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La Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt inchangés

La Banque du Japon (BoJ) a maintenu le 20 septembre 2024 ses taux d’intérêt inchangés à environ 0,25%, le niveau le plus élevé depuis 2008.

La décision de la BoJ sur les taux intervient une semaine avant les élections à la direction du Parti libéral-démocrate du 27 septembre, dont le vainqueur devrait être le nouveau Premier ministre à partir de début octobre.

Même si cette décision est conforme aux estimations d’un sondage Reuters, les économistes tablent largement sur une nouvelle hausse des taux d’ici la fin de l’année.

Ce verdict est intervenu alors que la BoJ tente de normaliser sa politique monétaire après une longue approche ultra-accommodante sans nuire à l’économie du pays.

L’économie japonaise s’est légèrement redressée, a indiqué la Banque centrale dans son communiqué officiel, tout en reconnaissant qu’« une certaine faiblesse a été observée par endroits ».

La BoJ a déclaré que l’inflation sous-jacente – qui exclut les prix des produits alimentaires – augmenterait jusqu’à l’exercice 2025.

Kazuo Ueda, gouverneur de la Banque du JaponLe gouverneur de la BoJ, Kazuo Ueda, a déclaré le mois dernier que la Banque centrale continuerait à relever les taux d’intérêt si l’économie et l’inflation restaient conformes aux prévisions de la banque.

La politique de resserrement de la BoJ constitue une exception à l’heure où la plupart des Banques centrales mondiales s’orientent vers une politique d’assouplissement. Jeudi 19 septembre, la Réserve fédérale américaine (Fed) a réduit ses taux d’intérêt de 50 points de base, dans une fourchette de 4,75 à 5,0%.

La BoJ a longtemps maintenu ses taux d’intérêt proches ou inférieurs à zéro alors qu’elle cherchait à stimuler la croissance économique grâce à des mesures de relance monétaire massives.

Elle devrait relever les taux d’intérêt en octobre et “réduire encore son soutien monétaire cette année, malgré de mauvaises données économiques”, a déclaré à CNBC le directeur adjoint de Moody’s Analytics, Stefan Angrick. “Au mieux, les hausses de taux constitueront un frein supplémentaire à la croissance. Au pire, elles pourraient précipiter une récession plus large”, a-t-il déclaré.

La Banque centrale a abandonné ses taux d’intérêt négatifs en mars et les a relevés à 0,25% en juillet, estimant que l’économie était en bonne voie pour atteindre son objectif d’inflation de 2%.

Le Japon a révisé à la baisse sa croissance du PIB au deuxième trimestre à 2,9% sur un an par rapport au trimestre précédent, dans le cadre d’une reprise économique plus lente que l’estimation initiale du gouvernement et manquant une prévision de 3,2% de croissance dans un sondage Reuters.

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Des experts de l’ONU appellent à une gouvernance mondiale de l’IA

Un organe consultatif de haut niveau de l’ONU a déclaré, le 19 septembre 2024, que la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle est « essentielle » et a exhorté les Nations unies à jeter les bases des premières institutions mondiales globales chargées de réglementer cette technologie à croissance rapide.

Dans un rapport de 100 pages, l’organisme affirme que l’IA « transforme notre monde », offrant un énorme potentiel positif, allant de l’ouverture de nouveaux domaines scientifiques à l’accélération de la croissance économique en passant par l’amélioration de la santé publique, de l’agriculture et des réseaux énergétiques. Mais si cette technologie n’est pas contrôlée, les bénéfices de l’IA pourraient être limités à une poignée de pays, d’entreprises et d’individus, tandis que les systèmes les plus puissants qui existent aujourd’hui « pourraient bouleverser le monde du travail », créer des armes autonomes et présenter des risques pour la paix et la sécurité.

Lire aussi : IA sans garde-fous : l’avertissement de Guterres

Protéger les droits de l’Homme

Le Conseil consultatif a identifié des principes qui devraient guider la formation de nouvelles institutions pour régir l’IA, qui incluraient le droit international, en particulier les droits de l’Homme. Il appelle tous les gouvernements et parties impliqués dans l’intelligence artificielle à travailler ensemble pour protéger les droits de l’Homme.

Le groupe a formulé des recommandations de grande envergure, notamment la création d’un comité scientifique international sur l’intelligence artificielle pour créer une compréhension mondiale de ses capacités et de ses risques, et la tenue d’un dialogue mondial sur la gouvernance de l’IA aux Nations unies pour ancrer les futures institutions sur les principes des droits de l’Homme et droit international.

Un fonds mondial pour l’IA

Les recommandations appellent également à la création d’un fonds mondial pour l’IA pour garantir que la technologie comble le fossé entre les pays riches et pauvres et favorise la réalisation des objectifs de développement de l’ONU pour 2030, ainsi qu’à un « échange de normes » pour promouvoir l’interopérabilité technique.

Les pays du Sud exclus des négociations…

À l’heure actuelle, indique le rapport, seuls sept des 193 États membres de l’ONU sont parties à sept initiatives importantes en matière de gouvernance de l’IA, tandis que 118 pays, principalement ceux du Sud, sont totalement absents de toute négociation.

