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Tunisie – Météo : Baisse des températures et risque de brouillard dans le Nord

Les conditions météorologiques s’annoncent partiellement instables pour les prochaines heures, selon les prévisions des services de météorologie. Des passages nuageux parfois denses sont attendus dans les régions côtières nord, accompagnés de pluies éparses et temporairement orageuses. Dans le reste des régions, le ciel sera principalement traversé par des nuages, avant l’apparition de brouillard localisé en fin de nuit.

Les vents souffleront du secteur ouest dans le nord et le centre, et du secteur est dans le sud, avec une intensité variant de faible à modérée. Les conditions maritimes seront relativement calmes, la mer étant peu agitée.

Les températures nocturnes afficheront une nette différence selon les régions : elles oscilleront entre 12 et 16 degrés dans le nord et le centre, sans dépasser les 8 degrés dans les zones montagneuses de l’ouest. Dans le sud, elles seront plus clémentes, se situant entre 16 et 20 degrés.

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Tunisie – Manouba : Une femme et son fils retrouvés morts dans des circonstances mystérieuses

Ce mardi après-midi, les corps sans vie d’une femme de 65 ans et de son fils de 47 ans ont été découverts dans leur domicile situé à Mansoura 1, dans la délégation de Djedeida, gouvernorat de Manouba. Les circonstances de leur décès demeurent pour l’instant inexpliquées, plongeant les habitants de la région dans la stupeur.

Alertés par des citoyens, les agents de la garde nationale de Tebourba et les équipes de la protection civile se sont rendus rapidement sur les lieux. Après avoir constaté les décès, le procureur de la République est intervenu pour superviser les premières constatations techniques. Il a ordonné le transfert des corps vers le service de médecine légale de l’hôpital Charles Nicolle, à Tunis, pour des examens post-mortem visant à élucider les causes de ces décès.

Le ministère public du tribunal de première instance de Manouba a par ailleurs ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant la mort des deux victimes. Cette affaire a été confiée à la brigade de recherches judiciaires de Tebourba, qui attend désormais les résultats des analyses pour orienter l’investigation.
Les autorités continuent de recueillir des éléments dans cette affaire qui suscite de vives interrogations au sein de la communauté locale.

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Tunisie : Deux suspects terroristes capturés lors d’une opération de sécurité

Les unités de la garde nationale de Siliana ont arrêté un homme recherché pour son appartenance présumée à un groupe terroriste. Cet individu, condamné à 52 ans de prison et recherché sur la base de mandats d’arrêt émis par la Cour d’appel de Tunis, a été interpellé dans la région, selon un communiqué publié ce mardi par la direction générale de la garde nationale.

Dans le même temps, les unités de la garde nationale de Jbeniana, en collaboration avec leurs homologues de Sfax, ont capturé un autre suspect, également recherché par diverses structures sécuritaires et judiciaires pour des liens avec une organisation terroriste. Cet individu faisait l’objet de plusieurs condamnations pénales.

Les deux suspects ont été remis aux unités spécialisées pour les procédures légales nécessaires, après coordination avec le procureur de la République. La direction générale de la garde nationale a appelé les citoyens à coopérer activement avec les forces de l’ordre et à signaler toute information suspecte au numéro 71860135, dans le but de renforcer la sécurité publique et d’assurer la protection du pays et de ses citoyens.

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Tunisie : L’industrie pharmaceutique peut couvrir 100 % des besoins locaux, affirme le ministre de la Santé

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a annoncé que l’industrie pharmaceutique tunisienne est capable de couvrir jusqu’à 100 % des besoins en médicaments de la population, contre 75 % actuellement.

Cette déclaration a été faite à l’occasion d’une visite inopinée, ce mardi, dans plusieurs établissements hospitaliers à Sfax, dont les hôpitaux universitaires Hédi Chaker et Habib Bourguiba, ainsi que l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khalifa et l’hôpital local de Skhira.

Le ministre a souligné que la Tunisie dispose des capacités et compétences nécessaires pour atteindre une couverture totale grâce à ses ressources humaines qualifiées, notamment les pharmaciens et médecins formés dans le secteur de l’enseignement supérieur tunisien. Selon Ferjani, l’industrie pharmaceutique locale pourrait jouer un rôle clé dans l’autosuffisance nationale en matière de santé.

Concernant les pénuries occasionnelles de certains médicaments essentiels, le ministre a indiqué que la Pharmacie centrale fournit les traitements vitaux, notamment pour les cancers, mais connaît parfois des ruptures d’approvisionnement.

Pour y remédier, le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie qui vise à réformer le système de financement des caisses sociales, qui approvisionnent la Pharmacie centrale.

Cette initiative, validée lors du dernier Conseil des ministres, garantira un financement durable à la Pharmacie centrale, en plus de soutenir la restructuration de la Société tunisienne des industries pharmaceutiques, qui a récemment repris ses activités après deux années d’arrêt.

Enfin, s’agissant de l’hôpital militaire de campagne à Sfax, Ferjani a annoncé une réunion prochaine avec le ministère de la Défense et la direction de la santé militaire pour accélérer les services et améliorer l’efficacité de cet établissement.

