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L’UE ordonne à Apple de s’ouvrir à ses concurrents

L’Union européenne a mis en garde Apple contre toute absence d’ouverture de ses systèmes d’exploitation pour iPhone et iPad à des tiers, sous peine de lourdes amendes.

Les autorités de la concurrence de la Commission européenne ont lancé, jeudi 19 septembre 2024, une procédure de spécification contre le géant américain de la technologie Apple.

En effet, les autorités de surveillance du bloc ont exigé qu’Apple se conforme au nouveau Digital Markets Act (DMA) de l’UE. Lequel exige que les systèmes d’exploitation soient pleinement fonctionnels avec d’autres technologies.

« Aujourd’hui, c’est la première fois que nous utilisons les procédures de spécification dans le cadre du DMA pour guider Apple vers une conformité effective avec ses obligations d’interopérabilité grâce à un dialogue constructif ». Ainsi a déclaré Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, dans un communiqué. « Une interopérabilité efficace, par exemple avec les smartphones et leurs systèmes d’exploitation, joue un rôle important à cet égard ».

L’autorité de la concurrence a noté que la première procédure vise les fonctionnalités de connectivité iOS pour les montres intelligentes, les écouteurs, les casques de réalité virtuelle et autres appareils connectés à Internet.

La deuxième procédure concerne l’interopérabilité du système d’exploitation d’Apple et la manière dont il permet aux développeurs tiers d’accéder aux fonctionnalités de l’iPhone et de l’iPad telles que les commandes vocales Siri et la puce de paiement.

Selon Reuters, la Commission européenne espère conclure la procédure dans un délai de six mois, date à laquelle Apple devrait se conformer aux règles et repenser ses services.

Si Apple ne se conforme pas aux règles du DMA, Bruxelles pourrait lancer une enquête officielle, pouvant conduire à des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial annuel du géant de la technologie, rapporte Bloomberg.

Apple a réagi en déclarant qu’elle avait déjà créé des moyens pour que les développeurs puissent demander une interopérabilité supplémentaire avec ses systèmes, tout en protégeant la sécurité des utilisateurs. L’entreprise basée en Californie a également averti que le fait de saper les protections qu’elle a intégrées dans iOS pourrait mettre en danger les consommateurs européens et donner « aux acteurs malveillants davantage de moyens d’accéder à leurs appareils et à leurs données ».

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Forte chute des ventes de voitures neuves dans l’UE en août

Les ventes de voitures neuves ont connu une baisse significative en août 2024 dans l’UE. La baisse atteint 18,3 % par rapport à août 2023 et constitue une évolution négative inquiétante qui a touché tous les constructeurs automobiles.

La réduction du volume de voitures vendues en août 2024 ainsi que la réticence des acheteurs potentiels de voitures à procéder à l’achat d’une voiture entraîneront des changements et une restructuration dans l’industrie automobile, selon un rapport du magazine économique Capital, publié le 19 septembre 2024.

Il a déjà été annoncé que le groupe Volkswagen mettait en œuvre un programme de réduction des coûts de 10 milliards d’euros, qui comprend même la fermeture d’usines en Allemagne.

La baisse des immatriculations en août 2024 est principalement due à la forte tendance à la baisse sur les plus grands marchés de l’UE, selon le média. Plus précisément, en Allemagne, la baisse a été de 27,8 %, en France de 24,3 %, en Italie de 13,4 % et en Espagne de 6,5 %.

Un autre fait qui montre la réticence des acheteurs potentiels à acquérir une voiture purement électrique est que la part de marché des BEV a chuté de près d’un tiers.

En août 2024, les voitures électriques à batterie représentaient 14,4 % du marché automobile de l’UE, contre 21 % l’année précédente. Cette évolution fait d’août 2024 le quatrième mois consécutif de baisse des ventes de ces voitures cette année. Alors que l’année dernière, leurs ventes avaient augmenté mensuellement presque constamment.

Les immatriculations de voitures hybrides rechargeables ont diminué de 22,3 % le mois dernier, avec des baisses enregistrées sur tous leurs principaux marchés. En août, les hybrides rechargeables représentaient 7,1 % du marché automobile total, contre 7,4 % l’année dernière, avec 45 590 ventes.

