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Explications du Gouvernement devant les élus de la Nation : Ne compter que sur soi-même

Nouveau plan de travail, ambitieux et réalisable, pour la CPG

La Tunisie a vécu, en ce dimanche 10 novembre, une journée spéciale au cours de laquelle le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, s’est exprimé, lors de la séance plénière réunissant les élus de l’Assemblée des représentants du peuple et ceux du Conseil des régions et des districts, sur les grandes lignes de la vie politique, économique et sociale du pays pour l’année prochaine.

Lors de son allocution, il a précisé que ces orientations s’inscrivent dans le droit fil des projets et des concepts annoncés par le Président de la République qu’il a résumés en un certain nombre d’axes dont notamment la justice sociale, la lutte contre la précarité et la consécration du rôle social de l’État.

C’est ainsi qu’il a réitéré les objectifs prônés par le projet de développement global et durable initié par le Chef de l’Etat en affirmant que la Tunisie entame une phase nouvelle avec une priorité accordée à des secteurs tels que la santé, le système des caisses sociales, lequel système exige une révision intégrale, de l’emploi qui nécessite, à son tour, l’élaboration d’une stratégie permettant aux diplômés d’avoir les compétences et les outils pour maîtriser les domaines innovants. 

Et tout en soulignant la place privilégiée occupée par le volet économique, il a mis en exergue l’importance de la lutte contre la corruption et de la mise en place des mécanismes pour assurer la bonne gouvernance de la chose publique.

C’est donc dans ce cadre que le Président de la République insiste avec force sur sa détermination à garantir la justice sociale grâce à  des mesures ciblant les classes les plus défavorisées, favorisant la lutte contre la contrebande et l’économie parallèle, sans oublier l’engagement ferme pour des réformes dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement dans le but de consacrer l’égalité des chances et de réactiver le rôle de l’école en tant qu’ascenseur social.

Réaffirmant que l’action gouvernementale se déroule sous la férule du Président Kaïs Saïed avec une application en symbiose avec ses instructions, le Chef du gouvernement a réitéré que l’État réaffirme sa volonté d’opter pour le compter-sur-soi, donc sur les compétences et les ressources nationales dans tous les domaines.

Dans le même ordre d’idées, il a évoqué l’existence de plusieurs indicateurs qui confirment l’amélioration du rendement économique, surtout dans les secteurs de l’agriculture et du tourisme, alors qu’une amélioration est prévue au niveau de la balance des paiements, un taux rassurant des réserves en devises, sans oublier un rythme soutenu de l’investissement étranger, boosté par les projets en matière d’énergies renouvelables et de la technologie.

En outre, part, un nouveau plan de travail pour la Compagnie des phosphates de Gafsa 2025-2030 a été annoncé en vue de la reprise des activités de l’usine de M’dhilla 2, des travaux de la laverie d’Oum El Khechab, ainsi que la programmation d’une deuxième ligne à Oum El Khechab avec une capacité de production de 1,6 million de tonnes par an.

Dans ce contexte, le Chef du gouvernement a souligné la nécessité de lever le sit-in à l’unité de lavage de Redeyef dans le sens où cela permettra le rétablissement progressif du rythme de production.

Confirmant la mise en place d’une révolution législative, le Chef de l’Etat a énuméré les mesures et les législations visant à relancer les grands projets en suspens, dont le nombre s’élève à 1126, tout en indiquant que les commissions régionales et sectorielles sont parvenues à résoudre certains problèmes liés à ces projets et d’autres sont en cours d’étude.

«Des projets à caractère stratégique ont été également préparés et la publication du décret 497 – 2024 constitue le cadre propice pour garantir plus d’efficacité étant donné la non-obligation de passer par les appels d’offres», a-t-il indiqué.

Maddouri a ajouté que plusieurs mesures ont été prises en faveur des entreprises de travaux publics et des parties travaillant avec l’administration parallèlement au parachèvement de l’examen du projet de décret sur la révision de la réglementation sur les marchés publics.

Et d’annoncer, par ailleurs, que les efforts vont être axés sur le parachèvement d’un projet de loi unifié dans le domaine de l’investissement pour instaurer un climat des affaires transparent et stable.

Maddouri a parlé, également, de la transition numérique des services administratifs, grâce au lancement d’un programme visant la simplification des procédures administratives et leur digitalisation par la mise en place d’un portail national des services administratifs à distance. Ces programmes de numérisation vont être intégrés dans les différentes réformes sectorielles dans les domaines de la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur et le tourisme, sans oublier le ciblage des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE)

«Le gouvernement est soucieux de renforcer la compétitivité des entreprises, en leur assurant l’accompagnement nécessaire avec le développement des services logistiques et l’orientation des investissements du secteur privé vers les volets prometteurs et les métiers d’avenir, outre l’encouragement attendu quant à la création des entreprises communautaires», a assuré Maddouri.

