saïd : Le ministère des Finances précise

Lors de la session plénière au Parlement, mardi 12 novembre 2024, la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemssia, a fermement démenti les rumeurs concernant la suppression des autorisations nécessaires à l’activité de vente de tabac en Tunisie.

Ces rumeurs avaient émergé à la suite de diverses discussions sur des réformes économiques possibles. Toutefois, la ministre a tenu à rassurer les professionnels du secteur en confirmant que le cadre législatif actuel demeurait inchangé, et que les autorisations pour la vente de tabac continueraient à être délivrées comme précédemment.

Cette clarification intervient après une période d’incertitude, alors que certains acteurs du marché craignaient que de nouvelles mesures soient introduites, perturbant ainsi l’approvisionnement et la distribution de tabac. Il est à noter que l’activité de vente de tabac en Tunisie est strictement réglementée, avec des exigences d’autorisation prévues par des textes législatifs et des décrets administratifs​.

Par ailleurs, la ministre a abordé la question du Centre de distribution de tabac situé à Ksar Saïd, récemment fermé après un incendie survenu dans les locaux. Cet incident a soulevé des inquiétudes quant à l’approvisionnement en tabac, notamment dans la région de Tunis.

Sihem Boughdiri Nemssia a précisé que cette fermeture était temporaire et nécessaire à la mise en conformité des installations avec les normes de sécurité après les dommages causés par le sinistre. Elle a aussi souligné que les autorités compétentes, en coordination avec le ministère de l’Intérieur et la Régie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA), travaillaient activement à la réouverture du centre dès que les réparations seront terminées​.

L’incendie a également alimenté des rumeurs concernant une éventuelle suspension plus large des activités de distribution de tabac, mais la ministre a rapidement écarté cette hypothèse, précisant que le centre serait réouvert une fois les conditions de sécurité remplies.

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Réouverture du Complexe de Sainte-Croix à la Médina de Tunis : Un patrimoine restauré au service de la créativité

Le Complexe de Sainte-Croix, situé au cœur de la Médina de Tunis, a rouvert ses portes après des travaux de restauration soutenus par l’Italie, offrant désormais un espace dédié à la créativité et à l’innovation.

En effet, le 12 novembre 2024, l’Ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alexandre Prunas, a inauguré le Complexe de Sainte-Croix après une vaste opération de restauration, en présence des autorités locales et de représentants de la coopération internationale.

Ce projet, financé principalement par l’Italie, marque une nouvelle étape dans la valorisation du patrimoine tunisien et la promotion des activités créatives dans la Médina de Tunis. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, le Complexe de Sainte-Croix, situé à proximité de Bab Bhar, est un témoin de la diversité culturelle de la ville, ayant abrité au fil des siècles des communautés chrétiennes et juives.

Lors de cette inauguration, l’Ambassadeur Prunas a souligné que cette restauration ne se contentait pas de préserver un patrimoine historique, mais qu’elle visait également à revitaliser le tissu économique, social et culturel de la région. « Ces espaces architecturaux ont été réhabilités pour accueillir des activités créatives, redynamisant ainsi la scène artistique locale », a-t-il précisé.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de l’Italie de soutenir la Tunisie dans sa démarche de préservation et de valorisation de son patrimoine culturel, tout en favorisant l’insertion de ce dernier dans des dynamiques contemporaines de créativité et d’innovation.

Le complexe, autrefois une église construite au XIXe siècle, a connu de nombreuses transformations au fil du temps. Après avoir été désaffectée à la suite de l’indépendance de la Tunisie, l’église et le presbytère ont été reconvertis en espaces administratifs et culturels. Le projet de restauration a permis de redonner vie à ces bâtiments historiques, en les réaménageant pour les ouvrir à des projets artistiques et à des activités de développement local.

Grâce à la coopération entre l’Agence italienne de coopération au développement (Aics), la municipalité de Tunis et l’Association pour la Protection de la Médina de Tunis (ASM), ce programme a non seulement consolidé l’infrastructure, mais a également permis de créer un espace de rencontre et d’échange pour la communauté locale.

La réhabilitation du Complexe de Sainte-Croix est certes une nouvelle pierre dans l’édifice des projets culturels qui cherchent à redynamiser le centre historique de Tunis. En plus des travaux de restauration, le financement global du projet a atteint 1,5 million d’euros, contribuant ainsi au rayonnement culturel et à la préservation d’un patrimoine précieux pour la ville et le pays.

