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La situation hydrique de la Tunisie est critique, mais voici les solutions…

Selon l’ancien ministre de l’Agriculture Saâd Seddik, ingénieur principal des eaux de l’École nationale du génie rural, des eaux et des forêts de Paris, la situation hydrique actuelle de la Tunisie est critique qu’il s’agisse d’eau potable ou d’irrigation. (Illustration : mobilisation des ressources hydriques pour assurer les besoins des populations, du cheptel et de l’agriculture).

Intervenant de dimanche 22 septembre 2024 dans l’émission ‘Week-end âl-kif’’ sur Diwan FM, l’expert hydraulique a indiqué que le niveau d’eau dans les barrages est très bas avec une baisse de la ressource estimée à 90 millions de mètres cubes par rapport à la même période de l’année dernière.

Le volume d’eau disponible actuellement dans les barrages ne dépasse guère 520 millions de mètres cubes, soit environ 23% de leur capacité totale, un taux très faible rarement atteint auparavant.

D’où l’importance de l’apport des stations de dessalement de l’eau de mer déjà opérationnelles à Djerba, Zarate (Gabès) et Sfax, et celles qui devraient être créées à l’avenir. «Sans l’apport des stations de Sfax et Gabès, la situation hydraulique aurait été encore plus critique», a-t-il souligné, estimant que le recours aux eaux non-conventionnelles a une portée stratégique pour notre pays qui a besoin de créer davantage de stations de dessalement pour sécuriser l’accès à l’eau potable et d’irrigation.

Il faut aussi axer nos efforts sur l’épuration et la revalorisation des eaux usées pour les exploiter dans l’irrigation, sachant que l’agriculture accapare aujourd’hui en Tunisie 80% de la consommation globale d’eau, a expliqué Saâd Seddik, ajoutant qu’il existe un plan à l’horizon 2050 pour la revalorisation des eaux usées à travers la réhabilitation et le restauration des stations déjà existantes, ce qui aidera beaucoup les cultures irriguées.  

Cela dit, l’expert estime que la Tunisie doit continuer à construire des barrages et à ne pas sous-estimer les apports conjugués des petits ouvrages hydrauliques, comme les lacs collinaires, ainsi que les fasqiya et les majel (réservoirs d’eau traditionnels) qui réduisent la pression sur le réseau de la Société tunisienne d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), lequel est aujourd’hui clairement saturé et au bord de la rupture.  

I. B.

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