En bref, les propos tenus par le Chef du gouvernement font ressortir qu’il est impératif d’opter pour l’efficacité et la rapidité de la mise en œuvre des réformes afin d’atteindre les objectifs prônés par la révolution législative à laquelle tient particulièrement le Président de la République.

En tout état de cause, il est clair que la Tunisie traverse, par les temps qui courent, une phase historique ouvrant la voie à de sérieuses opportunités dans le but d’établir les conditions favorables à une transition historique dont les contours ont été annoncés et fixés par le Président Kaïs Saïed depuis le 25 juillet 2021. 

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Cap sur l’investissement

Considéré, à juste titre, comme étant le catalyseur de toute œuvre de développement digne de ce nom, l’investissement, qui représente une tête de pont pour l’amélioration de la compétitivité de la dynamique économique nationale, bénéficie d’un intérêt majeur de la part du gouvernement sur directives du Président de la République.

C’est ce qui ressort de la Déclaration générale du gouvernement, prononcée par son chef devant les élus de la Nation, concernant les différents projets de loi de finances et de budget économique pour l’exercice 2025, tout en assurant que tout sera mis en œuvre pour une révision du système législatif régissant l’investissement dans le but de surmonter les entraves au développement de l’initiative privée et faciliter l’exécution des projets prometteurs dans les domaines stratégiques.

Pour hâter la réalisation de ces objectifs, les différents mécanismes gouvernementaux envisagent la numérisation des services administratifs en rapport avec les investisseurs, sans oublier la mise en place d’une plateforme nationale unifiée d’investissement et le lancement d’un portail pour l’identification des financements en étroite coopération avec le Conseil financier et bancaire.

Si on ajoute qu’au cours de la même année 2025, une carte d’investissement sera créée pour chaque secteur d’activité, en vue de garantir la répartition équilibrée des mégaprojets d’investissement, on comprend mieux que les perspectives s’annoncent positives, surtout s’il y a une meilleure affectation des compétences humaines et des ressources naturelles.

Le domaine agricole bénéficiera, également, d’une sollicitude particulière grâce aux efforts qui seront axés sur la révision du modèle agricole en vue de l’adapter aux exigences de durabilité et de résilience au changement climatique, tout en garantissant une meilleure gestion des ressources en eau.

Il faut dire que les autorités compétentes sont conscientes de l’importance de ce volet, puisque dès le milieu de l’année 2024, une nouvelle commission nationale relevant de l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA) a été instituée avec pour mission d’examiner les subventions accordées aux projets dépassant les 15 millions de dinars (MD) d’investissement, et de superviser l’extension et la rénovation des projets concernés par la loi de l’investissement établissant les mesures financières incitatives pour la réalisation des mégaprojets.

En tout état de cause, il est certain que notre pays dispose des potentialités nécessaires pour attirer l’investissement qui constitue un puissant levier de croissance sur lequel compte la Tunisie pour passer, une fois pour toutes, au palier supérieur.

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Un des dossiers clés de la Tunisie nouvelle : Une justice équitable et à une seule vitesse

Le secteur de la justice est l’un des dossiers brûlants bénéficiant d’un suivi quotidien de la part du Président de la République qui se penche personnellement sur ce volet essentiel à la gestion des affaires de l’Etat, notamment en matière d’assainissement de l’administration et de lutte contre la corruption.

Raison de plus, en cette nouvelle phase de l’histoire de la Tunisie où le Chef de l’Etat a clairement annoncé et réitéré sa détermination à ce que la justice joue pleinement son rôle qualifié de “crucial” pour faire rendre des comptes à tous ceux qui se sont rendus responsables d’actes préjudiciables envers le peuple tunisien.

C’est ce qu’a tenu à mettre en relief le Chef de l’Etat, il y a à peine deux jours en recevant la ministre de la Justice. «La justice doit être équitable pour tous, a-t-il martelé en substance, dans le sens où il s’agit d’un des piliers essentiels de l’État et qui permet à tout un chacun de bénéficier pleinement de ses droits ».  

Outre cet aspect primordial, le Président Kaïs Saïed a mis l’accent sur la nécessité de s’éloigner des lenteurs et autres lourdeurs dans le traitement des nombreuses affaires devant être tranchées dans des délais raisonnables, «car le temps judiciaire est un élément central pour atteindre la justice souhaitée».

Il est utile de souligner que certaines parties recourent à l’obligation de respecter les procédures et exploitent ce principe, devenu un prétexte notoire pour faire traîner en longueur le déroulement de certains procès.

Or, sur ce point précis, le Chef de l’Etat a été clair et catégorique en rappelant que les procédures sont «mises en place car elles sont nécessaires pour garantir, certes, un procès équitable, sans devenir, toutefois, une fin en soi, ni une excuse pour laisser ”dormir“ des dossiers pendant des années».

Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que le Président de la République met en exergue les vertus de ce qu’on appelle le «temps judiciaire».

En effet, lors de son entretien avec la ministre de la Justice, au début du mois d’août dernier, le Chef de l’Etat avait déjà déclaré haut et fort que «le temps judiciaire fait partie intégrante de la justice et, de ce fait, il est appelé à être appliqué équitablement à tous».

Et tout en réaffirmant le rôle central du ministère public dans le processus de l’engagement de poursuites contre toute personne enfreignant la loi, le Président de la République a souligné l’impératif de résoudre, dans les meilleurs délais, bon nombre d’affaires qui font du surplace depuis des années….

Il y a lieu de reconnaître que le Président Kaïs Saïed a, dès les premiers mois ayant suivi le déclenchement du processus du 25 juillet 2021, fait savoir que la Justice devrait être assainie dans la mesure où la logique indique qu’il ne peut y avoir d’éradication de la corruption et qu’on ne peut mettre un terme aux abus et autres dépassements de la loi qu’après l’assainissement total de la Justice.

On constate, à ce propos, que lors des dernières années, il y a eu des reports «prémédités et injustifiés» pour l’ouverture des dossiers, pourtant prêts à être instruits, d’où la volonté affichée par le Chef de l’Etat d’empêcher la réédition de pareilles situations. 

En outre, et dans un souci d’équité, le Président Kaïs Saïed considère qu’il est inadmissible de tolérer une justice à deux vitesses, à savoir une pour les pauvres, et une autre pour les riches. 

En tout état de cause, tous les citoyens sont égaux devant la Justice indépendamment de leur rang professionnel ou social, ce qui devrait, à n’en point douter, contribuer à la préservation de la paix sociale dans la mesure où tous les citoyens, où qu’ils se trouvent, sont persuadés que personne n’est au-dessus de la loi et que chacun est traité selon ce qu’il fait, non selon qui il est.

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La guerre de libération, un devoir sacré

 

La lutte contre la corruption, les pénuries artificielles, l’envolée des prix, la spéculation et la rareté de certaines denrées alimentaires, notamment celles de consommation de base, est au centre des intérêts du Chef de l’Etat depuis des mois, voire les dernières années.

Et fidèle à son approche prônant l’efficacité dans les interventions, le Président de la République ne rate aucune occasion pour confirmer qu’il demeure un adepte du principe du suivi pour toutes les décisions prises afin de leur assurer l’application et la concrétisation adéquates.

C’est donc dans cet esprit que le Président Kaïs Saïed a mis de nouveau, en présidant il y a deux jours la réunion du Conseil de sécurité nationale, l’accent sur la nécessité de maintenir la sollicitude spéciale à ces dossiers brûlants qui touchent de très près les citoyens dans leur vie quotidienne. 

En effet, le Chef de l’Etat est allé jusqu’à dire, logiquement, que cette affaire constitue un devoir national sacré dans la mesure où toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens se trouvent dans l’obligation de mener une guerre sans relâche contre ce phénomène de la corruption avec la conviction que le pays est face à un défi qu’il faut relever et se trouve engagé dans une bataille qu’il doit remporter.

Le Président de la République a saisi cette opportunité pour rappeler l’ampleur des attentes du peuple tunisien, ce qui exige des interventions efficaces dans les plus brefs délais pour transformer les promesses et les espoirs en réalisations sur le terrain. 

Pour ce faire, il est logique d’opter pour des actions conformément à une nouvelle vision en employant des méthodes nouvelles de nature à en finir, une fois pour toutes, avec les pratiques du passé et couper à la racine les tentacules des lobbies qui ont pu gangréner, une décennie durant, les divers rouages de l’Etat. D’où le devoir de réclamer des redditions de comptes aux criminels qui portent préjudice à la patrie.

Il est utile de rappeler qu’il y a trois mois, presque jour pour jour, le Chef de l’Etat avait présidé un autre Conseil de sécurité nationale au cours duquel il a accusé, en substance, «les forces contre-révolutionnaires» d’agir, à travers des mercenaires, contre le peuple tunisien et son mouvement de libération nationale et de tenter d’envenimer la situation par tous les moyens.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat n’a pas manqué de recommander, lors de cette réunion, de faire preuve d’une plus grande vigilance et de célérité face aux actes de sabotage délibérés dont nombre de leurs auteurs ont été appréhendés, sans oublier la dénonciation de certaines manœuvres avec des hausses inexpliquées et  inacceptables des prix ou encore le retrait surprenant d’un certain nombre de produits alimentaires du marché…

Ainsi et en tout état de cause, nous nous trouvons dans une dynamique positive avec une lutte tous azimuts contre les pratiques illégales menées par des forces occultes qui agissent contre les réussites de la Tunisie nouvelle.

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