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Tunisie | Saisie de plus de 29 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation

Plus de 29 tonnes de produits alimentaires et plus de 4.000 litres d’eau impropres à la consommation ont été saisis dans plusieurs régions du pays.

C’est ce qu’annonce l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) après une nouvelle vague de campagnes de contrôle menée par ses équipes en coordination avec les forces sécuritaires et les autorités municipales.

L’INSSPA indique que les équipes ont saisi des légumes avariés, notamment plus de 13 tonnes de citrouilles à Nabeul, 210 kg de pêches à Bizerte ou encore du fromage à Béja.

Les équipes ont aussi saisi de la viande à Zaghouan, à Ben Arous et à Fouchana, du poisson à Sidi Bouzid ainsi que 10 tonnes d’olives, de harissa et d’épices à Tunis, parmi d’autres saisies effectuées lors de ces récentes campagnes.

L’INSSPA a aussi annoncé la saisie de 3.117 litres d’eau minérale exposée au soleil et mille litres d’eau de puits vendue sans autorisation et de source inconnue.

Y. N.

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STEG : 95 % de la production nationale d’électricité assurée à fin août 2025

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin août 2025, une hausse de 3% pour se situer à 14000 GWh (y compris autoproduction renouvelable) contre 13529 GWh à fin août 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 4%. Ainsi les achats d’électricité principalement de l’Algérie ont couvert 11% des besoins du marché local à fin août 2025.

Le rapport précise que, la STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 95% de la production nationale à fin août 2025. L’électricité produite à partir de gaz naturel a enregistré une hausse de 3%. La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 6%.

Par ailleurs, environ 350 MW de toitures photovoltaïques ont été installées à fin 2024 dans le secteur résidentiel et 323 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 50 MW sur la moyenne et la haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

La pointe a enregistré une baisse de 1% pour se situer à 4837 MW à fin août 2025 contre 4888 MW à fin août 2024.

Ventes d’électricité

Les ventes d’électricité ont enregistré une légère hausse de 1%, stabilité entre fin juillet 2024 et fin août 2025, ajoute le rapport sur la conjoncture énergétique. Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 21%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré une légère baisse de 1%.

A noter que pour les ventes basse tension destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57% de la totalité de la demande des clients HT&MT à fin août 2025.

La majorité des secteurs ont enregistré une hausse des ventes principalement les ventes de l’industrie du papier et de l’édition (+9%) , industrie des matériaux de construction (+4%) et les industries extractives (+8%) contre une baisse du pompage agricole (-8%), les industries du textile et de l’habillement (-3%) et les industries métallurgiques de base (-1%).

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Loi de finances 2026 | De nouvelles taxes à la consommation

La taxe de 100 millimes sur chaque achat effectué dans les grandes surfaces ne sera pas augmentée dans le projet de loi de finances pour 2026. En revanche, d’autres taxes à la consommation sont prévues.

C’est ce qu’a explique le conseiller fiscal Anis Ben Said lors de son intervention ce jeudi 2025 dans l’émission matinale ‘‘Ahla Sabah’’, sur Mosaïque, ajoutant que l’application des taxes de 1,5 dinar par facture de 50 dinars ou plus et de 2 dinars par facture de 100 dinars ou plus, prévue à l’article 21 du projet de loi de finances 2026, ne concerne pas le ticket de caisse, mais bien la facture de paiement demandée par le client aux caissiers des magasins.

Ces nouvelles taxes visent à renforcer les ressources des caisses sociales qui sont fortement déficitaires depuis de nombreuses années.  

I. B.

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Services de consommation sur place : Obligation d’installer des caisses enregistreuses

Services de consommation sur place : Obligation d’installer des caisses enregistreuses

Un arrêté de la ministre des finances a été publié, dans le dernier Journal Officiel de la République Tunisienne (datant du 14 octobre 2025), fixant les délais de mise en place de la caisse enregistreuse pour les entreprises prestataires de services de consommation sur place, et ce, conformément aux dispositions du décret gouvernemental n° 2019-1126 […]

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Tetra Pak et Swan Neck Bio innovent pour renforcer l’emballage des nouveaux aliments

La question du tri des déchets est cruciale pour la préservation de l’environnement, notamment à travers l’utilisation d’emballages alimentaires en carton. 