Lire aussi: La première déclaration mondiale sur les risques de l’IA voit le jour

Parmi les initiatives figure le tout premier cadre juridique de l’UE pour réglementer l’intelligence artificielle, entré en vigueur le 1er août. Ce mois-ci, le groupe G20 des principales économies mondiales est convenu d’établir des lignes directrices pour le développement de l’intelligence artificielle, appelant à « une utilisation éthique, transparente et responsable de l’intelligence artificielle », sous la surveillance humaine et dans le respect des lois sur la vie privée et les droits de l’homme.

Les représentants de Californie, qui abrite bon nombre des plus grandes sociétés d’intelligence artificielle au monde, ont récemment adopté une législation visant à réglementer l’intelligence artificielle, qui devrait être discutée par le gouverneur de l’État.

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L’once d’or atteint un prix record de 2 609 dollars

L’or a enregistré le 20 septembre 2024 un prix record d’environ 2 609 dollars l’once, dans la perspective d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt américains.

Le prix de l’once d’or a atteint 2.609,74 dollars, deux jours après que la Réserve fédérale a réduit les coûts d’emprunt pour la première fois depuis la propagation de la pandémie de Covid-19 en 2020 et indiqué qu’elle pourrait approuver de nouvelles réductions, selon l’Agence France-Presse (AFP).

Plus tôt dans la journée du vendredi, l’or se situait près de niveaux records et se dirigeait vers des gains hebdomadaires après la réduction significative des taux d’intérêt américains et à la lumière des indications d’autres baisses imminentes à l’horizon. L’or a augmenté dans les transactions instantanées de 0,2%, à 2 592,17 $ l’once et a augmenté d’environ 0,6% depuis le début de la semaine, selon Reuters.

Les prix de l’or ont atteint un niveau record de 2 599,92 dollars mercredi après que la Réserve fédérale (la Banque centrale américaine) a commencé à assouplir sa politique monétaire en réduisant les taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage.

La banque s’attend également à réduire ses taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage supplémentaire d’ici la fin de l’année, d’un point complet l’année prochaine et d’un demi-point supplémentaire en 2026.

“Les tendances actuelles sont très positives pour l’or, et si ces conditions de marché favorables se maintiennent, les prix pourraient atteindre entre 2 600 et 2 800 dollars au cours des 12 prochains mois”, a déclaré Kyle Rodda, analyste des marchés financiers chez Capital.com.

La baisse des taux d’intérêt aux États-Unis et les tensions géopolitiques rendent la détention d’or plus attractive.

“Les prix de l’or devraient bénéficier d’un bon soutien dans les mois à venir en raison de la faiblesse du dollar américain et de la baisse des rendements obligataires, ainsi que dans le contexte de tensions géopolitiques croissantes”, a indiqué BMI dans une note.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent a augmenté dans les transactions au comptant d’environ 1%, à 31,09 dollars l’once, et le palladium a augmenté de 0,6%, à 1 086,75 dollars.

Le platine s’est établi à 988,30 $ et a chuté d’environ 0,9% depuis le début de la semaine.

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L’inflation au Maroc a atteint 1,7% sur un an en août

Le Haut-Commissariat au Plan du Maroc a indiqué, vendredi 20 septembre 2024, que le taux d’inflation annuel du Royaume, mesuré par l’indice des prix à la consommation, s’est élevé à 1,7% en août contre 1,3% le mois précédent.

Les prix des produits alimentaires, principal moteur de l’inflation, ont augmenté de 2% par rapport à l’année précédente, contre une augmentation de 1,4% pour l’inflation non alimentaire.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les matières premières les plus volatiles, a augmenté de 0,3% sur une base mensuelle et de 2,6% sur une base annuelle.

Il est à noter que le flux net des investissements directs étrangers au Maroc s’est élevé à plus de 13,06 milliards de dirhams (environ 1,3 milliard d’euros), à fin juillet 2024, en hausse de 46,8% par rapport à la même période de l’année dernière.

L’Office marocain des changes a confirmé, dans son dernier bulletin sur les indicateurs mensuels des changes, que les revenus issus de ces investissements ont enregistré une croissance de 9,5%, à plus de 22,23 milliards de dirhams (un peu plus de 2 milliards d’euros), tandis que les dépenses ont enregistré une baisse de 19,6%, à 9,16 milliards de dirhams.

Le bureau ajoute que l’afflux net des investissements directs marocains à l’étranger s’est élevé à 741 millions de dirhams (ou 68,7 millions d’euros), notant que les recettes (ventes de ces investissements) ont augmenté de 6,2%, à 9,77 milliards de dirhams, tandis que les dépenses ont diminué de 35,5%, à 10,51 milliards de dirhams.

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L’UE ordonne à Apple de s’ouvrir à ses concurrents

L’Union européenne a mis en garde Apple contre toute absence d’ouverture de ses systèmes d’exploitation pour iPhone et iPad à des tiers, sous peine de lourdes amendes.

Les autorités de la concurrence de la Commission européenne ont lancé, jeudi 19 septembre 2024, une procédure de spécification contre le géant américain de la technologie Apple.

En effet, les autorités de surveillance du bloc ont exigé qu’Apple se conforme au nouveau Digital Markets Act (DMA) de l’UE. Lequel exige que les systèmes d’exploitation soient pleinement fonctionnels avec d’autres technologies.

