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La révolution législative : Un projet de grandes réformes

« La révolution législative a réellement démarré dans le cadre d’un atelier de grandes réformes dans tous les domaines : le social, l’économique, le culturel et l’éducatif », a souligné, dimanche 10 novembre 2024, Kamel Maddouri, le chef du gouvernement.

En réponse aux questions des membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts l(CNRD) lors de la discussion des projets de budget de l’État et de la balance économique de 2025, au siège du parlement au Bardo, le chef du gouvernement a indiqué que la révolution législative a débuté avec l’élaboration de plusieurs projets de loi dans des secteurs clés.

Parmi ces projets, on trouve ceux relatifs à l’investissement, au commerce électronique, ainsi qu’à la révision du code de développement des Domaines de l’État, visant à transformer le bien de l’État en un levier de développement économique et social. Un autre objectif est de renforcer les mécanismes de protection contre tous les types de dépassements.

Révisions et nouvelles législations

Le gouvernement travaille également sur la révision de plusieurs codes importants, tels que le Code des eaux, le Code forestier et le Code des énergies renouvelables. En parallèle, des amendements sont en préparation pour le Code des mines et le Code des hydrocarbures.

Kamel Maddouri a également cité d’autres projets de loi, notamment ceux relatifs à l’aménagement du territoire, l’urbanisme, la concurrence et les prix. Des projets concernant la propriété publique maritime, le recouvrement des dettes des caisses sociales, la révision des législations en matière de couverture sociale, ainsi que la protection des personnes en situation de handicap, sont également en cours.

Le social au cœur des priorités

Dans son discours, le chef du gouvernement a insisté sur l’importance du rôle social de l’État. Selon lui, l’État doit garantir les droits sociaux, économiques et culturels des citoyens et ne doit pas se limiter à l’attribution d’aides sociales. Il a précisé que l’objectif est d’élargir le système de protection sociale et d’améliorer les services de santé.

Les enjeux de la réforme

Maddouri a mis en avant la nécessité de garantir l’efficacité et la rapidité de la mise en œuvre des réformes afin d’atteindre les objectifs de cette révolution législative. « Le pays traverse aujourd’hui une période historique qui ouvre la voie à diverses opportunités et possibilités pour établir les conditions d’une transition historique dont les contours ont été fixés le 25 juillet 2021 », a-t-il déclaré.

Une vision stratégique pour l’avenir

Le gouvernement travaille sur la mise en place d’une vision stratégique renouvelée, fondée sur la complémentarité entre les secteurs public et privé. Cette vision a pour objectif de promouvoir l’investissement étranger en Tunisie, de construire une économie nationale attractive, et d’améliorer le climat des affaires. Cela devrait permettre de réaliser les conditions nécessaires pour un décollage économique, la création d’emplois décents et durables, et répondre aux attentes sociales et économiques légitimes de la population.

L’État social : Une responsabilité partagée

Kamel Maddouri a souligné que l’édification d’un État social qui protège ses citoyens, garantit leur dignité et répond à leurs attentes est une priorité essentielle et une responsabilité partagée. Il a rappelé que le président de la République a défini les principes et les fondements de cette nouvelle approche, en mettant l’accent sur la lutte contre la corruption qui freine le développement et l’entrepreneuriat.

La loi de Finances : un instrument de réforme

Enfin, le chef du gouvernement a précisé que la loi de finances pour l’année prochaine est une loi qui représente l’État tunisien dans son ensemble. Les fonctions législatives et exécutives doivent collaborer pour mettre en place une loi équilibrée qui permette d’atteindre les objectifs fixés.

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Green Jobs pour une meilleure transition écologique

Le réchauffement climatique et ses conséquences sur l’environnement sont aujourd’hui sans équivoque. Les effets se font largement ressentir dans les pays du Sud. La transition écologique est aujourd’hui indispensable pour répondre aux enjeux environnementaux. Les pays doivent renforcer leur résilience face aux effets néfastes du changement climatique et adopter des activités qui contribueraient à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Dans une récente étude du FMI (septembre 2024) qui s’intitule « Green jobs and the future of work for women and men», les auteurs montrent que la transition verte dépendra des politiques climatiques, mais aussi des compétences et de la capacité d’adaptation des travailleurs. D’après cette étude, l’investissement dans les compétences en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques (STIM) est essentiel pour saisir les opportunités offertes par la transition verte. Les auteurs insistent aussi sur l’implication des femmes.

