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Economie régénérative : Créer des systèmes durables pour l’environnement et la société

 

L’économie régénérative est un concept en plein essor. Elle vient après l’économie circulaire. Il s’agit d’un nouveau concept dans le champ de l’économie verte. Son idée est de tendre vers la création de systèmes qui sont durables pour l’environnement et la société, mais qui contribuent également à les régénérer et les améliorer.

L’économie régénérative est un modèle économique émergent qui fait débat depuis quelque temps et s’est largement répandu dans les médias. Selon la plupart des spécialistes, il s’agit d’un idéal caractérisé par des ressources naturelles limitées. Il se base sur une dynamique de « renouvellement revitalisation, restauration, ou réhabilitation d’un système, d’un processus ou d’un environnement afin de générer un état meilleur, plus sain, plus porteur ou plus durable ».

Les experts parlent d’un principe qui repose sur l’idée que les ressources, quelles qu’elles soient, peuvent être renouvelées ou restaurées si elles sont utilisées de manière responsable et respectueuse de leur capacité de régénération. « Cette capacité vise à créer des systèmes qui peuvent se restaurer, se renouveler ou s’auto-entretenir au fil du temps plutôt que de s’épuiser ou de se détériorer. Si ce principe est aujourd’hui beaucoup utilisé pour aborder dans l’optique de l’utilisation des ressources naturelles, il ne s’y limite pas par définition », expliquent-ils.

Création de flux circulaires

Et de poursuivre : «L’économie actuelle est intrinsèquement économiquement régénératrice ». D’après eux, l’économie que nous connaissons est fondamentalement régénératrice, mais uniquement sur le volet économique. Pour comprendre cela, il suffit de comprendre que l’argent investi dans une activité génère des profits qui peuvent eux-mêmes être réinvestis pour accompagner la poursuite ou l’augmentation de l’activité.

L’économie régénératrice vient après l’économie circulaire. Il s’agit d’un nouveau concept dans le champ de l’économie verte. Son idée est de tendre vers la création de systèmes qui sont durables pour l’environnement et la société, mais qui contribuent également à les régénérer et les améliorer.

Et contrairement à l’économie traditionnelle, ce modèle économique cherche à créer des flux circulaires où les ressources sont utilisées de manière efficace, où les déchets sont minimisés et les processus de production soutiennent et développent la santé des écosystèmes et des communautés locales.

L’économie régénératrice vise à « opérer dans le cadre des limites planétaires en reconnaissant que les activités humaines doivent être alignées avec les capacités régénératives de la Terre. Il y a urgence car, parmi ces frontières, l’effondrement de la biodiversité est particulièrement critique », appuient les spécialistes.

En quête de résilience

L’ambition régénérative est donc de réparer les services écosystémiques qui soutiennent les conditions de vie sur Terre comme le cycle de l’eau, la biodiversité, la régulation du climat… mais aussi de renouveler les ressources naturelles.

Au-delà des enjeux de durabilité environnementale, l’économie régénératrice vise à favoriser la justice sociale et le bien-être des populations, ce qui la rapproche de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Il est à signaler que la RSE et l’économie régénératrice partagent, certes, certains objectifs communs mais diffèrent dans leurs approches et leurs implications.

« Alors que la RSE est souvent mise en œuvre par le biais de politiques et de programmes internes au sein des entreprises, telles que la réduction des émissions de carbone, l’amélioration des conditions de travail ou encore les initiatives philanthropiques, l’économie régénératrice propose une approche plus holistique et systémique, dévoilent les experts. Celle-ci implique notamment une transformation plus fondamentale des modèles économiques pour promouvoir la régénération des ressources et des écosystèmes à l’échelle sociétale. Ainsi, l’économie régénérative est à la fois une philosophie et une méthode pratique pour les organisations et les territoires en quête de résilience.

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Kiosque international

 

Etats-Unis : Nouvelles mesures contre l’e-commerce chinois 

Les Etats-Unis ont déjà augmenté de 100% la taxe sur les voitures électriques, et cette fois-ci c’est au tour des produits de petite valeur. Actuellement, les importations de 800 dollars et moins sont exemptées de droits de douane aux États-Unis. Selon la Maison-Blanche, les entreprises chinoises abusent de cette « faille » commerciale pour inonder le marché américain. Cette pratique a explosé aux États-Unis. En dix ans, le nombre de colis concernés est passé de 140 millions à plus d’un milliard.

