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CHRONIQUE : Hittistes « grâce » à Tunisair

Tunisair« Hittiste » vous connaissez l’expression ? Eh bien cela désigne les personnes qui passent leur temps dos au mur à ne rien faire sauf attendre !!! C’est ce qui s’est passé lundi dernier à l’aéroport Tunis-Carthage, dans d’autres aéroports aussi depuis dimanche parce que deux avions, paraît-il, ont des problèmes techniques !

Autant de vols retardés ou carrément annulés est inadmissible et ce quelque soient les raisons. S’agissant de ce qui s’est passé les dimanche et lundi 3 et 4 novembre, des bruits persistants disent que ce sont des camions de catering qui auraient heurté les portières de deux avions. Toujours selon ces rumeurs, l’un des chauffeurs des camions était soul !

La totale !

Qui doit assumer la responsabilité de pareilles négligences ? Il faudrait peut-être que nous commencions à sévir contre les responsables qui nomment les incompétents ou qui montrent un laxisme révoltant s’agissant des hauts intérêts de l’État !

Dans le cas présent, nous ne pouvons comprendre l’absence des réflexes de communication rapide. Il fallait anticiper les réactions des clients, expliquer et argumenter car lorsqu’une crise éclate dans un secteur où, la fiabilité et la transparence sont primordiales, c’est la perception qui compte ! Lorsqu’on vit à l’ère du numérique, la première réaction aurait dû être d’envoyer des mails ou des messages aux clients de Tunisair pour les prévenir, ils auraient piqué leur colère chez eux et auraient, en désespoir de cause, changé de programme.

Nous ne parlons pas bien sûr de ceux qui, espérant rentrer en Tunisie, se sont retrouvés bloqués dans des aéroports internationaux et qui doivent bénéficier d’attentions particulières.

Tunisair est une compagnie en souffrance, cela fait très mal de le dire car il fût un temps où nous autres Tunisiens étions très fiers de notre gazelle parce que performante, ponctuelle et dotée de grandes compétences. Il fût un temps où le slogan Tunisair était : Nous avons les meilleurs pilotes au monde”. Fort heureusement, Tunisair a gardé un personnel navigant technique de haute qualité mais ses performances ne sont plus les mêmes parce que sa flotte est de plus en plus vétuste malgré de récentes acquisitions.

Tunisair n’est plus compétitive parce que pour l’être aujourd’hui, il faut posséder une flotte d’au moins 30 à 40 avions et pouvoir concurrencer des méga compagnies disposant de grands moyens tels Emirates, Turkish Airlines, ou Qatar Airlines ! Déjà que les compagnies aériennes françaises de loin plus importantes que Tunisair ne sont plus compétitives ! Ne parlons pas de la Lufthansa qui pour tenir la concurrence est partenaire de près de 40 compagnies aériennes partenaires, dont les 26 membres de Star Alliance comme United, ANA, Turkish Airlines, Air Canada, Singapore Airlines, Brussels Airlines et Egyptair !

Ceux qui tout le temps conseillent l’omerta pour préserver l’image de Tunisair, devraient savoir que de notre temps, avec des réseaux sociaux où tout est dit, on peut expliquer, on peut embellir mais pas dissimuler ! Qu’ils s’amusent donc à taper recherche google “perturbations Tunisair dimanche 3 novembre”, ils verront se dérouler devant leurs yeux une série d’articles publiés par les médias français, qui ne nous portent pas spécialement dans leurs cœurs, les médias algériens et même les médias italiens ! Tous sans faute parlent de pannes soudaines, de vacances qui finissent mal, de blocage et de désagréments.

On ne défends pas une image par les paroles, on la défends par les actes, par les performances et par la qualité des prestations et nous ne pouvons pas dire aujourd’hui que Tunisair jouie de la meilleure des images.

Si nous partons du principe que Tunisair est un symbole de souveraineté, il va falloir arrêter d’agir la concernant avec un amateurisme révoltant. Il faut une stratégie, un plan de redressement réaliste et beaucoup, énormément de moyens financiers.

La compagnie qui a souffert dans les années 2000 de la main mise du clan Ben Ali sur ses moyens et son patrimoine a été laissée en friche depuis 2011 par le mouvement islamiste Nahdha qui s’en est emparé comme d’un butin de guerre et qui a joué un rôle certain dans sa déliquescence. Les syndicats n’ont pas été du reste et l’arrestation de certains de leurs représentants en est la preuve !

Maintenant, pour que Tunisair ne devienne pas la compagnie qui fait de nous, pauvres Tunisiens, les hittistes de l’aéroport Tunis Carthage ou d’autres aéroports ailleurs, il faut oser une restructuration courageuse, la recapitaliser, lui donner les moyens de se reconstruire et lui permettre d’être plus compétitive.

Sans cela, il faut peut-être accepter l’idée de la voir un jour sortir de la carte du transport aérien.

Amel Belhadj Ali

Ben Arous : 200 mille dinars alloués pour l’entrepreneuriat féminin via le programme RAIDET

Le commissariat des affaires de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées à Ben Arous a remis, vendredi, 11 avis d’approbation de financement de projets d’une valeur de 200 mille dinars, dans le cadre du programme national de entrepreneuriat féminin et de l’investissement (RAIDET).

La commissaire régionale de la femme et de la famille, Jamila Bettaieb a indiqué qu’il s’agit du neuvième lot d’avis d’approbation remis, depuis le lancement du programme RAIDET dans la région, destiné en particulier à financer des projets dans les secteurs de l’artisanat et des petits métiers.