Ils observent une sous-représentation des femmes dans les métiers verts et proposent un investissement important dans ces domaines et une plus grande implication de celles-ci, car elles sont souvent en première ligne dans les efforts d’adaptation au changement climatique.  La transition vers une économie à faible émission de carbone
exige donc la mise en place d’un modèle de développement plus résilient et durable. Ainsi, un verdissement réussi impliquera plus de compétences dans les STIM pour favoriser les métiers verts, dans la mesure où ces emplois vont faciliter la transition écologique. Les pays ayant déjà une main-d’œuvre qualifiée prête à exercer seront sûrement plus enclins à adopter des pratiques durables et à décarboner de manière plus efficace.

Une main-d’œuvre hautement qualifiée permettra d’accompagner le verdissement de l’économie et de la croissance
économique. Ce verdissement sera d’autant plus important que la participation économique des femmes sera forte.
Pour cela, il est nécessaire d’améliorer les conditions d’accès au marché du travail et au financement.

Booster la transition écologique est nécessaire, mais cela exige un investissement coûteux dans les compétences en
STIM, un soutien dans l’implication des femmes dans l’économie et un climat favorable aux affaires afin d’empêcher
l’exode des compétences. Mais comment peut-on investir davantage dans les compétences en STIM lorsque les finances publiques sont en permanence sous stress et que le retour sur investissement n’est pas assuré tant que le site Tunisie peine à retrouver son attractivité ?

                                                                                                                                            Par Noura Harboub-Labidi

Cette chronique est disponible dans le numéro 906 de L’Économiste Maghrébin, du 6 au 20 novembre 2024, actuellement en vente dans les kiosques

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Fixation des prix et primes pour la campagne céréalière 2024-2025

Le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) a publié le 8 novembre 2024 un décret fixant les prix de base ainsi que les modalités de paiement, stockage et rétrocession pour les céréales de la campagne 2024-2025 en Tunisie.

Prix fixés pour le blé, l’Orge et le triticale : Les prix de base à la production et à l’achat des céréales saines et marchandes de la récolte 2024 sont fixés à 90 D/ql pour le blé dur et 70 D/ql pour le blé tendre. Bien que la vente de l’orge et du triticale soit libre, un prix d’intervention de 55 D/ql s’applique pour les acquisitions réalisées par les collecteurs et stockeurs auprès des producteurs.

Primes de prompte livraison et primes incitatives conjoncturelles : Les céréales livrées aux organismes de collecte bénéficient d’une prime de prompte livraison : 40 D/ql pour le blé dur et 30 D/ql pour le blé tendre, pour les livraisons jusqu’au 31 août 2024, et 25 D/ql pour l’orge et le triticale, jusqu’au 10 juillet 2024. Ces primes s’appliquent également pour les échanges de blé dur et de blé tendre contre des semences certifiées jusqu’au 31 décembre 2024, sous certaines conditions.

Une prime incitative conjoncturelle de 10 D/ql est également accordée pour les blés livrés jusqu’au 31 août 2024 et pour l’orge et le triticale livrés jusqu’au 10 juillet 2024.

Prime de magasinage mensuelle pour la conservation des céréales : L’Office des céréales se voit attribuer une prime de magasinage mensuelle pour couvrir les frais d’entretien et de conservation : 1,539 D/ql pour le blé dur, 1,243 D/ql pour le blé tendre et 1,086 D/ql pour l’orge et le triticale.

Versements obligatoires des collecteurs aux Fonds de l’office des céréales : Les collecteurs de semences sont tenus de verser à l’Office une prime de magasinage par quintal : 9,238 D/ql pour le blé dur, 7,459 D/ql pour le blé tendre, et 6,517 D/ql pour l’orge et le triticale, ainsi qu’une contribution de 0,100 D/ql pour le fonds d’équipement de l’Office des céréales.