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La Banque de Tunisie et des Émirats inaugure son centre de formation « Skill-Up BTE »

La Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) a récemment inauguré son centre de formation intégré, baptisé « Skill-Up BTE – Votre allié pour l’évolution et le progrès ». Ce nouveau centre, qui s’inscrit dans une vision stratégique ambitieuse, vise à renforcer les compétences et l’excellence professionnelle de ses collaborateurs.
À travers cette initiative, la BTE met un accent particulier sur la montée en compétences de ses équipes, un enjeu clé dans un secteur bancaire en perpétuelle évolution. Le centre « Skill-Up BTE » proposera une offre de formation diversifiée, mêlant théorie et pratique, avec des modules adaptés aux enjeux actuels du secteur. Des formations ciblées sur les compétences techniques bancaires, ainsi que sur les défis stratégiques de demain, seront au programme pour permettre aux collaborateurs de s’approprier les outils et les connaissances nécessaires à leur évolution professionnelle.
En ligne avec la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la banque, ce centre de formation est également une réponse aux besoins croissants d’innovation pédagogique dans le monde du travail. La BTE entend ainsi être un acteur majeur de l’évolution de ses collaborateurs tout en contribuant au développement du secteur bancaire en Tunisie.

Malek Chouchi

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Tunisie – Fraude en Ligne : L’ODC révèle une moyenne de 25 plaintes hebdomadaires

La montée en puissance de la fraude en ligne, notamment sur les réseaux sociaux, a été le thème central d’une conférence de presse organisée mardi à Tunis par l’Organisation de Défense du Consommateur (ODC). Lors de cet événement, l’ODC a exhorté les citoyens à redoubler de vigilance et à ne pas se laisser duper par des publicités trompeuses qui prolifèrent sur Internet.

L’organisation a précisé que ses services reçoivent en moyenne 25 plaintes hebdomadaires concernant des pratiques de vente frauduleuse, que ce soit via les réseaux sociaux ou certaines chaînes de télévision. Le compte Facebook de l’ODC a ainsi enregistré 290 plaintes entre le 1er janvier et le 3 octobre 2024.

Les plaintes concernent principalement la vente d’appareils électroniques, avec 46 signalements relatifs à la non-conformité des produits livrés ou à la mauvaise qualité des articles. Viennent ensuite les ustensiles de cuisine, avec 32 plaintes, suivis des produits alimentaires tels que le miel, les confitures et les jus de fruits, avec 25 plaintes.

Ammar Dhaya, président de l’ODC, a souligné que la majorité des vendeurs en ligne opérant sur les réseaux sociaux agissent de manière anonyme et exclusivement dans le monde virtuel, ce qui complique les poursuites en cas de litige.
Il a également indiqué que l’organisation s’efforce de sensibiliser les consommateurs à la prudence face aux risques inhérents aux transactions en ligne, notamment dans un contexte de vide juridique persistant.

Dhaya a aussi mis en avant les obstacles rencontrés par l’ODC pour poursuivre les fraudeurs, en raison de l’absence de structures de contrôle adaptées. Il a insisté sur l’urgence de renforcer le rôle des services compétents du ministère du Commerce afin d’élaborer une stratégie efficace de lutte contre la fraude en ligne.

Ammar Dhaya a conseillé aux consommateurs de se méfier des pages de vente sur les réseaux sociaux et a rappelé que les plateformes de commerce électronique doivent respecter la législation en vigueur et obtenir les autorisations administratives nécessaires.

 

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Tunisie – Association IBSAR : Faire connaître le braille dans les établissements universitaires

L’association IBSAR (Loisirs et Cultures pour les Non et Mal-voyants) a annoncé le lancement, le 10 décembre 2024, date de la célébration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, d’une campagne de sensibilisation dans 10 établissements d’enseignement supérieur publics et privés pour faire connaître le braille en tant que méthode d’écriture pour les personnes non ou mal voyantes.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le président de l’association, Mohamed Mansouri a fait savoir que cette campagne cible environ 5 mille étudiants et sera organisée sous forme de rencontres directes avec les étudiants, animées par des étudiants aveugles.

« Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation aux droits des personnes en situation de handicap afin que les étudiants puissent, dans l’avenir, plaider en faveur de cette cause », a-t-il ajouté.

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Tunisie – Kebili : Les indicateurs touristiques au vert

La saison touristique 2023-2024 au gouvernorat de Kébili enregistre des indicateurs positifs reflétés par l’afflux de plus de 113 mille touristes dans la région, ayant passé 124 mille nuitées jusqu’à la fin du mois de septembre dernier.

La prochaine période sera marquée par l’organisation de divers événements culturels, touristiques et sportifs dans la région, susceptibles d’améliorer ces indicateurs jusqu’à la fin de l’année en cours, a indiqué à l’Agence TAP, le commissaire régional au tourisme à Kébili, Jameleddine Ben Jabeur.

Parmi les événements programmés dans la région, quatre rallyes Motos à deux et à quatre roues avec la participation de plusieurs passionnés venus de Tunisie et d’Europe.

Il s’agit également du Festival international du désert dont 56ème édition qui sera tenue du 26 au 29 décembre, en plus de l’organisation par les agences de voyage de plusieurs excursions dans le désert de Kébili et dont le nombre a atteint 2198 à la fin du mois d’octobre dernier.

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Tunisie – Santé : Un nouvel hôpital verra bientôt le jour à Bir Ali Ben Khalifa

Le ministre de la santé, Mustapha Ferjani, a décidé de porter l’affaire de l’hôpital régional Bir Al Ben Khalifa (Sfax) devant la justice afin de déterminer les responsabilités de chacun dans les nombreuses défaillances observées dans cet établissement où les conditions sanitaires et la qualité des prestations se sont beaucoup détériorées au cours des douze dernières années.

