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Travaux de restauration urgents sur une partie de l’aqueduc du Bardo

 Des travaux de restauration et de conservation urgents sont en cours sur une partie de l’aqueduc romain dans le quartier du Bardo à la Capitale.

Les travaux sont effectués par les services de la municipalité de Tunis, sous l’égide de la Direction de la conservation des monuments et sites. Dans un communiqué publié, vendredi 8 novembre, le ministère des Affaires Culturelles a indiqué que ce projet placé sous sa tutelle sera réalisé dans le cadre des efforts de l’Institut national du patrimoine (INP) visant à préserver les monuments historiques.

La priorité sera donné à la restauration des parties en ruine, principalement les arches supérieures qui supportent les canalisations d’eau et les colonnes en gros rochers. La partie concernée par la restauration s’étale sur 600 mètres de longueur et 14 mètres d’altitude, indique le ministère.

Elle sera effectuée selon les normes de restauration en faisant usage de matériaux de construction naturels provenant des carrières de roches et des briques en argile et en adoptant les techniques de construction traditionnelles. Les parties restantes du monument sera restaurée au fur et à mesure, indique-t-on de même source.

L’aqueduc du Bardo est une dérivation de l’aqueduc de Zaghouan Carthage qui s’étale sur 132 km. Construit en l’an 122, l’aqueduc est un monument romain qui faisait partie des termes d’Antonin à Carthage.

L’aqueduc du Bardo a souvent été la cible des armées conquérantes et plusieurs fois restauré sous les dynasties successives. Cette dérivation a été créée sous la dynastie des Hafsides pour alimenter la cité en eau provenant de Djebel Zaghouan.

Avec TAP

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La Méditerranée en mots et en images, un voyage artistique à travers le temps

La Méditerranée, carrefour de cultures et d’inspirations, se révèle comme un espace de dialogue et d’échange entre artistes et poètes. La rencontre entre Anne-Lise Broyer, Marianne Catzaras, Moez Majed et Emna Louzyr illustre parfaitement cette dynamique. À travers leurs œuvres, ils nous invitent à explorer les multiples facettes de la Méditerranée, de l’Antiquité à nos jours, tout en s’inspirant notamment de l’œuvre de Flaubert. C’est ce qui ressortait de la  conférence sur le thème « Récits et représentations en Méditerranée » à l’IFT en fin de journée du 7 novembre 2024. 

Anne-Lise Broyer est une photographe qui fusionne littérature et image, questionnant les interactions entre la photographie argentique et d’autres formes d’art. Avec plus de 20 ans d’expérience, elle a publié une quinzaine d’ouvrages et a été récompensée par le prix Niépce en 2024. Son projet « Est-ce là qu’on habitait » témoigne de son engagement envers l’exploration des lieux à travers l’image.

Marianne Catzaras, née en Tunisie, est à la fois photographe et poète. Son travail met en lumière les minorités culturelles, utilisant la photographie pour raconter des histoires souvent oubliées. Elle a exposé dans divers pays et a reçu plusieurs distinctions, dont le Grand Prix de la ville de Tunis en 2010.

Moez Majed, reconnu comme une voix poétique tunisienne influente à l’international, a débuté sa carrière littéraire avec un premier recueil en 1997. Sa poésie, traduite dans plusieurs langues, aborde des thèmes universels tout en étant ancrée dans son expérience tunisienne. Il est également le fondateur du Festival de Poésie internationale de Sidi Bou Saïd.

Emna Louzyr, poète et communicatrice, a joué un rôle actif dans la promotion des droits des femmes à travers son travail médiatique et littéraire. Elle a publié plusieurs recueils de poésie en arabe et en français, recevant des prix pour ses contributions littéraires.

L’écriture méditerranéenne

Le dialogue entre ces artistes a été centré sur l’écriture méditerranéenne : comment les mots et les images peuvent capturer l’essence de cette région riche en Histoire. Chaque artiste présent a apporté sa propre vision, enrichissant ainsi le débat sur ce que représente la Méditerranée à travers le temps.