Primes de collecte, magasinage et transport versées par l’Office des Céréales : L’Office des céréales attribue également aux collecteurs des primes de collecte, de magasinage et de transport, dont les modalités seront définies par une convention spécifique. La prime de magasinage sera réglée mensuellement sur présentation de mémoires établis en quatre exemplaires, à déposer ou transmettre avant le 15 du mois suivant.

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Exportations et financement : les mesures clés pour valoriser l’huile d’olive tunisienne

L’Office national de l’huile (ONH) en Tunisie débutera l’achat de quantités d’huile d’olive sur l’ensemble du territoire, à des « prix compétitifs alignés aux prix internationaux et locaux », selon un communiqué du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, publié le 10 novembre 2024.

Le ministère a précisé qu’une série de mesures a été adoptée pour soutenir les agriculteurs et les professionnels de la filière de l’huile d’olive. Ces initiatives visent à assurer le bon déroulement de la campagne de récolte, de transformation et de commercialisation des olives en 2024/2025, ainsi qu’à protéger la filière stratégique de l’huile d’olive tunisienne.

Renforcement de la gouvernance et lutte contre la spéculation

Ces mesures visent également à promouvoir une gouvernance efficace et à lutter contre la spéculation et le monopole sur le marché . Le ministère cherche ainsi à stabiliser le marché et à protéger les revenus des producteurs locaux.

Mise à disposition de capacités de stockage pour les producteurs

Afin d’aider les producteurs d’huile d’olive, l’ONH mettra à disposition ses capacités de stockage dans ses centres régionaux, permettant aux agriculteurs de stocker leur huile d’olive en fonction de leurs besoins, sans contrainte de vente immédiate.

Programme de financement en cas de baisse des prix

Un programme de financement spécifique a été mis en place pour soutenir le stockage de l’huile d’olive chez les producteurs, au cas où la baisse des prix sur le marché intérieur se poursuivrait. Cette mesure est destinée à assurer une stabilité de prix et à éviter une chute de revenus pour les producteurs.

Prorogation des crédits saisonniers pour les agriculteurs

Le ministère de l’Agriculture a reconduit la prorogation de trois mois du remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires de huileries, en collaboration avec les banques. Cette mesure vise à garantir un financement optimal pour la campagne de récolte et à alléger la pression financière sur les acteurs du secteur.

Création d’une cellule de suivi pour la récolte et le marché de l’huile d’olive

Une cellule de suivi permanente a été mise en place pour superviser les opérations de récolte, de transformation et de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne. Cette cellule surveillera également l’évolution des prix sur les marchés national et international, en collaboration avec les comités régionaux.

Production record de 340 000 tonnes d’huile d’olive pour 2024/2025

Selon les prévisions du ministère, la production d’huile d’olive en Tunisie devrait atteindre 340 000 tonnes pour la saison 2024/2025, marquant une hausse de 55 % par rapport à la saison précédente. La production totale d’olives devrait s’élever à 1,7 million de tonnes, avec des prix de vente de l’huile d’olive variant entre 18 et 22 dinars par litre.

Exportations  : hausse des revenus malgré une baisse des volumes

Entre novembre 2023 et fin septembre 2024, la Tunisie a exporté 190 122 tonnes d’huile d’olive pour une valeur de 5 025 millions de dinars, dont 26 483 tonnes d’huile d’olive conditionnée, valorisées à 765 millions de dinars. Les exportations d’huile d’olive biologique ont atteint 39 194 tonnes, générant 1 061 millions de dinars de revenus, bien que les volumes aient baissé de 26,8 %, alors que les revenus ont progressé de 9,4 %.

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Les trombes marines en Tunisie : un phénomène naturel récurrent

« La trombe marine observée le 8 novembre dans le golfe de Hammamet n’est pas un phénomène nouveau en Tunisie », selon l’Institut National de la Météorologie (INM).