A cet effet, Tetra Pak collabore avec la société danoise Swan Neck Bio pour innover dans la préparation des semences utilisées lors de la fermentation de précision dans les procédés alimentaires. La technologie DIRINOC™ de Swan Neck Bio permet une inoculation directe des fermentations sans propagation locale, réduisant les risques de contamination et facilitant la mise à l’échelle des productions. Cette innovation, intégrée au Centre de Développement Technologique des Nouveaux Aliments à Karlshamn, optimise l’ensemble de la chaîne alimentaire, de la culture de départ à la production commerciale, tout en minimisant coûts et risques.

Enfin, dans un engagement pour l’économie circulaire, Tetra Pak s’est fixé un objectif de recyclage de 9 000 tonnes d’emballages en carton usagés en Tunisie sur trois ans, renforçant ainsi la gestion durable des ressources dans le pays.

Avec plus de 24 000 employés dans le monde, Tetra Pak combine son savoir-faire en ingénierie alimentaire et ses solutions d’emballage innovantes pour aider les entreprises à raccourcir leurs délais de mise sur le marché tout en assurant la sécurité alimentaire.

Rafael Barros, Directeur des nouveaux aliments chez Tetra Pak, souligne l’importance de cette collaboration : « La rapidité, la gestion des risques et la flexibilité sont essentielles pour les producteurs. Nous supprimons un des principaux obstacles de la fermentation, donnant plus de temps aux producteurs pour se concentrer sur la qualité et l’innovation.  »

Troels Prahl, Co-fondateur et PDG de Swan Neck Bio, ajoute : « En combinant notre technologie d’inoculum avec l’expertise industrielle de Tetra Pak, nous soutenons une production alimentaire durable, fiable et à grande échelle.  »

Cette alliance promet d’accompagner les producteurs dans la transition vers une alimentation plus durable, sûre et accessible, en optimisant à la fois les procédés de fermentation et les solutions d’emballage.

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Saisie de 11 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation

Plus de 11 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation ont été saisies dans le cadre d’une série d’opérations menées par l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) en collaboration avec les services de sécurité et le ministère du Commerce.

Ces opérations ont été menées par les services de l’INSSPA dans différentes régions du pays durant une semaine et ont abouti à la saisie de fruits et légumes, de viandes ou encore des pâtisseries, des fruits secs et des surgelés, conservés dans des conditions d’hygiènes déplorables et en violation des normes en vigueur.

L’INSSPA, qui a réaffirmé sa volonté de poursuivre ces campagnes de contrôle intensives, a appelé tous les intervenants du secteur à respecter strictement les conditions de conservation, de stockage et de sécurité sanitaire des aliments, en rappelant que toute infraction exposera ses auteurs aux poursuites légales et administratives en vigueur.

Y. N.

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Vers une baisse des prix de la viande blanche et des œufs

Vers une baisse des prix de la viande blanche et des œufs | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le président de la Chambre nationale des marchands de volailles et de viandes blanches relevant de l’Utica, Brahim Nefzaoui, a déclaré aujourd’hui, mardi, que « les prix de la viande blanche et des œufs vont baisser la semaine prochaine », tout en confirmant l’abondance de la production ».  Il a précisé que la production de viande de volaille est estimée à 13.960 tonnes et celle des œufs, elle est de l’ordre de 161 millions d’unités au cours du mois de septembre, soulignant que les stocks sont suffisants chez les abattoirs et le groupement professionnel commun des produits de volaille et de lapins.

