Selon un rapport de l’AFRAA (Association des compagnies aériennes africaines), le secteur aérien a continué sa croissance au premier trimestre de 2024, principalement grâce à une forte demande de passagers, qui a enregistré une hausse de 19% par rapport à la même période en 2023.

Malgré cette bonne nouvelle, l’industrie aérienne en Afrique ne représente que 2% du marché mondial.

Concernant les sous-régions de l’Afrique, le nord du continent est au top du trafic aérien, représentant plus de 40% du trafic continental total durant les trois premiers mois de cette année.

En outre, l’AFRAA a dévoilé le classement des compagnies qui ont enregistré le plus grand nombre de passagers au cours du premier trimestre de l’année 2024.

La première place est occupée par Ethiopian Airlines, qui avec Thales, a récemment livré le premier A350-1000 en Afrique équipé du système Avant Up de Thales.

Voici la liste complète du top 10 des compagnies:

1- Ethiopian Airlines (Éthiopie): 11,3 millions de passagers
2- Egyptair (Égypte): 8,2 millions 
3- Safair (Afrique du Sud): 6,6 millions 
4- Royal Air Maroc (Maroc): 5,6 millions
5- Air Algérie (Algérie): 4,6 millions 
6- Kenya Airways (Kenya): 2,7 millions 
7- Air Peace (Nigeria): 2,6 millions 
8- Air Mauritius (Maurice): 1,1 million 
9- Jambojet (Kenya): 1 million 
10- TAAG Angola (Angola): 0,9 million 

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Bootstrap Europe, un fonds de dette de croissance doté de 250 millions d’euros (270 millions de dollars ) ayant déjà accordé plus d’un milliard de dollars en prêts à 300 entreprises, ouvre une franchise en Afrique pour accroître les financements par dette destinés aux startups en phase de démarrage.

Le financement provient d’une diversité d’investisseurs institutionnels, de family offices, d’investisseurs privés et d’institutions de développement, notamment le Fonds européen d’investissement, British Business Investment et la Fondation Visa.

Fatou Diagne, cofondatrice de Bootstrap Europe, a annoncé que l’organisation intégrerait activement une allocation pour les startups africaines dans son dernier fonds et lancerait sa franchise sur le continent.

Par secteur, Bootstrap Europe visera des entreprises à fort potentiel de croissance, dotées d’une économie unitaire stable et de trajectoires bien définies vers la rentabilité, en mettant l’accent sur la fintech, l’e-santé et la logistique, ainsi que – de manière plus restreinte – sur l’agritech, les énergies renouvelables et l’edtech.

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Comme chaque année, Google dévoile le top 100 des produits les plus recherchés par les internautes à l’approche de la fin d’année.

Voici les produits dont les recherches ont explosé cette année :

–Les chaises empilables : En tête de la catégorie Maison, les recherches associées ont augmenté de 50 %. Pratiques et abordables, ces chaises, idéales pour gagner de la place, ont clairement séduit les internautes.

–Les scooters pour enfants : Avec une hausse de 65 % des recherches, ce jouet transforme vos enfants en livreurs de pizza, toujours avec un casque bien sûr !

–Les filtres liquides pour visage : Provenant de la catégorie beauté, ce produit a enregistré l’augmentation de recherche la plus spectaculaire, atteignant un impressionnant +5000 % ! Il permet d’obtenir une peau radieuse et un éclat boosté.

–Les tapis lavables : Plus recherchés que jamais, les tapis antidérapants et facilement lavables ont le vent en poupe. Peu exigeants en entretien, anti-tâches, ils ont largement conquis les consommateurs.

–Le bruit blanc pour dormir : Dans un monde où le bruit est omniprésent, ces appareils, qui simulent des sons apaisants comme la pluie ou la mer, ont séduit de nombreux acheteurs, atteignant un pic record en 2024 pour offrir un sommeil réparateur.

Pour plus d’informations, consultez le site Holiday 100.

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Selon un rapport de la Banque européenne d’investissement (BEI) publié en fin de semaine dernière, les énergies renouvelables ont attiré 37% des investissements non cotés en Afrique en 2023, dépassant pour la première fois les services financiers, historiquement dominants.

Ce changement marque un tournant décisif.