Un accord de financement de deux projets avait été approuvé, en octobre dernier, outre l’octroi d’un montant de 29 mille dinars au profit de 5 familles issues de la délégation Mhamdia pour créer leurs projets d’élevage de bétail, dans le cade du programme d’autonomisation économique des familles en situation particulière, a ajouté la même source à l’Agence TAP.

Le programme RAIDET, destiné aux entrepreneuses âgées de 18 à 59 en milieu rural et en milieu urbain, s’étend jusqu’en 2025.

Budget 2025 : Réduction prévue du service de la dette publique, nouvelles allocations de subventions

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a repris, samedi matin, les travaux de la séance plénière commune avec le Conseil national des Régions et des Districts (CNRD), consacrées à l’examen du projet de budget de l’Etat et du projet du budget économique pour l’exercice 2025, en présence du Chef du gouvernement Kamel Maddouri et les membres du gouvernement.

Au cours de cette séance Maddouri devra répondre aux questions évoquées par les députés au cours de leurs interventions de vendredi et samedi.

Le gouvernement a consacré un budget de l’État pour l’année 2025 estimé à 78,2 milliards de dinars, soit une hausse de 2,5 milliards de dinars par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2024.

Le budget de l’Etat, au titre de l’année 2025, prévoit une hausse des recettes de 5,7%, et une légère augmentation des dépenses de 0,04% et consacre 11,5 millions de dinars aux dépenses de subvention, dont près de 8 milliards de dinars seront consacrés au secteur des hydrocarbures, 3,8 milliards de dinars pour les produits de base.

Les prévisions du gouvernement tablent sur une baisse de 1,1% du service de la dette publique sur le moyen et le long termes au cours de l’exercice 2025, par rapport à 2024, soit une enveloppe de près de 276 millions de dinars atteignant près de 24,6 milliards de dinars contre 24,9 milliards de dinars en 2024.

Tunisian Saudi Bank : Augmentation de capital annoncée

L’Assemblée Générale Extraordinaire de Tunisian Saudi Bank « TSB » tenue le 03/04/2024 a décidé d’augmenter le capital de la banque d’un montant de 100 000 000 dinars pour le porter ainsi de 100 000 000 dinars à 200 000 000 dinars et ce, par l’émission de 1 000 000 nouvelles actions au prix de 100 dinars chacune, soit à la valeur nominale sans prime d’émission.

Les nouvelles actions seront souscrites selon la parité de cent (100) actions nouvelles pour cent (100) actions anciennes et porteront jouissance à compter du 1er janvier 2024.

L’augmentation décidée est réservée aux anciens actionnaires, proportionnellement au montant de leurs actions, dans la limite de la moitié aux actionnaires représentant l’Etat Tunisien et dans la limite de l’autre moitié aux actionnaires représentant l’Etat Saoudien.

Dans tous les cas, la condition d’égalité entre les actions souscrites par les actionnaires représentant l’Etat Tunisien et les actionnaires représentant l’Etat Saoudien doit être
maintenue.

Championnats d’Afrique d’aviron : La Tunisie décroche 9 médailles

Les équipes nationales tunisiennes d’aviron ont récolté 9 médailles (4 or, 2 argent et 3 bronze), vendredi, lors de la première journée des Championnats d’Afrique d’Aviron classique et d’aviron de plage réservés aux catégories seniors, moins de 23 ans et juniors (filles et garçons) organisés à Al Alamein en Egypte.

Les médailles d’or ont été l’œuvre de Yosr Hedhli et Yoldez Othmani au double juniors, Khadija Krimi et Salma Dhaouadi au double skiff dames et au double sculls, et par Mohamed Rayane Hafsa et Fédi Ben Hammouda au double hommes (moins de 23 ans).

Les médailles d’argent ont été remportées par Ghaith Kadri au skiff hommes et Amina Zammali au skiff filles (U23), tandis que les médailles de bronze sont revenues à Mohamed Krimi (skiff hommes -23 ans), Mohamed Yosri Hedhli et Iheb Laghouane (double sculls) et Amina Zammali (skiff léger).

La Tunisie, rappelle-t-on, est représentées par 13 rameurs (filles et garçons). Il s’agit de Khadija Krimi, Salma Dhaouadi, Sarra Zammeli, Amina Zammeli, Yosr Hedhli et Yoldes Othmani, chez les filles, et de Ghaith Kadri, Heni Sbeitia, Fédi Ben Hammouda, Mohamed Rayen Hafsa, Mohamed Krimi, Mohamed Yosri Hedhli et Iheb Laghouane, chez les garçons.

Les rameurs tunisiens entreront en lice dimanche dans les compétitions d’aviron de plage.

Classement international de la Tunisie en IA : Un classement qui n’honore pas notre pays et ses compétences

SAMI AYARIFaire de la Tunisie « une terre du numérique et terre de l’innovation », notamment via Smart Tunisia, c’est l’objectif du programme Smart Tunisia qui voulait transformer la Tunisie en un hub technologique attractif en Afrique du Nord, avec des objectifs ambitieux et des réalisations concrètes depuis son lancement en 2015. Avons-nous réussi ? Nous allons essayer d’apporter quelques réponses dans la deuxième partie de l’état des lieux des TIC en Tunisie depuis 2011.

Smart Tunisia visait à créer entre 50 000 et 100 000 emplois dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) d’ici 2025.