Les véhicules électriques hybrides ont été le seul type de véhicule à connaître une croissance en août, avec des immatriculations en hausse de 6,6 % pour atteindre 201 552 unités. Trois des quatre plus grands marchés de ce segment ont enregistré des gains : l’Espagne (+12,6 %), la France (+12,5 %) et l’Italie (+2,5 %). Tandis que l’Allemagne (-0,1 %) est restée stable. La part de marché de l’électrique hybride a atteint 31,3 %, contre 24 % en août 2023.

Enfin, le même mois, les ventes de voitures à essence ont chuté de 17,1%, et les quatre principaux marchés ont enregistré une baisse significative : la France (-36,6 %), l’Italie (-18,8 %), l’Espagne (-17,4 %) et l’Allemagne (-7,4 %). Le marché des voitures diesel a chuté de 26,4 %, lui laissant une part de marché de 11,2 % en août dernier.

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Chute des ventes de voitures neuves dans l’UE : Une baisse de 18,3% en août 2024

Les ventes de voitures neuves dans l’Union européenne (UE) ont chuté de 18,3% en août pour atteindre leur niveau le plus bas depuis trois ans, en raison des pertes à deux chiffres sur les principaux marchés que sont l’Allemagne, la France et l’Italie, ont indiqué jeudi les données de l’organisme européen chargé de l’industrie automobile.

Les ventes de voitures entièrement électriques ont chuté de 43,9% en août, pour le quatrième mois consécutif, l’Allemagne et la France ayant enregistré des baisses respectives de 68,8% et 33,1%, selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA).

La croissance des ventes de VE a également ralenti, en partie à cause de politiques divergentes en matière d’incitations écologiques, tandis que les régulateurs ont imposé des droits de douane élevés pour tenter d’empêcher les VE chinoises, moins chères, d’entrer sur le marché.

Les ventes de voitures électriques à batterie et de voitures rechargeables ont chuté respectivement de 43,9% et de 22,3% en août, tandis que celles des voitures hybrides-électriques ont augmenté de 6,6% pour atteindre une part de marché de 31,3%.

Les immatriculations des trois plus grands constructeurs automobiles européens, Volkswagen, Stellantis et Renault, ont toutes chuté par rapport à l’année précédente, respectivement de 14,8%, 29,5% et 13,9%.

Les ventes du fabricant de véhicules électriques Tesla ont chuté de 43,2%, et celles du constructeur chinois SAIC Motor ont baissé de 27,5%.

Afin de stimuler le marché des VE, l’Allemagne a accepté en septembre des déductions fiscales allant jusqu’à 40% pour les entreprises sur leurs ventes de VE, après avoir mis fin l’année dernière à un programme de subventions destiné à accélérer la transition écologique.

Le groupe de campagne Transport & Environnement a toutefois déclaré en début de semaine que les voitures électriques à batterie vendues dans l’UE devraient atteindre une part de marché totale comprise entre 20 et 24% d’ici 2025, principalement en raison de la baisse des prix de vente.

Forum FMAH : Les traités de Rome, acte de naissance d’une nouvelle forme de colonialisme ?

EuropeSelon l’universitaire et expert économique Jamel Aouididi les européens ne se sont jamais démarqués de leurs origines coloniales , relevant que l’ensemble des accords de partenariat conclus, jusqu’ici, par ce groupement régional avec les pays du sud de la méditerranée et de l’Afrique ont des relents colonialistes.

L’expert, qui s’exprimait dans le cadre de l’université d’été 2024 de la Fondation Mohamed Ali Hammi (FMAH) placée cette année sur le thème “comment se positionner dans un monde en pleines mutations? propositions d’alternatives citoyennes”, traitait du bilan des relations Tunisie -Union européenne (UE) et de ses impacts multiformes.

A l’origine les traités de Rome

Se référant à l’ouvrage “Eurafrique aux origines coloniales de l’Union européenne” de Peo Hansen et Stefan Jonsson de l’université de stockholm (Suède) , l’expert a fait remarquer que la vocation coloniale des européens remonte au 25 mars 1957, date de la signature des Traités de Rome. Ces traités sont considérés comme l’acte de naissance de la grande famille européenne. Le premier de ces Traités donne le jour à une Communauté économique européenne (CEE), tandis que le second crée une Communauté Européenne de l’Énergie Atomique, mieux connue sous le nom d’EURATOM.