« Ce phénomène, qui se forme au-dessus de la mer sur des eaux chaudes lorsque les conditions météorologiques sont propices à l’apparition de cumulus, a déjà été observé au large de Djerba le 12 octobre 2018, au large de Bizerte le 11 novembre 2021, et au large de Sfax le 20 mars 2022 », ont expliqué les experts de l’INM dans un communiqué publié samedi.

« La trombe marine résulte de l’interaction entre des courants d’air chaud ascendants et de l’air froid descendant de ces cumulus. Une colonne d’eau tournante apparaît alors, prenant la forme d’un entonnoir qui s’étend de la surface de l’eau jusqu’à la base de ces nuages ; elle transporte beaucoup de vapeur et de gouttelettes d’eau. »

« Le diamètre moyen de la colonne d’eau est d’environ 50 mètres, et elle peut se déplacer à une vitesse atteignant parfois 80 km/h. En général, une trombe marine dure quelques minutes et ne dépasse pas une heure. Elle perd sa force et sa forme en quittant l’eau et en se dirigeant vers la terre ferme », indique l’INM.

Avec TAP

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Marokko – Der „Darih“ – das Mausoleum der marokkanischen Könige in Rabat

MausoleumEin Ort der Geschichte und der Andacht über den Hügeln des Flusses Bou-Regreg. Wo Marokko der Verbindung aus Religion und der Monarchie gedenkt. Rabat – Im Herzen der marokkanischen Hauptstadt Rabat, hoch über den sanften Wellen des Bou-Regreg-Flusses, erhebt sich ein Ort, der tief in die Geschichte des Landes verankert ist: das Mausoleum Mohammeds V. […]

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PLF 2025 : où est passée l’équité fiscale?

Les députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et des membres du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont estimé, samedi 9 novembre, que le projet de loi de finances de 2025 ne consacre pas la justice fiscale, dans la mesure où ce texte s’inscrit dans le sillage des anciennes politiques qui ont alourdi le fardeau fiscal des contribuables, notamment les fonctionnaires et les entreprises.

Poursuivant les travaux de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de budget de l’Etat et du projet du budget économique pour l’exercice 2025, des députés et membres du CNRD ont mis l’accent sur l’importance d’engager des réformes structurelles tout en répondant aux aspirations des citoyens, de consacrer l’équité fiscale.

Certains ont qualifié la révision à la hausse de l’impôt opérée chaque année par les autorités de « séisme fiscal » qui touche seulement la population active et les entreprises créatrices de richesse.

Pour eux, la justice fiscale ne veut pas dire appauvrir davantage la classe moyenne, appelant à élargir l’assiette fiscale en encourageant l’investissement, en créant la valeur ajoutée et en numérisant les mesures administratives.

Ils ont appelé à accélérer l’intégration de l’économie parallèle, à promouvoir les entreprises communautaires et à exploiter les terres agricoles afin de consacrer la souveraineté alimentaire.

Ils ont également, mis l’accent sur l’importance d’instaurer un modèle économique qui puisse répondre aux normes internationales et de lutter contre la corruption répandue dans le pays, notamment, dans les établissements publics.

Les représentants du peuple ont, par ailleurs, appelé le gouvernement à élaborer un projet de loi de finances qui repose sur des hypothèses en lien avec la réalité, afin que l’Etat puisse compter sur ses ressources.

Et de rappeler que le gouvernement a prévu un taux de croissance de 2,1% en 2024, mais il n’a pu réalisé que 0,6% durant le dernier semestre.

D’autres députés ont, d’autre part, jugé indispensable de décréter une amnistie pour les personnes emprisonnées suite à des affaires de chèques sans provisions afin de relancer l’économie.

Ils ont, dans ce contexte, déploré la non application la loi modifiant le code commercial adoptée par le parlement, notamment, les dispositions qui imposent aux banques de clôturer les comptes bancaires et de réduire le taux d’intérêt imposé sur les prêts dépassant les sept ans.

En ce qui concerne le transport, ils ont mis l’accent sur l’importance de développer ce secteur, en fournissant des moyens de transport en nombre suffisant au profit des personnes porteuses de handicap et en révisant les textes de loi relatifs à cette catégorie de personnes.

