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Medianet lance la 2ème édition de FoodStart: l’appel à candidatures est ouvert

Hier a eu lieu le lancement de la 2ème édition de FoodStart, le programme d’incubation en FoodTech de Medianet Incubator.

FoodStart offre un accompagnement complet sur six mois, guidant les candidats sélectionnés depuis la conception de leur projet jusqu’à la création de leur entreprise. Le programme inclut une phase de pré-incubation, suivie d’une incubation complète, assurant ainsi un soutien constant aux startups tout au long de leur évolution.

La première édition de FoodStart a suscité un grand intérêt avec 58 candidatures reçues, comprenant des entrepreneurs et des startupeurs. Parmi ces candidatures, 8 startups ont été sélectionnées. L’événement d’hier a permis à 5 de ces 8 startups, Rezoli, Suc’seed, Ukla, CHITELIX, et Au-delà du bio, de présenter leurs projets et de partager leur parcours de succès.

Parmi elles, Suc’seed, une startup spécialisée dans les produits sans gluten, alliant une haute valeur nutritive à des prix abordables, a particulièrement brillé. En effet, elle a vendu plus de 2 440 paquets et a généré un chiffre d’affaires de plus de 27 000 TND. De plus, la startup représentera prochainement la Tunisie au Kazakhstan.

Quant à la startup Au-delà du bio, elle continue d’évoluer avec 4 revendeurs, 25 restaurateurs et traiteurs hôteliers partenaires, et une récolte quotidienne de 7 kg de micropousses. Elle propose actuellement 5 variétés de micropousses et travaille sur 3 variétés de fleurs comestibles ainsi que 3 produits agroalimentaires à base de micropousses en phase de test.

Étaient également présents Emna Kallel et Abderrahmen Fendri. Ces deux experts financiers étaient membres du jury financier pour la première édition de FoodStart. Kallel s’est félicitée du succès et des avancées remarquables réalisées par les startups issues de cette première promotion.

Pour la deuxième édition, l’appel à candidatures a débuté le 20 septembre et se clôturera le 20 octobre, avec l’annonce des projets retenus prévue pour le 8 novembre. Le programme se déroulera sur 5 mois en deux phases. La première, intitulée “formation collective généraliste”, se tiendra du 11 novembre 2024 au 11 janvier 2025 et couvrira divers sujets, dont l’écosystème foodtech. La seconde phase, intitulée “formation spécifique 1 to 1”, du 13 janvier au 13 avril 2025, offrira un accompagnement personnalisé pour les startups dans 6 domaines : Agritech, consumer tech, chaîne d’approvisionnement, Foodservice, livraison et sciences de l’alimentation.

Les critères de sélection incluent les compétences en soft skills et techniques, l’innovation, la pertinence du problème à résoudre, l’adéquation avec les objectifs du programme, le potentiel du marché, la viabilité économique et la qualité du Pitch Deck/Business plan.

Parmi les experts qui vont assurer la formation figurent Radhia Kamoun, PDG de Gourmandise, Iheb Beji, Directeur Général de MEDIANET, Mehdi Mahjoub, enseignant à l’IHEC Carthage et expert en management, ainsi que cofondateur de Spark Beez, et Wassim Belarbi, animateur et producteur chez Express FM.

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Maroc: une startup transforme l’hôtellerie

La startup marocaine Userguest, spécialisée dans l’optimisation des revenus hôteliers, a levé 2,4 millions de dollars lors d’un tour de financement d’amorçage pour soutenir son expansion rapide et l’innovation de ses produits.

Depuis 2018, Userguest est un outil entièrement automatisé qui permet aux hôtels d’optimiser leurs revenus directs via leur site web en proposant des messages personnalisés et des incitations intelligentes aux visiteurs. Son tour de financement d’amorçage de 2,2 millions d’euros (2,4 millions de dollars) a été mené par Al Mada Ventures, avec la participation de CDG Invest, Saviu Ventures, UM6P Ventures, Kalys VC, Plug & Play, ainsi que des business angels de renom, Philippe Limes et Thane Kuhlman.

Userguest est présent dans plus de 30 pays et a généré plus de 100 millions de dollars de revenus directs pour les hôtels depuis 2019. L’objectif principal de la levée de fonds est d’accélérer la croissance et de lancer de nouvelles fonctionnalités et produits innovants.

