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JP Morgan prévoit des changements majeurs dans l’économie américaine

JP Morgan s’attend à ce que les deux premières années du second mandat du président américain élu Donald Trump aient un impact majeur si des changements fondamentaux sont mis en œuvre dans les politiques liées aux impôts, à l’assouplissement des restrictions réglementaires et aux monnaies numériques.

La banque a indiqué le 11 novembre 2024 que les politiques de Trump soutenant les monnaies numériques et assouplissant les restrictions réglementaires pourraient avoir un impact positif sur le secteur bancaire.

JPMorgan a également confirmé que le soutien de Trump de la part de la Chambre des représentants et du Sénat pourrait faciliter l’adoption de ces politiques au cours des deux prochaines années, avec des défis susceptibles d’apparaître après les élections de mi-mandat de 2026.

Les analystes de la banque s’attendent enfin à ce que les politiques de Trump liées à l’augmentation des droits de douane, à l’élimination de l’immigration clandestine et à la réduction des impôts stimulent la croissance et l’inflation.

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UBS abaisse ses prévisions de croissance économique en Chine à 4 % en 2025

UBS a abaissé lundi 11 novembre 2024 sa prévision de base de croissance du PIB chinois à environ 4 % pour 2025. Et ce, après la publication des résultats des élections américaines.

La banque s’attendait auparavant à une croissance de 4,5 % l’année prochaine. En revanche, elle = a relevé sa prévision de croissance économique chinoise en 2024 à 4,8 %, contre une prévision précédente de 4,6 %.

En outre, la banque estime que le yuan s’affaiblisse par rapport au dollar l’année prochaine et à ce que l’administration Trump impose progressivement des droits de douane supplémentaires sur la plupart des importations en provenance de Chine, à partir du second semestre 2025.

Enfin, UBS prévoit également que la Chine réagisse à ce choc extérieur. Et ce, en augmentant son soutien financier pour stimuler la demande intérieure entre 2025 et 2026.

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Les prix de l’or continuent de baisser en ce début de semaine

Les contrats à terme sur l’or du premier du mois ont chuté, lundi 11 novembre 2024, de 2,8 % à 2 611,20 $ l’once. Soit la plus forte baisse quotidienne depuis juin 2021, selon les données de FactSet. Cela fait trois séances de négociation sur quatre au cours desquelles l’or a chuté. Et cela survient alors que l’indice du dollar américain continue de monter. Cet indice étant en hausse de 0,3 %.

Des sorties de capitaux sur les contrats à terme sur l’or ont été observées la semaine dernière, selon les données de JPMorgan Global Commodities Research. Ce qui est différent de ce que les analystes prévoyaient. « La baisse rapide de l’or après les élections est allée à l’encontre des attentes de nos stratèges. Mais ils pensent que la vente est un faux pas et non un changement radical », déclare la société.

L’ascension du dollar reflète l’optimisme économique alimenté par la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle, explique Rania Gule de XS.com.

Ainsi, les plans de politique expansionniste ont renforcé le billet vert. Tout en éloignant les investisseurs de la valeur refuge traditionnelle des métaux précieux. C’est ce qu’explique Mme Gule dans une note, ajoutant que l’or pourrait continuer de baisser.

Tous les regards se tournent désormais vers les données sur l’inflation, notamment la publication de l’indice des prix à la consommation demain mercredi, et les commentaires de la Réserve fédérale sur l’assouplissement de la politique monétaire, explique encore Mme Gule. Des taux d’intérêt plus élevés pour freiner l’inflation réduisent généralement l’attrait des lingots non porteurs d’intérêts.

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L’euro touche son plus bas niveau face au dollar depuis fin juin

L’euro est tombé lundi 11 novembre 2024 à son plus bas niveau depuis quatre mois et demi face au dollar. Et ce, sur fond d’inquiétudes des investisseurs concernant d’éventuels droits de douane américains qui pourraient nuire à l’économie de la zone euro.

Le dollar s’est rapproché des niveaux qu’il avait enregistrés immédiatement après les élections présidentielles américaines par rapport aux autres principales devises. Tandis que les marchés se concentraient sur les données et les déclarations de la Réserve fédérale (FED) et recherchaient des indicateurs sur la politique américaine à l’avenir.

La monnaie unique européenne a chuté de 0,3 % à 1,0685 $. Après avoir enregistré 1,0679 $, son plus bas niveau depuis fin juin, selon Reuters. L’indice du dollar a augmenté de 0,3 % à 105,32.

La semaine dernière, l’indice a bondi de plus de 1,5 % à 105,44, son plus haut niveau depuis début juillet, après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.