Lors d’une visite inopinée à l’hôpital régional de Bir Ben Khalifa, le ministre a annoncé qu’un hôpital de campagne multidisicplinaires comportant une salle d’opération chirurgicale sera mis en place prochainement afin de rapprocher les services de santé des citoyens de la région.

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Tunisie- Education : Les cours particuliers interdits en dehors des établissements scolaires publics

“Il est strictement interdit aux enseignants du primaire et du secondaire travaillant dans les établissements scolaires publics relavant du ministère de l’Éducation de donner des cours particuliers en dehors des institutions éducatives”, a rappelé mardi le ministère de l’Éducation dans un communiqué.

Le ministère a appelé les enseignants à se conformer aux dispositions du décret gouvernemental n° 2015-1619 du 30 octobre 2015, fixant les conditions d’organisation des leçons de soutien et des cours particuliers au sein des établissements éducatifs publics rappelant que tout contrevenant s’expose à des sanctions disciplinaires et pénales prévues par la législation et les réglementations en vigueur.

En outre, le ministère a mis en garde les parents contre les risques d’inscrire leurs enfants dans des cours particuliers en dehors du cadre légal et à l’extérieur des établissements éducatifs publics.

Selon le ministère, ce rappel s’inscrit dans le cadre de la volonté du département à garantir une bonne gouvernance du système éducatif et à assurer l’équité entre tous les élèves.

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Budget 2025 de la Défense Nationale : Un appui jugé insuffisant face aux défis de la Tunisie

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, mardi, au Palais du Bardo, l’examen, en plénière commune, du projet de budget du ministère de la Défense nationale pour l’exercice 2025.

Dans un mot prononcé devant les membres des deux chambres parlementaires, le ministre de la Défense, Khaled S’hili, a estimé que le budget alloué permettra de couvrir près de 94% des activités du ministère dont le coût des programmes inclus dans sa mission s’élève à 4.732 millions de dinars.

Il a présenté, dans ce contexte, la stratégie mise en place à moyen et à long terme pour renforcer les capacités des forces de l’armée nationale. Cette stratégie, qui s’étend sur dix ans (2021-2030) comprend neuf axes principaux, a-t-il précisé.

Il s’agit du renforcement des capacités des armées, de l’amélioration du système juridique et administratif du ministère, de la promotion de la gouvernance des ressources humaines, de l’amélioration de l’infrastructure militaire, et de l’encadrement des ressources humaines.

Le ministre a souligné que les axes de cette stratégie concernent, également, la digitalisation de la gestion administrative et financière, le renforcement du rôle du ministère dans le développement, le soutien à la recherche scientifique et l’ouverture de l’institution militaire sur son environnement à l’échelle régionale et internationale.

Par ailleurs, S’hili a mis l’accent sur l’importance du rôle des différentes unités militaire dans la lutte contre le crime organisé, la contrebande, la migration irrégulière ainsi que dans les différentes échéances nationales.

Le ministre a fait savoir que, dans le cadre du renforcement de l’arsenal militaire, la Tunisie a réceptionné, en septembre dernier, quatre avions de type « C208 » et deux avions de type « C130 ». Des opérations de maintenance ont été effectuées sur les avions et les embarcations militaires, a-t-il ajouté.

A noter que le budget alloué au ministère de la Défense pour l’année 2025 s’élève à 4.445 millions de dinars. Les dépenses salariales représentent 2.942 millions de dinars, soit 66,65% du total du budget. Un montant de 900,166 millions de dinars a été consacré aux dépenses d’investissement, soit 20% du budget total.

Le ministre a jugé « insuffisant » ce budget, compte tenu des défis, des enjeux, des risques et des menaces auxquels la Tunisie pourrait être confrontée.

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BM : Les 2.200 MW d’énergies renouvelables additionnelles pourraient porter à 17 % du mix énergétique tunisien

Face aux défis climatiques et énergétiques mondiaux, la Banque mondiale souligne dans son dernier rapport sur la conjoncture économique que les pays à revenu intermédiaire, comme la Tunisie, ont l’opportunité de se positionner dans les chaînes de valeur à faible émission de carbone en intégrant des technologies modernes.

Dans cette optique, la Tunisie a fixé un objectif ambitieux : atteindre 35 % de sa production d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, contre seulement 3 % en 2022. Cette ambition repose sur un potentiel énergétique important, estimé à 280 GW pour l’énergie solaire et 90 GW pour l’éolien, largement inexploité jusqu’à présent.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement tunisien met en place un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables, basé sur des partenariats public-privé. La construction des premiers 500 MW progresse à un rythme soutenu, après quelques retards causés par les crises sanitaires et géopolitiques récentes. Les travaux de la première centrale solaire de 100 MW à Kairouan ont démarré en mai dernier, suivis en septembre par ceux des centrales de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur, en collaboration avec les entreprises Scatec (Norvège) et Aeolus (Japon). D’autres projets à Gafsa (100 MW) et Tataouine (200 MW) sont prévus pour 2025.