Les capitaux se détournent des énergies fossiles, qui ne représentent plus que 4% des investissements, au profit de solutions durables.

Cette dynamique reflète une prise de conscience accrue et une préférence des investisseurs pour des actifs verts, perçus comme stratégiques sur un continent cherchant à renforcer sa résilience face aux défis climatiques.

La tendance s’inscrit dans une quête mondiale d’alternatives durables et économiques. Les pays africains, particulièrement vulnérables au changement climatique, voient dans le développement d’infrastructures vertes non seulement une nécessité écologique mais aussi une opportunité économique.

À cet égard, 67% des banques africaines considèrent la transition climatique comme une opportunité, et 79% se sont fixé des objectifs climatiques. Toutefois, cet engagement révèle aussi des lacunes.

En effet, de nombreuses institutions financières n’intègrent toujours pas pleinement le risque climatique, notamment dans des secteurs comme l’agriculture, sous-financé par les banques. Cela éloigne l’Afrique de ses objectifs écologiques, les financements climatiques ne couvrant que 12% des besoins annuels. La transition repose presque entièrement sur des fonds publics (90%) et internationaux (99%), tandis que le secteur privé reste en retrait.

À l’échelle du continent, les investissements non cotés ont baissé de 24% entre 2022 et 2023, passant de 6,5 à 5 milliards de dollars. Les services financiers, qui représentaient 37% des investissements en 2022, ont suivi cette tendance, chutant à 10% en 2023.

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Houda Bakir, cofondatrice et CEO de Historiar, a été distinguée par CIO Africa by dx5 parmi les 45 femmes les plus influentes dans la transformation digitale en Afrique, en reconnaissance de ses contributions révolutionnaires dans le secteur technologique.

À noter que Bakir compte aussi parmi les lauréates de l’édition 2024 des Trophées des Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET),, où elle a reçu le Trophée Tech ainsi que le prix UIB.

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Aujourd’hui s’est tenu l’inauguration d’une nouvelle zone basée sur les jeux “Donkey Kong”, et ce dans le parc d’attractions Universal Studios Japan, élargissant ainsi la zone Nintendo déjà très fréquentée par les touristes.

Ses portes s’ouvriront le 11 décembre,soit un mois après le lancement du tout premier musée Nintendo dans une usine rénovée à Kyoto.

Cette initiative est une nouveauté pour Nintendo, qui pendant de nombreuses années, a évité de promouvoir des produits ou de créer des médias autres que des jeux vidéo.

Cependant, sa stratégie de renforcement de la reconnaissance de la marque au cours de la dernière décennie a même conduit Shigeru Miyamoto, le créateur de Mario, à qualifier Nintendo de “talent agency” pour ses personnages colorés.

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L’Agence de développement de l’industrie des technologies de l’information d’Égypte (ITIDA) et Flat6Labs ont lancé le programme InvestIT, qui permet aux startups technologiques égyptiennes en phases de pré-amorçage ou pré-série A d’accéder à des services de conseil, des outils et des connexions avec des investisseurs pour accélérer leur croissance et compétitivité mondiale.

Géré par le Centre d’innovation et d’entrepreneuriat technologique (TIEC), filiale de l’ITIDA, le programme soutient les startups dans plusieurs régions, stimulant l’innovation et la croissance de l’économie numérique égyptienne. En deux phases, il propose des formations et ateliers sur mesure, suivis de mises en relation avec des investisseurs locaux et internationaux.

Le fondateur de Flat6Labs, Hany El Sonbaty, a indiqué que le programme InvestIT renforce le soutien de son entreprise aux entrepreneurs égyptiens.

Le programme accompagnera 12 startups pendant six à huit mois, en leur offrant des conseils personnalisés pour se préparer aux investissements, créer des data rooms et se préparer aux rencontres avec les investisseurs.

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Les échanges commerciaux de la Tunisie ont connu une légère hausse au cours des dix premiers mois de l’année 2024.Les exportations ont augmenté de 2,1 %, atteignant 51 623,4 Mtnd, contre 50 550 Mtnd durant la même période en 2023.

Les importations ont également enregistré une hausse de 1,4 %, atteignant 67 339,4 Mtnd, contre 66403,2 Mtnd durant les dix premiers mois de l’année 2023.