Avec TAP

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Marokko – Bourita soll vor wachsende Kriegsgefahr mit Algerien gewarnt haben.

AußenministerMarokkanischer Außenminister Nasser Bourita sehe Anzeichen für eine wachsende Bereitschaft Algeriens, den diplomatischen Konflikt durch militärische Mittel auszutragen. Rabat – In diesen Tagen stellen sich die einzelnen marokkanischen Ministerinnen und Minister ihren Fachausschüssen im Repräsentantenhaus des Parlaments, um die Hintergründe ihrer Haushaltsplanungen zu erläutern und auch eine aktuelle Einschätzung der von ihrem Ministerium verantworteten Aufgabenstellung […]

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Mettre fin à l’impunité des crimes commis à l’encontre des journalistes

La « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes » est proclamée par l’organisation des Nations unies.

Une journée ayant vocation à mettre en lumière le travail des journalistes, en première ligne pour couvrir conflits et crises dans le monde, parfois au péril de leur vie.

La journée entend cette année 2024 « promouvoir une discussion plus large sur la sécurité des journalistes travaillant » dans les contextes « de conflits et autres crises », « y compris les préoccupations des journalistes affectés par ces défis liées à la prévention, la protection et les poursuites judiciaires. »

C’est dans ce cadre que s’inscrivent les activités organisées ce samedi par le Syndicat national des journalistes Tunisiens pour célébrer cette Journée internationale en partenariat avec plusieurs organisations nationales et internationales.

La protection des journalistes contre les meurtres, les enlèvements, les disparitions forcées, leur emprisonnement, les agressions physiques et morales, et l’intimidation ainsi que les moyens de tenir les auteurs de ces agressions pour responsables ont constitué les principaux thèmes des activités du SNJT.

Les participants à cet événement ont souligné l’importance de renforcer la solidarité entre les journalistes, tant au niveau national qu’international, pour faire face à ces crimes et les combattre.

Ils ont également appelé les structures professionnelles et les organisations actives dans le domaine à approfondir leur collaboration avec les institutions de l’État, qu’elles soient exécutives ou législatives, pour mettre un terme à l’impunité en matière de crimes contre les journalistes.

Le président du Syndicat national des journalistes Tunisiens, Zied Dabbar, a principalement attribué au ministère de la Justice et à l’Assemblée des représentants du peuple la responsabilité de la persistance de l’impunité pour les crimes contre les journalistes.

Il a souligné que l’adoption de lois et de législations qui restreignent la liberté de la presse et ne garantissent pas la protection nécessaire pour les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions a entraîné l’emprisonnement de trois journalistes, d’un animateur radio et d’une avocate, ainsi que des poursuites judiciaires contre environ 37 journalistes.

« Les plaintes déposées par les journalistes contre leurs agresseurs avancent lentement ou sont ignorées », a-t-il regretté.

Il a précisé que, pour la période allant du 2 novembre 2023 au 2 novembre 2024, 15 plaintes ont été déposées par des journalistes contre leurs agresseurs, certaines ayant été résolues par conciliation ou retrait de la plainte, tandis que d’autres restent en suspens.

Dabbar a souligné que le Syndicat des journalistes aborde la question de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes de manière quasi quotidienne, faisant état d’un progrès « relatif » avec certaines institutions de l’État.

« Des sanctions administratives ont été prises contre des agents de sécurité et des fonctionnaires, bien que les plaintes déposées contre des fonctionnaires restent toujours sans suite », a-t-il dit.

Avec TAP

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PLF 2025: 5,4 Mrds de dinars d’investissement public

Au cours de l’année 2025, le gouvernement prévoit de consacrer une enveloppe de 5,4 milliards de dinars pour l’investissement et et le opérations financières destinées à des projets de développement répartis sur 22 portefeuilles ministériels, contre 5,3 milliards de dinars prévus cette année, soit une augmentation d’environ 148 MDT.

Ces données ont été publiées dans le rapport des commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), sur le projet du budget et la balance économique pour l’année 2025.

