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Les Matinales de l’export par le CEPEX : Un accompagnement des régions pour l’exportation en 2024

Des matinales de l’export dédiées aux régions, seront organisées, à partir du 27 septembre courant, sous le thème “Les régions exportent”, par le Centre de promotion des exportations.

Ces rencontres ont pour objectifs de renforcer les liens avec les entreprises de la région et les aider à mieux exporter leurs produits et services vers les pays étrangers, a annoncé, vendredi, le CEPEX.

Elles permettront, aussi, de présenter aux opérateurs économiques, les mécanismes d’accompagnement et de soutien ainsi que les programmes de promotion des exportations tunisiennes. La première rencontre se tiendra à Kairouan tandis que les autres se dérouleront à Sfax (le 24 octobre 2024), Béja (le 29 novembre 2024) et Zarzis (le 27 décembre 2024).

Le CEPEX a entamé, depuis mai dernier, l’exécution d’un programme de visites de terrain auprès d’entreprises implantées dans les régions ainsi que la préparation d’une base de données régionales détaillées.

Tunisie : le projet CQE lance Exporti pour booster les exportations vers l’Union européenne

Le projet «Croissance Qualitative pour l’Emploi» (CQE) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt au profit des entreprises tunisiennes opérant dans le secteur des ingrédients naturels destinés pour la cosmétique et les produits de santé pour participer au programme d’appui aux exportations vers les marchés de l’UE, baptisé « Exporti ».

L’objectif étant d’aider ces entreprises à développer leurs activités et à mieux se positionner sur le marché européen.

Les entreprises sélectionnées bénéficieront de sessions de formation dispensées par des experts internationaux et nationaux, outre la participation à des événements de prospection et de réseautage aves des acheteurs européens.

Le programme « Exporti » fait partie de la composante Appui à la Modernisation de l’Industrie Tunisienne (PACE-AMIT) du projet CQE, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et l’Union européenne en Tunisie.

Il est mis en œuvre par l’Agence allemande de coopération  internationale (GIZ), en partenariat avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

La Russie prête à utiliser les cryptomonnaies dans le commerce extérieur

Les autorités financières russes seraient en train d’adopter la cryptomonnaie pour le commerce international, a rapporté le quotidien économique russe Vedomosti, le 17 septembre 2024. Un groupe de réflexion composé d’importateurs et de banques sélectionnés a été créé pour tester les règlements commerciaux internationaux à l’aide de monnaies numériques, précise encore le journal. 

Le groupe serait composé de membres de la Chambre de commerce russe et de l’Association des développeurs et fabricants d’électronique, ainsi que de plusieurs prêteurs. Les entreprises et institutions sélectionnées ont rencontré des difficultés pour effectuer des règlements transfrontaliers tout en payant pour des biens à double usage. De tels produits pourraient « théoriquement » être utilisés à des fins civiles et militaires et sont soumis à des restrictions internationales.

Plus tôt cette année, le gouvernement russe a adopté une loi permettant à la Banque de Russie d’autoriser certaines entreprises à utiliser la monnaie numérique pour les paiements internationaux dans le cadre du commerce. Cette mesure est entrée en vigueur le 1er septembre.

En outre, la Banque centrale prévoit d’attirer plus de participants à l’expérience plus tard, a déclaré une source anonyme au média. Tout en ajoutant que le calendrier de l’expansion du projet n’est pas actuellement clair.

En début d’année, le président Vladimir Poutine avait évoqué la question de la régulation de la cryptomonnaie et des actifs numériques, soulignant qu’il s’agissait d’un domaine économique prometteur. Il a déclaré qu’il était essentiel que le pays « saisisse l’occasion » et crée rapidement un cadre juridique et une réglementation, développe les infrastructures et crée les conditions de la circulation des actifs numériques, tant à l’intérieur du pays que dans les relations avec les partenaires étrangers.

La directrice de la Banque centrale russe, Elvira Nabiullina, avait alors déclaré que le régulateur effectuerait les premiers paiements cryptographiques transfrontaliers d’ici la fin de l’année en cours.

En mai, Bloomberg a rapporté qu’au moins deux grands producteurs de métaux qui n’avaient pas été sanctionnés utilisaient la monnaie stable de Tether pour des transactions transfrontalières avec des partenaires chinois; contournant ainsi les restrictions liées au dollar américain.

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Commerce africain : le Maroc, le Sénégal et le Burkina Faso se démarquent

L’Afrique du Sud récupère sa position de leader devant le Nigeria dans les classements commerciaux africains, principalement grâce à une augmentation substantielle des investissements directs étrangers (IDE), particulièrement marquée en 2021 en raison d’importants investissements dans le secteur technologique. Cette hausse des IDE, dix fois supérieure à celle de 2020 et quadruple par rapport à 2022, souligne l’attrait croissant de l’Afrique du Sud en tant que destination d’investissement. Cependant, le pays fait face à des défis, comme le montre la baisse des performances sur les réseaux sociaux et en ligne, ce qui indique des domaines à améliorer pour tirer pleinement parti de sa position économique renforcée.

Les plus grandes améliorations Le Maroc accède pour la première fois au Top 3 régional, soutenu par une stabilité des IDE, une demande numérique (D2 Digital Demand ©) et des performances en ligne solides. L’amélioration de son score de classement et de sa présence sur les réseaux sociaux, malgré le maintien d’une note CBS © (A), reflète l’influence croissante du Maroc et son positionnement stratégique dans le commerce africain.