Le dollar quant à lui a augmenté de 0,8 % face au yen à 153,82; après avoir reculé par rapport à un pic enregistré la semaine dernière à 154,70. Le 6 novembre, il a atteint 154,68, son plus haut niveau depuis juillet.

Enfin, le dollar face au yuan dans les échanges extérieurs a atteint également son plus haut niveau depuis début août à 7,2131. En hausse de 0,25 %, après avoir bondi de 0,70 % vendredi 8 novembre.

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Maroc : aggravation de l’endettement des ménages

Les familles marocaines comptent parmi les plus endettées d’Afrique. Le Royaume du Maroc se place en deuxième position, juste après l’Afrique du Sud, avec un taux d’endettement atteignant 30 % du produit intérieur brut. C’est ce qu’il ressort d’un rapport de la Banque européenne d’investissement (BEI). Il est publié sous le titre « Africa Finance 2023 », cité par le média marocain Hess Presse le 10 novembre 2024.

Malgré un niveau d’endettement stable et inférieur à la moyenne des pays émergents et développés, cette situation soulève des questions sur l’efficacité des mesures gouvernementales destinées à protéger le pouvoir d’achat des ménages et à renforcer leur résilience face aux effets des vagues d’inflation au Maroc.

L’endettement des ménages est également influencé par la flexibilité de l’économie nationale et sa capacité à résister aux crises. Car les ménages lourdement endettés voient leur capacité de consommation s’amoindrir, souligne la BEI.

Selon le rapport sur la stabilité financière publié par la Banque du Maroc (Bank Al-Maghrib), les familles, notamment celles dont les revenus mensuels se situent entre 4 mille et 10 mille dirhams (environ 400 à 1 000 dollars), sont exposées à des pressions financières croissantes. Cela les pousse à recourir davantage à l’emprunt pour couvrir leurs dépenses de base, telles que les frais de logement, d’éducation et de santé.

Cette situation est accentuée par le fait qu’une grande partie des prêts est accordée à certaines catégories socioprofessionnelles : les employés et ouvriers représentent 67 % des bénéficiaires, avec des taux d’endettement de 42,7 % et 32 ​​%, respectivement. Cela expose ces groupes aux risques financiers accumulés, en l’absence de mesures de soutien appropriées.

Pour répondre à cette problématique, le gouvernement du Royaume chérifien a inclus dans le projet de loi de finances pour 2025 des mesures visant à renforcer le pouvoir d’achat des familles et à réduire leur niveau d’endettement.

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Nissan annonce la suppression de 9 000 postes d’emploi

Nissan va supprimer 9 000 emplois dans le monde dans le cadre de « mesures urgentes » pour redresser sa performance.

Le géant automobile japonais Nissan a annoncé, le 8 novembre 2024, qu’il allait licencier 9 000 salariés dans le monde et réduire d’un cinquième sa capacité de production. Et ce, en raison de la détérioration des ventes sur ses principaux marchés.

Le constructeur automobile nippon indique dans un communiqué avoir abaissé de 70 % ses prévisions de bénéfice d’exploitation annuel à 150 milliards de yens (976 millions de dollars). Ce qui constitue une deuxième révision à la baisse cette année.

Il a également annoncé qu’il revendrait 10 % de ses actions dans Mitsubishi Motors, réduisant ainsi sa participation actuelle de 34 %.

Le PDG et président de la société, Makoto Uchida, renoncera volontairement à 50 % de sa rémunération mensuelle à partir de ce mois-ci. Tandis que d’autres membres du comité exécutif subiront également volontairement une réduction de salaire.

« Face à une situation grave, Nissan prend des mesures urgentes pour redresser ses performances et créer une entreprise plus légère et plus résiliente, capable de s’adapter rapidement aux changements du marché », peut-on lire dans le communiqué.

Nissan, troisième constructeur automobile japonais, est confronté à une baisse de ses ventes en Chine, premier marché automobile mondial. Les ventes mondiales du groupe ont diminué de 3,8 % à 1,6 million de véhicules au premier semestre de l’exercice. Et ce, principalement en raison d’une chute de 14,3 % en Chine, où il fait face à une concurrence croissante des constructeurs automobiles locaux.

Aux Etats-Unis, les ventes du constructeur ont chuté de 3 %, à 449 000 véhicules. Ensemble, les marchés chinois et américain représentent près de la moitié des ventes mondiales de Nissan en volume.

De plus, la même source indique que la société prévoit de faire progresser l’introduction de nouveaux véhicules à énergie en Chine, ainsi que des modèles hybrides rechargeables et e-POWER aux États-Unis. Tout en augmentant simultanément les ventes par modèle pour améliorer l’efficacité. « Ces mesures de redressement ne signifient pas que l’entreprise va se réduire », a déclaré le PDG de Nissan, M. Uchida.

