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La Russie booste sa production de drones à 1,4 million d’unités cette année

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que la Russie était en train de multiplier par dix la production de drones pour la porter à près de 1,4 million d’unités cette année, un effort visant à assurer la victoire de ses forces armées en Ukraine.

Depuis que la Russie a lancé son invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022, le conflit a servi le développement de l’industrie des drones et illustré l’importance de ces appareils volants sans pilote dans la guerre moderne, qu’il s’agisse de semer la panique dans les unités d’infanterie, de collecter des renseignements, de saboter des infrastructures ou d’attaquer des arsenaux.

“Au total, environ 140.000 drones de différents types ont été livrés aux forces armées en 2023”, a déclaré Vladimir Poutine lors d’une réunion à Saint-Pétersbourg sur la production de drones.

“Cette année, la production de drones devrait augmenter de manière significative. Enfin, pour être plus précis, être multipliée par près de 10”, a-t-il ajouté.

La Russie et l’Ukraine ont toutes deux acheté des drones à l’étranger et augmenté leur propre production depuis le début de la guerre.

Le président russe a déclaré que la Russie faisait des progrès presque hebdomadaires dans le domaine de la technologie des drones et qu’elle devait également développer ses défenses antidrones, c’est-à-dire une technologie qui détecte, désoriente et abat les drones ennemis.

“La tâche principale consiste à produire une large gamme de véhicules aériens sans pilote et à mettre en place une production en série aussi rapidement que possible”, a-t-il déclaré.

 

Pour les États-Unis, la gestion des affaires du monde est devenue un casse-tête!

À l’heure où le monde est en ébullition, les relations internationales vivent un moment charnière et la première puissance mondiale une élection présidentielle cruciale, le leadership américain semble plus que jamais défié et en difficulté. Dans un monde multi-crises où les acteurs non-étatiques sont devenus de plus en plus nombreux et puissants, les guerres asymétriques (non conventionnelles) mais aussi avec des entreprises si influentes qui façonnent le monde, gérer les affaires du monde est devenu compliqué et se révèle être un vrai casse-tête pour les États-Unis. 

Imed Bahri

Dans sa tribune hebdomadaire consacrée à la politique internationale dans le New York Times, le journaliste américain Thomas Friedman aborde les dilemmes auxquels est confrontée la politique étrangère américaine et qui font que son rôle dans la gestion des affaires du monde semble plus difficile qu’il ne l’était même pendant la guerre froide. 

Friedman a décrit la gestion des dossiers de politique étrangère comme étant beaucoup plus compliquée que la plupart des Américains ne l’imaginent. Il considère que cette gestion est presque impossible à une époque qui oblige les États-Unis à gérer des superpuissances, des entreprises géantes, des individus et des réseaux superpuissants, des tempêtes violentes, des États embourbés dans l’échec et des services de renseignement de plus en plus performants. Il a souligné que tous ces éléments sont étroitement liés créant un réseau incroyablement complexe de problèmes qui doivent être résolus pour accomplir quoi que ce soit.

Une géopolitique compliquée

L’auteur a comparé la situation actuelle aux conditions qui prévalaient à l’époque de la guerre froide caractérisée par ce qu’il appelait une diplomatie audacieuse et dont le héros de l’époque était le secrétaire d’État Henry Kissinger qui n’a pas déployé de gros efforts pour formuler les accords de désengagement historiques après la guerre d’octobre 1973 entre Israël, l’Égypte et la Syrie. Kissinger traitait avec des États contrairement à l’actuel secrétaire d’État américain Anthony Blinken qui, selon Friedman, n’a pas eu de chance lorsqu’il a assumé ce poste car lui ainsi le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et le directeur de la CIA William Burns ont entrepris des tâches difficiles et les ont bien gérées d’après lui.

L’éditorialiste de la politique étrangère du NYT a fait une autre comparaison entre le Moyen-Orient à l’époque de Kissinger et Blinken soulignant que cette région n’est plus composée d’États d’obédience nationalistes solides mais plutôt d’États en faillite, d’États fantômes avec des groupes «révolutionnaires, puissants et armés de missiles guidées». Il a expliqué qu’il entendait par là le Mouvement de la résistance islamique Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, Ansar Allah alias les Houthis au Yémen et les groupes armés chiites en Irak.

Pour ce qui est de la Syrie, jadis pièce maîtresse dans le Moyen-Orient, Friedman rappelle que le gouvernement n’est responsable que de Damas tandis que le reste du pays est un mélange de zones contrôlées par la Russie, l’Iran, la Turquie, le Hezbollah, les forces américaines et des factions kurdes.

L’auteur a souligné que les États-Unis ne peuvent communiquer avec le réseau du Hamas dans la bande de Gaza que par l’intermédiaire de médiateurs qataris et égyptiens. L’une des complications auxquelles est confrontée aujourd’hui la politique étrangère américaine est que le Hamas a une aile militaire à l’intérieur de Gaza et une aile politique à l’extérieur de la bande.