L’acte d’écrire comme rencontre, où il s’agit d’un moyen de connexion entre les individus, transcendant les frontières culturelles. Cette séance publique a été  enrichie par des projections visuelles et des lectures, permettant au public d’expérimenter la Méditerranée sous ses formes les plus diverses. 

En somme, cette rencontre ne se limite pas à une simple discussion ; elle constitue un véritable voyage à travers le temps et l’espace, révélant la richesse culturelle de la Méditerranée.

 

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Djerba Témoignage : Une exposition pour célébrer le patrimoine de l’île Djerba

Le 9 novembre 2024 à Tunis sera inaugurée l’exposition « Djerba Témoignage, » mettant à l’honneur 31 sites emblématiques de Djerba inscrits en 2023 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette première en Tunisie valorise la richesse patrimoniale unique de l’île et se déroulera au consulat honoraire de Malaisie, aux Berges du Lac II, avant de se rendre sur l’île et de s’ouvrir au monde via une tournée internationale.

Soutenue par le ministère tunisien du Tourisme et de l’Artisanat, en partenariat avec des organismes internationaux comme la GIZ allemande et l’Union Européenne via le programme Tounes Wejhatouna, cette exposition s’inscrit dans un projet ambitieux de préservation patrimoniale intitulé « Route du patrimoine UNESCO. » Djerba Témoignage est une collaboration entre le DMO de Djerba et la fondation Djerba Développement Durable, avec l’ambition de sensibiliser à la valeur universelle de l’île et d’incarner un modèle de tourisme culturel durable.

Un héritage de cohabitation et d’adaptation

L’inscription de Djerba au patrimoine mondial repose sur son modèle de cohabitation harmonieuse entre communautés aux origines culturelles variées — berbères, ibadites, malikites, juifs, chrétiens. Cette mosaïque culturelle et confessionnelle s’est développée entre le IXe et le XVIIIe siècle, illustrant une organisation insulaire unique, entre zones rurales et urbaines, qui répond aux contraintes naturelles, comme le manque d’eau, et aux besoins de sécurité, notamment par des habitations fortifiées et des mosquées défensives.

L’exposition : Un voyage photographique et historique

Conçue par le photographe Axel Derriks et l’historienne Virginie Prévost, l’exposition mêle photographies artistiques et récits historiques, offrant une immersion visuelle et intellectuelle dans le patrimoine djerbien. Ce projet incarne la volonté de transmettre au public l’âme de Djerba et d’encourager la préservation de son identité culturelle.

Après Tunis et Djerba, l’exposition voyagera à l’international pour promouvoir l’île comme un modèle de coexistence et un exemple de tourisme durable, valorisant ainsi Djerba bien au-delà de ses plages.

D’après communiqué

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Microcredit et la FABA soutiennent la deuxième édition du Festival du théâtre tunisien

Le festival national du théâtre tunisien « Saisons de la Création » a ouvert les portes de sa deuxième édition, qui se tient du 7 au 14 novembre 2024, sous la direction de Moez Mrabet, directeur général du Théâtre national tunisien.  Mrabet a prononcé un discours passionné pour inaugurer cet événement, affirmant la volonté de faire de ce festival un rendez-vous annuel incontournable pour les talents du théâtre tunisien et leur public.

Créé en partenariat avec l’Association Abdallah Ben Ayyad et la Fondation Microcredit, ce festival vise à rassembler chaque année des créateurs de théâtre de toutes les régions tunisiennes, leur offrant une plateforme d’expression artistique pour présenter leurs œuvres et échanger leurs idées avec le public. M. Mrabet a souligné que le nom « Saisons de la Création » reflète une vision du théâtre comme un art de liberté et de résistance, notamment en exprimant sa solidarité avec le peuple palestinien. Depuis la première édition, ce festival s’est engagé à soutenir les valeurs de liberté et de justice.