L’augmentation des exportations (2,1%) observée durant les dix premiers mois de l’année 2024 concerne essentiellement les exportations du secteur des industries agro-alimentaires qui ont augmenté de 25,4%, les exportations du secteur de l’énergie de 23,8% ainsi que les exportations du secteur des industries mécaniques et électriques de 1,4%.

En revanche, les exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés ont baissé de 24,8%) et celles des textiles, habillement et cuirs de -5,4%.

Concernant les importations, l’augmentation est principalement due à la hausse des produits énergétiques (+13,4%), des biens d’équipement (+4,6%) et des biens de consommation (+5,2%) et d’autre part, de la baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-4,3%) et du groupe des produits alimentaires ( -12,5%).

Sur le plan géographique, les échanges avec l’Union européenne, qui représente 69,4 % des exportations tunisiennes, sont quasi stables à 0,2 %, avec des augmentations notables vers l’Italie (+4,2%) et l’Espagne (+9,8%). En ce qui concerne les exportations vers les autres pays Nord-Africains, les exportations ont augmenté significativement avec l’Algérie (+43,9%). En revanche, elles ont baissé avec la Libye, le Maroc et avec l’Égypte .

Le déficit commercial avec certains pays, notamment la Chine , la Russie, l’Algérie , la Turquie , l’Inde et l’Ukraine , demeure important, tandis que la Tunisie enregistre des excédents avec des partenaires comme la France, l’Italie, l’Allemagne, la Libye et le Maroc.

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La deuxième édition du Salon International Africain de l’industrie agroalimentaire ouvrira ses portes le jeudi 14 novembre au “Medina Convention Center Yasmine Hammamet” et se poursuivra jusqu’au 16 novembre 2024.

Cet événement se déroulera sous la supervision du Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, ainsi que le Ministère du Commerce et du Développement des Exportations.

Cet événement représente une véritable plateforme de rencontre pour les acteurs de l’industrie agroalimentaire et met en lumière les dernières innovations aux niveaux africain et international.

Plus de 150 exposants et des représentants de 20 pays, y compris la Tunisie, seront présents pour participer à ce rendez-vous de l’agroalimentaire, qui attend environ 3 500 invités.

Le programme prévoit divers ateliers, conférences et groupes de discussion portant sur des sujets cruciaux tels que la souveraineté et la sécurité alimentaire, ainsi que le financement et la promotion des investissements et des exportations dans le secteur de l’industrie alimentaire.

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Selon l’ONS (Office national des statistiques), le taux de croissance de l’économie algérienne a fortement ralenti au deuxième trimestre de cette année, atteignant 3,6 %, contre 5% de la même période en 2023.

Partiellement, cela s’explique par la diminution des industries extractives, le principal moteur de l’économie du pays.

Malgré cela , le PIB a augmenté, atteignant 8784,5 milliards de dinars au deuxième trimestre 2024, contre 8288,4 milliards de dinars la même période l’année précédente.

En outre, le volume des importations de biens et services de l’Algérie a connu une augmentation de 13,3 % au deuxième trimestre de l’année courante, contre 9,6 % durant la même période en 2023.

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La Fondation Abdelwaheb Ben Ayed a dévoilé les lauréats de laz quatrième édition du prix Abdelwaheb Ben Ayed de Littérature, mais aussi les oeuvres présélectionnées dans les différentes catégories.

Ce prix, créé en hommage à Abdelwaheb Ben Ayed, vise à valoriser la littérature tunisienne, à inciter à la lecture  et à encourager les talents littéraires de notre pays.

Cette année, vici les oeuvres qui ont été primées:

Le beau livre en arabe ou en français:

Lauréat : 20 000 DT
– Mohamed-Salah Bettaieb, Ibrahim Chabbouh, Ameur Oueslati, Viviane Bettaieb :La Tunisie et la mer. 2290 KM de côtes (2022).