Le président de la Chambre nationale des commerçants de volaille et de viande blanche a appelé le ministère du Commerce à appliquer la loi contre les contrevenants pour limiter les prix élevés et l’abattage anarchique. Il a expliqué que les prix de la volaille sont généralement accessibles à tous.

Critiquant les fluctuations des prix, Nefzaoui a jugé inacceptable que le prix des quatre œufs atteigne 1,4 dinar, alors que le prix minimum devrait être fixé à 1,2 dinar. Ces variations, selon lui, sont liées aux hausses et baisses des coûts de production, appelant à déterminer une marge bénéficiaire réglementée. (M.S)

Zgougou, fruits secs… des prix qui donnent le tournis à la veille du Mouled!!!

Zgougou, fruits secs… des prix qui donnent le tournis à la veille du Mouled!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Consommation) – comme le veut la tradition, à quelques jours de la fête du Mouloud, les différents produits alimentaires, notamment le Zgougou et les fruits secs, connaissent une augmentation des prix. Si les étals sont bien garnis, les marchés bondés, les acheteurs se montrent hésitants devant les prix affichés. Le prix de Zgougou (graines de pin d’Alep) oscille entre 53 et 60 dinars. Le prix du pignon a dépassé les 150 dinars le kg. Les amandes sont proposées à 45dt le kilo. Les noix sont affichées à 75 DT le kilo alors que les pistaches s’élèvent à  58 DT le kg.

Tarek Makhzoumi, membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) a souligné que la récolte des graines de pin d’Alep se fait de décembre à mars/avril chaque année notamment à Siliana, Béja et Zaghouan. La récolte a connu cette année une baisse en raison de la sécheresse ; des effets du changement climatique, des incendies qui ont ravagé de vastes surfaces forestières au cours des dernières années, ainsi que le retard enregistré dans la délivrance des autorisations de récolte.  Les prix devraient se situer entre 50 et 53 dinars le kilogramme dans les zones de production, avec une légère hausse dans d’autres régions, de quoi susciter l’inquiétude des ménages qui doivent faire attention en procurant le Zgougou surtout que des quantités ont été introduites illégalement ces derniers jours en Tunisie. (M.S)

Décryptage : Pourquoi le Tunisien aime-t-il tant l’alcool ?

En Tunisie, pays au riche héritage viticole antique, la consommation d’alcool révèle un paradoxe profond entre tradition historique et tabous religieux. Malgré les interdits, l’alcool coule toujours dans les ruelles comme dans les hôtels touristiques, témoignant d’une réalité complexe et contrastée. Retour sur les racines millénaires et l’ouverture touristique qui ont façonné cette relation ambivalente.

Selon les données récentes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Tunisie affiche une consommation moyenne d’environ 12,8 litres d’alcool pur par adulte et par an. Ce chiffre place le pays en tête du monde arabe et au 9ᵉ rang mondial. Une statistique surprenante dans un pays à majorité musulmane, où l’alcool reste officiellement proscrit par la religion et encadré par la loi.

Une échappatoire sociale et psychologique

Pourtant, une enquête menée par le Pew Research Center révélait dès 2013 que plus de 80 % des Tunisiens désapprouvent la consommation d’alcool. Cette contradiction entre discours et pratiques illustre un paradoxe profondément ancré dans la société.

En Tunisie, la vente d’alcool est strictement réglementée : interdite aux musulmans ( en théorie) selon le Code pénal, suspendue durant le mois de Ramadan, les vendredis et les jours de fêtes religieuses. Mais ces restrictions légales n’entravent pas réellement l’accès aux boissons alcoolisées. Cette rareté officielle nourrit un marché noir florissant, qui alimente aussi bien les consommateurs réguliers que les acheteurs occasionnels.

Dans les bars et points de vente autorisés, la taxation élevée des boissons pousse une partie des consommateurs vers des produits moins chers et souvent de qualité médiocre, augmentant ainsi les risques sanitaires.