À la lumière de ces complications, Friedman estime que ce qui est clair pour lui dans le nouveau monde géopolitique que devra gérer le prochain président américain, c’est qu’il a besoin de nombreux alliés ajoutant que la gestion des problèmes internationaux actuels ne se limite pas à la seule Amérique mais plutôt à l’Amérique et ses amis réunis. 

Combattre simultanément sur les trois fronts

C’est la raison pour laquelle, Friedman préfère la candidate du Parti démocrate Kamala Harris à son adversaire républicain Donald Trump pour être présidente du pays car elle a travaillé dans l’administration de l’actuel président Joe Biden dont le plus grand héritage en politique étrangère était sa capacité à construire des alliances.

Maintenir des alliances, selon lui, n’est jamais une affaire facile surtout à une époque où les États-Unis semblent militairement mal préparés à affronter la Russie, l’Iran et la Chine qui s’emploient depuis des années à renforcer leurs capacités militaires tandis que Washington manque littéralement d’armes. Il est nécessaire de combattre simultanément sur les trois fronts selon Friedman.

L’auteur s’est dit convaincu que la vice-présidente Harris serait effectivement qualifiée pour le poste de commandant en chef des forces armées si elle remportait la présidence contrairement à Trump qui a tort sur deux questions: la construction des alliances et la lutte contre l’immigration. Il estime que le choix de Donald Trump basé sur le principe de «l’Amérique seule» est la recette pour une Amérique faible, isolée, fragile et en déclin. Et son leadership sera malmené. 

En définitive, Thomas Friedman estime que le leadership américain ne peut être préservé et que les États-Unis ne peuvent aborder les enjeux du monde actuel qu’en agissant avec ses alliés et ses partenaires.

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La Russie prête à utiliser les cryptomonnaies dans le commerce extérieur

Les autorités financières russes seraient en train d’adopter la cryptomonnaie pour le commerce international, a rapporté le quotidien économique russe Vedomosti, le 17 septembre 2024. Un groupe de réflexion composé d’importateurs et de banques sélectionnés a été créé pour tester les règlements commerciaux internationaux à l’aide de monnaies numériques, précise encore le journal. 

Le groupe serait composé de membres de la Chambre de commerce russe et de l’Association des développeurs et fabricants d’électronique, ainsi que de plusieurs prêteurs. Les entreprises et institutions sélectionnées ont rencontré des difficultés pour effectuer des règlements transfrontaliers tout en payant pour des biens à double usage. De tels produits pourraient « théoriquement » être utilisés à des fins civiles et militaires et sont soumis à des restrictions internationales.

Plus tôt cette année, le gouvernement russe a adopté une loi permettant à la Banque de Russie d’autoriser certaines entreprises à utiliser la monnaie numérique pour les paiements internationaux dans le cadre du commerce. Cette mesure est entrée en vigueur le 1er septembre.

En outre, la Banque centrale prévoit d’attirer plus de participants à l’expérience plus tard, a déclaré une source anonyme au média. Tout en ajoutant que le calendrier de l’expansion du projet n’est pas actuellement clair.

En début d’année, le président Vladimir Poutine avait évoqué la question de la régulation de la cryptomonnaie et des actifs numériques, soulignant qu’il s’agissait d’un domaine économique prometteur. Il a déclaré qu’il était essentiel que le pays « saisisse l’occasion » et crée rapidement un cadre juridique et une réglementation, développe les infrastructures et crée les conditions de la circulation des actifs numériques, tant à l’intérieur du pays que dans les relations avec les partenaires étrangers.

La directrice de la Banque centrale russe, Elvira Nabiullina, avait alors déclaré que le régulateur effectuerait les premiers paiements cryptographiques transfrontaliers d’ici la fin de l’année en cours.

En mai, Bloomberg a rapporté qu’au moins deux grands producteurs de métaux qui n’avaient pas été sanctionnés utilisaient la monnaie stable de Tether pour des transactions transfrontalières avec des partenaires chinois; contournant ainsi les restrictions liées au dollar américain.

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Les sanctions occidentales contre la Russie stimulent le yuan

Lorsque l’Occident a imposé des sanctions à la Russie pour son agression contre l’Ukraine, il a considérablement limité la capacité du Kremlin à échanger des dollars américains, des euros et d’autres devises. Les banques russes ont été exclues du système SWIFT et les réserves de change de la Banque centrale ont été gelées, obligeant Moscou à convertir ses réserves restantes en devises échappant au contrôle occidental, comme le yuan chinois.

Les accords énergétiques du Kremlin avec Pékin ont propulsé les échanges internationaux de yuans à un niveau record, rapporte Financial Times (FT).