Short List :
– Collectif (Mohamed Salah Bettaieb, Foued Allani, Naceur Baklouti, Ismahen Ben Barka, Viviane Bettaieb, Ibrahim Chabbouh, Ali Abid, Omar Jomni :Patrimoine & Terroirs – Saveurs & Savoirs (2023)
– Aïda Sellami Zahar & Samia Smaoui Turki :Dar & Borj. Mémoire de Sfax (2022)

Le recueil de poésie en arabe ou en français:

Lauréat : 20 000 DT
– AmamaZaier : Non… pour gâcher l’humeur générale  (2024)

Short List :
– Monia Ben Salah : Comme s’il le rencontrait ou moins (2024)

L’essai en langue arabe ou française:

Lauréat : 20 000 DT
– Sahraoui Gamaoun : La Palestine et les guerres de désinformation médiatique (2024).

Short List :
– Lamine Kallal :Houmani. Us et coutumes des Tunisois. 1945-1955 (2024)

Le roman ou le recueil de nouvelles en langue française:

Lauréat : 20 000 DT
– Saber Mansouri :Paris est une dette (Tunis, Éditions Elyzad, 2024).

Short List :
– Amel Bedoui : Sonate d’une âme perdue (Tunis, Ibn Arabi Éditions, 2024)
– Naïma Amine : Les Jacarandas de Lafayette (Tunis, Arabesques, 2023)

Le roman ou le recueil de nouvelles en langue arabe:

Lauréat : 20 000 DT
-AmiraGhenim : Terre ardente (2024)

Short List :
– Mehdi Othmane :  Ghilan (2023)
– Balkis Khalifa : Fenêtre sur le soleil  (2024)

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La quatrième édition du concours Carthage Innov’Startup, organisée par l’Université de Carthage, s’est conclue samedi à la Cité des Sciences de Tunis.

Ce concours, visant à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat parmi les jeunes universitaires, a mis en lumière des projets novateurs dans divers domaines.

Voici les lauréats qui ont été récompensés pour leur créativité et leur potentiel entrepreneurial:

–1er Prix (15 000 Tnd) offert par l’Université de Carthage: SENSEMATE par Emna Hadj Hassine (Faculté des Sciences de Bizerte)
–2e Prix (5 000 Tnd) offert par l’Université de Carthage: ETTABA KIDS par Dhia Boubakri (ENAU – École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis)
–3e Prix (3 000 Tnd) offert par l’AUF-Afrique du Nord: DYS INSPIRE SYSTEM par Selim Makni (Sup’Com)
–Prix de Cœur (3 000 Tnd) offert par STB Bank: AGROTECH VISIO par Chaouki Ben Alya (ISET Nabeul)
–Prix de Cœur (Accompagnement de 3 000 Tnd) offert par WEVE Digital: Garagy.tn par Wael Fethi (École Nationale des Sciences et Technologies Avancées de Borj Cedria – Enstab).

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Selon le rapport “La finance en Afrique: débloquer l’investissement à l’ère de la transformation numérique et de la transition climatique”, l’Afrique doit augmenter les financements, tant au niveau national qu’international, pour atteindre les objectifs de développement durable et climatiques.

Environ 194 milliards de dollars supplémentaires par an seraient nécessaires d’ici à 2030, représentant 7% du PIB continental. Cependant, face à un déclin des financements mondiaux et à des marchés de crédit africains encore sous-développés, le rôle des banques de développement devient crucial. Ces institutions stimulent les marchés financiers locaux et encouragent la croissance du secteur privé. Malgré des défis persistants, notamment une inflation élevée dans certains pays, 2024 pourrait marquer un tournant économique pour l’Afrique, avec des perspectives de croissance accélérée jusqu’en 2028, la plus rapide depuis plus de dix ans.

Pour mieux comprendre les dynamiques de financement, un indice des conditions financières a été introduit en Afrique, mesurant l’accès aux financements pour le secteur privé. Initialement limité aux “big 4” (l’Égypte, le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud), cet indice couvre désormais dix pays, dont la Tunisie, représentant près de 60% du PIB africain. Il s’appuie sur sept variables, comme la croissance du crédit, les taux de change et l’inflation, offrant une vue d’ensemble des tendances de financement sur le continent.

En Afrique du Nord, bien qu’il existe un nombre relativement important de banques, la concentration bancaire y reste élevée. En Tunisie, le secteur bancaire comptait 45 établissements agréés en 2022, marquant une légère hausse par rapport à l’année précédente. Ce secteur demeure dominé par les banques nationales, qui détiennent 93% du total des actifs.

