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Le gaming en Tunisie : une nouvelle ère pour les créateurs et les joueurs

Le secteur du jeu vidéo en Tunisie connaît actuellement une expansion remarquable. Longtemps relégué au second plan par des industries plus conventionnelles, le gaming s’impose aujourd’hui comme un acteur essentiel de la culture numérique du pays.

Cette dynamique croissante ouvre un éventail d’opportunités, tant pour les passionnés que pour les développeurs locaux, contribuant à faire émerger une scène vidéo-ludique tunisienne en pleine transformation.

Un marché en mutation

Le marché du gaming en Tunisie connaît une évolution rapide et diversifiée. Si les jeux vidéo occupent une place de choix dans cette transformation numérique, certains segments, comme les jeux de casino en ligne, suscitent également un intérêt grandissant.

Toutefois, dans le contexte local, marqué par des valeurs culturelles fortes, la préférence reste largement orientée vers des jeux de stratégie, d’action et de simulation, et le secteur reste encadré par des régulations strictes qui en restreignent la diffusion et l’accès.

Pour autant, ce marché en pleine mutation ouvre des perspectives économiques significatives et contribue à diversifier l’offre des genres vidéoludiques. Les joueurs tunisiens, en particulier, expriment une préférence marquée pour des expériences de jeu immersives et captivantes, plaçant l’interaction et l’engagement au cœur de leur expérience de jeu.

Des communautés grandissantes

La Tunisie est aujourd’hui le foyer d’une communauté de gamers passionnés et engagés. Avec l’essor des technologies de l’information, notamment la 4G et l’accès généralisé aux smartphones, de nombreux Tunisiens se tournent vers le jeu vidéo pour se divertir, se détendre, ou même se professionnaliser. Des jeux multi-joueurs populaires comme Fortnite, Fifa et Call of Duty ont trouvé un écho auprès des jeunes joueurs tunisiens, qui participent à des compétitions locales et internationales.

Par ailleurs, l’essor des plateformes de streaming comme Twitch et YouTube Gaming permet également aux gamers tunisiens de se connecter à une audience mondiale. Certains ont su se faire un nom en tant que créateurs de contenu et attirent des milliers de spectateurs. Cette exposition a renforcé l’idée que la Tunisie peut être une plaque tournante du gaming en Afrique du Nord.

Les créateurs tunisiens à l’assaut de l’industrie

Outre la montée des joueurs, l’industrie du développement de jeux vidéo en Tunisie connaît aussi une dynamique encourageante. Des studios indépendants émergent, portés par des développeurs locaux de jeux innovants, souvent inspirés par la riche culture tunisienne. 

Cette effervescence est soutenue par des initiatives locales telles que la Tunisian Game Developers Association, qui favorise le réseautage, l’éducation et la collaboration entre les développeurs de jeux. Aussi, les événements comme la Tunisian Game Jam permettent aux créateurs de se rencontrer et de faire émerger des projets ambitieux. La scène du développement de jeux vidéo en Tunisie bénéficie également d’un soutien de la part des institutions gouvernementales et des investisseurs. Ceci ouvre la voie à une expansion encore plus large.

L’émergence du gaming en Tunisie marque une nouvelle ère pour les créateurs et les joueurs. Le pays se positionne progressivement comme un acteur majeur de l’industrie vidéoludique en Afrique du Nord, porté par une communauté de gamers en pleine croissance et des développeurs talentueux. Grâce à un environnement favorable à l’innovation, la Tunisie semble bien partie pour devenir un hub incontournable du gaming dans les années à venir.

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Nouvelle distinction pour le Kia EV9 (vidéo)

Le Kia EV9 a remporté le très convoité trophée d’or aux International Design Excellence Awards (IDEA) 2024, décerné par l’International Designers Society of America (IDSA). Vidéo.

Ce prix marque la première victoire d’or de Kia aux IDEA, ainsi qu’une victoire complète aux trois plus grands prix de design mondiaux pour la marque, suite aux succès de l’EV9 aux prix Red Dot «Best of Best» et iF Design Gold plus tôt cette année.

Salué aux World Car Awards 2024, qui lui ont décerné  les prestigieux titres de ‘World Car of the Year’ et de ‘World Electric Vehicle’.le Kia EV9 s distingue par son design innovant, son habitacle spacieux de sept places, et son tarif des plus compétitifs. C’est aussi le premier modèle Kia à hériter de la technologie de batterie de quatrième génération de la marque, qui lui garantit des performances optimales.

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Tunis accueillera bientôt un salon de l’économie verte

Le Salon de l’Économie verte, de la Finance responsable et du Développement durable se tiendra les 24 et 25 octobre 2024, au siège de l’Utica à Tunis et réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs. Il ambitionne de devenir un carrefour de réflexion et d’action pour la transition vers une économie plus durable et inclusive.