Environ 3420 emplois ont seulement été créés dans le cadre de Smart Tunisia en 2019, rien en 2020 (covid) et 6000 en 2021, avec des prévisions de 6000 par an jusqu’en 2024. Cependant, les investissements étrangers restent modestes par rapport aux attentes initiales.

“L’innovation est le moteur du progrès, et les startups tunisiennes en sont la preuve.”

S’agissant de la digitalisation de l’administration et la simplification des procédures l’objectif était de numériser 100 % des services publics et simplifier les procédures administratives via l’e-gouvernement d’ici 2025, un nombre de services administratifs numériques atteindra 85 services à la fin de l’année 2023 selon ce document du ministère TIC 01/2022 : Projet Annuel de Performance pour l’Année 2022.

Résultat : environ 50 services administratifs sont déjà digitalisés (notamment les services fiscaux et de santé), mais la numérisation globale reste insuffisante. Le taux d’usage des services en ligne reste faible, à 30 % des citoyens utilisant les services digitaux proposés​.

Selon les informations disponibles, voici les principaux résultats concrets obtenus par la Tunisie depuis la mise en œuvre de sa stratégie numérique 2025 :

  • lancement de plusieurs projets dans l’axe e-Gov :
  • l’identité numérique sur mobile (e-Houwiya) ;
  • le portail national des services en ligne (e-Bawaba) ;
  • le mailbox officiel du citoyen (e-Barid)
  • le portefeuille et la carte de paiement électronique associés à l’identité digitale
  • mise en place du premier contrat électronique en Tunisie le 11 avril 2023, concernant la cession de propriété des véhicules privés. Ce service vise à simplifier plus de 250 000 opérations annuelles.
  • développement de l’encadrement juridique du contrat électronique, lui donnant la même valeur juridique qu’un contrat papier ;
  • adoption d’une signature électronique de type PAdES (PDF Advanced Electronic Signature) et d’un cachet électronique visuel au format TN CEV 2D-Doc ;
  • mise en place de l’interopérabilité entre les systèmes d’information des entités gouvernementales ;
  • diversification des canaux de service et de notification, unification des techniques d’accès, et connexion des registres gouvernementaux ;
  • modernisation de la façon dont le citoyen est servi en ligne, avec une simplification des services électroniques.

Les progrès réalisés dans la transformation numérique de l’administration tunisienne se manifestent par l’amélioration des services en ligne et de l’identité numérique. Cependant, il est essentiel de noter que les données disponibles ne fournissent pas d’indicateurs quantitatifs clairs sur l’impact global de la stratégie ou sur l’atteinte des objectifs spécifiques.

Le rapport 2024 du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAESNU) classe la Tunisie au 87e rang mondial et au 3eme en Afrique dans l’indice de développement de l’administration électronique (EGDI), avec un score global de 0,6935. Ce score est décomposé en sous-scores : 0,5951 pour les services en ligne, 0,6497 pour le capital humain, et 0,8357 pour l’infrastructure des télécommunications.

Ces résultats reflètent les avancées du pays dans la modernisation numérique et l’accès aux services publics via des plateformes électroniques, même s’il reste des efforts à fournir pour atteindre les objectifs fixés dans les diverses stratégies nationales.

Pour clarifier les termes clés de cet indice :

  • EGDI (E-Government Development Index) : Cet indice composite évalue la capacité et l’engagement des pays à utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour offrir des services publics, ayant augmenté de 0,6526 en 2020 à 0,6935 en 2024, indiquant une tendance à la hausse.
  • OSI (Online Service Index) : Mesurant la portée et la qualité des services en ligne, cet indice a diminué, passant de 0,6031 en 2022 à 0,5951 en 2024.
  • HCI (Human Capital Index) : Cet indice, qui évalue l’éducation et les compétences de la population, a enregistré une baisse, passant de 0,6911 en 2022 à 0,6497 en 2024.
  • TII (Telecommunication Infrastructure Index) : Évaluant le développement des infrastructures de télécommunication, cet indice a fortement augmenté, passant de 0,6646 en 2022 à 0,8357 en 2024.

L’EGDI est calculé comme une moyenne pondérée des indices OSI, HCI et TII, ce qui permet de comparer et de classer les pays en matière de développement de l’e-gouvernement.

Préparation aux nouveaux métiers du numérique

Objectif : Former 50 000 professionnels du numérique d’ici 2025 en réponse aux besoins croissants du marché.

Résultat : Environ 12 000 personnes ont été formées via divers programmes, notamment des certifications en ligne et des formations techniques, mais le nombre reste bien en deçà des objectifs. Le déficit de compétences en technologies avancées comme l’IA et la cybersécurité est toujours présent​

 Stratégie nationale de cybersécurité

Objectif : Élaborer un cadre de cybersécurité robuste pour anticiper, prévenir et détecter les cybermenaces, et sécuriser les infrastructures critiques.

Résultat : la TIC a mis en œuvre plusieurs mesures importantes pour renforcer la sécurité numérique dans le cadre de sa stratégie de cybersécurité. En 2023, le gouvernement a lancé l’Agence nationale de Cybersécurité (ANCS), dont la mission principale est de protéger les infrastructures critiques nationales, tant publiques que privées. Cette agence est chargée d’établir des politiques de sécurité, de surveiller les menaces cybernétiques et de coordonner les efforts avec des partenaires internationaux.

Bien que certains rapports mentionnent un investissement initial de 100 millions de dinars tunisiens ou de 50 millions d’euros, ces chiffres exacts restent à confirmer.

“Un e-gouvernement efficace est au service du citoyen et de son développement.”