L’acte de naissance de l’Union européenne, la Convention Constitutive, porte en elle les traces d’un passé colonial complexe. Selon l’historien Jamed Aouididi, un élément particulièrement révélateur est la proposition française d’inclure les anciennes colonies des pays européens dans le projet européen, et ce, dès les premières discussions.

« L’acte de naissance de l’Union européenne porte en elle les traces d’un passé colonial complexe. » – Jamel Aouididi

Cette proposition, formulée alors que de nombreuses colonies étaient en pleine lutte pour leur indépendance, comme l’Algérie, soulève de nombreuses questions sur les motivations réelles des États européens. La France, par exemple, a suggéré d’intégrer les pays de la zone franc, un système monétaire et financier qu’elle avait mis en place en Afrique. L’Italie, quant à elle, a évoqué la Libye et la Somalie, tandis que la Belgique et les Pays-Bas ont respectivement mentionné le Congo et leurs colonies d’Asie du Sud-Est.

Ces propositions témoignent d’une volonté de maintenir une certaine influence sur les anciennes colonies, même après leur indépendance. Elles révèlent également une conception de l’Europe comme un espace d’expansion économique et politique, où les anciennes puissances coloniales pourraient continuer à jouer un rôle prépondérant.

Morale de l’histoire, cette convention fait état d’une vision stratégique de ce que sera la Communauté européenne sur le long terme. En vertu de cette vision, les européens estiment indispensables pour leur survie de continuer à dominer sous d’autres formes, les pays du sud et est de la méditerranée, de l’Afrique subsaharienne et de l’est asiatique.

Ultime objectif, s’appuyer sur les anciennes colonies en tant que débouchés pour leurs produits et de fournisseurs de matières premières pour s’imposer en tant que puissance régionale dans l’échiquier mondial dominé à l’époque par les deux blocs : les Etats Unis et l’Union soviétique.

« Si nous voulons nous reconstruire, il nous faut de toute urgence un “espace vital” – si vous me permettez l’expression – d’une échelle plus grande que celle des vieilles nations soi-disant autonomes », écrivait en 1947 Hendrik Brugmans, le dirigeant néerlandais de l’Union des fédéralistes européens. À travers cette citation, surprenante sous la plume d’un ancien résistant à l’occupation nazie, Peo Hansen et Stefan Jonsson mettent en évidence ce qu’ils nomment les « origines coloniales » de la construction européenne, ainsi que le concept à leur sens central d’« Eurafrique »

Tunisie- UE: deux périodes et deux politiques

Concernant la Tunisie, l’universitaire Jamel Aouididi distingue deux ripostes historiques. La première remonte au lendemain de l’accès du pays à l’indépendance. C’est une réaction que l’expert qualifie de patriotique et de positive. Il s’agit des décisions majeures prises par les dirigeants de l’époque pour consacrer la rupture avec l’ancien pays colonisateur et déjouer dès le départ ses nouvelles visées colonialistes.

Au nombre de ces décisions, il a cité la promulgation, en 1958, de la loi relative à la réforme monétaire avec comme corollaires la création de la Banque centrale de Tunisie et la création d’une monnaie nationale, le Dinar.

La deuxième période que l’universitaire estime négative pour la Tunisie remonte à 1995, date de l’adhésion de la Tunisie à l’Organisation mondiale de commerce (OMC) et de la conclusion de l’accord de libre échange des produits manufacturés avec l’Union européenne.

« Si nous voulons nous reconstruire, il nous faut de toute urgence un “espace vital” – si vous me permettez l’expression – d’une échelle plus grande que celle des vieilles nations soi-disant autonomes. » – Hendrik Brugmans

L’universitaire a mis en exergue l’effort fourni par le pouvoir de l’époque pour réunir toutes les conditions de succès à ces accords qui étaient pourtant asymétriques aux dépens de la Tunisie. A titre indicatif, il a évoqué la nomination d’un ministre, pendant une dizaine d’années pour veiller à la bonne application de cet accord. Il s’agissait à l’époque de Mondher ZenaidI.

Jamel Aouididi devait attirer l’attention sur deux caractéristiques de l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne. Le premier consiste en sa traduction dans les langues des 27 pays membres de l’Union et jamais dans la langue arabe langue officielle de la Tunisie.