Une programmation diversifiée pour encourager la création et la jeunesse

Pour cette édition, « Saisons de la Création » a réservé deux espaces majeurs pour les représentations : la salle de théâtre Le Quatrième Art et l’auditorium de l’Institut supérieur des arts dramatiques. Des activités parallèles enrichissent également le programme, avec un colloque sur les défis du théâtre tunisien contemporain, une exposition de photographies et des ateliers de formation, notamment en photographie et en critique théâtrale. Ces initiatives sont principalement destinées aux jeunes talents, visant à les former et à les encourager à contribuer activement au développement du théâtre en Tunisie.

Soutien renouvelé de Microcredit pour une économie créative

Lors de l’événement, Awatef Mechri, directrice générale de MicroCred, a rappelé l’engagement de sa fondation envers la créativité et la promotion de l’économie orange, qui valorise la culture et les talents locaux. « MicroCred croit au potentiel des Tunisiens, surtout des jeunes, et nous soutenons leur parcours dans les régions de Tunisie et au-delà », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’un soutien continu pour faire émerger des réussites dans le domaine artistique.

Perspectives et remerciements

Moez Mrabet a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires du festival pour leur soutien constant, notamment avec l’ajout de nouvelles récompenses pour valoriser les talents participants. Il a également salué l’appui de la ministre des Affaires culturelles, qui soutient le rayonnement du théâtre en Tunisie et encourage la pérennisation de cet événement. Notons que la FABA et Microcred sponsorisent le festival pour la deuxième année consécutive.

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Décès de l’artiste plasticien Zoubeir Lasram à l’âge de 77 ans

L’artiste plasticien Zoubeir Lasram est décédé ce mercredi 06 novembre, à son domicile à la Marsa, en banlieue de Tunis, à l’âge de 77 ans.

Dans un faire-part publié, jeudi 7 novembre, le ministère des Affaires culturelles a, rappelé l’œuvre d’un grand artiste, écrivain et universitaire qui était parmi les figures incontournables de la scène culturelle.

Zoubeir Lasram (1947- 2024) est diplômé de l’Ecole des beaux arts de Tunis. Tout au long de son parcours artistique, il a eu de nombreuses expositions sur des thèmes assez variés. Ses toiles témoignent de son amour pour la nature, son thème de prédilection. Les couleurs et la lumière sont largement présents dans ses œuvres teintées d’un certain réalisme où la nature et ses composantes sont omniprésentes.

En tant qu’écrivain, Zoubeir Lasram avait un grand intérêt pour l’histoire de l’art. Il est auteur de livres bibliographiques en Français dédiés à d’éminents peintres tunisiens à l’instar de Hédi Turki et Rafik El Kamel. « Rafik El Kamel » est un beau livre composé de 244 pages paru chez Cérès éditions, en 1992 dans lequel l’auteur revient sur le parcours de Rafik El Kamel (1944-2021).

« Hédi Turki » est un ouvrage rare et luxueux, comme l’indique son éditeur, paru aux éditions Caractère (France) en 1999. Il est dédié à l’œuvre de Hédi Turki (1922-2019), un grand maître des arts en Tunisie qui avait popularisé l’art abstrait en Tunisie avec un style proche de l’expressionnisme abstrait.

En parallèle avec son parcours d’artiste-plasticien et écrivain, le défunt avait occupé plusieurs fonctions dans le secteur culturel, notamment à la tête du Festival de la Médina de Tunis dont il présidait l’association du même nom, durant plusieurs années.

La famille du défunt a annoncé que sa dépouille sera inhumée jeudi dans l’après-midi. Dans un post publié hier sur le réseau social Facebook, sa fille, Aida Lasram, a indiqué que le cortège funèbre quittera son domicile sis à la Marsa vers le cimétière d’El Jallaz, à Tunis.

Avec TAP

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Décès de l’artiste plasticien Zoubeir Lasram à l’âge de 77 ans

L’artiste-plasticien Zoubeir Lasram est décédé ce mercredi 06 novembre à son domicile à la Marsa, en banlieue de Tunis, à l’âge de 77 ans.

Dans un faire-part publié jeudi matin, le ministère des Affaires culturelles a, rappelé l’œuvre d’un grand artiste, écrivain et universitaire qui était parmi les figures incontournables de la scène culturelle.