L’Union Internationale des Télécommunications (UIT) vient de publier son Global Cybersecurity Index 2024, un indicateur permettant d’évaluer les avancées des pays en matière de cybersécurité. Malheureusement, ce rapport révèle un recul significatif pour la Tunisie par rapport à 2020, alors que plusieurs pays voisins ont enregistré des progrès notables, soulignant ainsi la nécessité urgente d’améliorer les infrastructures et les politiques de cybersécurité du pays.

Soutien à l’innovation et aux startups

L’un des piliers de cette stratégie est l’encouragement de l’innovation et la création de startups dans le domaine technologique.

Objectif de création de startups : La Tunisie vise la création de 1 000 startups d’ici 2025. Cette ambition fait partie d’une stratégie de développement axée sur l’innovation numérique, visant à diversifier l’économie du pays et à réduire le chômage, notamment celui des jeunes.

Startups et innovation : La Tunisie continue de soutenir l’écosystème des startups, avec plus de 800 entreprises créées sous le label “Startup Act” depuis son lancement, pour un financement total de 62 millions d’euros. Malgré ce succès, l’accès aux financements internationaux reste un défi majeur pour les entrepreneurs tunisiens.

Fonds d’investissement dédiés aux startups :

Pour remédier à ces défis, la Tunisie a mis en place de nouveaux mécanismes de financement. Le Fonds d’investissement Anava, en partenariat avec la Banque mondiale et d’autres organisations internationales, engage 75 millions USD (soit environ 207 millions TND) exclusivement pour soutenir les startups tunisiennes. Par ailleurs, le gouvernement travaille sur une politique d’exonération fiscale pour les investissements dans les startups locales, visant à attirer à la fois des capitaux domestiques et étrangers. Avec ces initiatives, la Tunisie espère non seulement atteindre mais aussi dépasser son objectif, en faisant des startups un levier essentiel pour diversifier l’économie et lutter contre le chômage des jeunes dans le secteur technologique.

Incubateurs et accélérateurs : La Tunisie prévoit d’ouvrir 20 incubateurs supplémentaires, dans le cadre de partenariats avec l’Union européenne et des investisseurs étrangers, pour fournir un soutien aux startups dans les premières étapes de leur développement, le nombre aujourd’hui

En Tunisie, le nombre d’accélérateurs et d’incubateurs dédiés aux startups est estimé entre 30 et 40, soit un ratio d’environ 2,56 à 3,42 unités par million d’habitants, ce qui place le pays au même niveau que des nations comme la France (2,94 à 3,67) ou l’Italie (2,5 à 3,3). Cette situation amène néanmoins à interroger leur efficacité, leurs résultats, ainsi que leurs retombées concrètes sur l’économie et le quotidien des Tunisiens.

L’écosystème entrepreneurial, incluant le Startup Act, nécessite une révision approfondie. En effet, le Startup Act est parfois détourné par des pratiques financières inappropriées, ce qui génère de la frustration chez les entrepreneurs locaux, souvent contraints au silence. Pour une meilleure transparence et un suivi rigoureux, il est essentiel que le ministère des TIC établisse des indicateurs clairs, en particulier pour les financements publics, afin d’assurer un impact positif et mesurable de ces initiatives.

“La cybersécurité est un enjeu majeur pour notre société numérique.”

En conclusion, la stratégie numérique 2025 en Tunisie a permis des progrès importants, notamment à partir de 2022, un changement de style dans la gouvernance, plus de sobriété, toujours de l’ambition, c’est impératif, mais du réalisme, des progrès dans l’infrastructure numérique et l’accès aux smartphones, mais des efforts restent nécessaires pour atteindre tous ses objectifs, surtout en matière de formation, d’inclusion numérique, et de cybersécurité.

Aujourd’hui, environ 80 % des Tunisiens utilisent un smartphone, soit 8,9 millions d’appareils sur un total de 12,3 millions de terminaux, avec une augmentation de 3,7 % entre 2022 et 2023. Parmi ces smartphones, 80 % sont compatibles 4G, 8 % avec la 3G, et 7 % avec la 5G, dont la compatibilité a augmenté de 1,3 % en un an. La Tunisie prévoit de lancer officiellement la 5G en novembre 2024, dans une phase initiale qui favorise les zones les plus rentables pour encourager l’adoption.

Le numérique contribue aujourd’hui à environ 7 % du PIB tunisien, avec un objectif de 10 % d’ici 2030, un indicateur du rôle stratégique de l’initiative Smart Tunisia pour le développement économique et l’innovation du pays. Cependant, des obstacles demeurent pour garantir une inclusion numérique complète : 26 % des Tunisiens n’ont ni ordinateur ni smartphone, 18,2 % trouvent les abonnements Internet trop coûteux, et 7 % considèrent les prix des équipements inabordables. De plus, environ 3,1 % de la population ne bénéficie pas d’une couverture réseau suffisante, ce qui empêche l’accès à Internet dans certaines régions.

“Investir dans le numérique, c’est investir dans l’avenir de la Tunisie.”

L’extension des infrastructures numériques, en particulier dans les régions rurales, devrait permettre d’atteindre une couverture Internet de 90 % dans ces zones, facilitant l’accès à l’éducation en ligne et au télétravail, et assurant ainsi une plus grande inclusion numérique dans les années à venir.

L’évolution du trafic data fixe national en Tunisie, passant de 2 398 pétaoctets en 2020 à 5 072 pétaoctets en 2023 (1 pétaoctet équivaut à un million de giga octets), révèle des signes encourageants pour le développement numérique du pays. Cette forte croissance reflète une demande accrue, bien que les réseaux sociaux représentent une part significative de ce trafic.

