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Les scandales de Netanyahu sur écran

 

Combien de fois, ici même, sur nos colonnes, nous avons évoqué, dénoncé, insisté sur les malversations glanées ici et là au cours de nos lectures sur le sujet. Il s’agit des prévarications et autres abus du dirigeant assassin, qui a fait de Gaza un immense cimetière (41 252 morts) et de sa gouvernance une propriété privée : Netanyahu.

Des scandales, ce dernier s’en soucie comme d’une guigne, il l’a montré à plusieurs reprises, soit par son silence ou par ses réponses bancales,  mais s’il y a une chose à laquelle il tient, c’est d’éviter les procès qui l’attendent pour corruption et autres forfaits et abus de pouvoir.

Inculpé il y a cinq ans pour corruption, abus de confiance et fraude, Netanyahu est poursuivi dans trois procès toujours en cours. Dans un des dossiers, il est accusé d’avoir accordé des faveurs au patron de la principale compagnie de télécommunications israélienne, en échange d’une couverture médiatique favorable. Une autre affaire porte sur des cadeaux d’une valeur de 300 000 dollars sous forme de cigares, bijoux, champagne et autres gadgets gracieusement offerts par un producteur israélien d’Hollywood, et par un milliardaire australien.

Le 9 septembre 2024, un jour qui fera date dans l’histoire de la politique israélienne et qui ébranlera à terme le camp de la droite. En ce jour, au Festival du film de Toronto, un documentaire (non finalisé) est présenté pour la première fois, son titre « The Bibi Files », il traite des compromissions de Bibi (nom donné par Biden au Premier ministre israélien quand il officiait à l’ambassade d’Israël à Washington) et de ses alliés dans le gouvernement et leur responsabilité dans le génocide des Palestiniens. Le documentaire révèle une affaire pécuniaire, sensible, elle a fait grand bruit dans les médias occidentaux (télés, journaux, sites d’informations etc.) au point que, quelques heures avant sa projection, le Premier ministre israélien en personne, qui manipule les affaires de l’Etat comme bon lui semble, a tenté de bloquer sa diffusion.

Alex Bloom, coréalisatrice qui a visionné des milliers de rushes, raconte que, pendant deux heures captivantes, « The Bibi Files» plonge le spectateur au cœur des interrogatoires de Netanyahu, de sa famille, de ses amis et de son équipe, ainsi que d’un ancien ministre israélien des Finances. »  Parallèlement, une série d’experts décryptent les rouages de ces compromis moraux et les conséquences de la cupidité des élites sur la situation géopolitique de la région. Espérons que le film sera distribué partout dans le monde. Affaire à suivre.

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«CCC+» et on peut faire plus !

 

L’agence de notation américaine «Fitch Ratings» vient de relever la note de défaut émetteur (IDR) à long terme en devises de la Tunisie à «CCC+», contre «CCC-» il y a quelque temps. Quelques semaines auparavant, l’Agence de notation Moody’s avait estimé dans un rapport que des retraits des réserves en devises seront effectués pour rembourser des tranches de la dette extérieure, avec un taux de 90 jours d’importation, à fin 2024.

Ces performances ne sont point le fruit du hasard. Elles ont été obtenues grâce aux efforts déployés pour redonner des couleurs à l’économie nationale, à la politique du compter-sur-soi et à une bonne gouvernance des deniers publics. En effet, la résilience économique du pays, malgré les chocs sévères qu’il continue de subir, est la preuve éloquente que le pays, bien qu’il ait besoin de financements extérieurs, peut continuer à nager entre deux eaux en attendant de remettre à flot ses finances et reconquérir les attributs de sa souveraineté financière.

Certes, il est difficile de remonter la pente après la crise du Covid-19, les impacts de la guerre russo-ukrainienne, l’envolée des prix des produits de base, mais la Tunisie a confirmé, de nouveau, la solidité de sa souveraineté financière en remboursant dans les délais impartis une partie de ses dettes extérieures héritées de la décennie noire, sans impacter ses réserves en devises qui ont atteint, au 27 août 2024, 25.184,8 millions de dinars, soit 114 jours d’importation.

Certes, le pays n’est présentement pas sorti des zones de turbulences et affronte encore les vents contraires sur le plan interne, legs d’une décennie noire marquée par le terrorisme, la contrebande, la corruption et la mainmise des lobbies et des hommes d’affaires véreux qui ont spolié le Trésor public et saigné à blanc les ressources du pays.