« Nissan va restructurer ses activités pour devenir plus légères et plus résilientes. Tout en réorganisant la direction pour répondre rapidement et avec souplesse aux changements de l’environnement commercial », a-t-il ajouté.

M. Uchida a pris ses fonctions en 2019, à un moment où l’entreprise était aux prises avec une crise de gestion à la suite de l’arrestation de l’ancien président, Carlos Ghosn, pour malversation financière présumée.

Depuis, M. Uchida s’efforce de relancer le constructeur automobile en difficulté. Il cherche désormais à élargir la gamme de véhicules électriques de Nissan, à nouer de nouveaux partenariats et à vendre 1 million de voitures supplémentaires par an d’ici 2027.

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L’UE a besoin d’une refonte économique urgente affirme Mario Draghi

L’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) estime qu’une refonte est encore plus cruciale. Et ce, maintenant que Donald Trump a été élu président des États-Unis.

L’Union européenne a besoin d’une restructuration économique majeure pour restaurer sa compétitivité. Ainsi avertit l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, le 8 novembre 2024. L’ancien président du Conseil des ministres italien avait présenté en septembre dernier un rapport peu encourageant sur l’état de l’économie européenne.

S’adressant à Politico vendredi 15 novembre, M. Draghi a déclaré que même si « certaines des suggestions (de son rapport ndlr) […] étaient déjà urgentes avant, parce que l’économie européenne stagnait; elles sont encore plus urgentes aujourd’hui », alors que Donald Trump a été réélu président des États-Unis.

Selon l’ancien président de la Banque centrale européenne, Bruxelles devrait avant tout se concentrer sur la prévention d’une « fragmentation supplémentaire du Marché unique et des marchés de capitaux ». M. Draghi a déclaré que la situation actuelle empêche les entreprises européennes de se développer pour être compétitives à l’échelle internationale.

Dans une analyse publiée début septembre, M. Draghi a appelé l’UE à investir massivement dans son économie – plus de deux fois plus qu’elle ne l’a fait après la Seconde Guerre mondiale.

« Pour numériser et décarboner l’économie et accroître notre capacité de défense, la part des investissements en Europe devra augmenter d’environ 5 points de pourcentage du PIB », a-t-il écrit, reconnaissant que la tâche était « sans précédent ».

L’économiste italien a fait valoir qu’avec un environnement géopolitique « en constante évolution » et la perspective d’une moindre protection américaine à l’avenir, l’UE doit rapidement injecter d’importantes sommes d’argent dans la défense.

Les perspectives économiques du bloc sont aggravées par le fait qu’il « a brusquement perdu son plus important fournisseur d’énergie, la Russie », à la suite de la guerre contre l’Ukraine en février 2022. « Nous avons atteint le point où, sans action, nous devrons soit compromettre notre bien-être, soit notre environnement ou notre liberté », écrit Draghi dans son rapport.

Il suggère que le bloc émette de nouvelles dettes afin de relever le « défi existentiel » auquel il est actuellement confronté.

Par illeurs, notons qu’au cours de sa campagne électorale, Trump a menacé à plusieurs reprises d’imposer un tarif universel de 10 % sur les biens importés, affirmant que « nos alliés ont profité de nous ».

En 2018, lors de son premier mandat, le républicain avait déjà imposé des droits de douane de 25 % sur les importations d’acier européen et de 10 % sur celles d’aluminium.

Entre-temps, à la fin du mois d’octobre 2024, le Fonds monétaire international (FMI) a signalé que la productivité était en baisse dans toute l’UE.

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L’Égypte rejoint les opérateurs de trains à grande vitesse

Le ministère égyptien des Transports a annoncé le 10 novembre 2024 qu’Il est prévu que l’Égypte rejoigne la liste des pays exploitant des trains à grande vitesse (TGV) au cours de la période à venir grâce à la première ligne du train électrique à grande vitesse, qui s’étend d’Ain Sokhna à Marsa Matrouh, en passant par Alexandrie et Nouvel Alamein, avec une longueur de 675 kilomètres.

Le ministère a indiqué que le basalte a été répandu et les rails et poteaux électriques ont été installés parallèlement à la construction des gares, tandis que les rails ferroviaires sont actuellement en cours de pose après la construction de la voie de la ligne qui traverse un grand nombre de villes égyptiennes.

Les sociétés de mise en œuvre travaillent à finaliser l’organigramme du trafic passager depuis l’entrée principale de chaque gare jusqu’aux halls de billetterie, le mouvement entre les quais et la disponibilité d’ascenseurs pour faciliter le mouvement des passagers, ainsi qu’un plan d’exploitation optimale en termes d’administration et d’investissement de tous les espaces dans les différentes stations.