La Tunisie n’a toujours publié sa stratégie nationale de l’intelligence artificielle et notre classement international dans son domaine n’honore pas notre pays et les compétences tunisiennes.

Sami Ayari
Expert in Data & IT organization – Founder of RECONNECTT

Bourse de Tunis : SOTUVER et TPR en tête des performances boursières

Le marché boursier a terminé la semaine sur une note quasi-stable, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

L’indice vedette s’est légèrement bonifié de +0,08 % à 9841,45 points dans un volume garni totalisant 8 MD et soutenu par des échanges de SOTUVER, échangée à hauteur de 3,2 MD.

Sans faire l’objet de transactions, le titre MONOPRIX s’est placé au top line. L’action du spécialiste de la grande distribution s’est envolée de 4,3 % à 3,890 D.

Le titre TPR s’est retrouvé dans le palmarès des plus fortes hausses. L’action a terminé la séance sur une hausse de 3,3 % à 6,280 D, en amassant un volume de 442 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA a été le plus grand perdant de la séance. Drainant un flux de 1630 mille dinars, l’action s’est pliée de 4 % à 1,480 D .

Le titre STA a terminé la séance sur une note négative. L’action du concessionnaire automobile a perdu 1,9 %de sa valeur à 19,000 D dans un volume de 92 mille dinars.

Le titre SOTUVER a chapeauté le palmarès des volumes. L’action du verrier a animé le marché avec des capitaux de l’ordre de 3,2 MD, soit 41 % du volume de la cote.

Bourse de Tunis: SOTUVER titre le plus échangé avec 15,8% du volume Total

L’hésitation a prévalu sur le marché boursier cette semaine. Le benchmark de Tunis a terminé la semaine sur une note légèrement baissière, se délestant de -0,2% à 9841,45 points.

L’indice de référence affiche une performance de +12,5% depuis le début de l’année, d’après l’analyse hebdomadaire de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Sur le front des échanges, en l’absence des transactions de bloc, les volumes ont été modestes, totalisant une enveloppe de 21,4 millions de dinars (MD), soit un volume journalier moyen de 4,3 MD. Le titre SOTUVER a été le titre le plus échangé sur la semaine, accaparant 15,8% du volume total échangé.

Analyse des valeurs :

Land’Or s’est retrouvé en haut de l’affiche, avec la meilleure performance de la semaine. L’action du fromager s’est bonifiée de + 13,8% à 11,000 D, amassant un flux de 621 mille dinars sur la semaine.

Le titre TPR a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action de l’extrudeur d’aluminium a progressé de 4,7% à 6,280 D, drainant un volume de 712 mille dinars sur l’ensemble de la semaine.

Le titre Ciments de Bizerte s’est retrouvé en queue du peloton. La valeur a perdu -13,5% à 0,450 D, dans un faible volume d’échange de 8 mille dinars.

Amassant un volume de 3,4 MD, SOTUVER a été le titre le plus échangé de la semaine. Le titre a pris 2,1% à 12,520 D.

Tennis – Open de Serbie : Skander Mansouri en finale du double messieurs

Le Tunisien Skander Mansouri s’est qualifié en compagnie de son coéquipier croate Ivan Dodig pour la finale du double messieurs de l’Open de Serbie de tennis, en battant la paire équatorienne composée de Gonzalo Escobar et Diego Hidalgo (6-3, 6-3).

En finale prévue samedi, la paire Mansouri-Dodig affrontera le duo composé du Britannique Jamie Murray et de l’Australien John Peers.

Mansouri (29 ans) occupe la 808e du classement ATP, rappelle-t-on.

Zaghouan : Le projet du village artisanal relancé pour soutenir l’artisanat local

Le projet du village artisanal à Zaghouan avance à un rythme apathique, avec un taux d’avancement estimé à seulement 40% suite à une suspension des travaux qui perdure depuis plus de 12 ans pour des motifs divers.

Supervisé par l’Office National De l’artisanat Tunisien (ONAT), le projet est encore dans sa deuxième phase en raison de l’abandon des travaux par les entreprises qui s’étaient succédé pour sa réalisation, principalement pour des raisons financières, a précisé à l’Agence TAP, le délégué régional de l’Onat à Zaghouan, Sofiene Garbouj.

Cette entrave à la progression rapide de la structure, intervient en dépit de son importance et de l’impact positif escompté sur les secteurs du tourisme et de l’artisanat dans la région, a-t-il fait remarquer.

Il a ajouté que la première phase du projet, a été exécuté moyennant un coût de 750 mille dinars, alloués à la réalisation du siège de la direction, le parking et d’un bâtiment résidentiel, selon Garbouj.

La deuxième phase du projet, prévoit l’aménagement de 17 salles d’exposition des produits artisanaux, dont 7 espaces qui seront dédiés à la société communautaire régionale “Moubdiaât Zica” et à la société communautaire locale ”Siristi” pour la valorisation des produits forestiers.

Par ailleurs, le responsable régional a précisé que les services de l’Office de l’Artisanat œuvreront désormais à plein régime pour accélérer la cadence des travaux, en particulier, en matière de finition et de carrelage, afin que le village artisanal soit fin prêt avant la fin de l’année en cours.