De plus, le gouvernement a annoncé des projets d’une capacité totale de 1.700 MW à déployer entre 2024 et 2026, dont 1.100 MW de solaire et 600 MW d’éolien. Neuf offres ont été reçues pour les 500 premiers MW de projets solaires, dont la construction est prévue pour 2025.

Ce programme de 2.200 MW pourrait porter la part des énergies renouvelables à 17 % du mix énergétique tunisien, contribuant à réduire de 1 million de tonnes les importations de gaz, soit environ 30 % des importations totales en 2023, et à abaisser les coûts de production énergétique du pays.

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Tunisie : L’armée nationale a mené 990 opérations de lutte contre le terrorisme

L’armée nationale est parvenue, cette année, dans le cadre de la lutte antiterroriste, à démanteler de vieux camps terroristes, à désamorcer 62 mines et à saisir du matériel et d’équipements, a fait savoir le ministre de la Défense, Khaled S’hili.

Le ministre s’exprimait lors de la séance plénière commune entre l’ARP et le Conseil national des régions et des districts tenue, mardi, au Palais du Bardo, pour examiner le projet de budget du département de la Défense pour l’exercice 2025.

L’armée tunisienne, a-t-il ajouté, a mené jusqu’au 31 octobre écoulé 990 opérations de lutte contre le terrorisme dans des zones suspectes, dont des opérations à grande échelle sur les hauteurs des pays.

Plus de 19.500 militaires ont participé à ces opérations, a-t-il précisé.

S’agissant du rôle de l’armée dans la lutte contre la contrebande, S’hili a fait savoir que les unités militaires ont arrêté, depuis janvier dernier, 659 contrebandiers et saisi 304 véhicules de contrebande.

Ces opérations ont abouti à la saisie de près 375 mille pillules psychotropes, 3 millions de paquets de cigarettes et 121 mille litres de carburant, a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le ministre de la Défense a souligné que les unités de l’armée de terre ont arrêté, jusqu’au mois d’octobre dernier, 4.102 migrants irréguliers de différentes nationalités.

Selon lui, les unités de la marine nationale ont mis en échec plus de 120 opérations de franchissement illicite des frontière et secouru 3.189 migrants irréguliers dont 1.147 tunisiens et 2.042 étrangers.

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Tunisie – El Jem : Le Colisée fait peau neuve

Les travaux du projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement se poursuivent sur le site du Colisée romain d’el Jem, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, a donné ce lundi, 11 novembre, le coup d’envoi des travaux d’aménagement et d’aménagement du Colisée d’El Jem et ses environs, lit-on dans un communiqué publié, la veille, sur le site du ministère.

Ces travaux au Colisée d’El Jem s’insèrent dans le cadre d’un projet réalisé sous la supervision de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (Amvppc) et de l’Institut National du patrimoine (INP).

Il est a rappeler qu’un projet de restauration établi pour la période 2020-2024, s’inscrit dans le cadre d’un don accordé par le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle (AFCP), initié par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à l’INP depuis 2019, d’un montant de l’ordre de 430 mille dollars. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la catégorie «Sites Culturels» du programme administré par le Centre du Patrimoine culturel du Bureau des Affaires éducatives et Culturelles du Département d’Etat américain.

La nouvelle étape des travaux dans ce grand trésor archéologiques, appelé aussi petit Colisée, s’insère « dans le cadre du projet national de préservation des monuments archéologiques et historiques », a indiqué le ministère.

La même source a annoncé que l’INP œuvre pour la mise en œuvre, en 2025, de l’accord de jumelage avec le Parc archéologique du Colisée de Rome, signé le 27 avril 2024, en vue de l’installation d’un ascenseur pour les personnes porteuses d’handicap et la restauration de la collection de mosaïque au Musée archéologique d’El Jem.

Cette convention de jumelage, signée à l’occasion de la visite de travail en Tunisie du ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, stipule notamment la valorisation du Colisée d’El Jem, à Mahdia, et du Parc archéologique du Colisée à travers la promotion de ces deux sites archéologiques romains.

L’AMVPPC intervient à hauteur de 1 million de dinars, en vue de la construction d’un bâtiment indépendant pour l’accueil des visiteurs, l’installation de nouvelles unités sanitaires dans les toilettes, l’aménagement du site ainsi que le circuit touristique et les zones adjacentes à travers le bitumage des routes menant vers le Colisée, l’éclairage de ses bâtiments au sous-sol et l’installation des barrières de sécurité pour protéger tout le périmètre du site, lit-on de même source.

« Un bureau d’étude a été désigné pour élaborer en vue de mettre en œuvre les étapes préliminaires. Une fois que les procédures administratives sont achevées, un appel d’offres sera lancé », a fait savoir le ministère.

L’agence procèdera à la rénovation des panneaux de signalisation, l’installation d’une unité de renseignement ainsi que l’aménagement des loges réservées aux artistes dans la partie arrière du colisée abritant régulièrement des manifestations culturelles et artistiques, à l’instar du fameux festival international de musique symphonique.

L’INP mène « les travaux de restauration au niveau des couloirs du Colisée romain, ses terrasses et son arène. Des financements de l’ordre de de 2 millions de dinars sont consacrés à la restauration qui couvre l’entretien assez délicat du système d’évacuation des eaux pluviales afin de prévenir l’infiltration d’eau au sous-sol du Colisée ».