« Aujourd’hui, c’est la première fois que nous utilisons les procédures de spécification dans le cadre du DMA pour guider Apple vers une conformité effective avec ses obligations d’interopérabilité grâce à un dialogue constructif ». Ainsi a déclaré Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, dans un communiqué. « Une interopérabilité efficace, par exemple avec les smartphones et leurs systèmes d’exploitation, joue un rôle important à cet égard ».

L’autorité de la concurrence a noté que la première procédure vise les fonctionnalités de connectivité iOS pour les montres intelligentes, les écouteurs, les casques de réalité virtuelle et autres appareils connectés à Internet.

La deuxième procédure concerne l’interopérabilité du système d’exploitation d’Apple et la manière dont il permet aux développeurs tiers d’accéder aux fonctionnalités de l’iPhone et de l’iPad telles que les commandes vocales Siri et la puce de paiement.

Selon Reuters, la Commission européenne espère conclure la procédure dans un délai de six mois, date à laquelle Apple devrait se conformer aux règles et repenser ses services.

Si Apple ne se conforme pas aux règles du DMA, Bruxelles pourrait lancer une enquête officielle, pouvant conduire à des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial annuel du géant de la technologie, rapporte Bloomberg.

Apple a réagi en déclarant qu’elle avait déjà créé des moyens pour que les développeurs puissent demander une interopérabilité supplémentaire avec ses systèmes, tout en protégeant la sécurité des utilisateurs. L’entreprise basée en Californie a également averti que le fait de saper les protections qu’elle a intégrées dans iOS pourrait mettre en danger les consommateurs européens et donner « aux acteurs malveillants davantage de moyens d’accéder à leurs appareils et à leurs données ».

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Vers une nouvelle contraction de l’économie allemande

L’économie allemande devrait se contracter à nouveau au cours du trimestre en cours en raison d’une profonde récession dans le secteur industriel, d’un investissement modéré et d’une prudence accrue des consommateurs. Ainsi prévient la Banque centrale allemande (Bundesbank) dans son rapport économique mensuel publié jeudi 19 septembre 2024.

La plus grande économie de la zone euro, l’économie allemande, a enregistré une croissance négative au cours de deux des trois derniers trimestres, pesant sur l’économie de l’Union dont le vaste secteur industriel est ébranlé par la faiblesse des exportations et les coûts élevés de l’énergie.

“L’économie va stagner ou se contracter à nouveau au troisième trimestre”, a déclaré la Bundesbank dans son rapport. Soulignant toutefois qu'”une récession dans le sens d’un déclin significatif, généralisé et durable de la production économique n’est pas attendue actuellement”.

En outre, la banque précise que la consommation privée devrait rester modérée pour l’instant. Ce qui laisse perplexes certains économistes. Alors que les salaires réels augmentent et que les ménages détiennent une épargne importante.

Même si cette augmentation du pouvoir d’achat devrait également se refléter dans la consommation privée, la Bundesbank s’attend à ce que les consommateurs restent économes dans leurs dépenses.

En ce qui concerne la production industrielle, la Banque centrale allemande estime que ses perspectives devraient également s’affaiblir au cours du trimestre en cours, à mesure que les plans de production à court terme et les attentes en matière d’exportation se détériorent. Et ce, malgré peu de signes d’un rebond des nouvelles commandes en provenance de l’étranger.

Le marché du travail continuera cependant à soutenir l’économie. Dans l’ensemble, l’emploi reste élevé, les salaires augmentent et les perspectives du marché du travail sont stables.

Cependant, la Bundesbank constate également des signes inquiétants sur le marché du travail. La reprise économique morose mine les plans d’embauche des entreprises dans certains secteurs. Tandis que le secteur manufacturier a réussi à éviter davantage de licenciements grâce à un programme de sécurité sociale qui permet aux employeurs de réduire les heures plutôt que de licencier.

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Forte chute des ventes de voitures neuves dans l’UE en août

Les ventes de voitures neuves ont connu une baisse significative en août 2024 dans l’UE. La baisse atteint 18,3 % par rapport à août 2023 et constitue une évolution négative inquiétante qui a touché tous les constructeurs automobiles.

La réduction du volume de voitures vendues en août 2024 ainsi que la réticence des acheteurs potentiels de voitures à procéder à l’achat d’une voiture entraîneront des changements et une restructuration dans l’industrie automobile, selon un rapport du magazine économique Capital, publié le 19 septembre 2024.

Il a déjà été annoncé que le groupe Volkswagen mettait en œuvre un programme de réduction des coûts de 10 milliards d’euros, qui comprend même la fermeture d’usines en Allemagne.

La baisse des immatriculations en août 2024 est principalement due à la forte tendance à la baisse sur les plus grands marchés de l’UE, selon le média. Plus précisément, en Allemagne, la baisse a été de 27,8 %, en France de 24,3 %, en Italie de 13,4 % et en Espagne de 6,5 %.

Un autre fait qui montre la réticence des acheteurs potentiels à acquérir une voiture purement électrique est que la part de marché des BEV a chuté de près d’un tiers.