Dans le viseur de l’administration Biden, il y a principalement deux entreprises : « Shein » et « Temu ». Les deux géants chinois de l’e-commerce sont montés en puissance ces dernières années et ont largement profité de la réglementation en vigueur aux Etats-Unis. Leurs produits sont envoyés depuis la Chine directement chez les consommateurs. Ces importations ont une trop petite valeur pour être taxées.

D’après les autorités américaines, ce mécanisme induit également, une moindre surveillance des produits à l’import, facilitant l’entrée de produits dangereux ou illicites sur le territoire américain comme des drogues. « Cette augmentation de volume est due à la croissance des détaillants chinois de « Shein » et « Temu ». Les deux plateformes sont reconnues pour vendre des produits à bas prix, directement depuis la Chine.

Pour y mettre un terme, l’administration Biden propose de revoir la liste des produits exemptés de frais de douane. Cette nouvelle règle devrait permettre de taxer la majorité des vêtements et tissus venus de Chine, soit les principaux articles vendus par les deux plus importantes plateformes d’e-commerce chinoises. L’administration américaine compte donc utiliser un outil légal, communément utilisé pour justifier des droits de douane contre Pékin, qui permettrait de toucher quelque 70% des textiles et habillements venus de Chine.

Textile et habillement : Un secteur menacé par la baisse continue des importations européennes

Au premier semestre 2024, les importations de vêtements dans le Vieux continent ont baissé de 4,7%. Ce repli affecte logiquement les exportations de ses principaux fournisseurs, notamment la Turquie (-9,6%), la Tunisie (-10,6%), le Myanmar (-14,4%) et la Chine (-6,2 %). Quant aux exportateurs marocains, ils ont mieux résisté, limitant le repli à un petit 0,4%. Cependant, la poursuite de la contraction des importations européennes constitue une réelle menace pour le secteur marocain de l’habillement, fortement dépendant du marché européen.

Limantour, président du Cercle euro-méditerranéen des dirigeants textile-habillement (Cedith) et de l’association Evalliance, estime que cette baisse pourrait s’inscrire dans la durée en raison de deux facteurs qui provoquent « non seulement une contraction durable du marché, mais aussi une transformation profonde du système d’approvisionnement ».

Le premier facteur est la baisse continue, observée depuis 40 ans, du budget des ménages consacré à l’habillement. En France, par exemple, la part du budget dédiée aux vêtements, qui dépassait 12% dans les années 1960, est aujourd’hui tombée à 3%.

Le second facteur est la transformation des chaînes d’approvisionnement européennes. « L’approvisionnement évolue vers un modèle plus vertueux, où l’on produit ce qui est vendu, plutôt que de tenter de vendre ce qui est déjà produit», explique-t-il, insistant sur la nécessaire adaptation des producteurs et des distributeurs à cette donne.

A long terme, les exportateurs marocains risquent de subir un manque à gagner significatif, leur activité étant largement concentrée sur les marchés espagnol et français. «Cette hyper-concentration présente des risques évidents pour le secteur. Cette question a souvent été pointée dans diverses études et doit être traitée avec toute la vigueur nécessaire », affirme Jean-François Limantour. Pour réduire ces risques, il recommande aux exportateurs marocains de renforcer leurs efforts de prospection et de promotion vers les marchés à fort potentiel en Europe du Nord, comme l’Autriche, la Suisse ou les Pays-Bas.

L’expert relève aussi que, malgré la résistance apparente, les exportations marocaines d’habillement vers l’Europe affichent une stagnation depuis deux décennies. Entre 2003 et 2023, elles n’ont progressé en valeur que de 80 millions d’euros, passant de 2,47 milliards à 2,55 milliards d’euros, une faible progression qui devrait interpeller les acteurs du secteur ainsi que les pouvoirs publics marocains.

Ocde-Maroc : Les obstacles à l’investissement et à la productivité

Le Maroc a fait des progrès dans le domaine de l’investissement et de la productivité, mais il a encore du chemin à parcourir. C’est l’une des principales conclusions qui ressortent de la première Étude économique consacrée au Maroc par l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde).