Ainsi, l’intervention parrainée par l’AMVPPC, inclut les aspects électriques et hydrauliques, pour remédier en particulier aux problèmes d’évacuation des eaux, ainsi que le projet de lumière artistique. Dans une deuxième phase, l’équipe de conservation-restauration, procède par le nettoyage et le traitement des pathologies en éliminant les lichens, les sels et les micro-organismes avant toute restauration de la pierre.

Le Colisée d’El Jem, l’ancienne Thysdrus, est le second plus grand amphithéâtre, héritage de l’Empire romain en Afrique du Nord, après le Collossium de Rome. Le projet de restauration, de réhabilitation et d’aménagement est réalisé conformément aux normes internationales reconnues.

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Tunisie-Exportations d’huile d’olive pour la saison 2024/2025 : les prévisions tablent sur 300 mille tonnes

Au cours de la saison 2024-2025, les exportations tunisiennes d’huile d’olive devront atteindre près de 300 mille tonnes par rapport à une production estimée à  340 mille tonnes, a indiqué  le PDG de l’Office national de l’huile (ONH), Hamed Dali.

Intervenant, lundi dernier, lors d’une conférence de presse, Dali a indiqué que  les exportations d’huile d’olive devront enregistrer une augmentation de 50%, par rapport à la saison écoulée, avec un volume d’exportation enregistré de 195 368 tonnes, dont  28.600 tonnes provenant d’huile d’olive conditionnée.

« Durant la saison 2023/2024, la valeur des recettes d’exportation a atteint un niveau record de 5162 millions de dinars (MD) », a-t-il précisé.

S’agissant de la consommation locale, Dali a estimé qu’elle devra osciller entre 30 et 40 mille tonnes durant cette saison, faisant savoir que l’ONH prépare le lancement du programme national (2024-2025) de consommation locale d’huile d’olive.

Il a rappelé que ce programme a été lancé, durant la saison écoulée pour la promotion de la consommation interne d’huile d’olive.

Dans le cadre de ce programme, l’huile d’olive extra vierge est vendue à un prix préférentiel de 15 d/litre. L’objectif de ce programme est de faire face à la hausse sans précédent des prix, résultant du manque de production.

D’après Dali, une évaluation de ce programme sera menée par tous les intervenants chargés de l’approvisionnement et de la distribution de l’huile d’olive, en vue d’améliorer son rendement durant cette saison.

Le responsable a fait savoir que jusqu’à présent, le programme de 2023-2024 a été achevé, précisant qu’une quantité minime de 80.000 litres est en train d’être écoulée actuellement sur le marché.

Il a rappelé que les quantités d’huile d’olive commercialisées sur le marché local, dans le cadre de ce programme, sont de l’ordre de 7,5 millions de litres, représentant  25% de la consommation locale. 

Lancé en décembre 2023, ce programme a enregistré un succès, manifesté par l’afflux des Tunisiens pour l’acquisition de l’huile d’olive d’une qualité supérieure.

Durant la semaine dernière, les prix d’huile d’olive à l’export ont marqué une baisse passant de 18 d/ litre à 14d/litre, a fait savoir Dali, faisant remarquer que les prix appliqués en Tunisie sont liés aux prix sur le marché international, lesquels ont enregistré une tendance baissière, passant de 7,75 euros/kg (Semaine 16/09-22/09) à 5,92 euros/kg (semaine 4/11-10/11).

Selon les prévisions, durant la saison 2024-2025, les prix de vente de l’huile d’olive devront suivre une tendance baissière, a indiqué le responsable, notamment avec  une hausse prévue de 29% de la production à l’échelle internationale, pour s’établir à 3.200 mille tonnes (l’Espagne : 1.300 mille tonnes, Tunisie et la Turquie : 340 mille tonnes,  la Grèce 270 mille tonnes et l’Italie 220 mille tonnes).

Durant cette saison, la production nationale d’huile d’olive devra évoluer de 55% par rapport à la saison écoulée, avec une production d’olive estimée à 1,7 million de tonnes. Jusqu’à présent, le taux d’avancement de l’opération de la récolte de l’olive  a atteint 6%, avec un taux d’extraction de l’huile variant entre 16% et 18 %.    

Dali a indiqué l’ONH a entamé, lundi, 11 novembre 2024, l’achat de quantités d’huile d’olive sur l’ensemble du territoire tunisien, à « des prix en adéquation avec ceux pratiqués sur les marchés internationaux et locaux.

Cette mesure a été prise par le département de l’agriculture dans l’objectif de garantir la réussite du  démarrage de la campagne de  récolte, de transformation et de commercialisation des olives.

Parmi les mesures annoncées, figure la mise à disposition des capacités de stockage de l’ONH dans ses centres régionaux ( 80.000 tonnes ), afin de  permettre aux agriculteurs et producteurs de stocker leur huile d’olive selon leurs besoins.

Il a été, aussi, décidé de mettre en place un programme de financement du stockage de l’huile d’olive auprès des producteurs en cas de poursuite de la baisse des prix sur le marché intérieur.

Il s’agit également de maintenir la mesure de prorogation de trois mois du délai de remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires des huileries, outre la coordination avec les banques pour garantir le financement des intervenants afin d’assurer le bon déroulement de la campagne.

La dernière mesure concerne la création d’une cellule de suivi permanente chargée d’assurer l’avancement de la récolte, la transformation, la commercialisation de l’huile d’olive et de suivre le rythme d’évolution des prix aux niveaux national et international, et ce en coordination avec toutes les structures concernées.

