Le système d’auto-entrepreneur a été officiellement lancé aujourd’hui lors d’une conférence de presse au Palais du gouvernement à la Kasbah. Ce projet national a pour objectif de stimuler l’entrepreneuriat, l’innovation et l’initiative personnelle, tout en simplifiant les procédures administratives, élargissant la couverture sociale et soutenant le développement économique. Il repose sur des principes de liberté d’initiative, de justice sociale et de dignité.

À partir de 2025, le secteur numérique créatif sera intégré à ce système pour permettre aux travailleurs non déclarés de bénéficier d’avantages fiscaux et sociaux. Le système cible des entrepreneurs dans des secteurs spécifiques tels que l’industrie, l’artisanat, le commerce, les services non commerciaux et d’autres métiers.

Le projet vise à faciliter l’accès à l’auto-entrepreneuriat, à simplifier les démarches administratives et à élargir la couverture sociale des bénéficiaires. Il est accessible à tous les citoyens tunisiens et aux entrepreneurs dans les secteurs mentionnés, via une plateforme digitale qui simplifie et accélère les procédures.

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Dans la dernière édition du classement de Forbes Africa, Mahjoub Langar, directeur général de Poulina Group Holding (PGH), se démarque comme le seul Tunisien parmi les CEO les plus influents du continent.

Depuis son arrivée à la tête de PGH en 2014, il a transformé ce conglomérat en un modèle de succès dans divers secteurs, notamment l’agroalimentaire, l’immobilier et les matériaux de construction.

Grâce à sa gestion stratégique, PGH a réalisé en 2023 des revenus records, dépassant les 4 milliards de dinars (environ 1,2 milliard d’euros), une performance qui témoigne de la solidité et de la vision de Langar.

Le groupe a également doublé son bénéfice net, atteignant 129,6 millions de dinars (39 millions d’euros), contre 65,7 millions de dinars (19 millions d’euros) en 2022.

Loin de se reposer sur ces succès, Mahjoub Langar explore de nouvelles opportunités pour PGH, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, avec des projets de centrales solaires photovoltaïques.

Son parcours inspire un leadership africain résilient, adapté aux défis modernes, tout en rehaussant le profil de la Tunisie dans l’arène économique africaine.

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Attijari Bank Tunisie s’est positionnée au 190ᵉ rang dans le classement des 200 meilleures banques africaines publié par le magazine Jeune Afrique. Ce classement, qui évalue la performance des institutions bancaires à l’échelle du continent, attribue à Attijari Bank Tunisie un indice Jeune Afrique de 36,46, basé sur des critères de performance et de résilience financière.

La banque affiche également un indice de liquidité de 43, indiquant sa capacité à gérer efficacement ses ressources financières pour répondre aux exigences du marché. En tant que seule banque tunisienne représentée dans ce classement, Attijari Bank Tunisie continue de jouer un rôle essentiel dans le secteur financier tunisien, tout en bénéficiant de l’appui stratégique de son groupe, Attijariwafa, basé au Maroc.

Ce classement vient ainsi reconnaître les efforts de la banque pour se maintenir compétitive dans un environnement bancaire africain en pleine évolution, mettant en valeur l’importance de la Tunisie dans le paysage financier continental.

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À partir du 11 novembre 2024, Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, accueille la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), réunissant les dirigeants de près de 200 pays.

Ces deux semaines de négociations seront essentielles pour définir l’avenir de la planète face au réchauffement climatique. Un an après la COP28 à Dubaï, où des accords importants ont été conclus, notamment la création d’un fonds pour les “pertes et dommages”, la COP29 se veut l’étape suivante dans la concrétisation de ces engagements mondiaux.

L’une des priorités de cette conférence sera d’examiner les plans d’action des pays pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Chaque nation devra présenter une feuille de route révisée, alignée sur l’ambitieux objectif de l’accord de Paris: limiter le réchauffement global à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, et ne pas dépasser les 2 °C.

Mais au-delà de ces engagements, un enjeu majeur se profile: celui de la finance climatique.

Les pays en développement, particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, réclament un soutien financier accru. Le groupe des “pays les moins avancés”, représenté cette année par le Malawi, un pays durement frappé par des cyclones et la sécheresse, souligne l’importance d’une aide solide pour s’adapter aux catastrophes naturelles croissantes.