Cette étude qui a été présentée, récemment, à Rabat, indique que la productivité s’est accrue au Maroc, mais dans des proportions moindres que ce qui pourrait être attendu au regard du potentiel de convergence avec des pays plus avancés. « La croissance de la productivité du Maroc, pays à revenu intermédiaire en phase de rattrapage qui affiche des perspectives de croissance démographique prometteuses, devrait être relativement forte », estime l’Ocde.

L’étude montre que le Maroc se caractérise par un secteur des services relativement vaste et une agriculture et une industrie de taille assez petite en termes de valeur ajoutée par rapport aux pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure comparables. Aussi, le Maroc s’est spécialisé dans les services à plus faible productivité, comme le tourisme.

Selon l’étude, le Maroc a pu s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales, en particulier grâce à l’investissement direct étranger (IDE), et notamment dans l’industrie automobile. « Des écosystèmes de fournisseurs se sont constitués autour des principaux investissements, mais, si certains sont des entreprises nationales, beaucoup sont étrangers et ont tendance à se spécialiser dans les activités à plus forte valeur ajoutée et plus complexes », relève-t-elle.

Le secteur automobile a été une industrie manufacturière pionnière au Maroc qui a créé abondamment d’emplois et soutenu la croissance, ce qui a conforté le statut de pays industrialisé et d’exportateur de voitures du Maroc, selon l’étude. L’industrie automobile compte 20 fournisseurs marocains de premier et de deuxième rangs, contrairement à l’aéronautique, où, parmi les 140 fournisseurs locaux, un seul est marocain, indique-t-elle.

L’étude relève qu’un quart de la valeur ajoutée des exportations du Maroc est produit à l’étranger. Le Maroc utilise des intrants intermédiaires étrangers à plus forte valeur ajoutée (intégration vers l’amont) davantage que les pays de l’Ocde ou l’Egypte, mais dans une moindre mesure que la Tunisie ou la Jordanie.

Bien que le pays soit intégré dans les chaînes de valeur mondiales d’entreprises multinationales, ces entreprises et leurs sous-traitants pourraient être mieux intégrés avec les entreprises locales afin de récolter les fruits d’éventuelles externalités technologiques et de connaissances, souligne l’étude. Celle-ci explique que la part relativement faible de la valeur ajoutée est liée à la prédominance de phases à forte intensité de main-d’œuvre dans les processus de production.

Il ressort aussi de l’étude que les entreprises marocaines ont tendance à être très petites et beaucoup opèrent dans le secteur informel qui représenterait environ 30% du PIB et qui freinerait la productivité. De même, est-il indiqué, la dynamique des entreprises s’est essoufflée et la récente baisse du nombre de nouvelles créations est préoccupante.

Parmi les facteurs qui expliquent l’atonie de la productivité, les auteurs de l’étude de l’Ocde citent le niveau faible des compétences. Si les résultats scolaires ont tendance à s’améliorer au fil du temps, en particulier pour les femmes, le niveau de formation des adultes reste nettement inférieur à celui des pays comparables, indiquent-ils.

Intelligence artificielle : «O1», un modèle capable de «raisonner»

OpenAI, le créateur de ChatGPT, a lancé jeudi o1, un modèle d’intelligence artificielle (IA) générative d’un nouveau genre, capable de raisonner et de répondre à des questions plus complexes, notamment mathématiques, espérant ainsi réduire le risque d’erreurs.

«O1 réfléchit avant de répondre », indique «OpenAI» dans un récent communiqué annonçant le lancement de son nouveau modèle d’intelligence artificielle (IA), que l’entreprise dit capable de raisonner et de répondre à des questions plus complexes. Le créateur de ChatGPT progresse ainsi vers son objectif de mettre au point une IA «générale», c’est-à-dire une intelligence artificielle semblable à celle des humains.

La version bêta de « o1 » a été mise à disposition, dès jeudi, pour les utilisateurs payants de ChatGPT dans un premier temps. Testé sur des questions simples de logique, « o1 » est parvenu aux mêmes résultats que « GPT-4o », mais en prenant plus de temps, et en détaillant plus son raisonnement, au lieu de générer quasi instantanément une réponse. Autre différence, le nouveau modèle n’est pour l’instant pas capable de traiter ou de générer d’autres contenus que du texte.

