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Point de vue: Cela va-t-il suffire !

Autant les propos de Chedly Rahmani sur la tenue d’une assemblée générale extraordinaire, fin décembre, pour changer les textes du code électoral et aboutir (enfin) à des élections et un nouveau bureau élu fin janvier, sont rassurants, autant ils sont assez douteux et un peu intrigants. Parce que tout simplement, le chrono n’est pas un allié au comité de normalisation dans sa mission essentielle. Même si la Fifa et la CAF aident ce comité désigné à aller vers la voie des élections sur la base de nouveaux règlements, il est illogique et très dur à croire que tout le processus électoral avec les candidatures, le filtrage de ces candidatures, les appels, le vote et les recours sur les résultats, puisse se faire en un seul mois, celui de janvier. Ceci, en admettant que l’assemblée extraordinaire va avoir lieu, que le quorum va être atteint et les modifications proposées vont être approuvées. Tout ça va-t-il suffire pour aller au bout de tout ce chemin long et compliqué des élections. Ça va être une mission impossible que de passer le témoin? à un nouveau bureau élu fin janvier, les délais sont serrés et courts. Chedly Rahmani n’a pas bien précisé le calendrier de son comité de normalisation.

A moins qu’il ne l’ait fait exprès parce qu’il est difficile de mettre toutes ces étapes en un seul mois. Peut-être également que Rahmani joue sur les mots et sur la nuance des dates. On s’explique. La fin de la mission du comité de normalisation est le 31 janvier 2025. La Fifa n’a pas bien explicité que cette date coïncide  avec l’intronisation d’un nouveau bureau fédéral, c’est-à-dire que si l’assemblée extraordinaire met de nouveaux textes, il est possible (avec un calendrier serré) de tenir des élections le 31 janvier.

Et après ? C’est la commission des élections qui va suivre le reste des procédures. A moins que Kamel Idir, Chedly Rahmani et Zakia Bartagi ne préparent le terrain à une prolongation de leur mandat de trois ou de six mois. La Fifa peut le faire si elle voit que la régularisation de la situation de la FTF requiert plus de temps. Et pour expliquer encore plus les choses, on pense que le comité de normalisation désigné a trop interféré dans les affaires de la gestion courante entre sélection, championnat et arbitrage, pour oublier sa vocation principale pour laquelle il a été investi, celle de changer les textes et de tenir les élections. On les a vus pendant plus de deux mois plonger dans les polémiques de la sélection et du championnat, sans rien dire sur leur mission principale. Après plus de deux mois, on évoque maintenant un tas de décisions et une conception de ce que vont être les nouveaux textes. On a pris trop de temps à le faire, sachant que, dès le début, la Fifa a été claire avec le trio désigné. Quelque chose nous dit que ce retard et que cette tâche complexe de mettre à jour les textes et de provoquer des élections vont prendre beaucoup plus de temps que prévu. Ceci pousse à l’idée de la reconduction du mandat du comité de normalisation qui, semble-t-il, fait l’affaire des trois membres..

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Trois matches de suite, aucune victoire pour le CA : Sans création, sans créateurs !

 

Si la défense se porte très bien, le volet offensif des Clubistes est un point à revoir. Pas d’idées, pas de synchronisation et des individualités qui n’ont pas fait la différence lors des trois derniers matches.

Pas de quoi pavoiser pour ce CA qui perd encore deux points dans sa course au titre, même si, en même temps, il n’y a pas de quoi dramatiser. Une chose est sûre, si ce CA de Bettoni continue de jouer de cette manière il risque de perdre davantage de points. Si, en défense, les choses vont plutôt bien malgré quelques frayeurs à chaque match, c’est devant que David Bettoni n’arrive pas à concevoir le meilleur plan. Lui qui a eu toutes les conditions idéales, rarement vues au CA depuis des années, et qui a obtenu le mercato qu’il désirait, mais au bout du compte et après ces trois nuls de suite devant le CSS, l’OB et l’USM (équivalents à une victoire et deux défaites !), on n’a pas l’impression que le Français a réussi à trouver la solution et l’équilibre. Ce n’est pas, en tout cas, une question de reconstruire une équipe et de progresser lentement ; ceci est un raisonnement qui veut dissimuler les carences de l’équipe et les mauvais choix de Bettoni qui entraîne un grand club qui joue forcément pour les titres et qui évolue dans un championnat au niveau moyen et abordable. Techniquement parlant, on n’a pas vu l’empreinte d’un entraîneur qui a évolué au staff du grand Real Madrid. Franchement, ce n’est pas la qualité et le volume de jeu offensif d’une équipe qui a eu deux mois pour se préparer.