Le ministère des Transports avait précédemment baptisé la première ligne du projet de train à grande vitesse « Ligne verte », reliant la ville d’Ain Sokhna, sur la côte de la mer Rouge, dans le gouvernorat de Suez, et la ville de Marsa Matrouh, sur la côte méditerranéenne, dans le gouvernorat de Matrouh, d’une longueur de 660 km.

Le coût de la première ligne du train électrique à grande vitesse est d’environ 4,45 milliards de dollars, et 15 trains à grande vitesse circulent sur la ligne avec une vitesse nominale de 230 km/h, 24 trains régionaux avec une vitesse de 160 km/h, et 15 locomotives de marchandises d’une vitesse de 120 km/h. La durée du trajet en train à grande vitesse du début à la fin est d’environ 4 heures.

Le gouvernement égyptien vise à tirer sept avantages du projet de secteur électrique rapide, dont le plus important est de faciliter la circulation des passagers au sein des gouvernorats, de soutenir les échanges commerciaux internes, tout en créant de nouvelles opportunités d’investissement dans les gouvernorats de Haute-Égypte.

Le projet offre également de nombreuses opportunités d’emploi au sein des nouvelles gares et communautés, en plus de soutenir de nouvelles zones urbaines et résidentielles en fournissant des transports urbains. Il contribue également à relier les ports terrestres et maritimes et à soutenir les mouvements commerciaux internationaux.

Les trains électriques à grande vitesse se distinguent des autres trains par un certain nombre d’avantages, notamment le fait que la vitesse du train atteint 160 kilomètres et qu’il relie les gouvernorats égyptiens et les ports commerciaux.

La capacité du train par voyage atteint 849 passagers, et le train comprend des haut-parleurs internes et est équipé d’écrans de télévision et de caméras de surveillance. Le train mesure environ 105 mètres de long et compte 389 sièges pour les passagers. Il est également équipé d’une gamme de services pour les personnes ayant des besoins particuliers et, enfin, le train parcourt la distance du Caire à Assouan en moins de 4 heures.

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Le prix du Bitcoin dépasse 81 000 dollars pour la première fois

Le prix du Bitcoin a dépassé, le 11 novembre 2024, 81 000 dollars pour la première fois. Alors qu’il est soutenu par l’adoption des actifs numériques par le président élu Donald Trump et l’entrée de législateurs pro crypto-monnaie au Congrès.

Au cours de sa campagne électorale, Trump s’est engagé à placer les États-Unis au centre du secteur des actifs numériques. Et ce, notamment en créant une réserve stratégique de Bitcoin et en nommant des régulateurs des actifs numériques.

Lire aussi : Le Bitcoin atteint un niveau record

Depuis le début de cette année, le Bitcoin a augmenté de plus de 90 %, aidé par la forte demande d’ETF américains et les baisses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale.

Les analystes économiques et financiers ont conclu que la monnaie numérique cryptée « Bitcoin » est sur le point d’enregistrer le niveau le plus élevé de son histoire. Et elle pourrait même dépasser les 100 000 dollars américains, en raison des développements politiques houleux qui ont lieu dans le monde. Avec, en particulier, la victoire du candidat républicain Donald Trump à l’élection présidentielle aux États-Unis.

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La Conférence climatique COP29 s’ouvre en Azerbaïdjan

Des dirigeants, ministres et autres responsables de près de 200 pays se réunissent à partir du lundi 11 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan pour la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29). Et ce, pour discuter de la manière de limiter le réchauffement climatique et ses conséquences dévastatrices.

La COP29 se poursuivra pendant deux semaines dans la capitale Bakou. Elle vise à aborder de nouveaux engagements financiers envers les pays pauvres touchés par les vagues de chaleur, les tempêtes et les inondations qui sont devenues plus fréquentes en raison du changement climatique.

Les pays en développement et les organisations environnementales s’attendent à ce que les pays riches industrialisés collectent au moins 1 000 milliards de dollars par an. Soit dix fois l’engagement actuel de 100 milliards de dollars par an.

Taxer les riches…

Afin de financer ces engagements, les militants du climat proposent d’imposer des taxes aux riches et d’imposer des frais sur l’extraction du charbon, du pétrole et du gaz.

Par ailleurs, les ONG craignent que la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine ne jette une ombre sur le Sommet, connu sous le nom de Conférence des Parties, ou COP-29. En effet, après sa première élection en 2016, Trump avait déjà ordonné le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat.

… mais sale temps pour le climat 

Selon un rapport publié dimanche 10 novembre 2024 par le New York Times, les projets actuels de Trump ne se limitent pas seulement à se retirer de l’Accord de Paris, mais incluent également le déplacement du siège de l’Agence de protection de l’environnement en dehors de Washington et la réduction de la taille des réserves naturelles pour ouvrir la voie à suivre pour l’exploration pétrolière et l’extraction du charbon.