Hicham Benyebdri, fondateur de Userguest, déclare: “Cet investissement souligne la confiance de nos investisseurs dans notre vision de créer un outil automatisé qui optimise les conversions et les revenus des hôtels. Après avoir consolidé notre présence sur le marché et gagné la confiance des plus grandes marques hôtelières, nous sommes désormais prêts à élever Userguest vers de nouveaux sommets, en améliorant les performances de l’hôtel tout en enrichissant l’expérience utilisateur, au profit des hôteliers et des voyageurs”.

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Appel à candidatures pour l’“Open Innovation du SPOT par TT”

Le SPOT (Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie) accueille, dans le cadre du Forum de l’Officine, l’événement “Innovation Challenge 5” qui aura lieu du 26 au 28 septembre 2024 à la Foire des expositions du Kram.

Cet événement est une occasion unique pour les startups du secteur médical de se faire connaître et de présenter leurs innovations devant une audience ciblée.

Pendant ces trois jours, les participants pourront exposer leurs projets, établir des connexions stratégiques et tenter de remporter un grand prix allant jusqu’à 10 000 dinars.

Il est important de rappeler que les inscriptions doivent se faire avant le 19 septembre 2024 afin de saisir l’opportunité de propulser les startups au-devant de la scène médicale tunisienne.

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La startup égyptienne Educatly: “On a identifié un potentiel important en Afrique du Nord”

La startup égyptienne Educatly, un réseau mondial de premier plan pour l’enseignement supérieur, est sur le point de se développer de manière significative dans la région Mena à la suite d’un cycle de financement de démarrage réussi de 2,5 millions de dollars américains.

Fondée en 2020, Educatly démocratise l’accès à l’enseignement supérieur en permettant aux étudiants de rechercher, comparer et postuler à plus de 130 000 opportunités actives dans plus de 1 100 universités dans 90 pays.

La plateforme dessert plus de trois millions d’étudiants et opère en Égypte, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, au Nigeria, au Kenya et en Irlande. Visant à atteindre sept millions d’étudiants d’ici la fin de 2024, elle a récemment obtenu un financement de 2,5 millions de dollars américains auprès de TLcom Capital, Plus VC, Egypt Venture et du syndicat irlandais HBAN.

La stratégie d’expansion d’Educatly se concentre sur plusieurs piliers clés. Le premier est la croissance régionale, visant à attirer davantage d’étudiants au-delà des trois millions actuels. Les plans incluent l’établissement d’une présence physique aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, avec un potentiel important identifié dans le reste de l’Afrique du Nord.

Le deuxième pilier se concentre sur l’investissement dans la technologie, en tirant parti de l’intelligence artificielle pour atteindre plus rapidement un plus grand nombre d’étudiants.

La plateforme se concentre sur trois domaines clés: les étudiants, les universités et le soutien financier.

Educatly aide les étudiants à choisir des spécialisations, à trouver des programmes et des universités correspondants, et facilite l’inscription aux niveaux du premier cycle et des cycles supérieurs. Elle met également en relation les étudiants avec leurs pairs dans leurs universités cibles et fournit une carte numérique des établissements d’enseignement mondiaux. De plus, Educatly s’associe en dehors de l’Égypte pour offrir un soutien financier par le biais de plans de versement.

À noter que la startup a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million de dollars en 2023 contre 200 000 dollars en 2022, à mesure que la startup se développe, 2024 s’annonce encore meilleure.

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PNUD Tunisie lance un programme pour les innovateurs africains

Le programme des nations unies pour le développement (PNUD) de Tunisie a lancé un programme d’accélérateur de startups intitulé timbuktoo.

Ce programme, qui permet de bénéficier de mentorat, de financements ainsi que d’un réseau d’appui, est destiné aux innovateurs africains ayant une solution technologique pour relever les défis de la santé à travers le continent.

Le deadline pour postuler est avant le 6 octobre.

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Les services de My Easy Transfer désormais disponibles chez Wafacash

La fintech franco-tunisienne My Easy Transfer, qui offre une solution simple et rapide de transfert d’argent au profit de la diaspora, a signé un partenariat de distribution avec Wafacash. Cet accord lui permettra d’élargir son réseau de distribution en Tunisie. 