Zoubeir Lasram (1947- 2024) est diplômé de l’Ecole des beaux arts de Tunis. Tout au long de son parcours artistique, il a eu de nombreuses expositions sur des thèmes assez variés. Ses toiles témoignent de son amour pour la nature, son thème de prédilection. Les couleurs et la lumière sont largement présents dans ses œuvres teintées d’un certain réalisme où la nature et ses composantes sont omniprésentes.

En tant qu’écrivain, Zoubeir Lasram avait un grand intérêt pour l’histoire de l’art. Il est auteur de livres bibliographiques en Français dédiés à d’éminents peintres tunisiens à l’instar de Hédi Turki et Rafik El Kamel. “Rafik El Kamel” est un beau livre composé de 244 pages paru chez Cérès éditions, en 1992 dans lequel l’auteur revient sur le parcours de Rafik El Kamel (1944-2021).

“Hédi Turki” est un ouvrage rare et luxueux, comme l’indique son éditeur, paru aux éditions Caractère (France) en 1999. Il est dédié à l’œuvre de Hédi Turki (1922-2019), un grand maître des arts en Tunisie qui avait popularisé l’art abstrait en Tunisie avec un style proche de l’expressionnisme abstrait.

En parallèle avec son parcours d’artiste-plasticien et écrivain, le défunt avait occupé plusieurs fonctions dans le secteur culturel, notamment à la tête du Festival de la Médina de Tunis dont il présidait l’association du même nom, durant plusieurs années.

La famille du défunt a annoncé que sa dépouille sera inhumée jeudi dans l’après-midi. Dans un post publié hier sur le réseau social facebook, sa fille, Aida Lasram, a indiqué que le cortège funèbre quittera son domicile sis à la Marsa vers le cimetière d’El Jallaz, à Tunis.

 

34ème festival des clubs de théâtre : 23 œuvres en lice pour célébrer le talent théâtral tunisien

La Cité de la culture à Tunis abritera fin décembre prochain la 34ème édition du festival national des clubs de théâtre des maisons de culture et de jeunesse et des institutions universitaires.

La ville de Mahdia avait abrité l’édition précédente tenue du 20 au 23 décembre 2023. Prévue du 24 au 28 décembre, cette édition 2024 verra la participation de “23 œuvres réparties sur cinq compétitions, à raison de 5 œuvres pour chaque district”, a annoncé le ministère des Affaires Culturelles. Notons que la Tunisie compte 5 districts composés chacun de 4 à 6 gouvernorats.

Cette phase nationale se tient à l’issue de “compétitions interrégionales organisées dans les différents districts de la République auxquelles ont participé “69 maisons de la culture, 12 maisons de jeunesse et une institution universitaire”, indique la même source. Les 23 œuvres théâtrales finalistes ont été sélectionnées parmi “97 œuvres présentées par des troupes composées de près de 884 participants dont des acteurs, des metteurs en scène et des techniciens”.

Le festival national des clubs de théâtre des maisons de culture et de jeunesse et des institutions universitaires aura lieu en partenariat entre la Direction Générale de l’action culturelle, relevant du ministère des Affaires Culturelles et l’ensemble des délégations régionales aux Affaires Culturelles.

Démarrage de la première édition du festival culturel des étudiants à Ben Arous

La première édition du « Festival culturel de l’étudiant », organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Bureau régional de (UNESCO) pour le Maghreb à Tunis, avec le soutien des Pays-Bas, s’est ouverte, jeudi 7 novembre, au Centre culturel et sportif de la jeunesse de Ben Arous.

Le festival, qui se poursuivra jusqu’au 9 novembre, s’inscrit dans le cadre d’un projet global lancé il y a deux ans, intitulé « Autonomiser le système éducatif et les communautés scolaires par la promotion des droits de l’Homme, l’éducation à la citoyenneté mondiale et l’éducation aux médias et à l’information », qui combine les domaines de la culture, de l’éducation et des droits de l’Homme et englobe une série d’activités culturelles et artistiques visant à promouvoir la coexistence à travers les expressions artistiques et culturelles, a déclaré Ahlem Dakhlaoui, directrice générale des affaires estudiantines au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à travers ses partenariats avec des organisations internationales, oeuvre à offrir aux jeunes des espaces créatifs pour promouvoir les valeurs de tolérance, de citoyenneté et d’action commune et construire une société équilibrée et tolérante basée sur la diversité culturelle d’une part et le respect des droits de l’Homme d’autre part, a-t-elle encore indiqué.