Le nombre de transactions bilatérales en monnaie chinoise a augmenté d’un tiers en juillet 2024, passant à 53 % contre 40 % le même mois en 2021.

“Les transactions en yuans conviennent à la fois à la Chine et à la Russie”, a déclaré Maya Nikolaje, du Conseil atlantique, à DW. “La Russie a peu d’alternatives, alors que la Chine renforce son influence économique à Moscou, tout en progressant dans l’internationalisation du yuan”.

Les BRICS surveillent l’évolution de la situation

Le commerce du yuan bénéficie des accords bilatéraux entre Moscou et Pékin qui ont conduit la Russie à augmenter la part du yuan dans ses réserves de change. Tandis qu’un accord spécial a été signé permettant aux banques russes d’accéder aux liquidités en yuan. Les institutions financières russes ont également commencé à émettre des obligations libellées en yuans.

D’autres États, comme le reste des pays BRICS, suivent l’évolution de la situation avec intérêt. Les dirigeants de l’organisation ont préconisé l’adoption d’une monnaie commune, dans le but de créer un système financier bipolaire qui leur permettrait d’être moins dépendants du dollar.

Hans Ginder Hilpert, de l’Institut allemand des affaires internationales et de la sécurité (SWP), souligne que de nombreux pays du Sud sont « préoccupés » par les sanctions occidentales et le gel des stocks russes. “S’ils ont également un problème avec les Etats-Unis à l’avenir, ils pourraient également geler leurs propres réserves. C’est pourquoi ces pays s’éloignent du dollar”.

Pour Donald Trump, la dédollarisation constitue une menace si grande pour les États-Unis que s’il était élu il imposerait même des droits de douane de 100 % aux pays qui tournent le dos à la monnaie américaine, menace-t-il.

L’Arabie du Sud, le Brésil et l’Argentine suivent la Russie

Pékin a également conclu des accords commerciaux pour accroître le yuan avec divers autres pays. En novembre dernier, l’Arabie saoudite, l’un des plus grands exportateurs de pétrole de Chine, a signé un accord d’échange de devises sur trois ans avec Pékin d’une valeur de 6,93 milliards de dollars. Cet accord marque un changement potentiel majeur sur les marchés mondiaux de l’énergie, traditionnellement dominés par le dollar américain.

Des pays comme le Brésil, l’Iran, la Turquie, l’Argentine et d’autres ont également accepté d’augmenter leurs échanges en yuans. Et dans le cas de l’Iran, les sanctions occidentales ont poussé Téhéran encore plus profondément dans l’étreinte de Pékin. L’année dernière, 90 % du pétrole exporté par l’Iran a été acheté par des raffineurs chinois, selon les chiffres de la société Kpler, et l’Iran est payé en yuans.

L’Argentine, qui traverse une grave crise économique, manque cruellement de dollars américains pour payer les produits qu’elle importe, assurer le service de ses dettes et stabiliser le peso argentin. En augmentant ses échanges commerciaux en yuans avec la Chine, le pays latino-américain peut préserver ses dollars et réduire la pression sur ses réserves de change.

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Neuf pays européens protestent contre la reprise des missions du FMI en Russie

Plusieurs pays de l’UE ont confronté le Fonds monétaire international (FMI) à la décision de l’agence de reprendre ses voyages en Russie, rapporte Politico, citant une lettre que les pays auraient écrite à la directrice du fonds, Kristalina Georgieva.

Le FMI a annoncé plus tôt ce mois-ci son intention de procéder à un examen annuel de l’économie russe. Pour ce faire, l’agence entamera des discussions virtuelles avec les autorités russes sur les questions économiques le 16 septembre et enverra son personnel dans le pays pour des consultations en personne peu après.

Cette annonce a attiré l’attention des soutiens occidentaux de Kiev, car ce serait la première fois que l’institution basée aux États-Unis s’engage avec la Russie depuis le début de la guerre de l’Ukraine.

Dans une lettre que Politico a pu consulter, les ministres des Finances de Lituanie, d’Estonie, de Lettonie, de Suède, de Finlande, du Danemark, de Norvège, d’Islande et de Pologne ont affirmé que l’agence enverrait un mauvais message à la communauté internationale si elle mettait son plan à exécution.

Les auteurs de la lettre auraient affirmé que les visites du FMI en Russie « seront sans aucun doute utilisées à des fins de propagande par le régime russe » et ont averti l’agence de « risques substantiels pour sa réputation » si elle reprenait son travail avec le pays sanctionné.

Commentant la situation lors d’un point de presse jeudi 12 septembre 2024, la porte-parole du FMI, Julie Kozack, a déclaré que les examens économiques annuels, également connus sous le nom de “Consultations au titre de l’article IV“, faisaient partie d’une « obligation mutuelle » entre le fonds et ses membres, inscrite dans les statuts du FMI.