La synchronisation du milieu

Face au CSS, à l’OB et à l’USM, il y a un point saillant que tout le monde a remarqué : le CA ne crée pas le jeu suffisamment. Il y a de la lenteur et de la prévisibilité dans  les manœuvres avec un Ghaïth Sghaïer qui déçoit de plus en plus et qui étouffe le jeu de son équipe avec ses mouvements lents. Bettoni est-il conscient que son équipe ne crée pas le jeu face à des équipes organisées? On a vu comment l’USM et, avant elle, l’OB se sont emparés de l’entrejeu en gagnant les duels et la 2e balle la plupart du temps. Contre l’USM, et pendant 90’, un seul mouvement rapide et réfléchi, celui qui a permis à Sghaïer de tirer en puissance après une triangulation réussie. Sinon, ce sont des mouvements mal synchronisés où Simakula a multiplié les mauvaises passes, et où Zemzemi perdait la balle facilement en voulant jouer seul et vertical. Ce CA actuellement est assez bien blindé en défense mais devant et surtout à l’entrejeu on n’a rien vu. L’équipe ne sort pas la balle rapidement  et proprement et le jeu est lent et sans la dose de création qui permet de créer le déséquilibre chez l’adversaire.

Srarfi et Khadhraoui loin du compte

S’il y a un joueur qui a eu toutes les chances de jouer et toute la protection des dirigeants depuis la saison dernière, c’est sûrement Bassem Srarfi. Mais depuis il n’a rien apporté en étant peu mobile, avec un jeu individualiste et des blessures à répétition. Encore une fois contre l’USM, Srarfi a collé à la ligne de touche avec des «accrobaties» pour effacer un adversaire ou porter le danger. Sans résultat, samedi dernier.

Srarfi a pratiquement tout raté face à Soltani qui a eu le dessus sur lui. Khadhraoui, non plus. L’ex-Stadiste a erré pendant 90’ et n’a réussi ni percées ni provocations sur son couloir gauche.

Si vous avez un trio de milieu lent et au jeu en largeur et sans idées, et vous y ajoutez deux ailiers figés et ratant leurs duels, c’est sûr que l’équipe manque de création et de poids offensif. Inutile de s’en prendre à Hamdi Laâbidi et avant lui Eduwo, ce ne sont que des attaquants de pointe qui ont besoin de balles travaillées, de mouvements orchestrés qui   débouchent sur eux. Et même quand on a vu Laâbidi essayer de se débrouiller, il n’a pas été accompagné.

Quand vous avez un problème de création, c’est le pire des casse-têtes pour un entraîneur. Encore une fois, Bettoni assume une part de responsabilité. On n’a pas vu des combinaisons, des relations entre les joueurs, un travail spécifique dans les balles arrêtées (la plus grosse des défaillances) qui prouvent que Bettoni a transmis ses idées aux joueurs. Peut-être bien aussi que côté joueurs, et recrues bien sûr, on n’a pas les qualités et le niveau qu’on a prétendus. Neuf joueurs  ramenés, mais au fait et à part Ali Youssef de loin un joueur d’un autre standing, les autres ont-ils réussi jusque-là à impressionner? Pas sûr en tout cas.

David Bettoni doit se ressaisir et admettre que la production de son équipe n’est pas aussi dense et convaincante. Changer de cadres? Probablement oui. Mais sur le banc, y a-t-il suffisamment de solutions et de joueurs de top niveau pour faire la différence? C’est une question qu’il faut poser et essayer de la solutionner avec beaucoup de tact et de réalisme.

Khadraoui, Aït Malek, Kizumbi, Simakula, Glalech, Zemzemi, Téné en attendant Arnaud Koli, y a-t-il autant de qualité qui peut faire passer le CA au palier du titre?

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Ligue 1 — Championnat national — 7e journée Au profit de l’EST et de l’ESZ

 

Ce duo a gagné pour se replacer au classement face à leurs adversaires qui se sont neutralisés. Belle réaction en bas du tableau d’EGSGafsa.