Le festival accueille 116 étudiants des différentes universités tunisiennes, qui auront l’occasion de développer leurs talents artistiques dans les domaines des arts plastiques, du théâtre et de la musique Et ce, à travers diverses activités, événements et ateliers de formation, sous la supervision d’éminents professeurs d’université et d’artistes.

Il s’agit également de sensibiliser les jeunes aux questions locales, nationales et mondiales liées au développement durable, à la lutte contre les discours de haine, au harcèlement et la violence via les médias En renforçant ainsi le dialogue interculturel et la coopération entre les jeunes étudiants.

Ce festival est aussi une occasion de célébrer la Journée internationale de lutte contre la violence et le harcèlement à l’école, y compris le cyberharcèlement.

Avec TAP

 

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Initiative Euro Ciné-Voix : projections, débats et renouveau cinématographique

L’initiative Euro Ciné-Voix, qui se déroulera du 9 novembre au 7 décembre 2024, propose pour sa 1ère édition une série de projections de films européens, à travers cinq régions de la Tunisie : Sfax, Monastir, Bizerte, Hammam Lif, et Gabes.

Cette initiative cinématographique, portée par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie en partenariat avec le Ministère des Affaires culturelles de Tunisie, vise à faciliter l’accès à la culture par la décentralisation de projections de film européens dans des régions diversifiées. Chaque projection sera suivie par un débat, enregistré sous forme de podcast pour être diffusé plus largement encore.

Cette édition pilote mettra en vedette une sélection éclectique de films de réalisateurs européens soutenus par le « Euro Film Fest », notamment :

  • « Any Day and Now » : le 9 novembre, au Complexe culturel Mohamed Jamoussi, à Sfax.
  • « My Grandfather’s Demons » :le 16 novembre, à la Maison de la culture Ali Ben Ayed, à Hammam Lif.
  • « Imad’s Childhood » : le 23 novembre, au Complexe culturel de Gabes.
  • « Dans la maison » : le 30 novembre, au complexe culturel de Monastir.
  • « Icarus » : le 07 décembre, à la Maison de la culture Ibn Roch à Menzel AbdErahman, Bizerte.

Dans ces cinq régions, le débat proposé au public à la fin de chaque film fera intervenir des experts en cinéma, des critiques, des membres de la société civile et des participants locaux. Ces discussions seront une opportunité de mener une réflexion collective sur les sujets et les procédés artistiques des œuvres diffusées. L’enregistrement des échanges en épisodes de podcast, mis à disposition sur les plateformes numériques, offrira une archive accessible à tous de ce parcours cinématographique. Un film documentaire racontant l’itinéraire des projections sera également présenté lors d’une cérémonie de clôture.

Par la suite, les films pourront continuer de voyager dans tous les gouvernorats de la Tunisie, avec des projections chaque weekend à partir du mois de janvier et sur toute l’année.

Cette première expérience Euro Ciné-Voix pourra donner suite à d’autres éditions, pour se développer davantage sur le territoire tunisien avec des rencontres et master class pour les amateurs et les initiés du cinéma.

Soyez donc au rendez-vous pour un voyage culturel et idéal, dans les salles ou sur les plateformes d’écoute.

D’après communiqué

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JCC 2024 : Salma Baccar et Dorra Zarrouk présenteront leurs nouveaux films

 Les cinéastes tunisiennes Salma Baccar et Dorra Zarrouk seront à l’honneur aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2024 à travers la projection de leurs nouveaux films, une fiction et un documentaire.