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InstaDeep et GOMYCODE forment 10.000 jeunes tunisiens aux métiers du numérique avec le Project Tatooine

InstaDeep et GOMYCODE, deux acteurs majeurs de la tech, ont lancé le Project Tatooine, une initiative ambitieuse visant à former 10.000 jeunes tunisiens aux compétences numériques et à l’intelligence artificielle.

Ce projet, dévoilé lors du Tunisia Global Forum, représente une étape clé pour le développement de l’écosystème numérique tunisien.

À travers l’ouverture de 20 hackerspaces dans des régions prioritaires comme Tozeur, Tataouine, et Sidi Bouzid, le projet entend rendre la formation tech accessible aux jeunes des zones défavorisées, souvent limités par les opportunités locales.

Pour faciliter cet apprentissage, le Project Tatooine bénéficie d’un financement de 3 millions de dinars, dont 2 millions sont déjà couverts par des contributions privées. Ce budget permettra de proposer des bourses couvrant en totalité ou en partie les frais de formation.

Les jeunes sélectionnés auront également accès à 4.000 stages auprès d’entreprises technologiques, afin de leur offrir une expérience concrète dans le secteur et de renforcer leur employabilité.

Les hackerspaces sont conçus pour être des centres de collaboration et d’innovation. Les jeunes talents y bénéficieront d’un environnement de travail collaboratif, où ils pourront s’investir dans des projets réels et participer à des événements organisés dans ces espaces.

Le but est d’encourager une culture de l’innovation et de susciter l’intérêt pour les technologies de pointe, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Yahya Bouhlel, CEO de GOMYCODE, et Karim Beguir, CEO d’InstaDeep, partagent une vision commune : faire de la Tunisie un centre de compétences numériques et ouvrir des perspectives aux jeunes.

« Le parcours d’InstaDeep, qui a commencé à Tataouine avant de rayonner à l’international, montre que tout est possible », a déclaré Bouhlel.

Et GOMYCODE se réjouit de lancer cette initiative pour offrir de nouvelles opportunités aux jeunes éloignés du marché du travail, avec l’appui de donateurs engagés à ouvrir des perspectives dans le domaine de la tech pour de jeunes Tunisiens et Tunisiennes.

Et avec le Project Tatooine, InstaDeep et GOMYCODE ambitionnent de bâtir une génération de professionnels du numérique, capable de rivaliser sur la scène mondiale et de contribuer à l’essor de l’économie digitale en Tunisie.

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Tunisie – Ministère des Finances : Une hausse de 2,4 % pour le budget 2025

Le mardi 12 novembre 2024, lors d’une séance plénière au Parlement dédiée à la mission du ministère des Affaires religieuses, la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, a présenté les grandes lignes du budget de la mission des Finances pour l’année 2025. Ce budget s’élève à 1.390 millions de dinars, marquant une augmentation de 2,4 % par rapport à l’année 2024.

La ministre a précisé que ce budget représente 2,3 % des dépenses publiques pour l’année 2025. Il est réparti entre différents programmes stratégiques, chacun doté d’une enveloppe en fonction de ses priorités. Le programme des Douanes se voit attribuer la part la plus importante, avec 569,601 millions de dinars, soit 40,9 % du budget de la mission. Ce montant est destiné à renforcer les contrôles douaniers et l’efficacité dans la collecte des droits et taxes.

Le programme de la fiscalité bénéficie de 292,885 millions de dinars, soit 21,1 %, tandis que la comptabilité publique, qui assure la transparence financière de l’État, est dotée de 405,677 millions de dinars (29,1 %).

D’autres allocations incluent 15,128 millions de dinars pour les services budgétaires (1,1 %), 3,401 millions de dinars pour le programme de la dette publique (0,3 %) et 103,308 millions de dinars pour la direction et le soutien opérationnel (7,5 %).

Cette répartition vise à renforcer la performance des services financiers de l’État et à optimiser la gestion des ressources, conformément aux objectifs stratégiques du ministère.

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Le Ministère des Technologies de la Communication reporte son appel d’offres pour le projet « Tunisie Digitale 2020 »

Le Ministère des Technologies de la Communication annonce un report de l’appel d’offres international ouvert pour la conception, le développement et la mise en place d’un Système d’Information National Intégré des Ressources Humaines de la Fonction Publique.

Financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du projet « Tunisie Digitale 2020 », ce système vise à moderniser la gestion des ressources humaines publiques et à renforcer l’efficacité administrative.

Dans un communiqué rendu public sur son site web, la BAD indique que l’appel d’offres, initialement publié le 12 septembre 2024, est toujours ouvert à tous les soumissionnaires éligibles, capables de répondre aux exigences techniques et aux conditions fixées. Les dossiers de soumission devront être envoyés au Ministère au plus tard le 29 novembre 2024 à 11h00 (heure locale). L’ouverture des offres se tiendra le même jour à 11h15, en présence des représentants des soumissionnaires.

Les entreprises intéressées peuvent télécharger gratuitement le dossier d’appel d’offres sur les sites web du Ministère des Technologies de la Communication et de la Banque Africaine de Développement. Pour être valide, chaque offre devra être accompagnée d’une garantie de 495.000 TND.

Il est à rappeler que l’Etat tunisien a reçu un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour appuyer la mise en œuvre du plan national stratégique « Tunisie Digitale 2020 – PNS TD2020 ».

Une partie de ce prêt sera destinée au paiement des services nécessaires pour la conception, le développement et la mise en place d’un Système d’Information National Intégré des Ressources Humaines de la Fonction Publique, visant à moderniser la gestion des ressources humaines publiques.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale « Tunisie Digitale 2020 », qui ambitionne de positionner la Tunisie comme un leader régional de l’innovation numérique et d’accroître la transparence et l’efficacité des services publics.

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Une artisane tunisienne devient la première à s’inscrire sur la nouvelle plateforme des auto-entrepreneurs

Lors d’un point de presse organisé aujourd’hui au Palais de la Kasbah, le gouvernement tunisien a annoncé le lancement officiel de la plateforme numérique dédiée aux auto-entrepreneurs, un moment marquant après plus de quatre ans de travail pour introduire un nouveau statut juridique : le statut d’auto-entrepreneur.

Un fait marquant de cet événement a été l’inscription de Nozha Dziri, une artisane originaire de la délégation de Jérissa, gouvernorat du Kef. Elle devient ainsi la première personne à s’enregistrer sur cette nouvelle plateforme, symbolisant un espoir pour de nombreux jeunes freelances, artisans et travailleurs indépendants, qui attendent cette initiative pour formaliser leur activité.
Nozha Dziri a exprimé son enthousiasme à l’idée de bénéficier des avantages offerts par ce statut, tels que la couverture sociale et des réductions fiscales. Elle a également souligné l’importance des formations organisées par l’Institut Tunisien du Travail Intégré, qui l’ont préparée à rejoindre cette nouvelle structure.

Il est à noter que ce lancement marque une avancée significative dans la simplification des démarches administratives et l’élargissement de l’accès aux services publics, notamment pour les jeunes travailleurs et les professions non commerciales, qui pourront désormais bénéficier de ce cadre juridique flexible et inclusif​.

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Le Tunisien Samy Chaffai sacré meilleur créateur de contenu dans le monde arabe dans la catégorie Art

Le créateur de contenu, le Tunisien Samy Chaffai, a remporté récemment le titre de meilleur créateur de contenu dans la catégorie Art, lors d’une prestigieuse remise de prix dédiée aux talents numériques dans le monde arabe. Cette distinction couronne sa carrière en tant que réalisateur, YouTuber et influenceur, reconnu pour ses projets créatifs qui allient art et média numérique.

Samy Chaffai, qui a acquis une large notoriété à travers ses vidéos et courts-métrages, s’est notamment illustré lors de sa participation à la compétition Sadeem, un concours de création de contenu dans le monde arabe, où il a été récompensé pour son travail de réalisateur. Avec plusieurs millions de vues accumulées sur ses chaînes YouTube, il continue d’inspirer les jeunes créateurs et d’ouvrir des portes dans le monde de l’audiovisuel.

Outre son activité en ligne, il est également connu pour ses projets de courts-métrages, tels que Prison of Numbers, qui a été projeté dans des cinémas en Tunisie. Ce succès s’accompagne d’une forte présence sur les réseaux sociaux, où il engage une communauté fidèle et croissante​.