Ce lancement intervient alors qu’OpenAI cherche à lever des fonds qui pourraient lui permettre d’être valorisée à environ 150 milliards de dollars, ce qui en ferait l’une des entreprises non cotées les plus chères au monde, selon les médias américains.

Avec ChatGPT, OpenAI a lancé, fin 2022, la vague de l’IA générative et est devenue la star de la Silicon Valley. Depuis, de son investisseur principal Microsoft à Google et Meta (Facebook, Instagram), tous les grands groupes technologiques rivalisent à coup d’outils censés aider les humains au quotidien, de la rédaction de messages à l’éducation et à la création artistique.

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Classement par rapport à la corruption commerciale: La Tunisie en bonne position

Lorsqu’il s’agit de corruption, tous les pays africains ne sont pas logés à la même enseigne et certains figurent même au bas du classement. Les Seychelles sont le pays où la corruption commerciale est la plus faible. Cet archipel se classe au 44e rang mondial. La Tunisie au 86e rang mondial avec 47 points, ce qui lui confère la première place à l’échelle nord-africaine.

D’après le dernier rapport de «Trace», une association commerciale internationale à but non lucratif dédiée à la lutte contre la corruption, à la conformité et à la bonne gouvernance, la corruption impacte gravement la concurrence loyale, les coûts et la confiance des investisseurs.

D’après la même source, ce fléau touche toutes les sphères économiques et n’épargne pas les entreprises du continent africain. Malgré cela, «Trace» fait savoir que certains pays figurent au bas du classement mondial de la corruption commerciale.

Un handicap au développement des entreprises

«Le monde des affaires en Afrique n’est pas épargné par la corruption.

Celle-ci est même prépondérante dans certains pays qui regorgent de ressources naturelles, notamment minières et hydrocarbures. Dans ces Etats, le phénomène de la corruption s’explique surtout par des gouvernances faibles, des cadres règlementaires peu stricts, une démocratie absente, des sociétés civiles faibles, une pauvreté endémique…», explique le rapport.

Le rapport 2023 du classement réalisé annuellement depuis 2014 par «Trace» montre que, dans ce paysage, de nombreux pays africains figurent parmi ceux où la corruption commerciale est élevée. «Au niveau des entreprises, la corruption commerciale est un handicap à leur développement car elle fausse la concurrence, gonfle les coûts et rend la confiance des investisseurs difficile à instaurer», confirment les analyses. Il est à rappeler que le classement se base sur quatre domaines: interaction des entreprises avec le gouvernement, dissuasion et application de la loi contre la corruption, transparence du gouvernement et de la fonction publique et capacité de surveillance de la société civile. Ayant passé 194 juridictions, territoires et régions autonomes et semi-autonomes, la matrice Trace permet d’avoir une idée sur l’étendue de la corruption commerciale dans le monde.

Au niveau international, les pays nordiques occupent les rangs des pays où on compte le moins de corruption commerciale. La Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Suisse, la Suède, le Danemark occupent le Top 5 mondial des pays où ce fléau est le plus faible.

La Guinée équatoriale à la 191e place

La Norvège affiche ainsi un score de 5, le plus bas au monde, devant la Nouvelle-Zélande, la Suisse et la Suède avec des scores de 10. Au bas du classement, la Syrie (192e), le Turkménistan (193e) et la Corée du Nord (194e) occupent les derniers rangs du classement et sont les pays où les risques de corruption commerciale sont les plus élevés. Au niveau du continent africain, les Seychelles sont le pays où la corruption commerciale est la plus faible.

Cet archipel se classe au 44e rang mondial, devant la Grèce (45e), affiche un score de 36, grâce à ses scores au niveau des critères «transparence du gouvernement» (30 points) et «capacité de surveillance de la société civile» (31 points). Les Seychelles devancent l’Afrique du Sud, 56e mondial avec un score de 39. Le pays réalise un bon score au niveau du domaine «capacité de surveillance de la société civile». Toutefois, le pays réalise un score moyen au niveau du critère «dissuasion et application de la loi contre la corruption» avec un score de 52 points.