En août 2024, les voitures électriques à batterie représentaient 14,4 % du marché automobile de l’UE, contre 21 % l’année précédente. Cette évolution fait d’août 2024 le quatrième mois consécutif de baisse des ventes de ces voitures cette année. Alors que l’année dernière, leurs ventes avaient augmenté mensuellement presque constamment.

Les immatriculations de voitures hybrides rechargeables ont diminué de 22,3 % le mois dernier, avec des baisses enregistrées sur tous leurs principaux marchés. En août, les hybrides rechargeables représentaient 7,1 % du marché automobile total, contre 7,4 % l’année dernière, avec 45 590 ventes.

Les véhicules électriques hybrides ont été le seul type de véhicule à connaître une croissance en août, avec des immatriculations en hausse de 6,6 % pour atteindre 201 552 unités. Trois des quatre plus grands marchés de ce segment ont enregistré des gains : l’Espagne (+12,6 %), la France (+12,5 %) et l’Italie (+2,5 %). Tandis que l’Allemagne (-0,1 %) est restée stable. La part de marché de l’électrique hybride a atteint 31,3 %, contre 24 % en août 2023.

Enfin, le même mois, les ventes de voitures à essence ont chuté de 17,1%, et les quatre principaux marchés ont enregistré une baisse significative : la France (-36,6 %), l’Italie (-18,8 %), l’Espagne (-17,4 %) et l’Allemagne (-7,4 %). Le marché des voitures diesel a chuté de 26,4 %, lui laissant une part de marché de 11,2 % en août dernier.

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La Banque d’Angleterre maintient son taux d’intérêt inchangé à 5 %

La Banque d’Angleterre (BoE) a maintenu ses taux d’intérêt à 5 %. Tout en décidant de réduire ses avoirs en obligations d’État britanniques de 100 milliards de livres supplémentaires au cours des 12 prochains mois. 

Le Comité de politique monétaire a voté à huit contre un, jeudi 19 septembre 2024, pour maintenir les taux inchangés. Seul le membre externe Swati Dhingra ayant voté pour une nouvelle baisse de taux d’un quart de point. Et ce après que la BoE a procédé le mois dernier à sa première baisse depuis 2020.

A cet égard, les économistes interrogés s’attendaient à ce que les responsables de la BoE maintiennent les taux inchangés à une majorité de sept voix contre deux.

De son côté, le chef de la Banque, Andrew Bailey, a déclaré que les pressions inflationnistes signifiaient que la BoE devrait être en mesure de réduire progressivement ses taux d’intérêt au cours des prochains mois. “Mais il est vital que l’inflation reste faible. Nous devons donc faire attention à ne pas la réduire trop rapidement”, a-t-il déclaré dans un communiqué.

Pour leur part, les investisseurs pensent que la Banque centrale britannique réduira ses taux d’intérêt à un rythme plus lent que la Fed l’année prochaine, en invoquant des pressions inflationnistes plus persistantes.

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Yutong, leader mondial de la fabrication d’autobus, va s’implanter en Algérie

La marque chinoise “Yutong”, spécialisée dans la fabrication d’autobus et minibus, a annoncé son retour sur le marché algérien. Il sera officialisé lors de la cérémonie officielle de lancement prévue dimanche 22 septembre 2024.

Dans un communiqué publié jeudi 19 septembre, la société indique que cette cérémonie sera l’occasion de présenter cette marque chinoise, leader mondial dans le domaine de la fabrication de bus et minibus, et d’exposer une variété de ces bus équipés des dernières technologies qui garantissent le luxe à l’usage ainsi que des engagements liés à la préservation de l’environnement, en plus des interventions des représentants de cette marque chinoise et de ses partenaires locaux en Algérie.

Malgré l’état de stagnation dont souffre le marché algérien, compte tenu de l’absence d’approvisionnement due au fait que les quotas d’importation alloués à chaque agent agréé n’ont pas encore été divulgués, le marché local reste important aux yeux des revendeurs et agents qui souhaitent profiter de la forte demande de voitures de toutes catégories et de tous types.

Il convient de noter que la marque chinoise « Yutong » est considérée comme une entreprise active dans le domaine de la fabrication d’autobus et d’équipements lourds. L’entreprise produit environ 65 000 autobus et minibus par an. Ce qui représente environ 40 % de la production d’autobus sur le marché chinois et environ 13 % des exportations chinoises de bus et de minibus vers les marchés mondiaux.

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Boeing met des milliers de salariés en congé sans solde

Boeing a annoncé le 18 septembre 2024 qu’il mettrait temporairement en congé des dizaines de milliers d’employés après qu’environ 30 000 machinistes se sont mis en grève le 14 septembre dernier, interrompant ainsi la production de son 737 MAX et d’autres avions.

« Nous allons lancer des congés temporaires dans les prochains jours. Ce qui aura un impact sur un grand nombre de cadres, de dirigeants et d’employés basés aux États-Unis ». C’est ce qu’a déclaré le PDG Kelly Ortberg dans un courriel adressé aux employés. « Nous prévoyons que certains employés prendront une semaine de congé toutes les quatre semaines sur une base continue pendant toute la durée de la grève ».

M. Ortberg a également déclaré que lui et d’autres dirigeants de Boeing « accepteront une réduction de salaire proportionnelle à la durée de la grève ».