Ce prix vient récompenser une année fructueuse pour Samy, soulignant l’impact croissant des créateurs de contenu arabes sur la scène mondiale.

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Tunisie – Saïed: « Ce qui devait être un lieu de culture est devenu un foyer de corruption et un repaire de criminels »

Le président de la République, Kais Saïed, a effectué une visite dimanche matin au théâtre en plein air de Sousse, un projet en souffrance depuis plusieurs années. Construit pour enrichir la scène culturelle locale, cet espace a été victime de négligences et de dégradations continues, en raison de mauvaises études et d’un manque de suivi.

Lors de cette visite, le président a ordonné des mesures immédiates pour rectifier la situation, évoquant des irrégularités dans les études, des vols répétés, ainsi que des retards dans les procédures qui ont transformé ce théâtre en un lieu de délinquance. “Ce qui devait être un lieu de culture est devenu un foyer de corruption et un repaire de criminels”, a-t-il déclaré.

Il convient de noter que le théâtre, fermé depuis environ cinq ans, a été victime de plusieurs vols, touchant particulièrement les équipements électriques, ce qui a causé des pertes matérielles importantes. Récemment, des inconnus ont également volé les portes.

L’inauguration du site en avril 2018, marquée par un événement avec des fenêtres fermées, a révélé des défauts de construction, notamment un non-respect des normes et une mauvaise visibilité dans certaines zones.

Le projet, situé dans le quartier olympique de Sousse, a longtemps été une source de mécontentement pour les habitants, qui avaient initialement espéré un impact positif sur le paysage culturel de la région.

Le président a également rappelé qu’une enquête judiciaire est en cours concernant l’architecte en charge du projet, également responsable de l’extension du stade olympique de Sousse, dans le cadre de soupçons de corruption liés aux travaux d’aménagement.

Il est à rappeler que le théâtre en plein air, d’une capacité de 5.000 places, s’étend sur 14.890 mètres carrés et a coûté plus de 3 millions de dinars.

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Arrêt sur image : Quand le flamant rose sublime les lagunes de Tunisie

Le flamant rose, avec son plumage éclatant et son allure élégante, est bien plus qu’un simple oiseau pour la Tunisie.

Présent dans les lagunes comme celle de Sebkha El Melah à Radès, il incarne la richesse écologique de ces zones humides qui abritent une biodiversité unique. Ces habitats sont cruciaux pour la survie du flamant rose, en leur offrant des lieux de nidification et d’alimentation.

En Tunisie, le flamant rose est une espèce protégée, bénéficiant de mesures spécifiques de conservation pour éviter les menaces liées à la dégradation de son environnement naturel.

La protection de cet oiseau emblématique, inscrit dans plusieurs conventions de préservation, souligne l’importance de préserver les écosystèmes fragiles et de sensibiliser le public aux enjeux écologiques.

Crédit photo : © Houssem Korbosli

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L’Italie va octroyer 2.000 visas aux travailleurs tunisiens dans le secteur de la construction

L’Italie et la Tunisie intensifient leur coopération pour la formation professionnelle et la migration de travail. Dans le cadre de ce partenariat, le gouvernement italien prévoit de délivrer 2.000 visas à des travailleurs tunisiens qualifiés dans le secteur de la construction sur les trois prochaines années, contribuant ainsi à répondre aux besoins de main-d’œuvre dans ce domaine.

La ministre italienne du Travail et des Politiques sociales, Marina Calderone, s’est rendue récemment en Tunisie pour discuter des initiatives en cours et renforcer les liens bilatéraux. Selon des sources locales, les autorités des deux pays envisagent d’accroître les possibilités pour les Tunisiens d’accéder au marché du travail italien dans le cadre de cette coopération, rapporte Schengen.News.

En mars dernier, l’Italie avait déjà lancé le programme « THAMM Plus » en Tunisie, un dispositif destiné à former des candidats tunisiens souhaitant intégrer le secteur de la construction en Italie. Ce programme vise non seulement à améliorer les compétences techniques des travailleurs tunisiens, mais également à leur dispenser des cours de langue italienne et des formations sur la sécurité au travail, un élément essentiel pour favoriser leur intégration dans le secteur italien de la construction. À travers ce dispositif, l’Italie prévoit d’attribuer 2.000 visas aux travailleurs formés dans le cadre de THAMM Plus, répartis sur une période de trois ans.