La pépite est née en 2022 et créée par les frères Ismaïl et Jabrane Khenissi, des professionnels de l’informatique et de la finance ayant fait carrière dans de grandes banques internationales. Elle a été récemment labellisée via le programme Startup Act. En 2023, My Easy Transfer a réalisé une première levée de fonds de 400 000 euros auprès de 216 Capital Ventures dans le but d’augmenter sa présence dans de nouveaux pays africains. Son rythme de croissance est très rapide, avec plus de 10 000 clients après seulement une année d’existence. Elle a pu pénétrer le Maroc et vise maintenant d’autres pays comme le Mali, le Sénégal et le Cameroun. D’ailleurs, elle est attendue dans ce dernier pays au cours de cette année.

En Tunisie, des accords avec d’autres établissements de paiement sont logiquement attendus, car ils peuvent être compétitifs au niveau des frais, beaucoup plus que les banques. La taille du marché est prometteuse, surtout si la startup parvient à offrir un service rapide et à bon prix. Pour la Tunisie, les transferts des TRE sont de 2,3 milliards d’euros, alors qu’ils frôlent les 11 milliards d’euros au Maroc. L’autre défi est la sécurité des opérations, un facteur décisif pour instaurer la confiance chez les utilisateurs. Cela attire déjà la concurrence d’autres fintechs, surtout nigérianes et égyptiennes, très avancées dans les solutions de paiement et qui regardent de très près le business juteux du Maghreb. À nous de profiter de notre propre marché.

 

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Prix Orange de l’Entrepreneur Social 2024: trois lauréats innovateurs primés

La cérémonie du Prix Orange de l’Entrepreneur Social (POESAM) a été organisée le 5 septembre 2024 par Orange Tunisie. Il s’agit de la 14ème édition.

Dans cette édition, six entrepreneurs finalistes ont présenté leurs projets. Parmi eux, trois ont remporté le Prix d’Orange de l’Entrepreneur. Celui qui a décroché la première place n’est d’autre que Eskander Alaya, pour son projet BLEUPSOL. Fondée en janvier 2023, BLEUPSOL est une startup spécialisée dans la fabrication des générateurs solaires intelligents et autonomes.

Quant à la 2e et 3e position, elles ont été décrochées par Sabri Cheriha et Yassine Khelifi, pour leurs projets WeFix et Bioheat, respectivement.

WeFix est un service de réparation, de vente d’appareils électroménagers reconditionnés en ligne et de collecte d’appareils hors service, tandis que Bioheat propose des produits écologiques provenant du recyclage des déchets de production des huileries tunisiennes, sans produit chimique ajouté.

Lors de la cérémonie , Thierry Millet, Directeur général d’Orange Tunisie, a souligné l’impact croissant des projets sociaux présentés pour cette édition. Cette année, l’accent a été mis sur les initiatives liées à la transition énergétique et aux technologies vertes, illustrant l’engagement fort de l’organisation envers une innovation durable.

Millet a mis en avant l’importance de l’inclusion numérique et la responsabilité environnementale, tout en célébrant les partenariats avec les startups locales qui apportent des solutions uniques et non duplicables.

Ce concours continue d’incarner une vision de transformation sociale et économique, consolidant le rôle de cette initiative comme un moteur de changement et d’innovation dans la région de l’Afrique et du Moyen-Orient.

Autre que Millet, le jury était composé de plusieurs experts dans le domaine de l’entrepreneuriat, Mayssa Mrabet, Mayssa Mrabet, directrice de la communauté chez Afrilabs; Vincent Santoro, CEO de Safran en Tunisie; Patricia Rinke, Investment Manager chez AfricInvest Group; Ali Mnif, CEO de Digital Africa; Salma Baghdadi, fondatrice de Ujenzi Advisory.

Étaient également présentes Marwa Moula, co-fondatrice et CEO de ILEYCOM et Khouloud Abid, CEO d’ Auzy Mental Health. Ces deux dernières, en tant que femmes entrepreneures, ont été sélectionnées pour représenter la Tunisie pour le Prix Féminin International.

𝙀𝙨𝙠𝙖𝙣𝙙𝙚𝙧 𝘼𝙡𝙖𝙮𝙖, 𝘽𝙇𝙀𝙐𝙋𝙎𝙊𝙇

 

𝙎𝙖𝙗𝙧𝙞 𝘾𝙝𝙚𝙧𝙞𝙝𝙖, 𝙒𝙚𝙁𝙞𝙭

 

𝙔𝙖𝙨𝙨𝙞𝙣𝙚 𝙆𝙝𝙚𝙡𝙞𝙛𝙞, 𝘽𝙞𝙤𝙝𝙚𝙖𝙩

 

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Silqu: simplifier la gestion immobilière au Kenya grâce à l’innovation technologique

La startup kényane de prop-tech Silqu a développé un système avancé pour simplifier la gestion immobilière en utilisant une technologie innovante et une expertise sur le marché africain.