La question du financement sera donc au cœur des discussions, avec l’objectif de remplacer le fonds de 100 milliards de dollars par an, mis en place en 2009 mais jugé insuffisant.

Cette COP29 pourrait marquer un tournant décisif, non seulement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour le soutien financier aux nations les plus fragiles face à un climat devenu de plus en plus imprévisible.

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Lors de son intervention dans l’émission Expresso animée par Wassim Belarbi le 11 novembre, le député Maher Ktari a souligné que, contrairement à d’autres pays tels que le Maroc qui utilise Le tapis roulant de phosphate  pour transporter le phosphate, la Tunisie continue d’utiliser les voies ferrées. Selon lui, cette méthode est dépassée et inefficace.

En 2023, la Banque mondiale a accordé une subvention à la Tunisie pour améliorer le transport du phosphate et créer des stations photovoltaïques. Ce projet, d’une valeur de 1 100 millions de dinars, pourrait permettre de réduire les coûts du transport du phosphate de 30 à 40 %, une économie substantielle pour l’industrie.

Ktari a également évoqué l’implication des banques tunisiennes, qui ont accepté de financer ce projet sans recourir à des prêts étrangers.

Il a par ailleurs indiqué que le choix du transport ferroviaire avait été fait en raison de l’importance stratégique du phosphate pour les chemins de fer, qui génèrent près de 40% de leurs revenus grâce à ce secteur.

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Lors de son intervention dans l’émission Expresso animée par Wassim Belarbi ce 11 novembre, le député Maher Ktari a exprimé son inquiétude quant aux conditions économiques actuelles pour l’investissement en Tunisie. Selon lui, le discours du chef du gouvernement, Kamel Madouri, manquait de réalisme face aux taux d’intérêt élevés pratiqués par la Banque centrale.

«Le taux d’intérêt directeur est à 8%. Est-ce normal que le chef du gouvernement parle d’encourager l’investissement avec un tel taux?», a lancé Ktari, mettant en doute la cohérence des objectifs annoncés.

En effet, avec un taux directeur de 8%, la Banque centrale prête aux banques à des conditions élevées, et ces dernières répercutent ces coûts sur les investisseurs. Ainsi, les taux appliqués aux crédits pour les entreprises et les particuliers qui souhaitent lancer des projets se situent souvent entre 10 et 12%. «Est-ce que ces taux encouragent vraiment les investissements?», a-t-il interrogé, soulignant l’impact direct de ces taux sur le climat des affaires et la capacité des entreprises à financer leurs projets.

Pour Ktari, le chef du gouvernement devrait prendre en compte ces réalités économiques pour renforcer le climat de l’investissement et favoriser une véritable relance économique.

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Lors de la session plénière consacrée à l’examen du budget de la présidence du gouvernement pour 2025, tenue dimanche 10 novembre au Palais du Bardo, les députés ont exprimé une vive déception face à un discours jugé trop général. Cette insatisfaction a été relayée par Maher Ktari, député au parlement tunisien, lors de son intervention ce matin, 11 novembre, dans l’émission Expresso de Wassim Belarbi.

Le débat s’est focalisé sur les projets et les priorités de l’exécutif pour l’année à venir. Selon Ktari, le chef du gouvernement s’est contenté de présenter des mesures mineures sans exposer de vision claire pour orienter les politiques du pays. «On a commencé par les petites mesures sans avoir un objectif clair», a-t-il regretté. Pour le député, il aurait été essentiel de fixer d’abord un objectif précis, avant de proposer les actions concrètes permettant de l’atteindre.

La frustration des parlementaires s’est également manifestée face à ce qu’ils perçoivent comme une répétition des mêmes discours depuis 2022, sans avancées significatives. Les députés, a précisé Ktari, espéraient des réponses concrètes et des détails plus transparents concernant les priorités budgétaires et les initiatives gouvernementales.

Dans les jours à venir, le parlement discutera du budget alloué à chaque ministère et examinera les décisions concrètes prévues pour 2025. L’absence remarquée du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, qui joue pourtant un rôle essentiel dans l’équilibre financier et monétaire, a également suscité des interrogations quant à l’engagement de l’exécutif dans ce processus de planification économique.

