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«Injaz-Tunisie» fête ses 15 ans : Une nouvelle génération de jeunes talents

 

Cette ONG n’est pas uniquement un phénomène associatif, mais plutôt une vraie fourmilière de bénévoles qui rivalisent d’ingéniosité, de dévouement et d’innovation. Et c’est ainsi qu’elle faisait ses premiers pas, dès sa création en 2010.

Injaz-Tunisie, une association active dans la société civile nationale, membre du réseau international «Junior Achievement», dans 127 pays, et partie intégrante du bureau régional Injaz Al Arab, vient de fêter ses 15 ans, sous le signe du labeur, du bénévolat et de formation d’une génération de jeunes talents, tout feu tout flamme.

Cette cérémonie festive, qui fut l’occasion de rendre hommage aux fondateurs de l’association, à ses membres, à son staff actuel, à ses volontaires, ainsi qu’ à ses bailleurs de fonds, a également été le bon moment de s’arrêter sur les faits réalisés et prévoir comment aborder l’étape suivante. Soit, de quoi sera fait demain ? L’événement était aussi celui marquant la quinzième édition du concours national du programme «Entrepreneurs de Demain», qui s’est déroulé, les 11 et 12 courant, à l’Iace, aux Berges du Lac, à Tunis.

Un bilan probant

Organisé en partenariat avec l’Ecole polytechnique de Tunisie (EPT), dans le droit fil de la volonté de l’association de promouvoir l’entrepreneuriat et la culture financière en Tunisie, ce concours, a-t-on appris, est une manière de récompenser les efforts des jeunes entrepreneurs. Il s’agit, ce alors, de 15 jeunes entreprises, ayant remporté les concours locaux dans les universités, qui ont présenté leurs projets devant un jury spécialisé, composé de professionnels et d’experts du monde des affaires et du secteur éducatif. Et, par conséquent, «l’entreprise gagnante représentera la Tunisie au concours régional de la Fondation «Injaz Al-Arab» pour la meilleure entreprise étudiante au niveau du monde arabe pour l’année 2024, lors d’une cérémonie prévue le 23 novembre prochain, à Dubaï», annoncent les organisateurs. Que le meilleur gagne.

Devant un parterre de jeunes étudiants, d’universitaires, de coachs et de chefs d’entreprise chevronnés, son président, Mohamed Toumi, a dressé un bref bilan qu’il a qualifié de probant.

En témoignent les chiffres dévoilés : «Un demi-million de jeunes bénéficiaires des programmes de «Injaz», 238 institutions partenaires et un travail de terrain touchant les 24 gouvernorats», fait-il valoir, fier.

En outre, continue-t-il à louer les succès, «Injaz a été primée deux fois à l’échelle de la région Mena, en recevant le 1er prix de «Company Program” 2016-2017, ainsi que celui de la meilleure entreprise étudiante en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, décerné à l’équipe de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit), lors d’un concours, tenu à Doha en 2023..». Cette année, ces jeunes talents, en lice dans le même programme, ont de nouveau relevé les challenges sur lesquels ils ont beaucoup travaillé, durant les deux journées passées.

La preuve par trois, dirait-on : l’économie d’énergie comme premier challenge, en guise de solution consistant en l’installation d’une micro- turbine hydroélectrique qui utiliserait de l’eau après la séparation de pétrole pour générer de l’électricité.

«C’est une idée innovante proposée par de jeunes étudiants en génie biomédical», juge leur coach, ingénieur dans le domaine. Deuxième challenge, la meilleure idée impactante dans le domaine de l’environnement basée sur l’intelligence artificielle.

Ensuite, «la meilleure jeune entreprise», comme un 3e challenge relevé par ces jeunes candidats.

Une telle reconnaissance internationale a valu à l’association encore plus d’efforts et de défis. «Désormais, on va encore plus loin sur le même engagement au profit des jeunes, parce qu’on se rend compte de plus en plus que l’entrepreneuriat est une affaire de culture, d’où il faut en finir avec la mentalité de «clou dans le mur», voit-il grand. Pour lui, l’entrepreneur c’est quelqu’un qui prend, volontiers, les risques pour opérer un changement vers le mieux.

De l’idée au projet

En fait, Injaz-Tunisie n’est pas uniquement un phénomène associatif, mais plutôt une vraie fourmilière de bénévoles qui rivalisent d’ingéniosité, de dévouement et d’innovation. Et c’est ainsi qu’elle faisait ses premiers pas, dès sa création en 2010. D’ailleurs, son directeur exécutif, Abdallah Ben Abdallah, y voit un rêve qui se concrétise, au fil des mois et des ans.