Au final, des dizaines de milliers de représentants de gouvernement, de journalistes, de militants et de lobbies politiques sont attendus en Azerbaïdjan, où la liberté de la presse et d’expression est sévèrement restreinte.

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L’IA générative, un défi pour la consommation énergétique face à l’urgence climatique

Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) générative engendre une augmentation constante de la consommation électrique des géants de la technologie. Des chercheurs et des associations, malgré le manque de transparence des grandes entreprises, ont mis en évidence l’ampleur de cette consommation énergétique qui inquiète, alors que les effets du changement climatique deviennent plus visibles et intenses.

L’observatoire européen Copernicus a averti, le 7 novembre 2024, que cette année pourrait être la plus chaude jamais enregistrée sur Terre. Pour contenir le réchauffement climatique provoqué par les activités humaines, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rappelé en octobre que la transition énergétique doit s’accélérer considérablement.

Dans ce contexte où le monde cherche à abandonner les énergies fossiles au profit des renouvelables, la consommation effrénée d’électricité de l’IA générative soulève des interrogations. Cette consommation provient de deux sources principales : d’une part, l’entraînement des modèles qui soutiennent des plateformes comme ChatGPT d’OpenAI, Midjourney ou Gemini d’Alphabet (maison-mère de Google). ChatGPT, par exemple, souligne que son modèle GPT-4 a demandé une quantité colossale d’énergie pour son entraînement, bien que les détails exacts ne soient pas divulgués.

La deuxième source d’énergie est l’usage direct de ces modèles par le grand public. Comme l’explique Samuel Rincé, président de l’association GenAI Impact, « l’IA générative a un impact bien plus important qu’une simple recherche Google ». Il illustre cette idée en précisant que l’utilisation de ChatGPT pendant un mois par ses millions d’utilisateurs (version GPT-3.5) équivaut à près de 10 000 tonnes de CO₂, comparable à des centaines de vols entre Paris et New York, citant les chiffres d’une étude menée avec Data for Good en 2023. « C’est bien plus que l’énergie nécessitée pour la construction et l’entraînement du modèle », a-t-il ajouté.

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Les actions de Tesla dépassent 1 000 milliards de dollars après la victoire de Trump

La capitalisation boursière du géant américain des véhicules électriques (VE), Tesla, a dépassé 1 000 milliards de dollars vendredi 8 novembre 2024, et ses actions gagnent environ 31% depuis début novembre.

Après la victoire électorale de Donald Trump aux élections américaines, le cours de l’action Tesla a bondi de 13,5%, à 285 dollars mercredi.

À rappeler que Trump a promis d’imposer des droits de douane supplémentaires sur les marchandises importées, y compris les véhicules électriques, en particulier ceux en provenance de Chine, ce qui devrait renforcer la domination de Tesla sur le marché américain des véhicules électriques.

Entre mercredi et vendredi, le cours de l’action Tesla a enregistré une nouvelle hausse de 14,6%, clôturant à 327 dollars.

Depuis le début du mois, les actions Tesla ont gagné environ 31%, portant la capitalisation boursière de la société à 1,04 billion de dollars.

Musk, l’un des plus grands partisans de Trump, a fait don de plus de 130 millions de dollars à sa campagne électorale, faut-il le souligner.

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La BCE pourrait baisser ses taux d’intérêt à près de 3% malgré la victoire de Trump

Sur la base de l’évolution de l’inflation à moyen terme, la BCE décidera vers le milieu du mois prochain si et dans quelle mesure elle réduira les taux d’intérêt de l’euro pour la quatrième fois en 2024… 

La victoire de Donald Trump aux élections américaines ne semble pas encore inquiéter la Banque centrale de la zone euro, puisque sa présidence débutera officiellement début 2024, lorsqu’il donnera un premier cachet officiel à la politique économique de son deuxième mandat à la Maison Blanche.

En fait, les assurances données le 8 novembre 2024 par le président de la FED, Jerome Powell, qu’il ne modifiera pas sa politique en matière de taux d’intérêt et qu’il ne démissionnera pas, même si Washington le lui demande, ont donné un profond souffle au débat.

D’un autre côté, bien sûr, la réduction de 0,25% des taux d’intérêt du dollar décidée jeudi 7 novembre par la Banque fédérale américaine au cours de la deuxième journée de sa réunion de deux jours motive la BCE à réagir. Cela, étant donné que la première réaction suite à l’élection de Trump, puis les attentes d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt par la FED ont entraîné un renforcement du dollar par rapport à l’euro.