Fondée en 2021, Silqu aide les propriétaires et gestionnaires immobiliers à améliorer leur efficacité et leur rentabilité en automatisant les tâches clés.

Sa plateforme offre une gamme de fonctionnalités, notamment le rapprochement et le décaissement automatiques, la gestion des locataires, la collecte des loyers, la gestion des frais de service, les notifications SMS en masse et des fonctionnalités de sécurité robustes, toutes visant à rendre la gestion immobilière plus efficace et efficiente.

La lacune du marché identifiée par Bramwel Kipkosgei, cofondateur de Silqu, est que le secteur traditionnel de la gestion immobilière était caractérisé par des processus manuels, des inefficacités et un manque de transparence. Il y avait un besoin évident d’une solution technologique capable de rationaliser les opérations et d’améliorer l’efficacité globale.

Autofinancée, Silqu a acquis une solide base d’utilisateurs, démontrant une forte demande du marché. Elle a formé des partenariats clés avec des passerelles de paiement, des fournisseurs de logiciels de comptabilité et des associations immobilières pour améliorer sa plateforme et étendre sa portée.

La startup s’est développée dans plusieurs villes kényanes et a introduit de nouvelles fonctionnalités telles qu’une application mobile, des rapports avancés et un portail pour les locataires, le tout basé sur les commentaires des utilisateurs et les tendances du marché.

Elle opère principalement au Kenya, avec un siège social à Nairobi, mais elle a à long terme terme des plans d’expansion pour s’étendre au reste de l’Afrique.

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Appel à candidatures aux startups tunisiennes dans le domaine de la décarbonation

En marge de la 1ère édition de DecarboMED, le Forum Méditerranéen de la décarbonation, le comité organisateur lance un appel à candidature aux startups labellisées ayant des solutions en relation avec la protection de l’environnement, la décarbonation, l’efficacité énergétique ou la lutte contre le changement climatique.

Cet appel vise à permettre à une sélection de 20 startups à exposer leurs solutions au cœur de l’écosystème de la décarbonation, networker avec ses acteurs clés et accéder à des opportunités d’accès aux marchés et aux financements mobilisées en faveur de leur activité amie de la nature.

Il est à noter que les demandes peuvent être soumises jusqu’au 17 septembre 2024 à 23h.

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Les startups africaines n’ont levé que 56 millions de dollars en août 2024

Nous revenons, comme chaque mois, aux statistiques des levées de fonds par les startups africaines publiées par Africa: The Big Deal.

Pour le mois d’août, les financements mobilisés par les pépites du continent ont baissé, une tendance relativement attendue après un mois de juillet record (443 millions de dollars). Il y avait deux opérations majeures au début du troisième trimestre de l’année, à savoir celles du leader mondial des solutions d’énergie solaire d.light, qui a obtenu une facilité de titrisation de 176 millions de dollars, et de la société fintech égyptienne MNT-Halan, qui a levé 157,5 millions de dollars.

Au cours du dernier mois, les startups africaines n’ont pu lever que 56 millions de dollars, faisant d’août 2024 le deuxième mois le plus lent en quatre ans, après juin 2024 (42 millions de dollars de financements).

La plupart des montants obtenus ont pris la forme de capitaux propres (87% du total), la dette représentant 9% et les subventions constituant les 4% restants. Au total, 27 startups ont annoncé des tours de table en août, un chiffre nettement inférieur à la moyenne mensuelle d’environ 40 millions au cours de l’année écoulée.

Les trois transactions les plus importantes du mois ont été l’investissement de 10 millions de dollars dans la fintech ghanéenne Fido dans le cadre de son cycle de série B, un investissement de 9 millions de dollars dans la société sud-africaine Solarise Africa (secteur de l’énergie), et la fintech nigériane Waza, qui est sortie du mode furtif avec un financement de 8 millions de dollars, composé de 3 millions de dollars de fonds d’amorçage et de 5 millions de dollars de dette.