Les longs congés sans solde montrent que le PDG de Boeing prépare l’entreprise à résister à une grève prolongée qui ne sera probablement pas facilement résolue, étant donné la colère des travailleurs de base.

Cette grève, la première de Boeing depuis 2008, s’ajoute à une année tumultueuse pour l’avionneur qui a commencé lorsqu’un panneau de porte a explosé en plein vol d’un nouvel avion 737 MAX.

Une bataille sociale prolongée pourrait coûter à Boeing plusieurs milliards de dollars, mettant encore plus à rude épreuve ses finances et menaçant sa cote de crédit, ont déclaré les analystes.

« Il est peu probable que les réductions compensent entièrement les coûts d’une grève prolongée », a déclaré Ben Tsocanos, directeur de l’aérospatiale chez S&P Global Ratings.

Le syndicat réclame une augmentation de 40 % sur quatre ans dans le cadre de ses premières négociations contractuelles complètes avec Boeing depuis 16 ans; bien au-dessus de l’offre de 25 % du constructeur aéronautique, qui a été rejetée sans réserve.

« La balle est dans le camp de Boeing. Ils pourraient régler cette grève demain », a déclaré Brian Bryant, président international de l’IAM. Tout en ajoutant qu’il faudrait pour cela un salaire équitable, une retraite, le rétablissement d’un bonus et une assurance maladie.

Arrêt de la production

La grève a interrompu la production des avions 737 MAX, les plus vendus de Boeing, ainsi que de ses gros-porteurs 777 et 767, retardant les livraisons aux compagnies aériennes.

Boeing a annoncé lundi 16 septembre qu’il gelait les embauches pour réduire les coûts, son bilan étant déjà alourdi par une dette de 60 milliards de dollars.

La société a également cessé de passer la plupart des commandes de pièces pour tous les programmes d’avions Boeing, à l’exception du 787 Dreamliner, une mesure qui portera préjudice à ses fournisseurs.

Un fournisseur de premier plan a qualifié la dernière annonce de « panique » et a déclaré qu’elle soulignait le manque de marge de manœuvre de Boeing en raison de son bilan déjà tendu.

Enfin, dans ce contexte, les actions de Boeing ont chuté d’environ 40 % depuis le début de l’année.

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Canada : les immigrants temporaires pourraient se retrouver sans papiers

Après avoir mené des campagnes de recrutement à travers le monde pour combler ses besoins en main-d’œuvre, le Canada fait marche arrière. Le gouvernement a annoncé des mesures visant à restreindre le nombre de personnes embauchées de façon temporaire, ainsi que le nombre d’étudiants recrutés à l’étranger, rapporte RFI, le 18 septembre 2024.

« Vouloir venir au Canada est peut-être un rêve, mais c’est un privilège et non un droit ». Cette mise en garde du ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller, illustre bien le changement de ton à Ottawa sur le sujet.

Préoccupé par les difficultés d’accès au logement et aux services publics, le gouvernement veut réduire le nombre d’étrangers à petit salaire recrutés par des entreprises sur une base temporaire. Des soudeurs, des mécaniciens, employés pour combler des besoins en main-d’œuvre en dehors des grandes villes, risquent de ne pas pouvoir renouveler leur permis de travail, selon RFI (Radio France internationale).

« À partir de la semaine prochaine (du 23 septembre, ndlr), ces entreprises-là devront faire des choix. Si une entreprise a déjà 60 % de travailleurs étrangers à bas salaire, elle ne pourra pas renouveler tous ses travailleurs. Plusieurs entreprises sont actuellement en panique », constate Krishna Gagné, avocate spécialisée en immigration, consultée par le média.

Manque de mesures de transition

Plusieurs déplorent le manque de mesures de transition. Certains risquent de perdre leur emploi du jour au lendemain, comme le déplore Claire Launay de l’Association Le Québec, c’est nous aussi : « Ce sont juste des projets de vie qui tombent complètement à l’eau pour des milliers de personnes, si elles ne peuvent pas renouveler leur permis de travail. Alors que ces règles-là n’existaient pas quand elles sont arrivées au Canada », craint Claire Launay.

Selon elle, des immigrants temporaires pourraient donc se retrouver sans papiers.

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Interconnexion électrique Mauritanie-Mali : un potentiel solaire du Sahel à exploiter

Le projet d’interconnexion électrique entre la Mauritanie et le Mali ouvre une nouvelle fenêtre d’espoir pour fournir de l’électricité à 250 millions de personnes dans la région africaine du Sahel. Et ce, en maximisant le bénéfice des abondantes ressources d’énergie solaire de la région.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Le désert comme source d’énergie », qui vise à transformer la région du Sahel en la plus grande zone de production d’énergie solaire au monde, avec une capacité de 10 000 mégawatts. C’est ce sue révèlent les suivis effectués par la Specialized Energy Platform (basée à Washington), publiés le 18 septembre 2024.

La région africaine du Sahel est située en Afrique de l’Ouest et du Nord et s’étend d’Est en Ouest à travers le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, l’Éthiopie, le Soudan et l’Érythrée. Cet avantage géographique confère à ces pays un énorme potentiel de développement des ressources naturelles et énergies renouvelables.