Même si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré publiquement que les décisions de la BCE ne dépendraient pas de celles de la FED, il est impossible pour Francfort (siège de la BCE) d’ignorer les mouvements du dollar de la Banque centrale. Cela étant donné que les membres du Conseil monétaire de la BCE se demanderont lors de la prochaine réunion s’ils souhaitent un nouveau renforcement du dollar, à un moment où des turbulences sont attendues sur le marché de l’énergie à l’approche de l’hiver.

À leur ordre du jour figurera également le fait que la crise au Moyen-Orient menace de prendre des dimensions incontrôlables avec la menace d’une intervention intermédiaire « faible » des États-Unis dans la guerre d’Israël contre le Hamas, le Hezbollah et l’Iran.

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Forum de partenariat Russie-Afrique : plus de 40 ministres africains à Sotchi

La conférence ministérielle inaugurale du Forum de partenariat Russie-Afrique se tient le week-end du 9 novembre 2024 à Sotchi, marquant un nouveau format de dialogue régulier après les sommets Russie-Afrique. La conférence de Sotchi rassemble des responsables pour explorer la collaboration en matière de sécurité, d’économie et d’aide humanitaire.

Organisé sur le territoire fédéral de Sirius et annoncé par la Fondation Roscongress, l’événement des 9 et 10 novembre 2024 réunit plus de 40 ministres venant de toute l’Afrique.

Un communiqué de Roscongress cité par TASS a assuré que 1 500 participants sont attendus, dont les ministres des Affaires étrangères, de l’Économie, de la Santé, du Développement numérique et de l’Éducation de pays comme la Tunisie, l’Algérie, l’Angola, le Nigeria, l’Éthiopie, l’Ouganda et bien d’autres.

Des représentants de haut rang de l’Union africaine et des organisations d’intégration régionale participeront également à la conférence, aux côtés de personnalités du monde des affaires, de la finance, du monde universitaire et des médias russes et africains.

La conférence comporte 19 tables rondes portant sur la coopération en matière de sécurité, d’économie, de développement des compétences, de gouvernance numérique, de santé et de formation diplomatique.

L’ordre du jour comprend des dialogues sur la numérisation de l’administration publique, les partenariats éducatifs et les collaborations au sein de l’Union économique eurasienne.

Des consultations bilatérales sont prévues en marge de la conférence, avec une déclaration commune attendue sur l’élaboration d’un cadre international équitable de sécurité de l’information.

« Nous avons établi des commissions intergouvernementales bilatérales sur la coopération commerciale, économique, scientifique et technique avec de nombreux pays [africains] », a déclaré le conseiller présidentiel russe Anton Kobyakov. Cet événement « renforcera nos accords et constituera une nouvelle étape historique dans l’histoire moderne », a-t-il ajouté.

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Égypte : recycler les boues d’épuration pour produire des engrais

Les projets de recyclage des boues d’épuration visant à produire des engrais organiques en Égypte reçoivent actuellement l’attention du gouvernement, dans le cadre de projets d’économie circulaire respectueux de l’environnement visant à réduire les déchets et à assurer la durabilité environnementale.

Le gouvernement envisage d’exploiter les boues de l’une des plus grandes stations d’épuration des eaux usées du monde, Abou Rawash, située à 8 kilomètres au nord-ouest des pyramides de Gizeh, pour produire des engrais organiques ou produire de l’électricité, selon les informations publiées le 8 novembre 2024 par la plateforme spécialisée de l’énergie ’Energy’ (basée à Washington).

Les experts égyptiens ont souligné l’importance de l’exploitation des boues pour réduire leurs impacts environnementaux et maximiser leur faisabilité économique, car les engrais produits devraient être utilisés pour récupérer une grande partie des terres.

Ils ont expliqué que les boues sont les déchets solides résultant de l’extraction de l’eau provenant du traitement des eaux usées, destinés à être utilisés dans l’agriculture et d’autres activités.

Un grand défi

Le directeur de l’Unité centrale pour le partenariat public-privé au ministère égyptien des Finances, Ater Hanoura, a déclaré en septembre dernier qu’une étude de faisabilité était en cours de préparation pour recycler les boues d’épuration et produire des engrais organiques ou de l’électricité à la station de drainage d’Abou Rawash, pour un coût estimé à 150 millions de dollars, selon les détails publiés sur le site Zawya.

Il a ajouté que la station traitera 714 tonnes de boues par jour, provenant des deux stations d’épuration d’Abu Rawash, d’une capacité de deux millions de mètres cubes par jour, et de la station de Zenin, d’une capacité de 500 000 mètres cubes par jour, selon ses déclarations à la presse.