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La Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a annoncé aujourd’hui 9 novembre, l’annulation de plusieurs voyages dimanche 10 novembre 2024 en raison des travaux liés au lancement de l’exploitation de la ligne D du Réseau ferroviaire rapide (RFR) reliant Tunis à Kobbaâ.

Il est à noter que les voyages aller-retour entre Tunis et Bougatfa seront annulés, en attendant la reprise normale des dessertes.

Selon le communiqué publié par la société, il a été annoncé l’annulation du départ à 6h35 de la gare de Tunis à destination de Ghardimaou, ainsi que du trajet retour prévu à 4h25 de la gare de Ghardimaou vers Tunis.

Les voyages sur la ligne Tunis/Bizerte, aller-retour, seront également annulés tout au long de la journée de dimanche 10 novembre.

Pour pallier ces perturbations, la SNCFT annonce avoir coordonné avec la Société de transport de Tunis afin de mettre en place des navettes de bus entre les gares de Tunis et Bougatfa dans la matinée de dimanche.

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Le mentorat, qu’il s’agisse de coaching sportif ou de leadership en entreprise, est un art d’adaptation où le rôle du mentor doit évoluer au rythme du mentoré.

Selon Entrepreneur magazine, la clé réside dans la reconnaissance du stade de développement de chacun pour offrir le soutien adéquat. Que ce soit un jeune athlète ou un ingénieur en herbe, la progression se structure en quatre grandes étapes, chacune exigeant une approche spécifique.

Enseigner les bases aux débutants

Pour un débutant, tout repose sur l’acquisition des fondamentaux. Le mentor adopte ici un rôle d’instructeur, simplifiant les notions et guidant chaque geste. Comme pour des athlètes en herbe apprenant leur posture ou des programmeurs novices découvrant le code, le but est de poser une base solide et d’orienter avec précision.

Orienter les novices vers l’autonomie

Quand un novice acquiert des compétences, il peut facilement surévaluer ses capacités sans en saisir pleinement les subtilités. Le mentor doit ici modérer les excès de confiance, corriger les erreurs et introduire des risques calculés pour développer la capacité d’auto-correction. Dans le sport comme en entreprise, apprendre à discerner le bon du mauvais est une étape importante.

Aider l’intermédiaire à se perfectionner

À ce stade, l’individu commence à détecter ses erreurs mais peine encore à trouver des solutions de manière autonome. Le mentor joue ici un rôle subtil, incitant son protégé à analyser ses propres performances et à affiner son jugement. Le but est d’ancrer cette réflexion critique, essentielle pour progresser de façon autonome.

Guider le maître à devenir mentor

Quand une personne atteint une maîtrise, elle devient apte à se corriger et peut alors guider d’autres à son tour. Le mentor prend alors du recul, offrant un regard extérieur et laissant son ancien élève devenir à son tour un mentor. Ce processus rend le mentorat circulaire, permettant à chaque génération de transmettre son savoir.

Ces étapes montrent que le mentorat ne se limite pas à enseigner, mais incarne un parcours de transformation personnelle et professionnelle. En adaptant ses conseils et son approche, le mentor aide ses protégés à se construire et à transmettre à leur tour. Un accompagnement bien calibré a le pouvoir de renforcer les talents tout en bâtissant une culture de soutien durable.

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En 2021, des pays comme le Cap-Vert (91%), la Côte d’Ivoire (85%), le Ghana (84%) et le Sénégal (76%) figurent parmi ceux qui pourraient réaliser cet objectif d’ici 2030, selon l’«ECOWAS Energy Outlook».

La croissance de l’accès à l’électricité dans la région, quoique positive, reste modérée. Selon l’agence EcoFin, entre 2010 et 2021, le taux d’électrification des ménages dans la CEDEAO a progressé de 41% à 56%, avec une croissance annuelle moyenne de 2,9%.

Toutefois, cette tendance laisse envisager un taux d’accès de seulement 75% en 2030, repoussant l’objectif d’un accès universel à une décennie supplémentaire.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de demande énergétique en plein essor. La CEDEAO, dont la population devrait atteindre 800 millions en 2050, fait face à une consommation électrique croissante: 21,3 GW en 2022, contre 15,3 GW en 2018, et des projections de 26,8 GW pour 2025. L’exploitation des ressources en gaz et pétrole, ainsi que les énergies renouvelables, constituent des options stratégiques pour renforcer l’électrification.