Selon les suivis effectués par la plateforme, ladite initiative devrait accélérer le rythme du développement économique grâce à la diffusion de la technologie de l’énergie solaire.

Un projet ambitieux

Le développement d’un projet d’interconnexion électrique 225 kV Mauritanie-Mali et d’une centrale solaire représente une opportunité stratégique pour soutenir l’innovation technique, améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Tout en garantissant un accès universel à l’électricité en Afrique du Nord-Ouest, rapporte le site Energy Capital and Power & Power.

Une fois mis en œuvre sur une période de sept ans, de janvier 2024 à décembre 2030, le projet d’interconnexion Mauritanie-Mali, d’un coût de 888 millions de dollars, renforcera la capacité de production d’électricité dans la région.

Le projet comprend l’installation de deux centrales solaires, d’une capacité de 50 mégawatts chacune, dans les villes mauritaniennes de Kiffa et Naama.

L’électricité produite à partir des centrales solaires est transportée par une ligne électrique à haute tension. Laquelle contient des réseaux de distribution d’électricité à moyenne et basse tension s’étendant sur 1 373 kilomètres le long de la côte africaine, reliant la Mauritanie au Tchad via le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans sa première phase.

Le projet permettra de connecter 100 000 familles au réseau électrique dans les zones traversées par la ligne, dont 80 000 familles en Mauritanie.

Enfin, un récent rapport de l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) montre que le Mali a le potentiel de produire 3 978,7 GW d’énergie solaire et 1,25 GW d’énergie éolienne. Ce potentiel est concentré dans les régions du sud et du sud-ouest du Mali.

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Maroc : une proposition de loi pour criminaliser l’IA

Le Maroc a proposé, mercredi 18 septembre 2024, une loi pour criminaliser l’intelligence artificielle (IA) et confirme sa dangerosité pour la vie des citoyens.

Le Maroc a récemment été témoin d’une large diffusion de crimes de diffamation et de délits électroniques sur les plateformes numériques. Mais les relations des Marocains avec les technologies modernes telles que l’intelligence artificielle sont devenues une menace pour la vie des citoyens et tirent la sonnette d’alarme. Surtout après la diffusion d’un certain nombre d’images et de vidéos réalisées grâce à ces nouvelles applications.

Abdellatif Wahbi, le ministre marocain de la Justice, a révélé, lors d’une séance orale au Parlement, que cette technologie pourrait provoquer la création de crimes portant atteinte aux libertés des citoyens et des agents de l’État.

Le Maroc s’apprête donc à étudier un projet de loi qui codifierait l’utilisation des technologies d’intelligence artificielle. Et ce, afin d’éviter son danger et les délits qui se produisaient auparavant à travers les plateformes sociales. Lesquels avaient un impact significatif sur la vie privée des Marocains, a-t-il déclaré.

Concernant la légalisation de l’intelligence artificielle, Al-Ghali Ghailani, professeur-chercheur en sciences juridiques à la Faculté de droit de l’Université de Marrakech et spécialiste de la cybersécurité, a déclaré dans une déclaration à Al Arabiya que le Maroc était parmi les premiers pays à encadrer le domaine de la numérisation et tout ce qui touche à la cybersécurité. Développant ainsi une loi et des stratégies pour assurer la protection des institutions et des citoyens contre toute cyberattaque et criminalité électronique.

En outre, le chercheur marocain a ajouté que les technologies d’intelligence artificielle représentent un grand danger pour l’infrastructure électronique. Car leur utilisation peut conduire à commettre des cybercrimes pouvant menacer la vie privée et la sécurité des citoyens, en publiant de faux clips, photos ou vidéos sur Internet. Ce qui influencerait l’opinion année après année, et provoquerait des crises à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc.

Au final, pour des raisons politiques, économiques, sociales et sécuritaires, l’utilisation d’algorithmes malveillants peut menacer la sécurité de l’infrastructure électronique, la confidentialité des informations et la sécurité des citoyens. Et ce, d’autant plus que le Maroc est à l’aube de nouvelles élections.

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La FED a entamé de manière agressive la baisse des taux d’intérêt

La Réserve fédérale américaine (FED) a procédé, le 18 septembre 2024, à sa première baisse de taux d’intérêt depuis 2020. En choisissant de manière « agressive » de réduire les coûts d’emprunt de 50 points de base. Confirmant ainsi les attentes du marché selon lesquelles elle prendrait une mesure « sérieuse » afin d’éviter le ralentissement significatif du marché du travail aux États-Unis.

Ainsi, le taux d’intérêt directeur de la Réserve fédérale américaine se situe désormais dans la fourchette de 4,75 % à 5,00 %; contre 5,25 % à 5,50 % qui s’était formé en juillet 2023, lorsque la FED a augmenté ses taux d’intérêt pour la dernière fois.

Dans le même temps, selon l’annonce du Federal Open Market Committee (FOMC) de la FED, qui décide de la politique monétaire, les taux d’intérêt devraient tomber dans la fourchette de 4,25 % à 4,50 % d’ici la fin de cette année;soit plus que ce qu’il avait prévu en juillet. Alors que l’inflation continue de glisser vers l’objectif de 2 % et que le chômage augmente.