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Aujourd’hui, la Cité des Sciences de Tunis accueille la finale de la quatrième édition de Carthage Innov’Startup, un concours lancé par l’Université de Carthage, membre premium du « Global Alliance of Entrepreneurial Universities – NCEE.

Ce concours, organisé par le Pôle Étudiant Entrepreneur de Carthage (PEEC), vise à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat parmi les jeunes universitaires. Il s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Qualité Practice Jawda (PAQ-DGSU), financé par la Banque Mondiale.

Cette édition a débuté avec un bootcamp du 28 octobre au 1er novembre 2024, également à la Cité des Sciences de Tunis. Pendant cinq jours, les étudiants participants ont suivi un programme intensif, combinant conférences, panels de discussion et ateliers sur des thématiques essentielles de l’entrepreneuriat, comme la stratégie Go-To-Market, le modèle lean startup, le montage financier, et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour les startups. Les candidats ont été guidés par des référents académiques, accompagnés d’experts et de professionnels de l’écosystème entrepreneurial tunisien, afin de renforcer leurs compétences en vue de la compétition.

Au terme de cette formation, les étudiants ont présenté leur projet en demi-finale devant un jury composé d’universitaires et de professionnels. Sur les nombreux projets soumis, 11 projets ont été retenus pour la finale. Parmi ces projets, certains ont particulièrement retenu l’attention pour leur originalité et leur potentiel de marché. Par exemple, SAMSAR, développé par Mohamed Bachir Bouaziz et Chater Marzougui, étudiants à Sup’Com, propose une application de Real Estate Tech (technologie immobilière) facilitant le matching entre locataires et propriétaires, simplifiant ainsi la recherche de logements en Tunisie.

Un autre projet innovant, TETRA HABITAT, porté par Aymen Ben Dekhil et Ines Chaouch de l’ENAU, est spécialisé dans la Health Tech. Leur concept d’architecture d’urgence vise à fournir un abri aux réfugiés, que ce soit en Tunisie ou à l’international, et peut également être utilisé lors d’événements ou sur des chantiers. Ce type d’initiative répond à des besoins urgents, avec une solution architecturale flexible et déployable rapidement.

Aujourd’hui, les finalistes présentent une dernière fois leurs projets devant un jury composé de personnalités influentes de l’écosystème entrepreneurial. Au terme de cette journée, cinq projets seront primés : trois recevront un prix pour leur potentiel entrepreneurial, tandis qu’un « prix de cœur » sera également décerné pour récompenser les projets ayant particulièrement captivé le public et le jury.

Selon Imed Maatouk, directeur du PEEC, cette quatrième édition s’est distinguée par un enrichissement notable du programme, avec la présence de deux panels de discussion intitulés « Entreprendre ensemble : Networking et business » et « Innovation et entrepreneuriat responsable ». Ces sessions ont permis aux étudiants de mieux appréhender les enjeux actuels de l’entrepreneuriat responsable et collaboratif. Par ailleurs, un « matching » spécifique a été introduit entre référents, formateurs et étudiants, renforçant ainsi les synergies au sein de chaque équipe.

Les lauréats se verront remettre des prix offerts par l’Université de Carthage et ses partenaires sponsors de l’événement, illustrant ainsi l’engagement des institutions académiques et du secteur privé dans la promotion de l’entrepreneuriat étudiant en Tunisie. Carthage Innov’Startup continue de représenter une plateforme unique pour ces jeunes talents, leur permettant d’acquérir non seulement des compétences, mais aussi une expérience précieuse et des contacts dans le milieu entrepreneurial tunisien.

Stay tuned pour les résultats !

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La société “Sicav Axis Trésorerie” a publié ses états financiers pour le troisième trimestre de cette année, faisant apparaître un actif net de 26 228 751 Tnd pour un capital de 25 248 764 Tnd et une valeur liquidative égale à 111 126 Tnd par action.

Le résultat a diminué de 12,84 %, atteignant 401 514 Tnd pendant le troisième trimestre de 2024, contre 460 680 Tnd la même période l’année précédente.

Par contre, le résultat d’exploitation montre une augmentation de 7,06 %, passant de 354 581 à 379 632 Tnd.