Pour la CEDEAO, atteindre un accès universel à l’électricité nécessite une approche intégrant durabilité et innovation énergétique, contribuant ainsi à soutenir un développement résilient et équitable dans la région.

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Lors de sa réunion du 7 novembre 2024, la commission nationale des avantages a validé plusieurs projets agricoles pour un montant total de 17 millions de dinars.

Ces projets concernent les secteurs des activités agricoles, des services et de la transformation primaire, et sont répartis sur les gouvernorats de Mahdia, Sfax et Nabeul.

La commission a également approuvé l’octroi de 7 prêts immobiliers d’une valeur de 1,2 million de dinars, répartis sur les gouvernorats du Kef et de Kasserine.

Cette décision a été prise dans le cadre des efforts pour soutenir le développement économique régional, selon un communiqué publié par l’APIA.

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L’Agence nationale d’évaluation des risques a émis un avertissement concernant les dangers des produits de lissage brésilien contenant de l’acide glyoxylique, en particulier ceux de la marque “Brazil Cacau”.

Selon l’agence, des cas d’insuffisance rénale aiguë et d’intoxication rénale ont été signalés suite à l’utilisation de ces produits, comme l’ont confirmé l’Association tunisienne de néphrologie et de dialyse ainsi que le Centre national de pharmacovigilance.

Bien que le lissage brésilien soit efficace pour améliorer l’apparence des cheveux, l’acide glyoxylique qu’il contient devient dangereux une fois chauffé, car il se transforme en formaldéhyde. Cette substance est hautement toxique et cancérigène, présentant un danger direct pour la santé humaine.

L’acide glyoxylique augmente le risque d’intoxication rénale et peut endommager la fonction rénale. Les vapeurs dégagées lors du chauffage de cet acide provoquent une irritation respiratoire chronique, engendrant toux et difficultés respiratoires. Le contact direct avec l’acide glyoxylique peut causer des brûlures et des irritations sévères de la peau et des yeux. L’exposition répétée au formaldéhyde accroît également les risques de cancers des voies respiratoires et de la peau.

Le ministère de la Santé appelle tous les professionnels de la beauté à cesser immédiatement d’utiliser les produits contenant de l’acide glyoxylique, en soulignant que les effets esthétiques ne justifient pas les risques sanitaires. Il encourage l’utilisation de solutions alternatives, sûres et efficaces pour préserver la santé des consommateurs.

Il est recommandé aux consommateurs de lire attentivement les étiquettes et de vérifier que les produits ne contiennent ni acide glyoxylique ni glyoxal. Les consommateurs doivent être pleinement informés des dangers associés à l’utilisation de ces produits. Les coiffeurs, quant à eux, sont exposés à des maladies professionnelles graves en utilisant fréquemment ces produits; il est donc crucial de rechercher des alternatives sûres et d’informer leurs clients des risques encourus.

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Le programme de bourse CrossCulture est ouvert aux candidatures jusqu’au 5 décembre 2024. Si vous êtes passionné par la politique, la société, les médias, les droits humains, la paix et le développement durable, ce programme est fait pour vous.

Organisé par l’Institut für Auslandsbeziehungen (Ifa), il offre une opportunité de collaboration de 2 à 3 mois avec une organisation hôte dans le cadre d’un échange interculturel.

Les participants auront accès à des formations, des ateliers, et auront l’opportunité de développer leur réseau à l’échelle internationale.

Le programme inclut une collaboration avec une organisation partenaire, des ateliers et des formations sur des sujets variés, ainsi que des opportunités de réseautage avec d’autres participants et un accès à un réseau mondial d’anciens élèves.

En plus de cela, les participants bénéficieront d’une couverture complète des frais liés au voyage, au visa, au logement, ainsi qu’un salaire mensuel.

Pour postuler, il faut suivre trois étapes simples. D’abord, sélectionnez l’appel approprié en vous rendant dans la section “Call for Applications” sur le site du programme, puis remplissez le formulaire en ligne et téléchargez tous les documents requis.

Il est important d’avoir tous vos documents prêts, car le système ne permet pas de sauvegarder des brouillons. Enfin, soumettez votre demande via le portail en ligne. Les candidatures incomplètes, envoyées par e-mail ou après la date limite ne seront pas prises en compte.