Pour de nombreux Tunisiens, l’alcool devient un exutoire face aux pressions économiques et sociales. Les années qui ont suivi la révolution de 2011 ont vu croître une forme d’angoisse collective, traduite chez certains par une consommation accrue.

Lire aussi : Lutte contre l’alcool au volant : la Tunisie déploie des alcootests de nouvelle génération

Les jeunes, notamment dans les grandes villes, y voient aussi un moyen de désinhibition sociale dans un environnement où d’autres formes de divertissement sont limitées. Ce phénomène s’accompagne d’une banalisation progressive de l’alcool dans certains milieux urbains, en dépit des normes religieuses et familiales.

Les taxes sur l’alcool ont fortement augmenté au cours des dernières années, rendant certaines boissons jusqu’à deux fois plus chères qu’en 2010. Pourtant, la demande ne faiblit pas. Elle se déplace vers des alternatives abordables, souvent artisanales ou issues de contrebande, qui échappent à tout contrôle sanitaire.

Des associations médicales et sociales tirent régulièrement la sonnette d’alarme face à l’augmentation des intoxications et des violences liées à l’alcool, mais leurs appels peinent à trouver un écho dans les politiques publiques.

Des racines antiques à l’essor touristique

La relation de la Tunisie avec l’alcool remonte bien avant l’ère moderne. Dès l’Antiquité, la région était connue pour ses vignobles, notamment sous l’influence des Phéniciens et des Carthaginois. L’illustre agronome carthaginois Magôn, auteur d’un traité sur la viticulture, avait posé les bases de techniques qui allaient influencer la production vinicole dans tout le bassin méditerranéen. Les Romains, héritiers de ces savoir-faire, développèrent encore la culture de la vigne, exportant vins et amphores depuis les ports de Carthage, Dougga ou Thuburbo Majus.

Au fil des siècles, la conquête arabe et l’islamisation de la région ont freiné cette tradition, sans toutefois l’effacer totalement. La production de vin et de bière a continué de manière marginale, notamment dans les zones à forte présence européenne ou au sein des communautés non musulmanes.

L’époque contemporaine a vu une renaissance de cette culture vinicole et brassicole, notamment à partir du protectorat français (1881-1956) et, plus récemment, avec l’essor touristique. Dans les années 1970 et 1980, le développement des zones balnéaires et l’ouverture au tourisme international ont entraîné une offre plus visible d’alcool dans les hôtels, restaurants et complexes touristiques.

Cette politique d’ouverture visait à répondre aux attentes des visiteurs étrangers, faisant coexister un marché destiné aux non-musulmans et une consommation locale qui, bien que taboue, continuait à croître en marge des circuits officiels.

S’agissant de la consommation de l’alcool, selon le Dr Faten Driss, spécialiste en traitement des addictions, la dépendance doit être considérée comme une maladie, non un délit. Elle insiste sur l’importance de lever la stigmatisation, notamment au sein des familles, qui doivent accompagner avec écoute, compréhension et soutien, et non jugement ni répression. Le traitement demande patience, temps et suivi régulier en thérapie, souvent sans hospitalisation. Le centre de Jebel Ouest, unique en Tunisie, accompagne surtout la réinsertion sociale post-consommation. Dr Driss rappelle que l’addiction est une maladie cérébrale chronique avec risque permanent de rechute. Elle appelle à la bienveillance des proches face aux rechutes, soulignant que la guérison reste possible grâce à un soutien constant.

Un paradoxe qui interroge

Cependant, la Tunisie vit dans une forme de schizophrénie culturelle : d’un côté, un discours officiel et religieux qui condamne fermement l’alcool ; de l’autre, une consommation réelle qui rivalise avec celle de nombreux pays occidentaux.

Ce paradoxe, entretenu par le poids du tabou, le manque de prévention et les tensions sociales, continue de façonner la relation des Tunisiens à l’alcool — une relation à la fois cachée, tolérée et difficile à briser.

Lire aussi : Bière en Afrique du Nord : La Tunisie reste leader

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