La même source ajoute que cette initiative, qui vise à compenser la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la construction en Italie, s’inscrit dans une stratégie plus large du pays pour attirer une main-d’œuvre qualifiée étrangère dans divers domaines.

En effet, l’Italie prévoit de délivrer un total de 165.000 visas pour travailleurs étrangers en 2025, contre 151.000 cette année et 136.000 en 2023. Par ailleurs, un quota spécifique de 93.550 visas sera alloué aux travailleurs saisonniers l’an prochain, une augmentation par rapport aux 89.050 visas délivrés en 2024.

Outre le secteur de la construction, l’Italie envisage également de renforcer le nombre de visas accordés aux travailleurs du secteur des soins. Dès 2025, le gouvernement adoptera une approche expérimentale pour délivrer 10.000 visas supplémentaires aux travailleurs du secteur de la santé et de l’aide à la personne. Cette augmentation sera cependant accompagnée de mesures de contrôle renforcées. En effet, les autorités italiennes entendent intensifier les vérifications pour les candidats provenant de pays où les risques de faux documents sont plus élevés, dans le but de garantir la sécurité et l’intégrité des processus de migration de travail.

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Tunisie : Quand une chaîne privée continue de diffuser des pubs pour un lissage brésilien dénoncé par le ministère de la Santé !

Alors que le ministère de la Santé alerte depuis plusieurs jours sur les risques sanitaires des produits de lissage brésilien contenant de l’acide glycolique, une situation alarmante nous a frappés aujourd’hui.

Sur une chaîne de télévision privée, nous assistons à une promotion en boucle de produits de lissage, dont la gamme Brazilian Glow, sans le moindre avertissement quant aux dangers pour la santé. Cela nous laisse perplexes. Comment, en 2024, peut-on encore voir des médias louer les avantages de produits potentiellement toxiques, malgré les avertissements des autorités sanitaires ?

Le ministère a pourtant été clair : ces produits populaires pour leur capacité à lisser et embellir les cheveux, comme ceux de la marque “BRASIL CACAU”, comportent des risques considérables. Les consommateurs sont exposés à des dangers graves pour la santé, notamment un risque accru de cancers des voies respiratoires et de la peau. Alors, pourquoi une chaîne de télévision peut-elle continuer à faire la promotion de tels produits sans que personne n’intervienne ?

Les consommateurs, en particulier les femmes, principales cibles de ces publicités répétées, sont en droit de se poser des questions. Les produits qu’elles appliquent sur leurs cheveux sont-ils sûrs ? Les chaînes privées de télévision ne devraient-elles pas être tenues de vérifier le contenu et la légitimité des produits qu’elles promeuvent ? Leur responsabilité est immense : ces publicités, diffusées pendant des heures de grande écoute, atteignent des milliers de téléspectatrices. Est-il justifiable de promouvoir des produits aux effets potentiellement nocifs, simplement pour des gains commerciaux ?

D’ailleurs, en observant les éloges de la présentatrice pour cette gamme “Brazilian Glow”, nous ne pouvons nous empêcher de penser qu’il pourrait s’agir d’une autre version des produits incriminés. L’utilisation du terme “Brazilian” réveille forcément une méfiance, et il serait impératif de vérifier si la composition du “Brazilian Glow” ne comporte pas, elle aussi, cet acide glycoxilique, identifié comme dangereux.

Face à cette situation, plusieurs questions se posent : les produits vantés à longueur de journée ont-ils été soumis aux contrôles rigoureux nécessaires ? Qu’en est-il de l’instance chargée de vérifier les produits de beauté diffusés en publicité ? Cette publicité irresponsable nous interroge sur la permissivité des chaînes de télévision privées. En l’absence de mesures strictes, nous courons le risque de voir les intérêts commerciaux primer sur la santé des consommateurs.

Aujourd’hui, les femmes méritent des réponses. Elles méritent de savoir si les produits qu’elles utilisent au quotidien sont sans danger. Et nous, en tant que citoyens, avons le devoir de poser cette question : combien de temps encore allons-nous laisser des intérêts commerciaux menacer notre santé ?