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L’Afrique renforcera la sécurité énergétique mondiale, selon l’AEW

Lors d’une conférence africaine sur l’énergie, intitulée « La Semaine africaine de l’énergie (AEW) », des experts ont mis en avant les ressources du continent comme un moyen de garantir la sécurité de l’approvisionnement en pétrole et en gaz naturel dans le sillage d’une augmentation prévue de la demande de consommation mondiale dans les décennies à venir.

La Semaine africaine de l’énergie (AEW) a débuté lundi 4 novembre 2024 au Cap, en Afrique du Sud, et se termine vendredi 8 courant. Les participants comprennent des délégations gouvernementales de plus de 20 pays africains, ainsi que des experts et analystes du secteur pétrolier et gazier.

Lors d’une table ronde ministérielle en marge de l’événement de cinq jours, Haitham al-Ghais, le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a estimé que la demande mondiale d’énergie pourrait augmenter de 24 % d’ici 2050. Cette hausse sera due au doublement prévu du PIB mondial, a déclaré Ghais, ajoutant que le monde aura besoin de sources d’approvisionnement énergétique alternatives.

Il a déclaré que les perspectives de l’industrie pétrolière et gazière africaine étaient positives et ont promis l’engagement de l’OPEP à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes du continent pour lutter contre la pauvreté énergétique.

« L’Afrique ne manque pas de potentiel. La transition sera multidimensionnelle et multi-alimentée », a également déclaré AtulArya, stratège en chef de l’énergie chez S&P Global Commodity Insights, lors du panel d’ouverture de la conférence mardi.

« En Afrique, nous avons vu 58 milliards de dollars investis dans les activités en amont en 2019 et ce montant est tombé à 20 milliards de dollars en 2020. Nous espérons le voir atteindre à nouveau 58 milliards de dollars dans les années à venir », a-t-il ajouté.

Le ministre d’Etat nigérian en charge des Ressources pétrolières, Heineken Lokpobiri, s’est également vanté de la capacité de son pays à accroître sa production pétrolière pour contribuer à lutter contre la « pauvreté énergétique extrême » du continent. Plus de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité et plus de 900 millions n’ont pas accès à une énergie propre pour cuisiner, alors que le continent détient 12 % des réserves mondiales de pétrole et 7 % de ses réserves de gaz naturel, a souligné Lokpobiri.

S’exprimant lors de la table ronde « Russie-Afrique » de l’AEW, le vice-ministre russe de l’Énergie, Roman Marshavin, a souligné la volonté de Moscou de renforcer la coopération énergétique avec les pays africains. « La Russie possède une vaste expérience dans la création d’installations énergétiques et nous sommes prêts à proposer à l’Afrique des projets principalement dans l’industrie du gaz, l’énergie nucléaire et l’hydroélectricité », a déclaré le responsable cité par TASS.

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L’UE pourrait être confrontée à des pénuries de gaz

Selon certaines informations, le remplacement du gaz russe par du gaz naturel liquéfié aurait rendu l’Union européenne (UE) vulnérable aux ruptures d’approvisionnement.

Les approvisionnements en gaz de l’Union européenne pourraient être menacés cet hiver en raison de la dépendance croissante au gaz naturel liquéfié (GNL) en remplacement du gazoduc russe, écrit jeudi 7 novembre 2024 le Financial Times.

L’UE a augmenté ses achats de GNL il y a deux ans, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et des sanctions décrétées contre Moscou. L’offre et le prix du carburant super réfrigéré commercialisé à l’échelle mondiale sont volatils et peuvent être affectés par les crises régionales. C’est le « problème fondamental » de l’UE, explique la publication.

« Dans l’état actuel des choses, les réserves de gaz européennes sont pleines et le bilan hivernal semble satisfaisant », a déclaré un négociant au FT. « Mais tout peut arriver. Il suffit de quelques perturbations de l’approvisionnement et les choses pourraient mal tourner ».

Selon le groupe de réflexion économique Bruegel, basé à Bruxelles, l’UE continue de recevoir environ 5 % de ses importations de gaz de Russie via le réseau de transit ukrainien. Mais l’accord de transit entre Moscou et Kiev doit expirer le 31 décembre. Les dirigeants ukrainiens ont insisté sur le fait qu’il ne serait pas prolongé. Le président russe Vladimir Poutine a récemment déclaré que Moscou veut continuer à fournir du gaz à l’UE via l’Ukraine, mais que Kiev devait prolonger le contrat.

« Si nous avons soudainement un hiver très froid en même temps que nous perdons les flux de gaz russe, cela sera tout simplement très haussier pour les prix du gaz », a déclaré Florence Schmit, stratège en énergie, citée par le Financial Times. « Et je ne pense pas qu’il y aura de grandes alternatives d’approvisionnement via [d’autres] gazoducs. Je pense que la plupart de ce gaz devra être remplacé par du GNL ».