Kozack a signalé que l’absence de consultations du FMI avec la Russie depuis 2021 n’était pas intentionnelle de la part de l’agence, mais découlait de la situation économique du pays, qui « a été exceptionnellement instable » depuis le déclenchement du conflit ukrainien en 2022.

« Maintenant que la situation économique est plus stable, les consultations au titre de l’article IV avec la Russie reprennent… conformément aux obligations du FMI et du pays membre », a déclaré la porte-parole. Elle n’a fait aucune mention des critiques que la décision du FMI aurait pu susciter.

Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a déclaré le mois dernier que la croissance économique du pays dépassait les attentes. Dans une interview à la chaîne de télévision Russie-24, il a révélé que la croissance du PIB russe au premier semestre s’était élevée à 4,7%, « un très bon chiffre », malgré les nombreuses restrictions économiques imposées au pays par l’Occident. Selon Silouanov, le ministère s’attend actuellement à ce que l’économie progresse de 3,9% d’ici la fin de l’année.

La Banque mondiale avait précédemment déclaré que la croissance économique russe avait défié les sanctions occidentales, tandis que le FMI avait prédit en avril que l’économie russe croîtrait plus rapidement que toutes les économies avancées en 2024.

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Les États-Unis manquent de ressources pour l’Afrique, selon le département d’État

Un haut responsable américain a déclaré que Washington avait besoin de davantage de financement pour approfondir ses liens sur le continent africain, afin de contrer la Chine et la Russie.

Le département d’État américain ne dispose pas de suffisamment de personnel ni de ressources financières pour promouvoir les intérêts et la politique étrangère de Washington en Afrique, a déclaré récemment le sous-secrétaire aux Affaires politiques John Bass.

Le haut responsable a fait ces remarques lors d’une audition devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, jeudi 12 septembre, pour discuter de l’importance de contrer l’influence de la Chine en Afrique et les menaces terroristes croissantes sur le continent.

« Nous ne disposons pas de ressources suffisantes pour capitaliser sur toutes les opportunités qui s’offrent à nous sur le continent et pour trouver le juste équilibre entre le travail essentiel que nous devons accomplir pour répondre et aider à résoudre le large éventail de crises sur le continent, et également pour profiter des opportunités proactives pour approfondir les relations », a-t-il déclaré.

Il répondait à une question visant à savoir si le département d’État disposait de suffisamment de financement et de personnel pour s’engager pleinement auprès des pays africains, ainsi que de la manière dont des ressources adéquates contribuent à la capacité de Washington à se positionner comme le partenaire privilégié sur le continent.

« Quand je parle d’insuffisance de ressources, cela concerne à la fois le volet programmatique, en termes de systèmes d’aide étrangère et de la manière dont nous pouvons les utiliser, et aussi le volet opérationnel, où nous nous extirpons d’un trou que nous connaissons depuis cinq à dix ans, en particulier notre capacité à doter nos missions à l’étranger d’un personnel complet. Ce trou a eu un impact disproportionné sur nos ambassades en Afrique », a déclaré le diplomate.

Washington et ses alliés de l’Union européenne ont travaillé ces dernières années à intensifier leur engagement en Afrique, où ils ont exprimé leurs inquiétudes face à la présence croissante de la Chine et de la Russie. L’influence occidentale a diminué dans plusieurs pays africains, en particulier dans la région du Sahel, où les autorités militaires ont révoqué un certain nombre d’accords, notamment ceux portant sur la défense avec des partenaires étrangers comme la France et les États-Unis. Le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la République centrafricaine – tous empêtrés dans des insurrections djihadistes de longue date – ont renforcé leurs liens militaires avec la Russie, Moscou promettant de les aider à stabiliser la situation sécuritaire de la région.

La Chine, premier investisseur mondial en Afrique, a étendu son influence par le biais d’infrastructures, d’investissements et de prêts, entre autres initiatives, malgré l’opposition des États-Unis. Lors du Sommet de coopération Chine-Afrique (FOCAC), qui s’est tenu la semaine dernière à Pékin, le gouvernement chinois a annoncé qu’il comptait consacrer 50 milliards de dollars à des projets africains dans les domaines des technologies vertes, de l’éducation, de la santé, de la sécurité et de l’agriculture.

En avril, l’Institut américain pour la paix (USIP) a proposé une série de mesures à Washington, notamment des investissements stratégiques dans les chaînes d’approvisionnement en minéraux, pour contrer la domination de Pékin sur les principaux marchés africains.

En juillet, l’ancien candidat à la présidence nigérian, Adamu Garba II, avait déclaré à RT qu’aucun Africain responsable n’abandonnerait la Russie, la Chine ou les BRICS au profit des intérêts occidentaux, car les puissances occidentales manquent d’autorité morale lorsqu’elles tentent d’imposer leurs valeurs au continent.

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