Il n’empêche, cette nouvelle notation confirme que la décision souveraine de la Tunisie de compter sur ses propres ressources et de mener une guerre contre les fléaux qui gangrènent son T<résor public tels que le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale, la contrebande et les détournements de fonds est la bonne voie à emprunter pour une position financière extérieure plus forte à même de rassurer les Tunisiens et  d’attirer les investissements. 

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Les start-up, secteur innovant : évaluation et projections 

Cinq ans après la publication “Start-up Act” et après la fin de la période consacrée à l’évaluation de ce type d’entreprise, les temps sont aux projections avec l’étude de la situation actuelle de ces sociétés en vue d’une éventuelle révision de leur statut et de leurs schémas de financement afin de remédier aux faiblesses constatées et avec le but évident de les rendre plus efficaces et plus rentables.

En effet, le ministre des Technologies de la communication vient d’indiquer que son département se penche sur la révision « des mécanismes de financement des start-up » et l’identification de nouveaux moyens de financement bancaire qui s’adaptent aux spécificités de ces entreprises”, et ce, dans l’objectif évident de permettre aux start-up tunisiennes de conquérir le marché tunisien et ceux étrangers.

Or, pour atteindre ces buts, ces sociétés ont besoin, entre autres et surtout, de textes d’application, pour mettre à jour le cadre juridique de façon à leur permettre, de la sorte,  de participer aux marchés publics.

N’oublions pas que, depuis quelques années, le rêve de vivre une success story “chatouille” les petits entrepreneurs aux ressources limitées et les encourage à se lancer dans l’aventure pour la création d’une start-up qui peut conduire à l’émergence d’une entreprise avec un réel potentiel de croissance en faveur des jeunes diplômés en Tunisie.

Toutefois, et en dépit de tous les encouragements et les facilités qui leur sont fournis, ces promoteurs  enregistrent des échecs, parfois assez douloureux à cause d’un manque de sérieux quant aux études préalables, le mauvais choix du timing de création ou encore une mauvaise gestion suite à une sous-estimation des difficultés dont notamment la contraction des crédits ou les dépenses des montants des prêts alloués.

D’autre part, les autorités compétentes ou, encore, les auteurs de start-up devraient s’intéresser, voire carrément, participer aux événements organisés en la matière comme c’est le cas, ces derniers temps, avec la tenue du Sommet mondial des start-up réunissant des mécanismes gouvernementaux et privés dans la ville brésilienne de São Paulo

Pourtant, il s’agit d’une occasion idoine en vue d’engager des contacts avec des experts internationaux sur les meilleures pratiques en matière d’innovation et de développement des systèmes entrepreneuriaux, créant ainsi un environnement propice à la collaboration dans le domaine des start-up.

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Pour une journée nationale du drapeau tunisien

Malgré toutes les misères qu’on a voulu imposer à notre drapeau national, celui-ci retrouve toujours sa grandeur et tente de relever cet immense défi de libération nationale que la Tunisie a choisi. Question de souveraineté bien entendu, mais aussi question de prise de conscience de notre nation, de nos particularités culturelles, de nos acquis, de notre exception tunisienne et de notre indépendance ne serait-ce qu’alimentaire. Oui, en effet, en ce symbole il y a notre histoire mais aussi notre présent et surtout notre avenir.

Avant la révolution, le drapeau tunisien était en quelque sorte « confisqué » par la classe politique dominante à l’époque et par le parti unique. On ne le voyait entre les mains du peuple que dans les stades et pendant les manifestations sportives. Ce n’est qu’après le 14 janvier 2011 qu’on l’a vu descendre dans la rue, recouvrant le dos des Tunisiens qui déambulaient ou entre les mains des manifestants et des protestataires. Le peuple tunisien se réappropriait son drapeau et par la même occasion sa voix au chapitre politique

Paradoxalement, c’est à partir de ce moment que commencent les tentatives de porter préjudice à ce drapeau qui orne nos institutions publiques. Souvenons- nous de « l’affaire du drapeau », le 7 mars 2012, lorsque le drapeau national a été retiré du mât de la faculté de La Manouba pour être remplacé par la bannière noire des salafistes. La scène du salafiste apostrophé par la courageuse Khaoula Rachidi  fait partie désormais de la mémoire collective des Tunisiens. Souvenons-nous également de « l’incident du drapeau », le 11 mai 2024.