 

Projets de loi des finances 2025 : Comment le consulat numérique et la couverture sociale soutiendront les Tunisiens à l’Étranger

“Le gouvernement s’emploie à mieux encadrer les tunisiens résidents à l’étranger afin de leur assurer les meilleurs services à travers le projet du consulat numérique qui sera parachevé au cours de l’année 2025 et généralisé à toutes les missions diplomatiques”, a souligné le chef du gouvernement Kamel Madouri, à l’ouverture des séances plénières communes entre le parlement et le conseil des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’état au titre de l’année 2025.

Présentant la déclaration du gouvernement vendredi, au siège de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo, Madouri a indiqué que le gouvernement œuvre à la mise en place du guichet unique pour rapprocher les prestations et simplifier les procédures à la diaspora tunisienne.

Il a précisé que son gouvernement s’oriente vers la réduction des coûts des transferts financiers des Tunisiens résidents à l’étranger afin de les exploiter dans les projets économiques, plutôt que dans la consommation.

Le chef du gouvernement a relevé que les efforts se poursuivent afin de renforcer les mécanismes de couverture sociale en faveur des tunisiens résidents à l’étranger et leurs enfants à travers les conventions internationales de sécurité sociale et les autorisations de régularisation des périodes de coopération technique pour certains d’entre eux.

Projet de Loi de Finances 2025: Réformes de la santé en Tunisie, de la télémédecine à la couverture médicale universelle

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri a souligné, vendredi matin, à l’ouverture des travaux des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’Etat au titre de 2025, que le gouvernement œuvrera à améliorer les services de santé en s’employant à rétablir le rythme de réalisation d’un certain nombre de projets de santé dans les différentes régions et à les doter du personnel médical nécessaire au cours de l’année prochaine.

A cet égard, il a expliqué qu’il s’agit de vulgariser davantage le système du dossier médical numérique dans les consultations externes des structures sanitaires en plus de développer les cadres législatifs visant à protéger les droits des bénéficiaires des services de santé, et la responsabilité sanitaire, à réglementer la télémédecine et à numériser les processus de distribution des médicaments, des matériels de santé et des vaccins.

Dans le même contexte, il a évoqué les mesures urgentes prises par le gouvernement pour soutenir la pharmacie centrale tunisienne, et autoriser une révision complète du système d’assurance maladie pour améliorer les prestations et établir une couverture médicale globale, ainsi que sa volonté de préparer une réforme complète du système de sécurité sociale.

Il a également ajouté que des décisions ont été prises pour relancer et accélérer la mise en œuvre d’un certain nombre de projets importants bloqués depuis cinq à dix ans, tels que l’hôpital Roi Salman bin Abdulaziz à Kairouan, l’hôpital universitaire de Sidi Bouzid, l’hôpital multi-spécialités de Gafsa et un certain nombre d’hôpitaux régionaux.

PLF 2025 : Réforme agricole et souveraineté alimentaire

Le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2025 comporte plusieurs “mesures révolutionnaires”, visant à renforcer davantage le secteur agricole qui joue un rôle important dans le développement et la mise en place des fondements de la souveraineté alimentaire, outre sa contribution dans le Produit intérieur brut (PIB) et la création d’emplois, a déclaré, vendredi, le Chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Intervenant lors de l’ouverture des plénières conjointes entre l’Assemblées des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrées à l’examen des projets de loi de Finances et du Budget économique de l’année 2025, à l’ARP, Maddouri a relevé que le projet de loi de finances 2025 comporte de nombreuses incitations et subventions destinées au secteur agricole, permettant la reconstitution du cheptel bovin.

Il a souligné que le gouvernement ouvrera à augmenter la production des ressources agricoles primaires, soutenir l’intégration complète des chaînes de valeur agricole, stimuler l’investissement agricole, en plus à la restructuration de l’Office des terres domaniales(OTD) et la valorisation du patrimoine foncier agricole de l’Etat.

Il a, dans le même contexte, déclaré que «l’action sera focalisée sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, la maitrise de l’utilisation des technologies susceptibles, d’assurer la gestion des ressources en eau, l’incitation à la recherche et à l’innovation, et sur l’intérêt à accorder à l’être humain concernant son accès à une protection sociale adéquate. »

Le chef du gouvernement a souligné que le nouveau code des eaux permettra de garantir une meilleure gouvernance des ressources hydrauliques et leur utilisation, conformément aux priorités et aux objectifs dans un contexte caractérisé par l’aggravation des effets des changements climatiques.

Un projet de révision du code forestier a été mis en place, dans le cadre de la valorisation de la propriété forestière, sa protection et sa meilleure exploitation, a-t-il encore précisé.

Il a évoqué la création d’un système de protection sociale des ouvrières agricoles, conformément au décret n° 4 du 22 octobre 2024, dans le but de renforcer le rôle des femmes agricoles dans le développement économique et social, et de les aider à s’émanciper économiquement.

L’objectif est de leur assurer les moyens d’une vie décente, d’améliorer leurs revenus et de leur garantir l’accès à la couverture, sanitaire et sociale ainsi que les conditions de transport sécurisé, a indique le Chef du gouvernement.

Budget 2025 : Des aides financières et fiscales pour les sociétés communautaires en Tunisie

“Un fonds additionnel de 20 millions de dinars sous forme de ligne de financement sera réservé aux sociétés communautaires et un montant de 10 millions de dinars sera alloué à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) afin d’assurer les financements octroyés à ces entreprises”, a souligné vendredi le chef du gouvernement, Kamel Maddouri à l’ouverture des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’Etat au titre de 2025.

Présentant la Déclaration du gouvernement au siège de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) au Bardo, Maddouri a indiqué qu’en 2025, l’Etat soutiendra les sociétés communautaires et œuvrera à renforcer la sensibilisation à leur sujet.