Avec la mise en place de sa Stratégie de neutralité carbone à l’horizon 2050 et ses avancées en matière d’Objectifs de Développement Durable (ODD), la Tunisie se positionne comme un acteur clé dans la région pour promouvoir l’économie verte. Le salon se veut un levier pour accélérer cette dynamique en fédérant les efforts de tous les intervenants, qu’ils soient nationaux ou internationaux.

Face aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la rareté des ressources naturelles et les inégalités sociales, l’économie verte s’impose comme une solution incontournable. Aussi ce salon mettra-t-il en lumière l’importance de l’intégration des pratiques durables dans l’économie tunisienne à travers plusieurs thématiques essentielles, dont la finance responsable, la gouvernance environnementale, et le développement des industries propres. L’objectif est de renforcer la résilience climatique du pays tout en créant des opportunités économiques à forte valeur ajoutée.

Pau programme, des panels de discussion, des ateliers pratiques et des expositions innovantes autour de la transformation économique, de la finance durable et des perspectives de l’économie verte.

Tout en fournissant des opportunités de réseautage avec des experts locaux et internationaux, le salon veut aussi mettre en avant des initiatives pionnières dans le développement durable, aider à développer une collaboration entre le secteur public, le secteur privé et les institutions financières, et favoriser des partenariats stratégiques en vue d’une économie plus résiliente et éco-responsable.

Le salon s’adresse à un large éventail d’acteurs économiques: entrepreneurs et porteurs de projets, notamment ceux souhaitant se lancer dans des projets à fort impact environnemental ; les institutions financières (banques, fonds d’investissement, et institutions de microfinance engagées dans la promotion de la finance verte);  les ministères et agences publiques qui jouent un rôle crucial dans la mise en place de politiques favorables à l’économie verte et les bureaux d’études et experts pour soutenir les entreprises dans l’implémentation de leurs projets durables.

Communiqué.

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Deux auteurs tunisiens en lice du prix de la littérature arabe en France

Deux auteurs tunisiens figurent dans la sélection pour la 11e édition du prix de la littérature arabe, organisée en France par la fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA) : Aymen Daboussi et Amira Ghenim, dont les livres ont été traduits de l’arabe.   

La sélection met en avant une diversité d’auteurs issus de plusieurs pays arabes, avec des œuvres écrites en arabe ou en français.

Voici la liste des ouvrages sélectionnés pour 2024 :

1. Du pain sur la table de l’oncle Milad – Mohammed Alnaas (Le Bruit du Monde);

2. Les carnets d’El-Razi – Aymen Daboussi (Philippe Rey – Barzakh, Collection Khamsa);

3. Bientôt les vivants – Amina Damerdji (Gallimard);

4. Le palais Mawal – Dominique Eddé (Albin Michel);

5. Le désastre de la maison des notables – Amira Ghenim (Philippe Rey – Barzakh, Collection Khamsa);

6. L’Éden à l’aube – Karim Kattan (Elyzad)

7. Il faut revenir – Hala Moughanie (Project’îles).

Le lauréat ou la lauréate sera annoncé(e) le 27 novembre 2024 lors d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe, présidée par Jack Lang. Des rencontres littéraires avec les finalistes seront également organisées à la Bibliothèque de l’IMA.

En 2023, Feurat Alani avait remporté le prix pour son roman Je me souviens de Falloujah, un ouvrage ayant rencontré un grand succès avec plus de 5 000 exemplaires vendus.

D. G.

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Présidentielle tunisienne : Ayachi Zammel ou la prière de l’absent   

A en croire le porte-parole de la commission électorale, les jugements prononcés contre le candidat Ayachi Zammel n’influent pas sur son maintien dans la course à la présidence ni n’affectent le processus électoral. Il reste cependant à se demander s’il y aurait vraiment une course…

Imed Bahri

Mohamed Tlili Mansri a fait cette déclaration à l’agence Tap, jeudi 19 septembre 2024, à deux semaines du scrutin fixé au 6 octobre prochain, ajoutant que les deux processus, électoral et judiciaire, sont différents, d’autant que l’arrestation et les procès ont eu lieu après l’annonce de la liste finale des candidats par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et sa publication par le Journal officiel de la république tunisienne (Jort).

Cependant, les jugements prononcés par la justice durant la période électorale, qui a démarré le 14 juillet et se poursuivra jusqu’à la proclamation des résultats, seront discutés durant les délibérations finales précédant l’annonce des résultats, a cru devoir préciser Mansri, laissant ainsi entendre qu’en cas de victoire de Zammel (ce n’est qu’une hypothèse de travail), ce dernier pourrait s’en voir privé par la commission électorale.