Cette cellule travaillera, également, avec les comités régionaux de suivi pour pallier aux difficultés qui pourraient survenir au cours de la campagne, a conclu Dali.

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Tunisie – Banque mondiale : « Alléger la fiscalité sur les revenus du travail et rationalisant l’imposition du capital »

Dans sa dernière édition du rapport sur la conjoncture économique intitulé « Équité et efficience du système fiscal tunisien », la Banque mondiale souligne que, bien que les recettes fiscales ne suffisent pas à couvrir les dépenses, la Tunisie parvient à collecter proportionnellement plus de recettes fiscales que la majorité de ses pairs.

Depuis deux décennies, ces recettes ont progressé plus rapidement que l’économie, principalement grâce à l’augmentation de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). À l’inverse, l’impôt sur les sociétés a diminué en proportion des recettes totales et du PIB, en raison de la baisse du taux d’imposition légal. Toutefois, une analyse récente de la Banque mondiale laisse entendre que cette réduction ne contribue pas efficacement à stimuler l’investissement et l’emploi. Cette politique fiscale, qui a allégé la fiscalité sur le capital, a progressivement transféré la charge fiscale vers les revenus du travail. Le système fiscal tunisien impose un poids conséquent sur les revenus salariaux, aggravé par le rôle important des cotisations de sécurité sociale.

Malgré un IRPP progressif, les bas revenus se retrouvent eux aussi lourdement taxés en raison des cotisations sociales et du système de déductions, ce qui alourdit le coût du travail pour les employeurs et limite leurs incitations à embaucher. Cette situation affecte également la progressivité du système fiscal. En parallèle, les revenus du capital bénéficient de nombreuses concessions et exonérations, diminuant ainsi leur contribution aux recettes fiscales. Le résultat est un taux effectif d’imposition du travail en Tunisie nettement plus élevé que celui du capital, un écart parmi les plus élevés dans les pays en développement selon les nouvelles données.

Cela accentue les inégalités, les revenus des plus riches provenant principalement du capital, tandis que ceux des moins fortunés dépendent davantage du travail. Pour rétablir un équilibre, la Banque mondiale recommande d’ajuster la fiscalité en allégeant celle pesant sur les revenus du travail, tout en rationalisant l’imposition du capital. De plus, une utilisation plus stratégique de la fiscalité indirecte – incluant l’instauration d’une taxe carbone – pourrait améliorer l’efficience et l’équité du système fiscal tunisien.

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27e édition du Salon International du Livre d’Alger : Une belle présence tunisienne

Onze maisons d’édition exposent leurs dernières publications au pavillon de l’Union des éditeurs tunisiens (UET).

Les éditeurs et auteurs tunisiens sont largement présents à la 27e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) qui se déroule du 6 au 16 novembre 2024 au palais des expositions, Pins maritimes, dans la capitale algérienne. Onze maisons d’édition exposent leurs dernières publications au pavillon de l’Union des éditeurs tunisiens (UET).

Le programme culturel enregistre la participation d’écrivains et de personnalités tunisiennes, à l’instar de la nouvelliste, poétesse et romancière Hafidha Kara Bibène, lauréate d’un Comar d’or et de l’ancien secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Houssine Abbasi.

Le lauréat du prix Nobel de la paix, attribué au Quartet du dialogue national en 2015, participe ce dimanche à une conférence sur le thème «Gaza… Parmi la duplicité des positions de l’Occident». Cette édition 2024 du Sila est placée sous le slogan «Lire pour triompher», inspiré par l’esprit de la Révolution du 1er novembre 1954, en Algérie, qui célèbre cette année le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale. Ce slogan souligne que «la voie vers le progrès et la liberté passe inévitablement par la connaissance, l’éducation et la science», indique le site du Salon. Plus de 1.000 exposants, issus de plus de 40 pays, participent à cette édition dont le Qatar, invité d’honneur du Sila. Des maisons d’édition internationales présentent leurs dernières parutions, offrant un panorama riche et diversifié de la littérature mondiale.

Des conférences, des tables rondes, des séances de dédicace, et des ateliers de lecture pour les enfants sont au menu. Les débats portent sur des thèmes variés tels que la liberté d’expression, l’importance de la traduction littéraire, et les nouvelles tendances dans l’édition numérique.

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Guerre au Liban : Frappe sioniste meurtrière dans le Nord

 

• Au moins 8 tués et 14 blessés, à Aïn Yaacoub, dans le Akkar
• Un responsable du Hezbollah affirme que l’armée sioniste n’a pas pu occuper un seul village du sud du Liban
• Le prince héritier saoudien appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban

SYNTHÈSE — Une frappe aérienne sioniste a ciblé hier une maison à Aïn Yaacoub, un village du Akkar, au Liban-Nord, faisant au moins huit morts et 14 blessés, selon les informations du correspondant du quotidien libanais L’Orient-Le Jour dans la région.

D’après le médias libanais, 33 personnes résidaient dans l’habitation visée : 24 Libanais originaires d’Arabsalim, un village du caza de Nabatiyé au Liban-Sud, et 9 Syriens. Les blessés ont été transférés à l’hôpital gouvernemental de Halba, qui a lancé un appel aux dons de sang.

Huit blessés appartiennent à la famille Chraré, trois à la famille Harb, deux à la famille Chkeir. Un autre blessé est de la famille Makhour et un autre de la famille Kanaan.