Dans ce contexte, Maddouri a signalé que le plafond de financement accordé aux sociétés communautaires sera porté à la hausse, avec l’octroi de certains avantages financiers et fiscaux.

Il a, en outre, affirmé que le gouvernement assure l’accompagnement et la formation des promoteurs des sociétés communautaires et leur garantit l’accès aux financements à des avantages incitatifs compte tenu de leur rôle dans l’ouverture des perspectives à des centaines de jeunes dans les régions intérieures et la création d’emplois et de sources de revenu dans plusieurs secteurs et dans toutes les régions du pays.

Tunisie : Réformes pour renforcer l’investissement et l’attractivité économique en 2025, annonce Kamal Maddouri

Le renforcement des investissements et l’amélioration de l’attractivité de la destination tunisienne revêtent une importance capitale, d’autant plus que l’investissement constitue le moteur principal de la croissance économique et la tête de pont pour le développement et l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale, a déclaré, vendredi, le Chef du gouvernement Kamel Maddouri.

Donnant lecture de la déclaration du gouvernement sur les projets de loi de Finances et du Budget économique pour l’exercice 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Maddouri a indiqué que l’Etat œuvrera à la révision du système législatif régissant l’investissement pour surmonter les obstacles qui entravent le développement de l’initiative privée et la réalisation de projets prometteurs dans les domaines stratégiques.

Cette révision du système législatif de l’investissement sera réalisée dans le cadre d’un unique texte juridique, unifié et horizontal, en plus des avantages inclus dans le projet de révision du Code des changes, lesquels (avantages) ouvrent les perspectives pour libérer les capacités, notamment, celles des jeunes, indique encore le Chef du gouvernement.

Il a précisé que le gouvernent œuvre à hâter la numérisation des services administratifs liés aux investisseurs, évoquant la mise en place d’une plateforme nationale unifiée d’investissement et le développement du portail numérique de l’Agence foncière industrielle (AFI), en plus du lancement d’un portail pour l’identification des financements en partenariat avec le conseil financier et bancaire.

Maddouri a relevé, qu’au cours de l’année 2025, le gouvernement œuvrera à élaborer une carte d’investissement pour chaque district, en vue de garantir la répartition équilibrée des mégaprojets d’investissement sur le territoire tunisien, en prenant en considération les avantages compétitifs de chaque district ainsi qu’une meilleure affectation des compétences humaines et des ressources naturelles.

Il a, dans le même contexte, déclaré que « les efforts seront focalisés sur la révision du modèle agricole pour l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, mais aussi pour renforcer l’utilisation des technologies susceptibles d’assurer la gestion des ressources en eau, d’encourager la recherche et l’innovation et d’accorder à l’être humain l’attention nécessaire en ce qui concerne son accès à une protection sociale adéquate ».

Maddouri a, également, souligné la nécessité d’instituer une nouvelle gouvernance pour suivre la réalisation des projets d’investissement publics et privés qui font face à des difficultés afin d’identifier des solutions appropriées. Ila évoqué la mise en place de la «commission des grands projets», en vertu du décret n°497 de l’année 2024 » présidée par le Chef du gouvernement. Cette commission est chargée de fixer les procédures relatives à la réalisation des grands projets publics à caractère stratégique et à l’accélération des travaux des projets publics bloqués.

Le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de prendre des décisions pour accélérer la réalisation d’un nombre important de projets bloqués depuis 5 et 10 ans ; à l’instar de l’hôpital Roi Salmen Ben Abdelaziz à Kairouan, l’hôpital universitaire à Sidi Bouzid, l’hôpital multidisciplinaire à Gafsa et autres hôpitaux régionaux ainsi que le projet du RFR (Réseau Ferroviaire Rapide) reliant Tunis à Manouba et le projet du super phosphate triple à Mdhila 2 et le projet de l’unité de production du phosphate commercial à Oum Khcheb.

Il a, dans ce cadre, annoncé que les problèmes fonciers qui concernent les deux projets d’investissements sur les côtes Nord de la ville de Sfax et à sebkha “Ben Ghayadha à Mahdia , ont été résolus.

La Tunisie crée un fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour accompagner les travailleurs licenciés

“Le gouvernement travaille actuellement sur la création d’un fonds d’assurance contre la perte d’emploi”, a fait savoir vendredi, le chef du gouvernement, Kamal Maddouri, à l’ouverture des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’Etat au titre de 2025.

Présentant la Déclaration du gouvernement au siège de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) au Bardo, Maddouri a affirmé que le principal objectif de la politique générale de l’État est d’améliorer le niveau de vie des Tunisiens en répondant à leurs besoins et leurs attentes à travers la promotion du rôle social de l’Etat pour réaliser la cohésion sociale.

“La création de ce fonds vise à garantir l’accompagnement et la réinsertion professionnelle des travailleurs licenciés pour des raisons économiques”, a indiqué Maddouri.

Dans ce contexte, il a évoqué la mise à jour de la stratégie nationale pour l’emploi et le renforcement des programmes visant à améliorer l’employabilité et à soutenir les entreprises.

Il a indiqué que, dans le domaine de l’amélioration de l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur, l’accent sera mis sur l’adaptation de la formation aux besoins du marché de l’emploi et le renforcement des liens entre l’université et milieu économique et social.

En outre, Maddouri a affirmé son engagement à promouvoir le statut d’auto entrepreneur et à lutter contre l’exclusion financière des groupes à faible revenu en facilitant leur accès aux microcrédits avec des conditions avantageuses.