Le ministère de l’Equipement occupe la première place  des ministères bénéficiant d’investissements gouvernementaux avec 1,8 milliard de dinars (Mrd de dinars), consacrés à l’achèvement des projets en cours et au lancement d’autres nouveaux projets, à l’instar de la poursuite de l’achèvement du pont de Bizerte, d’un coût d’environ 1 milliard de dinars et l’affectation de 336 millions de dinars (MDT) aux pistes rurales. Le gouvernement se penche sur la mise en œuvre   des programmes liés à la protection contre les inondations et le programme spécifique des logements sociaux avec la consécration de 20 millions de dinars au premier logement.

Il prévoit, également, de consacrer par tranches environ 1,4 milliard de dinars au ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche pour la réalisation de divers projets, dont environ 796 millions de dinars pour les dépenses d’interventions en matière de développement et 667 millions de dinars pour les dépenses d’investissement.

Le ministère de l’Intérieur bénéficiera de 1,2 milliard de dinars, dont 999 millions de dinars pour les dépenses de développement et 242 millions de dinars pour les investissements, afin de renforcer sa capacité en matière d’appui aux efforts des collectivités locales.

Le ministère de la défense recevra environ 977,8 millions de dinars l’année prochaine sous forme de fonds de paiement pour l’achèvement des programmes et projets relevant de sa mission de protection de la sécurité nationale.

  L’Exécutif a réservé au ministère de l’Economie et de la planification une enveloppe d’environ 862,8 millions de dinars, soit une hausse de 0,7 % par rapport à l’allocation de l’année 2024, en raison de la programmation d’importantes enveloppes pour la réalisation du programme de développement intégré et l’accroissement des enveloppes à l’effet de fournir l’autofinancement des projets.

Le gouvernement a programmé d’accorder au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie  267,7 millions de dinars, dont 108,5 millions de dinars réservés au secteur de l’énergie et 14 millions de dinars  pour le secteur minier, dans le cadre d’une initiative visant à attirer des investisseurs par l’Office national des mines.

La répartition des dépenses pour les programmes de développement et de l’investissement public comprend l’allocation de 89,3 millions de dinars au ministère du Tourisme, 81 millions de dinars au ministère des Technologies de la communication, 15,8 millions de dinars au ministère du Commerce et du Développement des exportations et 12,2 millions de dinars au ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières.

Avec TAP

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Lutte contre la drogue: arrestation de trafiquants lors d’une opération policière

L’administration policière de lutte contre les drogues à El Gorjani  a effectué des opérations policières  conformément aux directives de la direction dans sa lutte contre le trafic de drogues.

Le colonel Imed Mamacha, porte-parole de la police nationale, a indiqué que deux trafiquants ont été arrêtés et 919 plaques de cannabis, pesant environ 92 kg, ont été saisies.

En outre, une somme de 29 000 dinars, ainsi qu’une voiture et un camion, ont été confisqués. Le procureur a ordonné la détention des suspects pour des infractions liées au trafic de drogues et au blanchiment d’argent.

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Bizerte: Projet d’une gare multimodale

Le projet de réalisation d’une gare multimodale de transport terrestre dans la ville de Bizerte a été au centre d’un workshop organisé récemment en présence du gouverneur de la région.

Le directeur régional des transports, Anouar Dridi, a indiqué que des experts tunisiens et étrangers se chargeront de la phase des études préliminaires d’une durée de quatre mois, à partir de début novembre, précisant que ce projet s’inscrit dans le cadre de la Politique nationale de mobilité urbaine (PNMU) élaborée par le ministère du Transport et la Banque Mondiale.

Il a ajouté que ce projet réunira les différentes composantes du transport public régulier et irrégulier de manière à contribuer au développement du secteur et à renforcer l’infrastructure et la logistique dans la région.