Salma Baccar, réalisatrice pour le cinéma et la télévision et première productrice tunisienne, sera au coeur d’un hommage lors d’une séance spéciale sous la forme d’une soirée intitulée « Hommage à Selma Baccar », a annoncé le festival. A cette occasion, il y aura la projection de son nouveau film « La Maison Dorée » (Ennafoura) qui sera présenté en avant-première mondiale, peut-on lire sur la page Facebook des JCC.

« La Maison Dorée » est un long métrage de fiction réalisé d’après un scénario co-écrit avec Emna Rmili. Dans une interview avec la TAP, en 2020, la réalisatrice a présenté un projet de film qui « décrit le lien du personnage principal avec l’environnement socio-historique et politique dans le pays ».

Ce film puise dans la vie politique qu’a connu le pays à savoir les événements liés au sit-in “Errahil (sit-in du départ) au cours de l’été 2013. Le tiers de cette fiction se base, sur des images de ce sit-in ainsi que d’autres images inédites que les gens n’ont pas regardé ni dans les médias ni sur les réseaux sociaux, a encore dit la réalisatrice.

La «séance spéciale » consacrée à Dorra Zarrouk verra la projection de son premier film en tant que réalisatrice et productrice, « The Life That Remains ». Pour sa première expérience derrière la caméra, l’actrice basée en Egypte a choisi de réaliser un long-métrage documentaire dont la projection aura lieu dans le cadre du programme dédié à la Palestine, a annoncé le festival.

« The Life That Remains retrace le parcours des réfugiés de Gaza en direction de l’Égypte, offrant un regard profond sur leur réalité ». Ce film représentera l’Egypte dans la compétition Horizons du cinéma arabe de la 45ème édition du Festival international du film du Caire (CIFF, 17 au 20 novembre).

Le festival des JCC se tiendra dans sa 35ème édition du 14 au 21 décembre 2024 à la Cité de la Culture à Tunis. Les projections se dérouleront dans différentes salles de la Capitale.

Avec TAP

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Mosaïques de Bulgarie, un voyage culturel inédit à Oudhna

Lorsque l’art rencontre la mosaïque, cela donne naissance à quelque chose de véritablement sensationnel.
Oudhna a récemment inauguré l’exposition « La Bulgarie et les Mosaïques », marquant sa première présentation en Afrique depuis sa création en 2023 par la Fondation du Patrimoine des Balkans.

L’événement a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, dont l’ambassadeur de Bulgarie en Tunisie, Veselin Dyankov, ainsi que  Ivan Vasilev, fondateur de la Fondation, et  Snezhana Yoveva, directrice à l’Institut d’État pour la Culture.

Du côté tunisien, Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut National du Patrimoine, et  Daouda Sow, directeur de la coopération internationale à l’AMVPPC, étaient également présents.

L’exposition, commandée par l’Institut d’État pour la Culture du ministère bulgare des Affaires étrangères, vise à mettre en lumière la richesse du patrimoine mosaïque bulgare. Tout en présentant des œuvres datant de différentes époques, principalement de l’Antiquité et du XXe siècle, soulignant le rôle de la Bulgarie dans la préservation et la valorisation de ce patrimoine en Europe du Sud-Est.

L’exposition se compose d’une version physique avec 27 panneaux, dont beaucoup sont équipés de codes QR menant à un contenu numérique complémentaire.

Elle est installée dans le nouvel espace d’accueil du site archéologique d’Oudhna, ouvert au public jusqu’au 17 novembre 2024.

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Exposition Photographique ‘Monologue/Monochrome’ de Kais Ben Farhat au 4ème Art à Tunis

La salle du 4ème art à Tunis accueille du 3 novembre au 31 janvier 2025 une exposition photographique de Kais Ben Farhat organisée dans le cadre de la deuxième édition du festival national du théâtre tunisien, Saisons de la création.

L’exposition dont le vernissage a eu lieu, dimanche, s’intitule Monologue/Monochrome. Placée sous le commissariat d’Amira Zili, cette exposition est composée d’une sélection de 32 photographies de spectacles de théâtre, en noir et blanc.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le photographe Kais Ben Farhat a présenté un projet réalisé sur une période de 7 ans. L’exposition est le fruit d’un travail dans plus de 40 spectacles de théâtre. qui a commencé en 2017 avec la pièce “Le Fou” de Taoufik Jebali pour prendre fin avec “Le Bout De La Mer” de Fadhel Jaïbi.