Les documents nécessaires pour la candidature comprennent un CV à jour en anglais détaillant votre parcours académique, professionnel et vos expériences bénévoles, ainsi qu’une lettre de recommandation provenant de votre organisation ou employeur actuel, de préférence rédigée par un superviseur, suivant le modèle fourni. Une photo récente est optionnelle.

La période de candidature pour 2025 s’étend du 15 octobre au 5 décembre 2024. Une fois votre candidature soumise, vous recevrez un e-mail confirmant la réception de votre dossier. Après la clôture de la période de candidature, les candidats présélectionnés seront invités à un entretien.

Les candidats retenus seront informés par e-mail de leur sélection en mars/avril 2025, et le programme se déroulera de mai à novembre 2025. Les candidats non retenus seront également informés par e-mail. Il est important de noter que l’Ifa ne fournit pas de justification concernant les candidatures rejetées.

Pour plus de détails et pour télécharger le modèle de lettre de recommandation, vous pouvez visiter le site du programme ici.

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À la suite des perturbations majeures qui ont affecté les vols de la compagnie Tunisair du 1er au 5 novembre 2024, le ministère du Transport a pris une série de mesures pour remédier à la situation et renforcer la gouvernance au sein de la compagnie nationale.

Ces perturbations, provoquées par des actes jugés irresponsables ayant causé des dégâts matériels sur plusieurs avions, ont conduit le ministre du Transport à effectuer des visites répétées à l’aéroport de Tunis-Carthage, dont une visite nocturne le 2 novembre.

Pour rétablir l’ordre et protéger l’image de Tunisair, des décisions importantes ont été prises, parmi lesquelles le limogeage des responsables suivants: le directeur général de Tunisair Technics, le directeur général de la société tunisienne de catering, la secrétaire générale et le directeur central en charge de l’approvisionnement. De plus, un nouveau directeur général de Tunisair a été désigné, et des actions disciplinaires et juridiques seront engagées à l’encontre des responsables des manquements constatés.

Sur le plan structurel, le ministre a ordonné la mise en place rapide d’un programme de relance pour Tunisair. Ce programme comprend la conception d’un plan de sauvetage urgent, associé à une restructuration sur le moyen terme, ainsi que l’adoption d’un nouveau modèle de gouvernance adapté aux besoins de la compagnie.

Il prévoit également la révision des réglementations pour améliorer la compétitivité, une meilleure gestion des ressources humaines, la régularité des vols et l’amélioration de la qualité de service.

Pour renforcer sa gestion de crise, Tunisair devra actualiser son guide de procédures de manière proactive, avec un accent particulier sur la transparence et l’efficacité de la communication institutionnelle.

Une nouvelle plateforme de communication sera également mise en place pour fournir aux passagers et partenaires des informations précises et opportunes, évitant ainsi toute confusion.

Enfin, le ministère du Transport affirme suivre de près la situation en collaboration avec Tunisair et annonce que d’autres mesures seront prises pour garantir la pérennité et le rayonnement de la compagnie nationale.

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Les candidatures pour le programme de bourses Thomas Jefferson 2025-2026 sont ouvertes jusqu’au 4 décembre 2024 à 17h00, heure de Tunis.

Cette initiative, proposée par l’ambassade des États-Unis en Tunisie, permet aux étudiants tunisiens de premier cycle de vivre une année universitaire non diplômante aux États-Unis, offrant une immersion académique, professionnelle et un développement en leadership.

Le programme cible les étudiants tunisiens inscrits dans une université ou un institut en Tunisie, âgés de 18 ans ou plus, et ayant une maîtrise suffisante de l’anglais. Ils devront démontrer un engagement à contribuer au développement de la Tunisie à leur retour, en suivant la réglementation des visas J-1.

Sélectionnés sur la base de leur mérite, les candidats seront évalués sur leur excellence académique, leur potentiel de leadership, et leur engagement envers la communauté. La candidature doit être complétée en ligne, incluant deux lettres de référence. Seuls les dossiers complets seront pris en compte.

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Le pont du canal Kheiredine, situé sur la route régionale n°33 traversant La Goulette, a été officiellement ouvert aujourd’hui 6 novembre 2024 à la circulation des véhicules et des piétons.