Manifestement ému, il a relaté l’histoire du départ, sans pour autant oublier de s’arrêter sur les moments fort impressionnants de ladite association, ainsi que les rapports qui la lient avec ses pères fondateurs et ses amis partenaires.

Certes, les débuts furent difficiles, mais seuls les ambitieux s’aventurent à persévérer. De la bonne idée jaillit le projet.

Et voilà que ce nouveau-né nommé «Injaz» a bien grandi et fait du chemin pour devenir, au bout de 15 ans, un vivier de formation, de savoir-faire et de coaching professionnel. Car, un demi- million de jeunes bénéficiaires à l’échelle nationale n’est pas quelque chose d’insignifiant.

«Mettre un peu de lumière sur le chemin de ces jeunes qui vont être demain les responsables du pays», souhaite M. Ben Abdallah.

Et de s’exprimer, en s’adressant aux jeunes entrepreneurs, «vous devez être fiers de vous, vous êtes la crème de la société et c’est nous qui devons vous transmettre le flambeau pour poursuivre le chemin. Afin que la Tunisie continue d’exister et de briller».

Rendez-vous à Dubaï

Venons-en au couronnement, l’entreprise étudiante lauréate qui a été, alors, primée, se qualifiant ainsi pour la finale du concours régional, attendu le 23 novembre prochain, à Dubaï. Somme toute, «la meilleure idée innovante», «la meilleure idée d’impact sociale et environnementale», ainsi que «la meilleure jeune entreprise» sont, alors, les équipes gagnantes de «Injaz-Tunisie» qui se sont distinguées, dans le cadre de la 14e édition de la compétition nationale «Entrepreneurs de demain».

Et c’est l’équipe remportant «la meilleure jeune entreprise» qui s’envolera, en novembre prochain, pour Dubaï, pour participer au concours régional de la Fondation Injaz Al-Arab.

Donc, ces jeunes étudiants de l’EPT porteront haut l’étendard national dans l’arène des grands. Un succès de plus qui leur fraierait un chemin vers le monde des affaires. «Nous avons des jeunes qui sont animés d’énergie et de dynamisme, ayant une grande capacité intellectuelle de créer et d’innover.

Toutefois, on est, malheureusement, en train de dilapider notre capital humain qu’est notre vraie ressource vitale», se désole le directeur exécutif de «Injaz-Tunisie».

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1er Salon professionnel de l’artisanat d’art, au Kram : Une première édition qui marque un tournant

 

En gestation il y a plus d’une année, le 1er Salon professionnel dédié à l’artisanat «ArtiCrea» vient de s’ouvrir, lundi dernier, au Parc des expositions du Kram, à Tunis, marquant ainsi un tournant dans la promotion du secteur et l’amélioration de ses exportations.

Cela fait suite à la décision prise, lors d’un conseil ministériel, réuni le 16 mars 2023, à l’occasion de la Journée nationale de l’habit traditionnel, visant à doter l’artisanat tunisien d’opportunités professionnelles et lui ouvrir des perspectives prometteuses, car il y a encore place pour conquérir d’autres marchés africains et américains.

Inauguré, mardi, par Sofiane Tekaya, nouveau ministre du Tourisme, accompagné de Faouzi Ben Hlima, directeur général de l’Office national de l’artisanat (ONA), cette édition inaugurale a été rehaussée par la présence de trois membres du gouvernement, à savoir les ministres du Commerce et du Développement des exportations, des Technologies de la communication et le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères.

Un message politique de motivation

Il y a là un message politique fort de motivation, à même de vouloir revigorer l’activité artisanale et faire fonctionner la diplomatie économique pour le grand bonheur et la prospérité du secteur. «Certes, l’ONA, l’Office du tourisme, les chambres commerciales à l’intérieur du pays, le Cepex, mais aussi nos ambassades à l’étranger, peuvent, ici, jouer un rôle de premier plan», souligne le ministre, évoquant la multiplication des manifestations artisanales tant au niveau régional, national qu’international. Idem, la qualité de participation des artisans et professionnels du secteur. Et partant, la Tunisie était, à maintes fois, invitée d’honneur dans pas mal de foires et salons.

