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Tunisie : Comment accélérer la réalisation des projets bloqués ?

Kaïs Saïed, dont le premier mandat présidentiel prendra fin dans quelques semaines, n’a cessé de déplorer les lenteurs voire les blocages qui empêchent la réalisation des grands projets dont les financements sont pourtant souvent disponibles. Est-ce seulement une question de lois obsolètes ou inadaptées ?  

La réponse à cette question n’est pas simple, car la réalité est complexe et la bureaucratie ne saurait tout expliquer, ni d’ailleurs la corruption gangrenant  les services publics, comme le président de la république ne cesse également de dénoncer et donne l’impression d’être dans l’incapacité d’en venir à bout.

Quoi qu’il en soit, on ne compte plus le nombre de conseils ministériels restreints consacrés à ce problème sans que l’on perçoive la moindre notable amélioration dans la bonne direction. Le dernier en date a été présidé par le Premier ministre Kamel Madouri, hier, samedi 21 septembre 2024, au Palais du Gouvernement à la Kasbah, et il a porté sur la discussion d’un projet de décret portant adoption de procédures spéciales pour la mise en œuvre des grands projets publics à caractère stratégique.

La réunion a discuté des procédures et des formules spéciales pour la mise en œuvre de grands projets à caractère stratégique dans les secteurs qui représentent les priorités nationales de développement, indique un communiqué du Premier ministère, ajoutant qu’il s’agit de procédures d’orientation, de suivi, d’achèvement et de passation des marchés, ainsi que de mesures visant à accélérer la mise en œuvre des projets bloqués.

Le Premier ministre a souligné que le projet de décret fait partie d’un ensemble de réformes proposées par le gouvernement, notamment celles liées au renforcement du climat des affaires.

Ceci en achevant la simplification des procédures, en fixant des délais de prestation de services dans un cadre juridique précis, en numérisant ces procédures, en adoptant l’accompagnement électronique des entreprises et en revoyant le système de passation des marchés publics pour répondre aux exigences d’efficacité, de faisabilité et de respect des principes de concurrence, de transparence et d’égalité des chances.

Dans le même contexte, il a également souligné qu’un certain nombre de mesures d’accompagnement sont en cours de finalisation pour aider les acteurs des structures publiques dans le cadre de la mise en œuvre des projets, tout en recommandant que les travaux sur la mise en œuvre de ces mesures avancent rapidement.

Le Premier ministre a souligné que les marchés publics constituent une locomotive et un levier stratégique pour parvenir au développement économique et social. «Stimuler les investissements publics, notamment à travers la réalisation rapide des projets publics, ainsi que fournir toutes les facilités aux investissements privés, font partie des conditions nécessaires au décollage économique», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a souligné la nécessité de travailler à surmonter tous les obstacles et difficultés liés au cadre réglementaire des marchés publics, afin de garantir que les exigences d’efficacité et de faisabilité soient remplies, d’avoir un fort impact sur le tissu économique, d’augmenter la compétitivité des entreprises tunisiennes et renforcer l’attractivité de la Tunisie en tant que destination d’investissement.

On ne sait encore rien de précis sur le nouvelles mesures et procédures proposées, mais on espère que le mille-feuille législatif, dont on est déjà gavé, aidera vraiment à faire avancer les choses et non à les compliquer davantage en ajoutant de la bureaucratie à la bureaucratie, comme c’est souvent le cas malheureusement, l’administration publique ne sachant faire qu’une seule chose : contrôler, accaparer et refroidir les meilleures volontés.

I. B. (avec Tap).

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Projets bloqués : En attendant des solutions qui commencent à pointer à l’horizon

 

La question des projets bloqués revient régulièrement dans l’actualité, tel un leitmotiv. Il s’agit d’un véritable problème, alors que, jusqu’au sommet de l’Etat, on parle d’une situation anormale, puisqu’il s’agit de projets réels avec des budgets bien alloués mais qui, pour des raisons obscures et incompréhensibles, font du surplace.

Mardi 17 septembre, le Président de la République, Kaïs Saïed, a examiné, lors de sa rencontre avec le Chef du gouvernement, une série de projets de textes relatifs à plusieurs grands projets dont notamment le décret portant création de la cité médicale Les Aghlabides à Kairouan, définissant son organisation administrative et financière, ainsi que ses modes de gestion dans le sens où un protocole d’accord a été signé, à cet effet, avec la République populaire de Chine.