Rappelons, dans ce contexte, que Najla Abrougui, autre membre du bureau de l’Isie, avait déclaré que les membres de l’équipe de Zammel peuvent mener campagne pour leur candidat, puisque ce dernier est incarcéré depuis le 3 septembre et trimbalé d’un tribunal à un autre pour être jugé pour des soupçons de falsification de parrainages dans son dossier de candidature.   

Reste que Mansri et Abrougui se contentent d’ appréhender le «cas Zammel» sur le plan purement juridique, alors qu’il revêt un caractère éminemment politique, puisque le concerné dénonce des affaires montées de toute pièces et un harcèlement judiciaire visant à l’exclure de la course.

Par ailleurs, quel crédit donner à une consultation électorale où l’un des trois candidats est empêché de mener campagne et de parler aux électeurs? Cela ne jetterait-il pas une ombre sur le processus électoral dans son ensemble et ne ferait-il pas peser de lourdes suspicions sur la transparence et la crédibilité des résultats, d’autant que l’on peut sérieusement s’attendre à ce que l’un des candidats dépose un recours contre ces résultats devant le tribunal administratif, et ce en l’absence de cour constitutionnelle. Hypothèse à ne pas écarter…

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Ariana : Interrogations au sujet du «mall culturel» d’Ennasr

Le mall prétendument culturel, situé à quelques dizaines de mètres de l’arrondissement municipal d’Ennasr, relevant de la municipalité de l’Ariana, est un dossier opaque à plus d’un titre qui mérite d’être ouvert.

Elyes Kasri *

Ce dossier mérite d’être ouvert tant pour sanctionner les éventuels dépassements et abus dont il semblerait avoir profité que du préjudice considérable qui semble devoir en découler pour le voisinage immédiat et toute la cité Ennasr.

Du changement, dans des conditions obscures, d’un lot de terrain à vocation culturelle (d’où l’appellation singulière et que certains trouvent trompeuse de mall culturel) qu’au dépassement apparent des normes de construction (COS et CUF, etc.), en plus du mutisme des autorités au sujet des circonstances et péripéties administratives de ce bâtiment gigantesque implanté en pleine zone résidentielle déjà saturée, ce projet d’un promoteur déjà aux prises avec la loi pour maints autres dépassements, mérite d’être ouvert pour être éventuellement transformé soit en une institution véritablement culturelle, dans ce qui est communément qualifié de désert culturel, en attendant un centre culturel qui peine à sortir des boites et parapheurs de l’administration, ou médicale pour renforcer l’image de la cité Ennasr comme destination de tourisme médical.

Le statu quo d’un chantier gigantesque à l’arrêt ou d’un mall commercial en pleine agglomération urbaine qui souffre déjà d’un excès d’embouteillages et de nuisances diverses ne peut que précipiter l’agonie de la cité Ennasr et préfigurer une anarchie urbaine de la Tunisie de demain.

* Ancien ambassadeur.

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Hausse de 9,7% des recettes d’exportation de produits bio tunisiens

Les recettes des exportations des produits agricoles biologiques tunisiens ont enregistré une augmentation de 9,7%, jusqu’à fin août 2024, pour atteindre 1 158,4 millions de dinars (MDT), en comparaison avec la même période de l’année précédente.

D’après une note publiée jeudi 13 septembre par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les exportations de ces produits biologiques ont régressé, en quantités, de 22,4%, à 48 108 tonnes, au cours des huit premiers mois de l’année. Les produits concernés sont principalement l’huile d’olive et les dattes, suivis par les produits forestiers.

L’Onagri a précisé que l’Italie constitue notre principal client, avec 43% des quantités exportées suivie par l’Espagne et la France avec respectivement 23% et 12%.

De novembre 2023 à août 2024, les exportations de l’huile d’olive biologique ont atteint 39 000 tonnes d’une valeur de 1061 MDT, avec un prix moyen de 27,07 DT/kg, alors que d’octobre 2023 à août 2024, les exportations des dattes biologiques ont atteint 8556 tonnes d’une valeur de 92,2 MDT avec un prix moyen de 10,78 D/kg.

(Tap)

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Le triste état de la démocratie tunisienne

La réélection quasi certaine de Kaïs Saïed en octobre prochain pour un seconde mandat présidentiel renforcera l’autocratie tunisienne et marquera la fin définitive de la dernière expérience démocratique du Printemps arabe.