“Le Fou”, une adaptation du livre éponyme de Gibran Khalil Gibran, mise en scène par Taoufik Jebali. Après sa première présentation en 2001, ce chef d’oeuvre du théâtre tunisien fait son retour dans une nouvelle version produite en 2016 par El Teatro avec plusieurs représentations à partir de décembre 2016. Adaptation de l’œuvre de Gibran, «The Madman» écrit en anglais et publié en 1918, la version tunisienne du Fou avait connu un grand succès auprès du public local et étranger depuis sa représentation il y’a une quinzaine d’années.

Le dernier spectacle visible dans l’exposition, “Le Bout De La Mer”, est une adaptation de la tragédie grecque d’Euripide “Médée” qui a fait son avant-première le vendredi 5 janvier 2024 au 4ème Art. Cette adaptation d’un chef-d’œuvre de la mythologie grecque est une coproduction du Théâtre National Tunisien avec le concours du Centre des Arts Jerba. Dans ce projet, Fadhel Jaibi auteur dramatique, réalisateur et metteur en scène renoue avec son compagnon de route Fadhel Jaziri qui dirige le Centre des Arts Jerba.

Kais Ben Farhat est diplômé en photographie de l’Académie des Arts de Carthage en 2009. Il a organisé quatre autres expositions personnelles et participé à des dizaines de manifestations de groupes, peut-on lire sur son site.

La deuxième édition du festival national du théâtre tunisien, Saisons de la création, prévoit quinze spectacles du 7 au 14 novembre 2024. Cet évènement consacré exclusivement aux productions théâtrales tunisiennes est organisée par le Théâtre National Tunisien.

Le peintre Lamine Sassi tire sa révérence à 74 ans

Lamine  Sassi, l’une des figures de proue de l’art contemporain en Tunisie et dans le monde arabe, vient de nous quitter ce jeudi 24 octobre 2024 à l’âge de 74 ans. Il laisse une œuvre exceptionnelle de beauté, de sensibilité et d’ancrage dans l’humain, qui lui survivra longtemps et fera le bonheur des galeries, des musées et des collectionneurs.

Né en 1951 à La Manouba. Diplômé de l’Institut d’art, d’architecture et d’urbanisme de Tunis en 1978, il a effectué une résidence à la Cité internationale des arts de Paris en 1979. Il expose depuis cette date en Tunisie, notamment dans les galeries Irtissem, Ettassawir, Médina et Mille Feuilles à Tunis. A l’étranger, il participe à des expositions collectives à Paris (France) et Genève (Suisse). Plusieurs fois distingué, il reçut notamment le Premier prix de la Biennale de Koweït en 1998 et fut couronné du Prix national des arts plastiques 2005.

En 2006, c’est le couronnement : le ministère de la Culture lui rend hommage avec une exposition personnelle à la Maison des Arts de Tunis, montrant son travail tout au long de son parcours artistique.

De ses compositions innovantes, émane une grande sensibilité qui multiplie le choix et la répartition des couleurs intimes.

Lamine Sassi affirme sa créativité spirituelle et picturale révélant une vie intérieure intense et inspirée.

Habité par des figures humaines, principalement des femmes, le monde de Sassi semble hors de portée, rempli de taches chromatiques, vives et harmonieuses. Surgissant de l’espace pictural, des formes expressives incarnant la sensualité, tour à tour mélancoliques et romantiques, plongent le spectateur dans une charge émotionnelle contrôlant l’approche de l’artiste envers son œuvre.

Sassi a trouvé la voie qui le lie à son œuvre, révélant un peintre sincère qui ne triche ni avec la peinture ni avec la vie. Il suit le chemin de l’artiste à travers une démarche teintée d’humilité envers la grandeur de l’univers.

I. B. (avec Artnet).

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