Dans le même ordre d’idées, d’autres points ont été passés revue, en l’occurrence l’acquisition de plusieurs bus de transport public dans les meilleurs délais, le projet du train rapide reliant le nord et le sud du pays, ainsi que le projet de réhabilitation du complexe olympique d’El Menzah, et ce, dans le cadre de l’accord de partenariat stratégique entre la Tunisie et la Chine, signé lors de la visite d’État effectuée par le Président de la République en Chine du 28 mai au 1er juin 2024.

La relance des grands projets constitue une priorité majeure pour Kaïs Saïed qui l’a évoquée à maintes reprises, en mettant à l’index une «bureaucratie défaillante et fastidieuse, malade de ses procédures ainsi que la corruption rampante des lobbies qui voient dans la concrétisation de ces projets une menace sérieuse à leurs intérêts».

Réviser le processus d’octroi des marchés publics

Plusieurs réunions avec les membres du gouvernement ont été consacrées aux projets en suspens dont celui de «La Porte de la Méditerranée», qui devait être réalisé grâce à un investissement de 25 milliards de dollars de «Sama Dubaï» sur les Berges du Lac, mais resté en veilleuse depuis 2011. Des  Projets bloqués, délibérément entravés ou empêchés en raison d’un cadre législatif caduc.

On cite, encore, le «Port d’Enfidha» et la «Cité médicale de Kairouan», deux autres mégaprojets qui restent à concrétiser mais peinent à l’être à cause, entre autres, de minutieuses planifications comme le requiert tout mégaprojet.

Suivant le même ordre d’idées, la ministre de l’Equipement et de l’Habitat a souligné, récemment, «l’impératif de réviser le processus d’octroi des marchés publics, afin de garantir la participation d’entrepreneurs capables de réaliser les grands projets publics».

La ministre a mis, également, l’accent, lors de la conférence périodique des directeurs régionaux de l’équipement et de l’habitat, sur l’importance de la coordination préalable avec les concessionnaires publics, afin d’éviter tout retard ou blocage dans la réalisation des projets et de veiller au respect des délais contractuels.

Autrement dit, la réalisation des grands projets publics, notamment ceux en état de blocage nécessite la consolidation de l’investissement dans les régions, en mettant au point des solutions urgentes.

Des investisseurs capables de mener les projets à bon port

Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que tout blocage ou retard délibéré ou non des projets, entraîne des répercussions négatives et sur leurs coûts, multipliés par deux, voire trois, selon la durée du retard.

Contacté, le professeur universitaire Skander Ounaies confirme que le «problème existe réellement, tout en assurant qu’il ne peut se prononcer sur les éventuels comportement desdits lobbyistes, il est évident qu’il y a aussi une absence d’investisseurs capables de mener lesdits projets à bon port, même si les pistes de la coopération avec la Chine et avec les partenaires africains dont notamment la Banque africaine de développement (BAD) peuvent constituer une solution de rechange valable et viable.

Ce qui est certain, c’est que le «salut de la Tunisie à ce niveau, pour financer de grands projets d’infrastructure, n’est probablement pas dans la recherche d’investisseurs providentiels, mais plutôt dans le fonds «Africa-50» initialisé par la BAD et auquel la Tunisie a adhéré depuis un peu plus de 5 ans.

Si on prend en ligne de compte les déblocages, devenus réels, du Stade d’El Menzah et de l’Hôpital du Roi Salman à Kairouan, on réalise que les remèdes sont disponibles et qu’il suffit d’une réelle volonté politique, tout en diversifiant les ressources de financement pour que tout devienne concret, conformément aux attentes du pays appelé à compter sur soi.

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Saïed et Maddouri discutent des grands projets d’infrastructures

Les projets de textes de loi portant sur plusieurs grands projets ont été au centre de l’audience que le président de la République, Kaïs Saïed, a accordée au chef du gouvernement, Kamel Maddouri; et ce, dans l’après-midi du mardi 17 septembre, au palais de Carthage.

Parmi les projets évoqués à cette occasion, celui portant création de la Cité médicale “Les Aghlabides” à Kairouan et fixant son organisation et sa gestion administrative et financière. Et ce, conformément au mémorandum d’entente signé entre la Tunisie et la Chine concernant ce projet.

L’entretien a également porté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre d’autres projets, dont l’acquisition dans les plus brefs délais d’un nouveau lot de bus, la création d’une ligne de chemin de fer (TGV) reliant le nord au sud du pays, le réaménagement de la Cité olympique d’El Menzah; ainsi que d’autres projets inscrits dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Tunisie et la Chine et la consécration de l’accord visant à établir des relations de partenariat stratégique entre les deux pays, après la visite du président Kaïs Saïed en Chine du 28 mai au 1er juin 2024, indique un communiqué de la présidence de la République.

Avec TAP

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