Aucune sortie n’a été enregistrée et l’activité de financement globale pour 2024 continue d’être à la traîne par rapport aux dernières années, avec une baisse de 40% d’une année sur l’autre par rapport à 2023. Bien que cette tendance représente un défi, la résilience et le potentiel de l’écosystème des startups africaines restent évidents, car la région continue d’attirer des investissements importants.

 

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Esoma Solutions, ou comment combattre l’analphabétisme en Afrique subsaharienne

Esoma Solutions, la startup kényane d’Ed-tech, propose des solutions d’apprentissage en ligne aux apprenants de la maternelle à la 12e année.

Son produit phare Esoma Kids est un outil d’apprentissage digital pour l’alphabétisation et le calcul de base.

Fondée en 2018 par Julius Irungu, Kelvin Kung’u et Esborn Waithuki, Esoma Solutions a initialement déployé Esoma-KE, une plateforme de préparation aux examens qui cible en particulier les enfants âgés de 4 à 10 ans.

Cependant, elle a fait évoluer son offre pour inclure Esoma Kids, une plateforme d’apprentissage flexible par abonnement qui utilise la gamification pour rendre les bases de l’alphabétisation et du calcul attrayantes pour les enfants.

Le principe de la plateforme Esoma Kids est que grâce à des jeux et des défis interactifs, les enfants restent motivés et désireux d’apprendre, ce qui rend l’apprentissage amusant et améliore la rétention et la compréhension des concepts clés.

Ce qui a poussé ce projet à se manifester, c’est qu’en Afrique subsaharienne, presque 9 enfants sur 10 ne savent ni lire ni comprendre avant l’âge de 10 ans. Cet écart social a nécessité la recherche de voies alternatives et complémentaires pour dispenser une éducation formelle.

La startup a obtenu plusieurs types de financements, y compris des subventions, avec une récente contribution de la Fondation Mastercard.

Irungu, un des cofondateurs, a déclaré: “Jusqu’à présent, Esoma Solutions a levé 112 555 USD en investissements sans prise de participation, en plus des revenus générés et des investissements des fondateurs”.

La startup opère actuellement au Kenya et a des projets ambitieux pour se développer sur les marchés adjacents de la région grâce à des collaborations et des partenariats stratégiques.

 

 

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La startup africaine Omnisient lève 7,5 millions de dollars américains en financement de série A

Omnisient, une startup sud-africaine de “Privacy by design”, a levé 7,5 millions de dollars américains en financement de série A pour soutenir son expansion en Afrique et au-delà.

Fondée en 2019, il s’agit d’une plateforme de collaboration et d’informations sur les données préservant la confidentialité qui permet aux propriétaires et aux utilisateurs de données des consommateurs de collaborer pour extraire des informations commerciales sans compromettre la confidentialité des consommateurs. La technologie fournit un environnement contrôlé et sécurisé dans lequel les données peuvent être analysées.

La startup a reçu un investissement de série A de 7,5 millions de dollars américains d’Arise, une société qui investit dans des prestataires de services financiers et des fintechs africains qui font progresser l’inclusion financière. Cet investissement soutiendra les projets d’Omnisient visant à commercialiser sa technologie sur le marché du continent africain, mais aussi les marchés du Royaume-Uni, des États-Unis et du Moyen-Orient.

Le cycle reste ouvert et Omnisient évalue des partenaires stratégiques pour le marché américain et l’espace des médias de détail.

Gavin Tipper, PDG d’Arise, a déclaré: «Cet investissement s’aligne sur notre vision d’utiliser des technologies financières de pointe pour stimuler la croissance du secteur des services financiers en Afrique».

Il ajoute ensuite: «La technologie d’Omnisient aidera les banques et les fournisseurs de données à identifier de nouveaux clients, à débloquer de nouvelles sources de revenus et favorisera l’inclusion financière».

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Tunisie «hub technologique» régional : réalité ou lointain mirage ?

Après cinq ans de sa promulgation la Startup Act a certes réalisé son objectif initial en créant plus de 1000 startups basées sur l’innovation et la scalabilité. Toutefois, le bilan reste mitigé car ce cadre juridique ne permet plus malheureusement la pérennité et le développement de l’écosystème des startups en Tunisie. D’autres exigences, réglementaires, financières et autres se font fortement ressentir. Mais l’administration ne suit toujours pas…

Selim Kouidhi *

Selon le Global Startup Ecosystem Report 2024 (GSER2024) publié en juin dernier par Startup Genome et Global Entrepreurship Network, la valeur de l’écosystème des startups tunisiennes a connu une croissance de 205% du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2023, par rapport à la période précédente. Cette valeur se mesure par la qualité des sorties et par la valorisation des startups.