Le second porte sur les ambitions illimitées de cet accord en ce sens où il prévoit une extension à pratiquement tous les secteurs : agriculture, pêche, services, formation, enseignement, protection des investissements…

L’accord projette également d’harmoniser les législations, notamment celles concernant le statut de la femme, l’héritage, l’homosexualité, les services financiers, la déréglementation du transport aérien (open sky), TIC, énergie,

Cela pour dire au final qu’au regard de ces visées néocolonialistes, on ne peut s’interdire de penser que “la dimension géopolitique et impériale du projet européen a été largement sous-évaluée”.

ABOU SARRA

Les “dix commandements” de Mario Draghi pour l’Europe

L’émission de dette commune pour financer les investissements dans l’énergie et l’innovation, l’intégration des marchés de capitaux et monétaires et une intégration économique plus profonde et plus substantielle sont le « remède » proposé par l’ancien Premier ministre italien et ex-patron de la BCE, Mario Draghi, pour la compétitivité en difficulté de l’Union européenne.

Le rapport de Draghi tant attendu sur la compétitivité de l’économie européenne a été présenté il y a quelques jours et définit trois défis clés pour l’UE : combler le déficit d’innovation; décarboner l’Europe; et passer à une économie circulaire et à l’autosuffisance en matières premières. Car la dépendance aux importations dans un environnement géopolitique instable le rend vulnérable aux crises.

Ainsi, le rapport “Super Mario” souligne que l’Europe devrait briser les tabous du passé en procédant à une intégration financière majeure sur les marchés de capitaux et monétaires et émettre une dette commune (euro-obligations) qui financera les objectifs européens communs. Dans ce sens, il “indique” le maintien du Fonds de relance, également soutenu par la Grèce et d’autres pays de l’UE. De même qu’il adopte l’évaluation de la Commission sur la nécessité de compléter la politique zéro pollution (des investissements supplémentaires – principalement publics – de 750 à 800 milliards d’euros seront nécessaires sur une base annuelle).

En outre Mario Draghi estime que pour combler l’écart technologique avec la Chine et les États-Unis, un investissement supplémentaire de 200 milliards d’euros par an sera nécessaire au cours des sept prochaines années.

Cela soulève également de sérieuses inquiétudes quant au fonctionnement de certaines branches industrielles, qui évoluent actuellement dans des cadres nationaux, sans stratégie ni plan d’action clairs. Le rapport souligne que l’industrie européenne devrait fonctionner selon un système de règles unifié, avec des objectifs et des financements d’investissement communs, pour rattraper et vaincre la concurrence internationale.

Dans le secteur critique de l’énergie, le rapport fixe comme objectifs immédiats la réduction des coûts excessifs actuellement payés par l’UE, la décarbonation et la promotion des sources d’énergie renouvelables – toujours avec des règles d’établissement et de fonctionnement communes –, la promotion de la technologie nucléaire moderne et l’intensification de l’utilisation de l’hydrogène dit « vert ».

Innovation économique, mais avec cohésion sociale 

Même si le rapport met l’accent sur l’augmentation des investissements dans la recherche et l’innovation, le développement de l’intelligence artificielle et la réduction de l’écart technologique avec les États-Unis et la Chine, il met particulièrement l’accent sur un problème : le maintien de la cohésion sociale et de l’État-providence que l’Europe a construit au fil des années.

Comme il le souligne, la main-d’œuvre de l’UE diminue d’année en année et les nouvelles technologies menaceront les relations professionnelles. Il indique généralement que l’entrée de l’automatisation aux États-Unis au cours de la période 1980-2016 a contribué à l’augmentation de 50 à 70 % de l’écart salarial entre les travailleurs instruits et les travailleurs moins instruits.

Pour cette raison, selon le rapport, il devrait y avoir des programmes de reconversion continue.  Tandis que pour ceux qui se retrouvent sans travail en raison de leur âge, l’État providence devrait fonctionner et offrir sécurité, santé, transports, afin de maintenir la cohésion sociale.

Concernant la diffusion de l’innovation dans les États membres de l’UE, le rapport, tirant les leçons du modèle américain, souligne qu’en plus du modèle central, il devrait également y avoir des politiques régionales, qui analyseront les objectifs centraux dans les caractéristiques particulières de chaque région. Autrement dit, ils devraient être choisis à l’avance là où se trouveront des usines de haute technologie et des espaces d’innovation.