Car ce secteur, qui compte 300.000 artisanes et artisans, générateur de plus de 7.000 postes d’emploi, chaque année, mérite, plus que jamais, de se développer et de mieux s’exporter. Ainsi, sa commercialisation à une plus large échelle en vaut la chandelle. D’ailleurs, M. Tekaya, qui était avant sa nouvelle nomination, directeur des foires à l’ONA, sait à quoi s’en tenir : mettre le cap sur l’exportation. Surtout que, argue-t-il, «plusieurs mécanismes et incitations sont mis en place par l’Etat, comme des catalyseurs pour encourager les exposants et les artisans tunisiens à accéder à de nouveaux marchés extérieurs».

Un simple article de cadeau compte

En effet, «ArtiCrea» se veut une vitrine pour des professionnels sélectifs spécialistes dans le domaine. «A ce rendez-vous sont conviés 45 professionnels du métier venus de l’étranger, dont des acheteurs et des médias internationaux spécialisés en matière d’artisanat et de décoration d’intérieur… Ils ont répondu présent pour prendre connaissance de nos produits d’artisanat, de l’emballage utilisé et des structures de soutien et d’assistance relevant de l’Etat», révèle le ministre dans sa déclaration aux médias.

Et comme le tourisme a toujours été une véritable locomotive de l’artisanat, il y a lieu d’insister sur la forte présence de nos produits sur les sites touristiques et leur promotion auprès des touristes. Ces derniers, qui reviennent chez eux, avec dans leurs bagages autant de souvenirs, ont de quoi se faire plaisir et livrer leurs impressions quant à la qualité de notre artisanat.

Cela dit, un article de cadeau, des objets d’art ou bibelots de décoration seraient de nature à mieux véhiculer l’identité tunisienne et faire rayonner son image, en tant que plaque tournante d’innovation et de création artisanale. Cette touche magique conçue des doigts de fées est souvent perçue comme une plus-value qui puisse faire vendre le secteur, ici et ailleurs.

Autre point positif que l’artisanat tunisien vient de marquer, au cours de ces dernières années, c’est plutôt la promotion de ses exportations. A ce niveau, a-t-il fait, l’année dernière, de bonnes recettes estimées à 150 millions de dinars, avec une augmentation de 6%. Ces rentrées en devises permettraient, en quelque sorte, de renflouer les caisses de l’Etat et alléger, un tant soit peu, le fardeau d’une balance commerciale jugée souvent déficitaire.

L’équation de l’offre et de la demande

Mais qu’en est-il de l’équation de l’offre et de la demande, face aux prix aussi chers des produits d’artisanat sur le marché local ? D’après le ministre, le consommateur tunisien a dû trouver son compte, de par l’éventail des choix qui lui sont proposés par des milliers d’artisanes et d’artisans opérant dans plusieurs secteurs d’activités, tels que les fibres végétales, le bois de palmier, verre et céramique et bien d’autres articles de cadeau, de design et de décoration d’intérieur.

En faisant le tour des stands et pavillons, ce salon «ArtiCrea» semble se distinguer par une sélection d’artisans, dont la qualité des produits fait la différence. Conçus à base de mosaïques de verre recyclé et savamment recollé, des bijoux, des abat-jours en verre soufflé, des articles de cadeau raffinés, des bibelots faits maison, bien finis fabriqués en bois, cuir et en tissu et bien d’autres objets d’art décoratifs, les produits exposés relèvent d’un goût subtil, de design attractif et flamboyant, avec des couleurs gaies recherchées.

Workshops et ateliers thématiques

Cette première édition, qui s’étend du 9 au 15 de ce mois, s’ouvre à 150 exposants, issus de plusieurs régions, et qui auront, à cette occasion, à nouer des contacts d’affaires, établir des rencontres B to B et lancer des négociations de marchés. Professionnels et visiteurs peuvent ensemble prendre part à d’importants ateliers et workshops. Aujourd’hui, jeudi, le débat portera essentiellement sur la présentation de la plateforme numérique de marketing des produits d’artisanat «Ileycom », soit un forum d’échange entre plus de 400 artisans et designers tunisiens et africains. En fait, la plateforme fait la promotion de pas moins de 5.000 produits sur les marchés internationaux.

D’autres ateliers ont également été organisés sur l’expérience tunisienne en matière d’exportation d’artisanat et l’assouplissement des formalités douanières y afférentes. Prochainement, ce salon compte s’ouvrir à l’international, afin de dénicher de nouveaux marchés, outre les classiques très fréquemment conquis.

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