Date à laquelle le drapeau tunisien fut caché par un morceau de tissu à la piscine olympique de Radès lors de la 7e édition de «  Tunisian Open Master »; le Président de la République s’est rendu lui-même à la piscine pour présider une cérémonie de levée du drapeau national réparant ainsi cette injustice. Nous voici dans l’actualité avec le dernier de ces incidents le 10 septembre, lorsqu’un drapeau étranger similaire au nôtre a été déployé sur un bâtiment de la Sncft dans le cadre du renouvellement des drapeaux nationaux. « Par erreur », annonce la société, ce qui n’a convaincu personne parce que, depuis une vie la Sncft renouvelle ses drapeaux sans le moindre incident. On nous livrera l’éternel argument d’« une enquête sera ouverte » et on ne saura jamais ce qui s’est passé .

Les affaires du drapeau s’accumulent, ce sont des égratignures… Mais égratignure sur égratignure cela devient une meurtrissure, ce qui veut dire qu’en se succédant, ces incidents peuvent devenir banals et banaliser aussi tous les sens de notre drapeau Ainsi, n’est-il pas sain et préventif d’instituer une journée nationale du drapeau tunisien pour le graver une fois pour toutes dans l’esprit des nouvelles générations et rappeler son invulnérabilité ? Notre drapeau le mérite bien !

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Avoir le courage de nous regarder en face

 

Ils sont 96 à s’être distingués. 45 élèves du cycle primaire, 37 collégiens et lycéens, 10 étudiants et 4 élèves de formation professionnelle. Quatre SOS villages d’enfants de Gammarth, Siliana, Mahres et Akouda sont également sortis du lot.

Des prix et cadeaux ont été offerts aux champions qui ont eu droit à des cyclomoteurs, des smartphones, des ordinateurs portables et des carnets d’épargne, se félicite le directeur national de l’association tunisienne des villages SOS, Achref Saidi. L’information intéressante à retenir, en outre, est le taux de réussite très satisfaisant pour les cycles primaire, collège et secondaire de l’ordre de 74%, qui caracole à 95 % au niveau supérieur.

C’est une fierté nationale que les pupilles de la nation soient éduquées, instruites et encadrées de façon à ce qu’une intégration totale leur soit assurée dans la vie socioprofessionnelle. Le mérite revient à l’Etat tunisien, d’abord, à la société civile, aux particuliers et aux donateurs, ensuite, qui ont fait que le concept de villages SOS, si transgressif lors de sa création, est pérennisé.

Il n’est pas rare de voir sur les réseaux sociaux une jeune fille souriante qui prend la pose à l’aéroport de Tunis-Carthage pour s’envoler pour la France poursuivre ses études supérieures, ou un autre exhibant fièrement son diplôme. Le couronnement d’un parcours qui n’a pas été, nous l’imaginons, toujours facile.

Les enfants recueillis par l’Etat sont appelés à redoubler d’efforts pour lutter contre leur propre condition, contre les préjugés, pour supporter les regards et les propos désobligeants de leurs camarades, même enfants, ou encore ceux des adultes. C’est pourquoi les structures concernées veillent à ce que ces enfants, futurs citoyens de la République, puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’apprentissage équitables, idéalement. Ce que le communiqué ne dit pas, sur combien d’élèves les 96 lauréats se sont distingués ? Et les quatre villages affichant de si bons résultats parmi combien à l’échelle nationale ?

Une fois le diplôme en poche, cet enfant qui a grandi dans un cocon doit affronter la société au sens large pour y faire ses premiers pas, travailler et fonder une famille. La question est de savoir comment la société tunisienne perçoit ces personnes au statut particulier. Imaginons que votre enfant, fille ou garçon, vous présente son futur partenaire, une pupille de la nation, quelle sera votre réaction ? Pendant longtemps, pour rappel, les enfants dont les origines sont inconnues et pris en charge par l’Etat étaient considérés comme les fruits de la honte et du déshonneur. Notre regard a-t-il changé depuis ?

Les mentalités n’avancent pas toutes seules. Il faut élaborer des lois progressistes et des programmes scolaires qui le sont tout autant. En transmettant aux jeunes élèves des valeurs et les grands principes tels que l’égalité entre les hommes et les femmes, le respect mutuel, la lutte contre le harcèlement et les formes de discrimination. En leur inculquant le sens de la discipline et la rigueur, pour faire de ces petits Tunisiens des adultes libres, éclairés et responsables. Maintenant si on faisait preuve d’assez de courage pour nous regarder en face, sans artifices, l’on constaterait que beaucoup reste à faire.

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