Le principe de l’unanimité 

Le rapport Draghi souligne enfin qu’après ses élargissements successifs, l’UE souffre dans le domaine de la prise de décision à l’unanimité car les 27 pays européens sont à des vitesses de développement différentes et chacun a des intérêts différents. Pour tenter de surmonter la difficulté de l’unanimité et de pouvoir faire avancer les projets visant à renforcer la compétitivité de l’Europe, le rapport propose un terrain d’entente. Puisqu’il existe de nouveaux plans pour la compétitivité de l’Europe, ils peuvent être adoptés avec un avis unanimement positif, et ensuite, pour les différentes parties du plan, les décisions prises à la majorité peuvent être mises en œuvre.

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Tunisie : allègement du déficit commercial grâce aux exportations agroalimentaires

D’après la Note sur le commerce extérieur aux prix courants pour août 2024 publié, jeudi 11 septembre 2024, par l’Institut national de la statistique (INS), le déficit commercial de la Tunisie s’est allégé, à fin août 2024, 11 924,1 millions de dinars, (MDT), contre -12 191,7 MDT durant les 8 premiers mois de 2023.

Par conséquent, le taux de couverture a gagné 0,8 point par rapport à la même période de 2023 pour s’établir à 77,7%.  

Le déficit commercial, qui reste très élevé, provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (- 5 587,8 MDT), la Russie (-4 032,1 MDT), l’Algérie (- 2 525,4 MDT), la Turquie (-1 724,5 MDT), la Grèce (-919,6 MDT) et l’Ukraine (-982,5 MDT).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (3 513,7 MDT), l’Italie (1 384 MDT), l’Allemagne (1 479 MDT), la Libye (1 422,3 MDT) et le Maroc (136,1 MDT).

D’autre part, le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à -4 418,8 MDT, tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à -7 505,3 MDT, contre -6 512,9 MDT durant les 8 premiers mois de 2023.

Augmentation des exportations de 2,1%

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant les 8 premiers mois de 2024 montrent que les exportations ont augmenté de 2,1%, contre +10,1% durant la même période en 2023.

Elles ont atteint le niveau de 41 512,1 MDT, contre 40 639,4 MDT durant les 8 premiers mois de 2023.

L’augmentation observée, durant les 8 premiers mois de 2024, concerne essentiellement les exportations du secteur des industries agroalimentaires qui ont augmenté de (+33%) à la suite de la hausse des ventes d’huile d’olive (3 818,9 MDT contre 2 356,7 MDT) ainsi que les exportations du secteur de l’énergie de (+20,7%) et du secteur des industries mécaniques et électriques de (+1%).

En revanche, les exportations du secteur de mines, phosphates et dérivés ont baissé de (-29,6%) et celles des textiles, habillement et cuirs de (-6,2%).

Les exportations tunisiennes vers l’Union européenne (69,7% du total des exportations) ont augmenté de (+0,3%).

Cette évolution est expliquée par la hausse des exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que l’Italie (+4,5%), l’Espagne (+17,8%) et la Belgique (+6,7%).

En revanche elles ont baissé avec la France (-1,6%) et l’Allemagne (-2%). Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+40,9%) et avec l’Égypte (+9,5%). Ainsi qu’avec la Libye (-13,6%) et le Maroc (-17,2%).

Hausse des importations de 1,1%

Quant aux importations, elles ont enregistré une hausse de +1,1%) contre une baisse de -1,8% durant la même période en 2023. En valeur, celles-ci ont atteint 53 436,2 MDT, contre 52 831 MDT durant les huit premiers mois de 2023.

La hausse des importations résulte, d’une part, de l’augmentation enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (+16,6%), des biens d’équipement (+2,5%) et des biens de consommation (+4,7%) et, d’autre part, de la baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-5,5%).

Pour ce qui est des importations avec l’UE (43,7% du total des importations), elles ont enregistré une hausse de 2% pour s’établir à 23 365,1 MDT. Elles ont augmenté avec l’Allemagne (+12,3%) et l’Espagne (+5,7%). Et ont baissé avec l’Italie (-4%), la France (-1,1%) et la Belgique (-17,8%). Hors UE, les importations ont augmenté avec l’Inde (+12,7%), la Suisse (+19,8%) et la Chine (+1,1%). Et baissé avec la Russie (-7,7%) et la Turquie (-4%).