Derrière ces deux pays, suivent le Cap-Vert, 62e mondial avec un score de 42 points, le Lesotho (65e mondial, 42 points), le Botswana (73e mondial, 44 points), la Namibie (74e mondial, 54 points), Maurice (80e mondial, 46 points), le Ghana (81e mondial, score de 46 points), le Sénégal (84e, 47 points), la Tunisie (86e mondial, 47 points) et figurent parmi les 10 pays africains les moins exposés à la corruption commerciale.

Le rapport de «Trace» dévoile par ailleurs, les pays où les risques de corruption sont les plus élevés. Il s’agit notamment de la RDC (185e mondial avec un score de 77 points), le Tchad (186e, 78 points), le Soudan du Sud (189e, 81 points), le Congo (187e, 79 points) et la Guinée équatoriale (191e, 87 points).

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Des faits et des chiffres

282,1

Depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) en 2000, les relations entre la Chine et l’Afrique n’ont cessé de se développer. Les échanges commerciaux sont passés de 10,5 milliards de dollars en 2000 à 282,1 milliards de dollars en 2023. Le stock des investissements directs de la Chine en Afrique a dépassé les 40 milliards de dollars. La Chine a été durant cette période derrière d’importantes réalisations, notamment au niveau des infrastructures, en participant à la réalisation de près de 100.000 km de routes, plus de 10.000 km de voies ferrées, près d’un millier de ponts, d’une centaine de ports et de centrales électriques… Sur les 23 dernières années, la Chine a accordé 1.306 prêts pour une valeur de 182,3 milliards de dollars à 49 pays africains et 7 institutions régionales pour des investissements en infrastructure.

30

«Visteon», équipementier automobile américain, annonce l’extension de son site de production en Tunisie et la création d’un nouveau «Tech Centre» spécialisé dans les technologies de design intérieur, la cybersécurité et les voitures connectées. La firme compte intégrer la technologie avancée d’injection de magnésium au sein de son site tunisien, avec un investissement supplémentaire de plus de 30 millions de dinars, à même de le transformer en un site intégré de référence. Aussi, «Visteon» envisage la création d’un nouveau «Tech Centre» pour les technologies de pointe pour le secteur automobile, et ce, afin de permettre la création de 350 emplois d’ingénieurs d’ici 2026.

5,3

D’après la Banque centrale de Tunisie, 5,3 milliards de dinars serait le montant des revenus du travail cumulés durant les huit premiers mois de l’année 2024, soit une hausse de 2,8%, par rapport à la même période de l’année dernière. Les recettes touristiques ont augmenté de près de 6,8% pour atteindre 4,8 milliards de dinars, à fin août 2024, contre 4,5 milliards de dinars en 2023. Ainsi, les revenus du travail et les recettes touristiques cumulés sont en mesure de couvrir la totalité des services de la dette extérieure, lesquels ont dépassé les 10,1 milliards de dinars. Les services de la dette extérieure ont enregistré une hausse notable, ces derniers mois, suite au remboursement de l’eurobond de 850 millions d’euros (en capital) le 17 février, avec des intérêts supplémentaires de 47,8 millions d’euros, soit un total de 898 millions d’euros (environ 3 milliards de dinars).

2,4

La «BH leasing» vient de clôturer le premier semestre 2024 avec un bénéfice de 2,4 MD, contre 1,6 MD en juin 2023, soit une évolution de 54,7%. Au cours du premier semestre 2024, le produit net de leasing a enregistré une progression de 33,4% par rapport aux six premiers mois de 2023, à 9,3 MD.  Le coût net du risque clientèle s’est établi à 1,1 MD contre 0,6 MD à fin juin 2023. Sur la première moitié de 2024, les engagements classés ont diminué de 22% par rapport au premier semestre de l’année dernière.

6,3

Le bénéfice du premier semestre de l’entreprise opérant dans l’industrie du verre, «Sotuver», a atteint 6,3 MD contre 21,1 MD en juin 2023, ce qui représente une baisse de 71%. Le bénéfice a été pénalisé par une nette baisse du chiffre d’affaires semestriel de près de 40%, à 48,7 MD, essentiellement due à l’arrêt de production programmé de 90 jours. «Sotuver» a, en effet, procédé, entre le 17 avril et le 16 juillet, à la révision d’un de ses deux fours, qui fournit 50% de la production.

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