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La Bourse informe que son Conseil d’Administration, réuni le 07 novembre 2024, a décidé la radiation de la société « Gif Filter » et son transfert au marché Hors-cote (sur panneau) selon les dispositions de l’article 76 du Règlement Général de la Bourse, avec date d’effet le 11 novembre 2024.

Cette décision fait suite à la déclaration de faillite de la société « Gif Filter » par le tribunal de première instance de Grombalia, le 22 octobre, en raison de son insolvabilité et de l’impossibilité de la sauver.

Sofiene Kabboura, secrétaire général adjoint du syndicat de base de la société, a précisé que cette décision judiciaire entraîne la vente de l’usine et des propriétés de la société, y compris une ferme située près de son siège, ainsi que deux entrepôts à Sfax et à Djerba.

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Pour la deuxième année consécutive, Londres arrive à nouveau en tête du Brand Finance Global City Index, avec un score de 90.9 sur 100.

Cette étude est le sondage mondial le plus complet sur la perception des villes, recueillant les avis de plus de 15 000 répondants dans 20 nations.

Outre la capitale britannique, New York, avec un score de 89,8/100, et Paris, avec 87,8/100, maintiennent respectivement leurs deuxième et troisième positions.

Portées par une amélioration de leur perception de réputation, Tokyo et Dubaï montent respectivement aux 4e et 5e positions.

En ce qui concerne Dubaï, la ville intègre le top 5 et devient ainsi la meilleure ville arabe du classement.

Les autres villes du monde arabe occupent des positions beaucoup plus basses. Le Caire se classe 63e avec un score de 65,9, suivi de Doha en 69e position avec 63,9. Casablanca se place 73e avec un score de 60,8, tandis que Riyad occupe la 75e position avec un score de 59,2.

Les villes européennes dominent le pilier “Culture et Héritage” , occupant 17 des 20 premières places. Paris, Rome, Londres, Vienne et Milan occupent les 5 premières places du pilier “Culture et Héritage”.

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Ethiopian Airlines et Thales ont livré le premier A350-1000 en Afrique équipé du système AVANT Up de Thales.

Lors de la cérémonie officielle d’accueil, Mesfin Tasew, directeur général du groupe Ethiopian Airlines, a affirmé qu’avec l’arrivée de l’A350-1000, Ethiopian Airlines était prête à élargir sa portée mondiale en reliant davantage de destinations sur les cinq continents.

Le système AVANT Up, avec ses écrans Optiq 4K QLED HDR, offre une qualité d’image exceptionnelle et un vaste choix de divertissements. Il inclut une double connexion Bluetooth, le Wi-Fi pour connecter des appareils personnels, et un système de recharge Pulse pour garder les appareils chargés, offrant ainsi aux passagers une expérience de vol optimale.

Depuis le début de son activité au milieu des années 1940, Ethiopian Airlines est devenue l’un des transporteurs à la croissance la plus rapide au monde.

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Dans un rapport publié fin octobre 2024, Fitch-Solutions, filiale américaine du groupe Fitch, met en lumière de sérieuses inquiétudes pour l’avenir alimentaire de la Tunisie.

L’analyse souligne la fragilité croissante du système alimentaire tunisien, marqué par des pénuries répétées depuis 2022.

Un autre aspect que le rapport met en lumière est le déséquilibre structurel inquiétant entre l’offre et la demande, susceptible d’aggraver la situation économique du pays.

D’après l’économiste tunisien Mokhtar Lamari, la demande alimentaire pourrait augmenter de près de 10% par an, alors que l’offre nationale reste limitée et obsolète.

L’inflation alimentaire en Tunisie, estimée entre 7 et 12% par an pour les cinq prochaines années, contraste avec une hausse salariale limitée à 3%, accentuant les inégalités sociales.

Le secteur agroalimentaire, faiblement modernisé, peine à couvrir les besoins d’une population consacrant 30% de son budget à l’alimentation.

La dépendance accrue aux importations de produits de base expose le pays aux fluctuations des marchés mondiaux, tandis que les experts américains soulignent sa vulnérabilité croissante face aux changements climatiques.

Malgré des entrées de devises via les exportations d’huile d’olive et de dattes, la dépendance à l’importation technologique et alimentaire affaiblit l’économie.

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