Plus précisément, selon les attentes des responsables du FOMC, la FED devrait procéder à deux baisses de taux de 25 points de base lors de ses deux réunions restantes jusqu’à la fin de l’année. Soit à peu près autant que ce que le marché avait prévu. En outre, les prévisions indiquent que les taux d’intérêt seront réduits globalement d’un point de pourcentage supplémentaire d’ici la fin de 2025 et d’un demi-point de pourcentage supplémentaire d’ici la fin de 2026.

“Le Comité est de plus en plus convaincu que l’inflation évolue durablement vers 2 % et estime que les risques pour atteindre ses objectifs en matière d’emploi et d’inflation sont à peu près équilibrés”. C’est encore ce que déclare le FOMC dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion de deux jours. La décision d’assouplir la politique monétaire a été prise, ajoute-t-il, “à la lumière de l’évolution de l’inflation et de l’équilibre des risques”.

Concernant l’état de l’économie, le Comité a jugé que “la croissance de l’emploi a ralenti et que le taux de chômage a augmenté mais reste faible”. Les responsables du FOMC ont également révisé à la hausse leurs prévisions concernant le taux de chômage cette année, à 4,4 %; contre 4 % attendus dans leurs dernières prévisions de juin.

Enfin, la croissance économique est estimée à 2,1 % pour 2024 et à 2 % l’année prochaine, comme lors de la dernière série de prévisions publiées en juin.

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L’américain “Tupperware” va déclarer faillite

L’entreprise Tupperware a élaboré un plan pour fermer sa seule usine et licencier environ 150 employés.

Tupperware se prépare à déposer le bilan dès que possible après des années d’efforts pour relancer l’activité dans un contexte de baisse de la demande, ont déclaré des sources proches du dossier aux médias, le 17 septembre 2024.

La marque d’articles ménagers, qui définit depuis près d’un siècle le stockage des aliments, envisage de se placer sous la protection des tribunaux après avoir violé les termes de sa dette et a retenu les services de conseillers juridiques et financiers.

Les préparatifs de faillite surviennent après de longues négociations entre Tupperware et ses prêteurs sur la manière de gérer une dette de plus de 700 millions de dollars.

Les prêteurs ont accepté cette année de lui donner un peu de répit en cas de non-respect des conditions de prêt, mais l’entreprise a continué de décliner. Les plans ne sont pas définitifs et peuvent changer en cas d’années de doute quant à leur capacité à rester en activité.

En juin, elle a prévu de fermer sa seule usine aux États-Unis et de licencier environ 150 employés.

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La Russie prête à utiliser les cryptomonnaies dans le commerce extérieur

Les autorités financières russes seraient en train d’adopter la cryptomonnaie pour le commerce international, a rapporté le quotidien économique russe Vedomosti, le 17 septembre 2024. Un groupe de réflexion composé d’importateurs et de banques sélectionnés a été créé pour tester les règlements commerciaux internationaux à l’aide de monnaies numériques, précise encore le journal. 

Le groupe serait composé de membres de la Chambre de commerce russe et de l’Association des développeurs et fabricants d’électronique, ainsi que de plusieurs prêteurs. Les entreprises et institutions sélectionnées ont rencontré des difficultés pour effectuer des règlements transfrontaliers tout en payant pour des biens à double usage. De tels produits pourraient « théoriquement » être utilisés à des fins civiles et militaires et sont soumis à des restrictions internationales.

Plus tôt cette année, le gouvernement russe a adopté une loi permettant à la Banque de Russie d’autoriser certaines entreprises à utiliser la monnaie numérique pour les paiements internationaux dans le cadre du commerce. Cette mesure est entrée en vigueur le 1er septembre.

En outre, la Banque centrale prévoit d’attirer plus de participants à l’expérience plus tard, a déclaré une source anonyme au média. Tout en ajoutant que le calendrier de l’expansion du projet n’est pas actuellement clair.

En début d’année, le président Vladimir Poutine avait évoqué la question de la régulation de la cryptomonnaie et des actifs numériques, soulignant qu’il s’agissait d’un domaine économique prometteur. Il a déclaré qu’il était essentiel que le pays « saisisse l’occasion » et crée rapidement un cadre juridique et une réglementation, développe les infrastructures et crée les conditions de la circulation des actifs numériques, tant à l’intérieur du pays que dans les relations avec les partenaires étrangers.

La directrice de la Banque centrale russe, Elvira Nabiullina, avait alors déclaré que le régulateur effectuerait les premiers paiements cryptographiques transfrontaliers d’ici la fin de l’année en cours.

En mai, Bloomberg a rapporté qu’au moins deux grands producteurs de métaux qui n’avaient pas été sanctionnés utilisaient la monnaie stable de Tether pour des transactions transfrontalières avec des partenaires chinois; contournant ainsi les restrictions liées au dollar américain.

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Le Japon a enregistré un déficit commercial de 695,3 milliards de yens en août

Le Japon a enregistré en août 2024 un déficit commercial de 695,3 milliards de yens. Alors que les analystes s’attendaient à un déficit de 1,38 billion de yens, après un déficit de 628,7 milliards de yens le mois précédent.

Le ministère japonais des Finances a indiqué, le 18 septembre 2024, dans un communiqué que les exportations japonaises ont augmenté de 5,6 % par an en août. Pedant que les analystes s’attendaient à une croissance de 10 % après une croissance de 10,2 % en juillet.