Le Sénégal connaît une progression spectaculaire de 11 positions, marquée par l’une des plus fortes croissances mondiales des IDE, ce qui constitue une réalisation remarquable. L’émergence des réseaux sociaux et l’amélioration des performances en ligne, absentes lors de la dernière édition du classement de marque-pays de Bloom Consulting © – édition Commerce, démontrent des stratégies réussies pour renforcer son profil commercial et sa présence numérique.

L’amélioration significative de la note CBS © (BB) du Burkina Faso, passant d’une moyenne historique de C à un score actuel de BB, témoigne d’une avancée notable dans sa représentation commerciale numérique. Associée à une performance stable dans d’autres domaines, cela met en évidence l’évolution du paysage commercial du Burkina Faso. À l’instar du Sénégal, le Burkina Faso a introduit une présence en ligne qui n’existait pas dans les classements précédents.

Les plus grandes baisses Le déclin du Nigeria, marqué par une baisse des IDE, des performances sur les réseaux sociaux et en ligne, l’a empêché de maintenir sa position de leader. Malgré une demande numérique stable (D2 Digital Demand ©) et une note CBS © solide (AA), ces diminutions soulignent la nature compétitive de la dynamique commerciale régionale.

Le Ghana connaît une baisse dans son classement, principalement parce que ses indicateurs généralement stables dans divers domaines n’étaient pas suffisants pour rivaliser avec les améliorations observées au Maroc et en Égypte. Cela met en lumière l’environnement de plus en plus concurrentiel du commerce africain.

La Tanzanie a perdu cinq places, en raison d’une baisse relative des IDE et de la demande numérique (D2 Digital Demand ©) dans des secteurs clés tels que les affaires et l’environnement, ce qui souligne les défis auxquels elle est confrontée pour maintenir sa position dans le Top 10 africain. La légère baisse des performances en ligne reflète également la nécessité d’améliorations stratégiques pour rester compétitive face aux rivaux régionaux.

Classement Commerce - Bloom Consulting
Classement Commerce – Bloom Consulting

Source : Bloom Consulting

 

Tunisie – Commerce Extérieur : Allègement du déficit commercial

Le déficit commercial s’est allégé, à fin août 2024, pour s’établir à un niveau de (-11924,1 MD), contre (-12191,7 MD) durant les huit premiers mois de l’année 2023.

Le taux de couverture a gagné 0,8 point par rapport à la même période de l’année 2023 pour s’établir à (77,7%), d’après la note sur le Commerce Extérieur aux prix courants pour Août 2024 publié, jeudi, par l’Institut National de la Statistique (INS).

Ce déficit provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (- 5587,8 MD), la Russie (-4032,1 MD), l’Algérie (- 2525,4 MD), la Turquie (-1724,5 MD), la Grèce (-919,6 MD) et l’Ukraine (-982,5 MD).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (3513,7 MD), l’Italie (1384 MD), l’Allemagne (1479 MD), la Libye (1422,3 MD) et le Maroc (136,1 MD).

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à (-4418,8 MD), tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à (-7505,3 MD), contre (-6512,9 MD) durant les huit premiers mois de l’année 2023.

– Augmentation des exportations de 2,1%

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant les huit premiers mois de l’année 2024 montrent que les exportations ont augmenté de 2,1%, contre +10,1% durant la même période en 2023.

Elles ont atteint le niveau de 41512,1 MD, contre 40639,4 MD durant les huit premiers mois de l’année 2023.

L’augmentation observée, durant les huit premiers mois de l’année 2024, concerne essentiellement les exportations du secteur des industries agroalimentaires qui ont augmenté de (+33%) à la suite de la hausse de nos ventes en huiles d’olives (3818,9 MD contre 2356,7 MD) ainsi que les exportations du secteur de l’énergie de (+20,7%) et du secteur des industries mécaniques et électriques de (+1%).

En revanche les exportations du secteur de mines, phosphates et dérivés ont baissé de (-29,6%) et celles des textiles, habillement et cuirs de (-6,2%).

Les exportations tunisiennes vers l’union européenne (69,7% du total des exportations) ont augmenté de (+0,3%).

Cette évolution est expliquée par la hausse de nos exportations vers plusieurs partenaires européens, tels que l’Italie (+4,5%), l’Espagne (+17,8%) et la Belgique (+6,7%).

En revanche elles ont baissé avec la France (-1,6%) et l’Allemagne (-2%). Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (+40,9%) et avec l’Égypte (+9,5%). En revanche elles ont baissé avec la Libye (-13,6%) et avec le Maroc (-17,2%).

– Hausse des importations de 1,1%

Quant aux importations, elles ont enregistré une hausse de (+1,1%) contre (-1,8%) durant la même période en 2023. En valeur les importations ont atteint 53436,2 MD, contre 52831 MD durant les huit premiers mois de l’année 2023.

La hausse des importations résulte, d’une part, de l’augmentation enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (+16,6%), des biens d’équipement (+2,5%) et des biens de consommation (+4,7%) et, d’autre part, de la baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-5,5%).

Pour ce qui est des importations avec l’union européenne (43,7% du total des importations), elles ont enregistré une hausse de (+2%) pour s’établir à 23365,1 MD.

Les importations ont augmenté avec l’Allemagne (+12,3%) et l’Espagne (+5,7%). En revanche elles ont baissé avec l’Italie (-4%), la France (-1,1%) et la Belgique (-17,8%).

Hors union européenne, les importations ont augmenté avec l’Inde (+12,7%), la Suisse (+19,8%) et la Chine (+1,1%). En revanche elles ont baissé avec la Russie (-7,7%) et la Turquie (-4%).

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