Avec TAP

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Marokko – Minister Mezzour erläutert deutschen Unternehmen Investitionsmöglichkeiten

Flaggen„Africa Trade & Invest“ Forum bot marokkanischem Minister eine Plattform, um deutschen Herstellern des Standort Marokko vorzustellen. Frankfurt – Im Rahmen seiner Teilnahme am 3. Forum „Africa Trade & Invest“ hat der Handels- und Industrieminister von Marokko, Ryad Mezzour, Partnerschafts- und Investitionsmöglichkeiten in Marokko mit führenden Vertretern der deutschen Industrie erörtert. Das Forum, das am […]

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Marokko – Markt für Treibstoffe in Q2-2024 spürbar gewachsen.

TankstelleUmsatzanstieg und Importwachstum auf dem marokkanischen Kraftstoffmarkt im zweiten Quartal 2024 (Q2-2024). Wettbewerbsrat beobachtet Entwicklung kritisch. Rabat – Im zweiten Quartal 2024 verzeichnete der Kraftstoffmarkt in Marokko einen spürbaren Anstieg der Umsätze und Importe, wie der Wettbewerbsrat in einem kürzlich veröffentlichten Bericht bekannt gab. Neun große Unternehmen, die durch Vereinbarungen an bestimmte Marktverpflichtungen und Verhaltensweisen […]

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Algerien – Attaf und Lawrow führen Gespräche in Sotschi.

AlgerienVor Beginn des Ministertreffens des Afrikanisch-Russischen Partnerschaftsforums treffen sich der russische und der algerische Außenminister zu bilateralen Gesprächen. Sotschi – Der algerische Außenminister Ahmed Attaf führte am gestrigen Freitag (8. November 2024) bilaterale Gespräche mit seinem russischen Amtskollegen Sergei Lawrow zu Beginn seines offiziellen Besuchs in Sotschi, wo er an der ersten Ministerkonferenz des Afrikanisch-Russischen […]

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Marokko – Königreich öffnet Markt für brasilianisches Olivenöl

OlivenölBedarf soll durch Importe aus Brasilien gedeckt werden. Nach Dürren unter steigender Nachfrage im In- und Ausland sind Preise für Olivenöl deutlich angestiegen. Marokko hat erstmals den Import von brasilianischem Olivenöl genehmigt und baut damit seine Handelsbeziehungen mit Brasilien weiter aus. Diese Entscheidung verkündete das brasilianische Landwirtschaftsministerium in einer Pressemitteilung und betonte die Bedeutung Marokkos […]

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Marokko – Ministerin erläutert Planungen für Energiesicherheit

EnergieLeila Benali erläutert Haushaltsplanungen ihres Ministers und nennt neue Zahlungen zum Energiemix und Lagerbestände. Grüne Energie hat einen Anteil von 44,3% am Energiemix. Rabat – Marokkos Energieministerin Leila Benali stellte kürzlich vor dem Parlament die Pläne für eine nachhaltige Energiezukunft des Landes vor. Dabei betonte sie den Ausbau erneuerbarer Energien und die Schaffung zusätzlicher Lagerkapazitäten […]

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L’homme d’affaires Youssef Mimouni maintenu en détention

D’après nos confrères de Mosaïque FM, le tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce vendredi 8 novembre 2024, de maintenir en détention l’homme d’affaires Youssef Mimouni ainsi que deux de ses proches et plusieurs autres accusés.

La demande de libération a été rejetée, et l’examen des plaintes à leur encontre a été reporté au 21 novembre prochain. Mimouni, ainsi que deux de ses proches et trois autres prévenus, fait l’objet de poursuites par le parquet du pôle judiciaire économique et financier. Ils sont accusés de corruption et de tentative de transfert illégal de fonds à l’étranger, ainsi que d’autres délits financiers.

Farouk  Ben Lakhal

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Plusieurs interpellations lors d’une opération sécuritaire

Selon un communiqué de la Direction générale de la sécurité nationale, les cadres et agents de la Direction de la police d’intervention ont arrêtés 90 individus recherchés au profit d’unités de sécurité et de différentes juridictions. Lors d’une opération sécuritaire qui s’est déroulée le jeudi 7 novembre 2024.

Ils sont impliqués dans des affaires judiciaires.

Farouk Ben Lakhal

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