Il a, par ailleurs, souligné l’importance d’assurer la formation et l’accompagnement des promoteurs des sociétés communautaires en leur facilitant l’accès au financement étant donné le rôle de ces entreprises dans la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes dans les régions intérieures.

Selon le chef du gouvernement, la promotion des groupes vulnérables inclut également une augmentation de 7 % du salaire minimum garanti à partir de mai 2024, et de 7,5 % à partir de janvier 2025, avec une révision automatique des pensions des retraités du secteur privé pour leur permettre de bénéficier également de cette augmentation.

“Les pensions minimales ont également été relevées de 180 à 260 dinars, avec une augmentation de l’allocation mensuelle versée aux familles pauvres et à faible revenu bénéficiaires du programme de sécurité sociale (Amen Social), de 220 à 240 dinars. Les pensions des orphelins et des personnes âgées sont désormais exonérées d’impôts”, a fait savoir Maddouri.

Il a aussi rappelé l’élaboration des textes législatifs concernant la régularisation de la situation des contractuels dans la fonction publique, les entreprises publiques et des enseignants et professeurs suppléants outre, la révision du Code du travail pour renforcer la protection juridique des travailleurs, y compris la mise en place d’un système de protection sociale pour les travailleuses agricoles (décret n°4 de 2024, daté du 22 octobre 2024), dans le cadre du renforcement du rôle des ouvrières agricoles dans le développement économique et social et la garantie de leur autonomisation économique.

Forum de la sécurité industrielle & de la RSE

Le Forum de la sécurité industrielle, des sites et des personnes se tiendra le 14 novembre à la Fondation Tunisie pour le Développement au Kram.  Il est organisé par Business France avec la participation de l’Agence pour la Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), ainsi que l’Agence Nationale de la Cybersécurité en Tunisie (ANCS).

L’objectif de ce forum d’affaires est de partager les expériences et d’évoquer les enjeux de la sécurité dans le secteur industriel – où de nombreuses entreprises françaises, européennes et internationales emploient des milliers de collaborateurs dans des stratégies de codéveloppement entre l’Afrique et l’Europe. L’accent sera mis sur les enjeux de sécurisation des personnes, des sites et des données, ainsi que la protection de l’environnement.

Business France et la Fondation Tunisie pour le Développement sont à l’initiative de cet événement. Il est destiné à toutes les entreprises industrielles tunisiennes et étrangères implantées en Tunisie, qui peuvent s’y inscrire sur le lien suivant :

https://forms.office.com/e/kqmVEEB7Zu

Le Forum comprend un après-midi de témoignages et de présentations tuniso-françaises, incluant des cas pratiques et des témoignages (VALEO, COFICAB, ASTEELFLASH, CMRT, BIC), ainsi que des solutions concrètent pour répondre aux enjeux en milieu industriel (PARADE PROTECTION, GATEWATCHER, O2M, FEBUS OPTICS, NTAS)

Lors de l’après-midi du 14 novembre, qui sera inaugurée par M. Manuel BUFALA, Ministre Conseiller près l’Ambassade de France en Tunisie et M. Omar BOUZOUADA, DG de l’APII, plusieurs experts traiterons des sujets relatifs à la QHSE, la cybersécurité et la RSE.

Les rencontres professionnelles entre les experts français et les industriels organisées par Business France auront lieu le 15 novembre.

Cette action pour renforcer la sécurité des personnes et des sites industriels en Tunisie est organisée en partenariat avec de nombreuses entreprises acceptant de témoigner sur ces thématiques importantes pour la compétitivité des acteurs et de l’industrie.

BUSINESS FRANCE est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française. Elle est chargée du développement international des entreprises, ainsi que de la prospection et de l’accueil des investissements internationaux en France. Elle promeut l’attractivité et l’image économique de la France, de ses entreprises et de ses territoires et gère le V.I.E (Volontariat International en Entreprise). Business France dispose d’un Bureau au sein de l’Ambassade de France en Tunisie et s’appuie sur un réseau de partenaires publics et privés.   www.businessfrance.fr 

Kamel Maddouri annonce un développement du système de formation professionnelle pour 2025

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri a annoncé vendredi que le gouvernement se penchera au cours de l’année prochaine sur le développement du système de la formation professionnelle afin de promouvoir et valoriser les ressources humaines, lors de l’ouverture des travaux des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’Etat au titre de 2025.

Il a insisté sur l’importance de promouvoir l’offre de formation et de l’efficacité du système de formation, de garantir l’égalité des chances, de renforcer le partenariat avec le secteur productif, de l’accompagnement de la transformation numérique et technologique en plus de l’adéquation de la formation avec les métiers demandés par le marché du travail.

D’ici 2025, des programmes d’accompagnement seront développés au profit des jeunes chômeurs de longue durée, des personnes handicapées, des sans emploi et des jeunes qui ont abandonné leurs études ou formation, a-t-il encore dit.

L’État prend en charge le financement des formations complémentaires et des qualifications supplémentaires afin d’améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi et de faciliter leur réinsertion dans la vie professionnelle, a encore précisé Maddouri.

Dans ce contexte, il a rappelé que la création du conseil supérieur de l’éducation, en vertu du décret n°2 de 2024 daté du 16 septembre 2024, suite à une consultation nationale, a pour mission d’évaluer et de réformer les systèmes éducatifs, de l’enseignement supérieur, de recherche scientifique, de formation professionnelle et des politiques d’emploi.

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