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L’UE lutte contre Google et Apple avec des sanctions majeures

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) s’est prononcée sur deux affaires majeures, l’une concernant le litige entre l’UE et Google, et l’autre portant sur les avantages fiscaux accordés à Apple en Irlande.

L’Union européenne vise à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles et les avantages fiscaux injustes.

Concernant Google, l’entreprise a été définitivement condamnée à une amende de 2,4 milliards d’euros par la CJUE pour abus de position dominante en faveur de son service Google Shopping. L’affaire, commencée en 2010, avait conduit à une amende par la Commission européenne en 2017. Malgré plusieurs tentatives de contestation, la CJUE a confirmé la sanction.

Apple, quant à elle, devra rembourser 13 milliards d’euros à l’Irlande après une décision de la CJUE. En 2016, la Commission européenne avait accusé Apple d’avantages fiscaux illégaux en Irlande, ce qui lui avait permis d’échapper à des impôts. Après l’annulation de cette décision par un tribunal de l’UE, la CJUE a confirmé que le remboursement doit être effectué.

Au total, les amendes et remboursements infligés à Google et Apple dépassent les 15 milliards d’euros.

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Josep Borrel met le pied dans le plat : «Israël a financé le Hamas»

«Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah», a déclaré Josep Borrel, vendredi 6 septembre 2024, lors d’une conférence dans une université espagnole.

Le chef de la diplomatie européenne a ajouté : «Si nous n’intervenons pas fermement, la spirale de la haine et de la violence se poursuivra de génération en génération, de funérailles en funérailles».

Ces propos n’ont pas manqué de susciter des réactions outrées dans les cercles sionistes européens. 

En fait, Borrel n’a fait que rappeler une vérité historique attestée par beaucoup d’historiens, y compris israéliens.

«Oui, Israël a soutenu les Frères Musulmans à la base mais le Hamas n’en est qu’une émanation spécifique», a cru pouvoir nuancer Michel Liégeois, professeur de Relations internationales à l’UCLouvain, cité par RTBF.

L’expert apporte des données intéressantes à ce sujet qui méritent d’être mieux connus : «Historiquement, Israël met pour la première fois les pieds à Gaza en 1967, à l’issue de la guerre des Six Jours. Puisqu’avant cela, le territoire gazaoui qui est aujourd’hui la bande de Gaza, ne faisait pas partie de l’Etat d’Israël dans le cadre du plan de partage. C’est, à l’époque, un territoire palestinien», explique Michel Liégeois. «Pour des raisons de sécurité, Israël maintient sa présence et occupe Gaza. Elle y trouve à ce moment-là une seule organisation un peu structurée : l’organisation des Frères musulmans. Ensemble, ils trouvent un modus operandi. Les Frères Musulmans vont aider Israël à administrer la bande de Gaza. Cela permet à Israël de ne pas devoir y perdre trop d’énergie et d’argent», ajoute-t-il.

Au fil des ans, la coopération entre les deux parties va s’approfondir, le but d’Israël étant de ne pas avoir affaire à l’OLP. En échange d’une reconnaissance de fait, Israël allait devoir payer une contrepartie : «Israël va, en échange, financer un certain nombre de projets, notamment la construction de mosquées», explique Michel Liégeois.

Cette «entente» contre-nature, sachant les positions extrémistes des Frères musulmans, dure 20 ans, jusque dans les années 80 : «En 1987, le Hamas est créé. Le Hamas est bien l’émanation politico-militaire, plus radicale, de la mouvance des Frères musulmans. Donc oui, Israël a soutenu les Frères Musulmans à la base mais le Hamas n’est qu’une émanation spécifique, politique, de cette organisation. Il est important de le préciser», souligne l’expert.

En aidant les ennemis de ses ennemis, c’est-à-dire en jouant la carte des islamistes contre celle des laïques, selon une tactique vieille comme le monde, Israël cherchait à déstabiliser le Fatah,

Peut-on affirmer donc qu’Israël a aidé le Hamas à gagner du terrain contre le Fatah ? Réponse de l’expert qui a dû prendre mille pincettes et couper le cheveu en quatre pour répondre par l’affirmative: «À certains moments, de façon ponctuelle, dans le cadre d’opérations menée par les services secrets israéliens, il n’est pas exclu qu’ils n’aient pas jugé utile d’affaiblir un peu le Fatah, de lui rendre la vie un peu plus difficile. Donc on ne peut pas totalement exclure cette possibilité.»

I. B.

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