Les importations japonaises ont augmenté au cours de la même période de 2,3 % par an. Tandis que les analystes attendaient une croissance de 13,4 %; après une croissance de 16,6 % le mois précédent. C’est ce qu’il ressort des informations transmises par l’agence de presse saoudienne SPA.

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Algérie : Tebboune promet l’autosuffisance en blé d’ici fin 2025

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré, mardi 17 septembre 2024, que son pays envisageait d’atteindre “l’autosuffisance pleine et entière en matière de production de blé dur” d’ici fin 2025. L’autosuffisance totale est désormais à portée de main, l’Algérie produisant 80 % des besoins nationaux en blé dur.

L’Algérie est considérée comme un acheteur majeur de blé européen, notamment français. Mais la présence de céréales russes s’est fortement accrue sur le marché algérien ces dernières années.

Auparavant, le président algérien avait ordonné de fixer un objectif stratégique visant à étendre les superficies cultivées dans le Grand Sud à 500 000 hectares. Notamment avec l’investissement de l’État du Qatar de 117 000 hectares, de l’Italie de 36 000 hectares, en plus des investissements nationaux de 120 000 hectares.

Il a également souligné que l’autosuffisance totale est à portée de main, le pays produisant 80 % de ses besoins en blé dur. Tout en considérant qu’il s’agit d’une tradition de production et de consommation algérienne et qu’il s’agit d’un produit de petites quantités sur le marché mondial par rapport au blé tendre.

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Les sanctions occidentales contre la Russie stimulent le yuan

Lorsque l’Occident a imposé des sanctions à la Russie pour son agression contre l’Ukraine, il a considérablement limité la capacité du Kremlin à échanger des dollars américains, des euros et d’autres devises. Les banques russes ont été exclues du système SWIFT et les réserves de change de la Banque centrale ont été gelées, obligeant Moscou à convertir ses réserves restantes en devises échappant au contrôle occidental, comme le yuan chinois.

Les accords énergétiques du Kremlin avec Pékin ont propulsé les échanges internationaux de yuans à un niveau record, rapporte Financial Times (FT).

Le nombre de transactions bilatérales en monnaie chinoise a augmenté d’un tiers en juillet 2024, passant à 53 % contre 40 % le même mois en 2021.

“Les transactions en yuans conviennent à la fois à la Chine et à la Russie”, a déclaré Maya Nikolaje, du Conseil atlantique, à DW. “La Russie a peu d’alternatives, alors que la Chine renforce son influence économique à Moscou, tout en progressant dans l’internationalisation du yuan”.

Les BRICS surveillent l’évolution de la situation

Le commerce du yuan bénéficie des accords bilatéraux entre Moscou et Pékin qui ont conduit la Russie à augmenter la part du yuan dans ses réserves de change. Tandis qu’un accord spécial a été signé permettant aux banques russes d’accéder aux liquidités en yuan. Les institutions financières russes ont également commencé à émettre des obligations libellées en yuans.

D’autres États, comme le reste des pays BRICS, suivent l’évolution de la situation avec intérêt. Les dirigeants de l’organisation ont préconisé l’adoption d’une monnaie commune, dans le but de créer un système financier bipolaire qui leur permettrait d’être moins dépendants du dollar.

Hans Ginder Hilpert, de l’Institut allemand des affaires internationales et de la sécurité (SWP), souligne que de nombreux pays du Sud sont « préoccupés » par les sanctions occidentales et le gel des stocks russes. “S’ils ont également un problème avec les Etats-Unis à l’avenir, ils pourraient également geler leurs propres réserves. C’est pourquoi ces pays s’éloignent du dollar”.

Pour Donald Trump, la dédollarisation constitue une menace si grande pour les États-Unis que s’il était élu il imposerait même des droits de douane de 100 % aux pays qui tournent le dos à la monnaie américaine, menace-t-il.

L’Arabie du Sud, le Brésil et l’Argentine suivent la Russie

Pékin a également conclu des accords commerciaux pour accroître le yuan avec divers autres pays. En novembre dernier, l’Arabie saoudite, l’un des plus grands exportateurs de pétrole de Chine, a signé un accord d’échange de devises sur trois ans avec Pékin d’une valeur de 6,93 milliards de dollars. Cet accord marque un changement potentiel majeur sur les marchés mondiaux de l’énergie, traditionnellement dominés par le dollar américain.

Des pays comme le Brésil, l’Iran, la Turquie, l’Argentine et d’autres ont également accepté d’augmenter leurs échanges en yuans. Et dans le cas de l’Iran, les sanctions occidentales ont poussé Téhéran encore plus profondément dans l’étreinte de Pékin. L’année dernière, 90 % du pétrole exporté par l’Iran a été acheté par des raffineurs chinois, selon les chiffres de la société Kpler, et l’Iran est payé en yuans.

L’Argentine, qui traverse une grave crise économique, manque cruellement de dollars américains pour payer les produits qu’elle importe, assurer le service de ses dettes et stabiliser le peso argentin. En augmentant ses échanges commerciaux en yuans avec la Chine, le pays latino-américain peut préserver ses dollars et réduire la pression sur ses réserves de change.

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