Des équipes de la Défense civile et de la Croix-Rouge libanaise sont intervenues sur place pour évacuer les blessés et retirer les décombres.

L’Union des municipalités de Jouma a apporté également son soutien aux secouristes pour faciliter l’accès au bâtiment détruit par la frappe.

Des photos extrêmement choquantes, parvenues au journal libanais, montrent de nombreuses personnes blessées, transportées sur des civières et extraites des décombres.

Le domicile appartient à Hussein Hachem, et une voiture a également été touchée.

Au moins 11 morts dans un raid sioniste sur Sakaskiyé (Saïda)

Parallèlement, le direction générale de la Défense civile a indiqué hier qu’une frappe sioniste sur Saksakiyé (Saïda) a tué onze personnes et blessé cinq autres.

Plutôt, le ministère de la Santé avait indiqué qu’au moins sept personnes, «pour la plupart des femmes et des enfants», avaient été tuées dans la frappe sioniste.

Selon l’Agence nationale d’information (ANI), la frappe «a visé une maison» dans cette localité, relativement éloignée de la frontière avec l’entité sioniste.

De son côté, le responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif, a affirmé hier que l’armée sioniste n’occupait toujours aucun village du sud du Liban où elle a lancé une offensive terrestre le 30 septembre.

«Après 45 jours de sanglantes batailles, l’ennemi israélien est toujours incapable d’occuper un seul village» du sud du Liban, a assuré le responsable lors d’une conférence de presse dans la banlieue Sud de Beyrouth, pilonnée par l’aviation sioniste.

Il a assuré que les combattants du Hezbollah avaient pu repousser l’armée ennemie à Khiam, à environ six km de la frontière, et qu’elle avait sans succès « tenté de pénétrer sur plusieurs fronts à Bint Jbeil», une autre bourgade frontalière.

Depuis le 30 septembre, l’armée sioniste mène des incursions en territoire libanais et dynamite des bâtiments dans les villages frontaliers, sans s’y installer. Le Hezbollah l’a accusée de vouloir créer un «no man’s land» à la frontière.

Mohammad Afif a démenti « les allégations » de l’entité sioniste affirmant que le stock de missiles du Hezbollah aurait diminué en raison de ses frappes quotidiennes sur le Liban.

«Comment notre stock de missiles peut-il diminuer alors que nous avons visé il y a quelques jours la banlieue de Tel-Aviv (..) et employé pour la première fois les missiles Fateh ? », a-t-il demandé.

Le Hezbollah, qui lance des missiles, des roquettes et des drones sur le territoire sioniste, a annoncé le 6 novembre avoir commencé à utiliser les missiles balistiques sol-sol Fateh 110 de fabrication iranienne, d’une portée de 300 km selon les experts.

La formation chiite a annoncé hier avoir visé plusieurs objectifs dans le Nord de l’entité sioniste, notamment une base militaire au Nord de Safed et la zone de Krayot près de la grande ville de Haïfa.

En revanche, l’aviation sioniste a visé plusieurs localités du sud du Liban hier, après un nouvel appel à évacuer de plusieurs localités, selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).

L’entité sioniste est en guerre ouverte contre le Hezbollah depuis le 23 septembre et a tué son chef emblématique, Hassan Nasrallah, dans une frappe sioniste sur la banlieue Sud de Beyrouth le 27 septembre.

Au moins 3.243 personnes ont été tuées au Liban en plus d’un an de conflit, en majorité des civils, d’après le ministère libanais de la Santé. Mohammad Afif a encore dit que sa formation était «prête pour une guerre de longue durée».

Le ministre sioniste des Affaires étrangères, Gideon Saar, a fait état lundi de «certains progrès» en vue d’un cessez-le-feu au Liban.

Interrogé sur les perspectives d’un cessez-le-feu, le responsable du Hezbollah a répondu qu’il y avait, depuis l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, «des contacts entre Washington, Moscou, Téhéran et d’autres capitales». «Mais selon mes informations, rien d’officiel n’est parvenu au Hezbollah ou à l’Etat libanais», a-t-il ajouté.

Enfin, le prince héritier et dirigeant de facto de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé hier au cessez-le-feu à Gaza et au Liban, à l’ouverture du sommet de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique à Ryad. 

«Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités (…) en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères de Palestine et du Liban», a déclaré le prince héritier qui a accusé l’entité sioniste de commettre un «génocide» dans la bande de Gaza.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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Syrie : Raids sur un «entrepôt de munitions du Hezbollah» près de Homs

• L’autoroute reliant Homs à Damas a été temporairement coupée après la frappe qui, selon Sana, «a visé un point de rassemblement d’aide pour les déplacés libanais».
• Frappe sioniste au sud de Damas avant-hier : le commandant de «l’unité Golan» du parti chiite ciblé et blessé

SYNTHÈSE — L’agence officielle syrienne Sana a fait état hier d’une «agression israélienne» visant la région de Homs, dans le centre de la Syrie, au lendemain d’une frappe meurtrière près de Damas.

Selon Sana, l’attaque a visé «les alentours de la région de Chinchar, au sud de Homs». L’Observatoire syrien des droits de l’homme (Osdh) a précisé que le raid sioniste visait «un entrepôt de munitions» du Hezbollah libanais, en guerre ouverte contre l’entité sioniste. L’ONG, basée au Royaume-Uni mais disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a ajouté que des explosions successives avaient retenti depuis l’entrepôt ciblé, sans plus de détails.