En allant gagner à Sousse (pour la énième fois depuis deux ans presque), l’EST a relancé le championnat et prouvé à ses concurrents que même quand elle n’est pas en forme et qu’elle enchaîne les revers, elle peut réagir au moment opportun. L’Etoile a comme d’habitude servi l’EST indirectement en lui offrant les trois points qui la replacent en haut du classement. Les statistiques de leurs confrontations directes depuis deux saisons sont effrayantes : une série de victoires pour l’EST quels que soient le cadre et l’état de forme. Avec cette défaite, le championnat est relancé après les points perdus du CA, L’USM avant-hier, et aussi avec ce nul de l’OB, leader encore du championnat, à sfax. Si on leur ajoute le ST qui a ramené un seul point de Ben Guerdane, on peut mesurer à quel point l’EST a conclu une bonne affaire après la journée d’hier. Néanmoins, seule l’ESZarzis a dérogé à cette règle parmi les clubs du haut du classement. Les Sudistes ont été braves pour grignoter trois points en or face au CAB, qui lui permettent de monter à la seconde place du classement à un point du leader béjaoua. Après 7 journées jouées, on ne peut plus dire que l’ESzarzis qui revient en ligue 1, est un simple outsider. Au contraire, c’est une équipe qui a progressé et qui a des arguments solides pour jouer les premiers rôles, du moins après le quart du parcours du championnat. Un championnat qui se relance avec plusieurs équipes en haut du classement  qui sont dans un intervalle de 5 points, c’est le fait marquant après la 7e journée. En bas du tableau, l’Etoile s’est engouffrée allant de mal en pis avec une équipe édentée et sans griffes avec un mercato catastrophique opéré par des dirigeants ayant le statut d’ex-footballeurs et qui pensaient qu’embarquer des joueurs à bon marché mais sans la moindre qualité, pouvait les aider. L’Etoile avec 5 points n’a que deux points de plus que l’UST et EGSGafsa. Cette dernière a gagné son premier match pour accroître son compteur de points et rejoindre l’UST.

 

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CA-USM ( 0-0): Faute de solutions …

Le CA continue sa série de matches nuls et de points perdus. Un CA mal inspiré qui n’a pu rien faire devant une USM «équilibrée » et ambitieuse.
Il n’y avait pas de solutions de part et d’autre.

Deux points encore de perdus pour ce CA flou et mou, et une bonne conduite d’une USM ambitieuse et bien organisée, même devant un public adverse nombreux. ce nul confirme un fait : ce CA a des problèmes de création de jeu et de consistance. Bettoni peut-il toujours déclarer du non-sens comme il l’a fait hier en disant que «son équipe a mieux joué en deuxième mi–temps surtout, mais devant, il y avait une équipe solide. Ce fut un match intense, mais c’est le foot en fin de compte, il faut continuer le travail». On doute fort que le CA ait mieux joué que l’USM, car sur l’ensemble du match, et côté relance et volume de jeu, le CA était brouillon, mal inspiré et incapable de trouver la clef face au surnombre monastirien. Et même ces occasions avec cette transversale de Ben Abda à la 34’ et le tir de  Sghaier (seul mouvement collectif correct) et bien sûr l’occasion de Hamdi Laabidi à la 74’, ne dissimulent pas les imperfections du jeu clubiste et de la qualité très moyenne de ce groupe et surtout de ces recrues. Une transversale a aussi empêché l’USM de faire un hold-up sur le match à la 95’sur un tir puissant de Miladi que Mastouri n’a pu bien exploiter quand la balle a rebondi. Equitable ? Oui normalement, mais l’interprétation du point est différente : c’est mauvais et lamentable pour le CA qui bloque pour le troisième match de suite et laisse du terrain à ses adversaires classiques, alors que c’est un point bon à prendre pour Sahli et ses joueurs qui avaient mieux quadrillé le terrain même si leur fragilité à l’axe pouvait leur coûter cher. Orkuma, Hadj Ali, Harzi et Diany ont réussi surtout à presser haut et à bloquer la relance clubiste à l’image du verrou posé sur Ali Youssef, très bon relanceur mais qui n’a pas trouvé les espaces pour sortir la balle proprement.

Changements infructueux

Bettoni, déboussolé et incapable d’inventer, a changé trois joueurs en même temps : Glalech, Kizumbi et Shili. Et finalement, pas grand-chose à dire si ce n’est l’utilité de faire rentrer un Shili lent et un Kizumbi qui n’a rien de celui qu’on a vu jouer à Mazembé (inactif pour longtemps et qui n’a pas de milieu qui aide ). Ce CA avait du mal à mettre de l’impact et du danger, surtout que Mohamed Sahli a bien préparé sa défense à 7 dans ses dix-huit mètres. Il a gagné la bataille de la profondeur et réduit les espaces devant des Clubistes sous une pression fatale. Au bout du compte, Bettoni et ses joueurs ont présenté une mauvaise copie. Un troisième nul de suite, mais chaque fois, c’est de moins en moins dense et convaincant comme jeu. L’USM, pour sa part, progresse malgré les changements, et Mohamed Sahli peut bâtir sur le point glané à Radès hier. Son gardien Hlaoui et ses équipiers ont su résister et jouer d’égal à égal avec un adversaire qui jouait devant son public.

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