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Tunisie : Madouri promet une « Université Transformatrice » pour former les compétences de demain

Lors de la séance plénière conjointe consacrée à la discussion des projets de budget de l’État et du budget économique pour l’année 2025 de ce dimanche, le Chef du gouvernement, Kamel Madouri, a affirmé l’engagement de l’État à transformer le système éducatif pour répondre aux exigences d’une économie du savoir, notamment dans les domaines de la communication et de l’intelligence artificielle.

Ce changement repose sur une « Université Transformative », axée sur le développement des compétences, qui permettra aux étudiants de passer d’un rôle passif à un rôle actif et entrepreneurial. La mise en place de pôles d’initiative au sein des universités ouvrira des perspectives scientifiques, économiques et sociales.

Par ailleurs, M. Madouri a souligné l’importance de l’intégration des jeunes tunisiens dans le marché virtuel mondial. À cette fin, le gouvernement a finalisé une révision du Code des changes, facilitant ainsi l’utilisation des monnaies numériques et des actifs virtuels via des plateformes internationales. Le gouvernement s’engage également à soutenir l’entrepreneuriat en élaborant une nouvelle législation pour les startups et un modèle de gouvernance de l’innovation, dans le cadre de la vision « Tunisie 2035 », valorisant les résultats de la recherche scientifique et favorisant leur transformation en entreprises innovantes.

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Tunisie : Le Chef du gouvernement annonce des mesures de lutte contre l’emploi précaire

Lors de la discussion du budget de l’État pour 2025, ce dimanche à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le Chef du gouvernement, Kamel Madouri, a abordé la question de l’emploi précaire, soulignant les efforts du gouvernement pour mettre fin à ces pratiques.

Kamel Madouri a annoncé la mise en place de plusieurs mesures visant à régulariser la situation des travailleurs non permanents, notamment dans la fonction publique et les établissements publics. Il a également précisé que le gouvernement entendait régler la situation des enseignants suppléants et mettre en place une législation interdisant le travail par sous-traitance dans le secteur public.

Le Chef du gouvernement a indiqué que des actions concrètes étaient en cours pour régulariser les travailleurs des chantiers et autres formes d’emploi précaire, conformément aux directives du président de la République. Il a également mentionné que le gouvernement était sur le point de finaliser les textes d’application nécessaires à la mise en œuvre de ces réformes, avec pour objectif de protéger la dignité des travailleurs concernés. Enfin, une révision du Code du travail sera effectuée pour renforcer les droits des travailleurs dans le secteur public.

Cette intervention intervient dans un contexte de discussions sur les priorités budgétaires pour 2025, avec une attention particulière portée aux réformes sociales et économiques qui accompagneront le prochain budget.

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Kamel Madouri : « Un système de santé durable et inclusif pour tous les Tunisiens »

Le Chef du gouvernement, Kamel Madouri, a réaffirmé son engagement à établir un système de santé moderne et durable, garantissant une couverture sanitaire universelle et équitable pour tous les citoyens. Selon lui, cette réforme est essentielle pour renforcer le principe de justice sociale et souligner le rôle central de l’État dans le bien-être de ses citoyens.

Lors de la discussion du budget de l’État pour 2025, ce dimanche à l’Assemblée des représentants du peuple, Kamel Madouri a rappelé l’adoption de mesures urgentes visant à soutenir financièrement la pharmacie centrale. Il a aussi exhorté les institutions et établissements publics à reprendre la collecte des contributions en retard liées à l’assurance maladie, tout en mettant l’accent sur le renforcement des ressources du Fonds de soutien à la santé publique et la diversification de ses sources de financement.

Kamel Madouri a également précisé que, sur le moyen terme, le gouvernement met en place un plan ambitieux pour garantir l’accès de tous les Tunisiens à des services de santé de qualité. Ce plan inclut une révision complète du système de santé et la mise à jour de la carte sanitaire pour mieux répondre aux besoins des citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. Par ailleurs, une révision totale du système d’assurance maladie est en cours pour l’adapter aux exigences actuelles.

En outre, le Chef du gouvernement a souligné que les premières étapes de cette réforme incluent le lancement du projet de l’hôpital du Roi Salman Ibn Abdelaziz à Kairouan, ainsi que la poursuite de la construction de la Ville médicale des Aghlabides à Kairouan. Il a précisé que ces projets seraient accompagnés par l’adoption de décrets relatifs à leur organisation administrative et financière, afin de garantir leur succès.

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