Une autre source d’inquiétude est l’escalade possible du conflit au Moyen-Orient, note le journal. La fermeture du détroit d’Ormuz, seul passage maritime entre le Golfe Persique et l’océan – et zone sensible aux tensions entre Israël et l’Iran -, mettrait en péril 20 % de l’approvisionnement mondial en GNL, selon le cabinet d’analyse énergétique Kpler.

« Le risque est que nous ne soyons pas à court de gaz cet hiver, mais il devient beaucoup plus difficile de faire le plein à un niveau confortable avant l’hiver prochain », a déclaré un autre négociant en gaz au Financial Times« Vous aurez toujours du gaz. La question est de savoir à quel prix vous l’obtiendrez ».

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Libye : les recettes de l’Etat s’élèvent à environ 17 milliards de dollars

La Banque centrale de Libye annonce, dans un communiqué rendu public jeudi 7 novembre 2024 sur son site officiel, que le volume des recettes de l’Etat a atteint 81,877 milliards de dinars libyens, soit l’équivalent de 17 milliards de dollars, au cours des dix premiers mois de 2024.

Le communiqué ajoute que les recettes totales se répartissent en recettes pétrolières s’élevant à 78 milliards de dinars, et la vente de carburant sur le marché local s’élève à 859 millions de dinars, tandis que les recettes combinées des communications, douanes et taxes s’élèvent à 1 259 millions de dinars.

La Banque centrale explique que le volume des dépenses s’est élevé à 77,325 milliards de dinars au cours de la même période.

Les salaires de base et les pensions des fonctionnaires de l’Etat entrent dans la première catégorie de dépenses, s’élevant à 48,6 milliards de dinars.

Cette mesure vient de la Banque centrale pour confirmer ce qu’elle a décrit comme la transparence financière et pour poursuivre ses efforts visant à atteindre les taux de divulgation les plus élevés à travers de nombreux outils disponibles, afin d’impliquer toutes les institutions de l’État et les citoyens dans la prise de conscience de la réalité économique et financière de l’État.

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FED : deuxième baisse consécutive des taux d’intérêt

La Réserve fédérale (FED) a abaissé, jeudi 7 novembre 2024, ses taux d’intérêt de 25 points de base supplémentaires, dans une fourchette de 4,50 % à 4,75 %. Les décideurs politiques notant que le marché du travail « s’est généralement détendu »; tandis que l’inflation continue de progresser vers le niveau fédéral de 2 % de la réserve.

« L’activité économique a continué de croître à un rythme soutenu », a déclaré le Comité fédéral de l’open market dans sa décision à l’issue de la réunion de politique monétaire de deux jours, notant que la décision était unanime.

Comme le souligne le Federal Open Market Committee (FOMC), un organe de la Réserve fédérale américaine, « par rapport aux années précédentes, les conditions du marché du travail se sont généralement améliorées et le taux de chômage a augmenté mais reste faible ». Il ajoute que les risques pour le marché du travail et pour l’inflation sont « relativement équilibrés… »

Cependant, dans sa dernière déclaration, le FOMC a modifié sa rhétorique sur l’inflation, affirmant que les pressions sur les prix ont « fait des progrès » vers l’objectif de la FED, au lieu des « progrès supplémentaires » signalés dans la déclaration de septembre.

Il convient de noter que l’indice des prix de la consommation personnelle hors prix des produits alimentaires et de l’énergie – qui est le principal indicateur d’inflation pour la FED – a montré peu de changement au cours des trois derniers mois, évoluant en septembre à un taux annuel d’environ 2,6 %.

Quant aux perspectives économiques, la FED note qu’elles sont incertaines et le FOMC reste prudent concernant les risques dans les deux domaines de son double mandat.

Concernant ses prochaines actions, le FOMC a réitéré qu’il continuera à évaluer attentivement les données à venir, telles que celles sur le marché du travail, les pressions inflationnistes et les anticipations d’inflation, ainsi que les développements économiques et internationaux. Il a toutefois ajouté qu’il continuerait à réduire ses avoirs en obligations d’État ainsi qu’en titres hypothécaires.

Les investisseurs, les économistes et les analystes devraient cependant évaluer cette dernière décision de la FED à la lumière des derniers développements politiques aux États-Unis, en particulier la réélection de Donald Trump…

En effet, Trump, qui a battu la candidate démocrate Kamala Harris lors de l’élection présidentielle de mardi, s’était engagé pendant la campagne à aller de l’avant avec des mesures, telles que l’imposition de droits de douane sur les produits importés, qui devraient avoir un impact imprévisible sur le paysage économique. La FED devrait agir dans les mois à venir.

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