Cet indicateur reflète le dynamisme du paysage de l’innovation en Tunisie.

A titre de rappel, le concept de «startup» a été initié en Tunisie par la loi Startup Act promulguée le 2 avril 2018 et entrée en vigueur, en avril 2019.

Le Startup Act était un POC (proof of concept) dont l’objectif initial était de créer l’écosystème des startups en Tunisie en offrant une panoplie d’incitations attractives, notamment fiscales aux startups et aux investisseurs. Il a encouragé la création de nouvelles entreprises et a stimulé l’esprit d’entreprise à travers le pays.

En créant une nouvelle dynamique, la Startup Act ambitionnait à faire de la Tunisie un pays de start-up au carrefour de la Méditerranée, de la région Mena et de l’Afrique et a même inspiré des initiatives similaires en Algérie, au Sénégal, au Rwanda et récemment en Mauritanie.

Un bilan mitigé

Après cinq ans de sa promulgation la Startup Act a certes réalisé son objectif initial en créant plus de 1000 startups basées sur l’innovation et la scalabilité, toutefois, le bilan reste mitigé car ce cadre juridique ne permet plus malheureusement la pérennité et le développement de l’écosystème des startups en Tunisie.

En effet, des obstacles majeurs se dressent à l’encontre de la croissance de l’écosystème entrepreneurial en Tunisie.

Ainsi les formes juridiques des sociétés et les modes de gouvernance proposés par le code des sociétés commerciales en Tunisie ne sont pas adaptés aux spécificités des startups caractérisées plutôt par l’innovation et la nécessité de prise de décisions rapide.

Par ailleurs, il s’avère nécessaire de revoir les mécanismes de financement proposés actuellement par la loi tunisienne (l’equity et l’obligation convertible en actions) en permettant d’autres alternatives, car l’absence de mécanismes de financement internationaux pousse de plus en plus des startups tunisiennes à s’installer définitivement à l’étranger dans la perspective de mobilisation des financements auprès d’investisseurs étrangers et être au plus près de marchés de tailles moins étroites que celle du marché tunisien.

Le financement par les fonds d’investissement tunisiens habitués à financier des activités plutôt industrielles a soulevé l’inadéquation de ces fonds face aux spécificités des startups notamment quant à la nécessité d’accepter de «perdre» des sommes importantes pour financer les premiers cycles de vie d’une startup avant l’aboutissement au Minimum Viable Product (MVP).

La rétention des talents

En outre, les problématiques de rétention des talents et la possibilité de ramener des talents de l’étranger constituent un défi majeur pour les startups tunisiennes face à l’absence de mécanismes juridiques permettant d’offrir des incitations intéressantes (visas talent, paiement des salaires en devises, possibilités d’avoir des actions dans les filiales à l’étranger…)

La nécessité d’adapter un cadre juridique spécifique aux SSO (Startup Support Organization) et en leur accordant des avantages constitue aussi une priorité pour galvaniser l’écosystème d’entreprenariat Tunisien vu l’importance que joue ces organismes dans l’accompagnement des startups.

Face à ces défis de taille, plusieurs initiatives intéressantes sont en attente de promulgation par l’Etat tunisien à l’instar de la loi Innovation Act et le nouveau Code de change.

Baptisé Innovation Act, ce projet de loi, élaboré dans le cadre d’une approche participative, d’une task-force regroupant les secteurs public et privé ambitionne d’être un cadre plus adapté aux startups et aux entreprises innovantes, permettant d’apporter des solutions pratiques nécessaires au développement de l’écosystème des startups en Tunisie.

Par ailleurs, la promulgation tant attendue du nouveau Code de change permettra, s’il est adopté dans sa version actuelle, de faciliter certaines opérations pour les startups tunisiennes et de répondre à leurs exigences en termes d’opérations en devises.

Toutefois, l’approbation de ces initiatives audacieuses tarde malheureusement à venir. De plus est, elles risquent aussi de passer sous les fourches caudines d’une administration tatillonne. Une fois ces initiatives jetées aux oubliettes et devenant obsolètes, l’écosystème entrepreneuriale tunisien risque une déperdition qui fera du rêve d’une Tunisie «hub technologique» régional de référence un lointain mirage.

* Expert-comptable, directeur BPS Deloitte.

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