Ce projet, piloté par l’administration régionale de l’équipement et de l’habitat de Tunis, s’inscrit dans le cadre des efforts pour moderniser les infrastructures de la région et améliorer la fluidité du trafic dans ce secteur clé.

L’objectif est de réduire les embouteillages et d’offrir des conditions de circulation plus sûres et plus efficaces pour les habitants et les visiteurs de La Goulette.

Le projet, d’un coût total de 4,7 millions de dinars financés par le budget de l’État, a permis de démolir l’ancien revêtement du pont et de reconstruire la dalle en béton armé sur une longueur de 40 mètres.

Des travaux complémentaires ont consisté à réaliser une couche de roulement en béton bitumineux, à construire des trottoirs et à installer un système de drainage des eaux pluviales.

La signalisation horizontale et verticale a également été mise en place pour garantir une meilleure sécurité routière.

Des travaux se poursuivent actuellement pour la construction d’un passage métallique destiné à accueillir les réseaux des services publics, avec un taux d’avancement de 85%.

Ce projet représente une étape importante pour l’amélioration de l’infrastructure urbaine de La Goulette, contribuant ainsi au développement économique et à la mobilité dans cette zone stratégique.

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Les derniers indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 5 novembre 2024 reflètent une baisse des avoirs nets en devises, qui s’établissent désormais à 24 587,5 millions de dinars, soit l’équivalent de 111 jours d’importation.

Ce chiffre marque une diminution par rapport aux 114 jours enregistrés en 2023, avec une perte de 772,6 millions de dinars.

En parallèle, les recettes touristiques cumulées ont atteint 6 241,3 millions de dinars à la fin octobre 2024, en augmentation de 358,7 millions de dinars par rapport à l’année précédente.

Les revenus du travail, quant à eux, ont également progressé pour atteindre 6 637,9 millions de dinars, enregistrant une hausse de 234,9 millions de dinars.

Le secteur bancaire présente un solde de compte courant ordinaire des banques en hausse, à 359,4 millions de dinars, soit une augmentation significative de 53,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Les transactions interbancaires connaissent également une augmentation notable, atteignant 2 582,1 millions de dinars.

Enfin, le marché monétaire continue de fonctionner avec un taux d’intérêt directeur stable à 8%, tandis que les facilités de dépôt et de prêt à 24 heures s’établissent respectivement à -857 millions et 1 400 millions de dinars.

Les encours des Bons du Trésor à court terme et des Bons du Trésor assimilables s’élèvent respectivement à 9 393 millions et 17 214,8 millions de dinars, confirmant le dynamisme de ce secteur dans le cadre du financement de l’État.

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L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie a annoncé, aujourd’hui 6 novembre, la numérisation des activités du Fonds de transition énergétique à partir du 11 novembre 2024.

Cette initiative vise à simplifier les procédures administratives et à renforcer l’efficacité du traitement des demandes dans le secteur des énergies renouvelables.

Désormais, l’attribution des certifications pour les entreprises actives dans les installations photovoltaïques, les centres de formation, les prestataires de services techniques, ainsi que les certificats de conformité et avantages fiscaux, sera entièrement digitalisée.

Les entreprises concernées sont invitées à déposer leurs documents en ligne sur la plateforme dédiée, accessible via www.fte.nat.tn.

Les entreprises déjà accréditées recevront un identifiant et un mot de passe pour accéder à la plateforme.

Celles souhaitant une nouvelle accréditation, ou demandant des certificats de conformité pour les équipements photovoltaïques, devront s’inscrire sur cette même plateforme pour obtenir leurs identifiants.

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Le revenu global des sociétés cotées a progressé de 3,6% au cours des neuf premiers mois de l’année 2024, atteignant 17 milliards de dinars. Parmi les 71 sociétés cotées, 65% ont connu une hausse de leurs revenus.

Le secteur bancaire a enregistré une croissance de 5,7%, avec un produit net bancaire de 5 223 millions de dinars. Le secteur financier dans son ensemble a augmenté de 6,7%.

Tandis que le secteur agroalimentaire a vu une légère baisse de 1,6%, le secteur des automobiles et des services aux consommateurs a connu des hausses respectives de 16,8% et 6,7%.

Les secteurs des télécommunications et des technologies ont enregistré les meilleures performances, respectivement avec des croissances de 25,1% et 12,1%.

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