L’autoroute reliant la ville de Homs à la capitale Damas a été temporairement coupée après la frappe, qui, selon Sana, «a visé un point de rassemblement d’aide pour les déplacés libanais». Selon les autorités libanaises, près de 200.000 déplacés libanais, fuyant les bombardements sionistes visant des bastions du Hezbollah, ont trouvé refuge en Syrie voisine.

Avant-hier, neuf personnes, dont un « important » responsable du Hezbollah en Syrie, ont été tuées dans une frappe sioniste qui a ciblé près de Damas un bâtiment abritant des membres du mouvement chiite libanais, selon l’Osdh.

La frappe ayant ciblé un immeuble résidentiel à Sayyeda Zeinab, dans le sud de Damas, visait Ali Moussa Daqdouq, l’un des principaux commandants du Hezbollah en Syrie, selon plusieurs médias arabes et sionistes ainsi qu’une source sécuritaire contactée par l’AFP.

Hier, le directeur de l’Osdh, Rami Abdel Rahmane, ainsi qu’une source sécuritaire ont indiqué à l’AFP qu’Ali Daqdouq avait bien été blessé des suites de cette frappe sioniste sur Sayyeda Zeinab, sans que sa mort ne soit confirmée. Contacté par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, le Hezbollah n’a pas souhaité commenter cette information.

Originaire de Aïta el-Chaab, Ali Daqdouq était le responsable de « front du Golan » et était à la tête de troupes du parti chiite opérant principalement sur le territoire syrien. Selon le Centre arabe pour les études sur l’extrémisme, ce dernier a rejoint le Hezbollah dès 1983 et a rapidement été nommé à la tête de l’unité 2800, une unité d’opérations spéciales au Liban, avant de coordonner la sécurité personnelle de Hassan Nasrallah.

Arrêté par les Américains, puis relâché en Irak

Après avoir formé des combattants aux côtés de la Force Al-Qods, la branche extérieure du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran, il a été chargé par la République islamique et le Hezbollah de superviser la création de milices pro-iraniennes en Irak, dont Asaïb Ahl al-Haq, au cours de la création de «l’axe de la résistance» sur le modèle du parti libanais, pour mener des attaques contre des troupes américaines.

Cela l’a conduit à être placé sur la liste noire des États-Unis, qui le considéraient comme le responsable d’attaques contre des troupes américaines en Irak, notamment celle du 20 janvier 2007 à Kerbala, qui avait causé la mort de cinq militaires américains.

Un an plus tard, il était capturé par des soldats américains pour son rôle dans cette attaque. Après des négociations entre l’administration de Barack Obama et le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, il fut transféré en Irak pour y être emprisonné au lieu d’être extradé vers les États-Unis, où il aurait été détenu dans le centre de Guantanamo à Cuba. Cela lui permettra d’être libéré en novembre 2012 après avoir été acquitté, faute de preuves, des accusations de «terrorisme» dont il faisait l’objet.

Après sa libération, Ali Daqdouq est rapidement retourné au Liban pour s’occuper de la formation des forces spéciales du Hezbollah, dont l’unité d’élite « al-Radwan » avant d’être chargé de mettre en place, à partir de 2018, un réseau secret pour le Hezbollah en Syrie le long de la frontière sioniste, d’après les services de renseignements américains et sionistes.

Fils tué en Syrie

En décembre 2023, son fils, Hassan Ali Daqdouq, avait également été tué dans une frappe de drone sioniste en Syrie dans la région de Qouneitra, dans le Golan syrien, occupé par l’entité sioniste depuis 1967, avec deux autres combattants du Hezbollah, d’après les communiqués publiés à l’époque par le parti chiite.

La mort de Ali Daqdouq vient s’ajouter à la longue liste de commandants de haut rang du Hezbollah à avoir été éliminés depuis le début de la guerre le 8 octobre 2023, en particulier depuis le 17 septembre dernier et le déclenchement de l’attaque des bipeurs, dont le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a pour la première fois reconnu la responsabilité du gouvernement sioniste avant-hier.

Un autre membre de longue date du Hezbollah, Salim Ayache, accusé d’être l’un des assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, aurait également été tué en Syrie, près de Qousseir ces derniers jours dans une frappe sioniste.

Dans la foulée de l’élargissement de la guerre au Liban le 23 septembre dernier, le Hezbollah ne communique plus sur la mort de ses membres via ses canaux officiels. Avant cette date, 513 militants du parti chiite avaient été tués au Liban et en Syrie, selon notre décompte.

De son côté, l’armée sioniste a plus tard indiqué avoir éliminé 440 combattants du parti chiite depuis le début de son offensive terrestre au Liban. Des estimations non vérifiées font état de plus 1.400 morts dans les rangs du Hezbollah.

Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, l’entité sioniste a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l’armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales syriennes. La cadence de ces frappes s’est intensifiée depuis que l’entité sioniste est entrée en guerre ouverte contre le Hezbollah au Liban le 23 septembre.

L’entité sioniste, qui commente rarement ces frappes, a récemment ciblé les points de passage entre la Syrie et le Liban, accusant le mouvement de la résistance libanaise de les utiliser pour acheminer des armes depuis la Syrie.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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