Ian Bremmer *

L’auto-immolation du vendeur de fruits Mohamed Bouazizi, il y a 14 ans, a incité les Tunisiens à renverser leur dictateur de longue date et a donné le coup d’envoi du Printemps arabe de 2011. De tous les pays de la région qui ont attrapé le virus de la révolution, la Tunisie a été le seul à avoir réussi à construire une démocratie multipartite avec séparation des pouvoirs et liberté d’expression, devenant pour un temps l’exemple d’une démocratisation réussie.

Puis est arrivé le président Kaïs Saïed, un constitutionnaliste peu charismatique, élu en 2019 sur un programme populiste anti-corruption qui a exploité la désillusion post-révolutionnaire des Tunisiens en matière d’impasse politique et de stagnation économique. Cinq ans plus tard, le berceau du Printemps arabe est devenu le théâtre d’un recul démocratique alarmant.

Le premier signe majeur de difficultés s’est produit en 2021, lorsque Saïed a utilisé la pandémie de Covid-19 pour centraliser son pouvoir. Le président tunisien a suspendu la constitution, limogé son Premier ministre et invoqué des protocoles d’urgence pour gouverner par décret. En 2022, il est allé encore plus loin en dissolvant le Parlement et en réécrivant la constitution. La persécution des politiciens de l’opposition, des critiques, des militants, des journalistes et des dirigeants syndicaux n’a fait que s’intensifier depuis. Cela inclut Rached Ghannouchi, chef du principal parti d’opposition Ennahdha; Lotfi Mraihi, chef du de l’Union populaire républicaine; et Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre. Tous trois sont désormais derrière les barreaux sur la base d’accusations forgées de toutes pièces.

Fin des contrepoids démocratiques

Le mandat de Saïed devant expirer le 23 octobre, l’homme fort de la Tunisie brigue cinq ans supplémentaires à la présidence lors des nouvelles élections qu’il a prévues pour le 6 octobre. Mais après avoir passé tout son mandat à démanteler les freins et contrepoids démocratiques, à consolider le pouvoir et à museler la dissidence, ce mandat ne sera ni gratuit ni équitable.

Tous les adversaires crédibles de Saïed ont été soit emprisonnés, soit contraints à l’exil, soit empêchés de se présenter. Le 2 septembre, la commission électorale tunisienne soi-disant indépendante – dont les sept membres ont été nommés par le président – ​​n’a approuvé que deux candidats relativement inconnus, au mépris d’une ordonnance du plus haut tribunal du pays autorisant trois candidats supplémentaires à se présenter. L’un des candidats officiels, Ayachi Zammel, a été arrêté et accusé de falsification de parrainages électoraux (on ne sait pas s’il sera autorisé à se présenter).

Malgré certaines inquiétudes du public concernant la dérive autocratique de Saïed, il reste relativement populaire. Sa rhétorique xénophobe et contestataire résonne fortement auprès d’une grande partie de la population qui estime que la démocratie n’a pas amélioré leur niveau de vie.

Les problèmes économiques s’aggravent

La plus grande vulnérabilité de Saïed vient de la détérioration des conditions socio-économiques que la plupart des Tunisiens ont connues sous son règne. Après tout, la seule chose que les gens détestent plus qu’un autocrate, c’est un autocrate qui ne parvient pas à approvisionner le marché.

Même si Saïed a jusqu’à présent réussi à éviter un défaut souverain sur la dette extérieure gonflée de la Tunisie sans recourir à un prêt du FMI, décrié mais indispensable, cela s’est fait au prix d’une inflation plus élevée, d’un ralentissement de la croissance économique et de fréquentes pénuries de nourriture et de carburant.

Le gouvernement a également de plus en plus recours à l’emprunt auprès de la banque centrale autrefois indépendante ainsi qu’auprès des banques locales pour couvrir ses besoins de financement croissants, ce qui fera encore grimper l’inflation et créera des risques financiers.

À mesure que les problèmes économiques s’aggravent, la confiance des citoyens dans leur gouvernement va faiblir. Les demandes de changement vont se renforcer. Des protestations et de la répression pourraient s’ensuivre. Peut-être y aura-t-il même des appels à de nouvelles élections.

Mais les Tunisiens n’auront que peu de recours après la réélection quasi certaine – et dont la légitimité sera remise en question – de Kaïs Saïed en octobre prochain, qui renforcera l’autocratie tunisienne et marquera la fin définitive de la dernière expérience démocratique du Printemps arabe.

Source: Time.

* Rédacteur en chef au Time et président d’Eurasia Group, un cabinet de conseil en risques politiques.

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Une société écran du Mossad a fabriqué les bipeurs piégés du Hezbollah

Le New York Times a publié une enquête préparée par Shierra Franklin, Ronen Bergman et Hwaida Saad dans laquelle ils affirment qu’Israël n’a pas saboté les bipeurs utilisés par le Hezbollah mais les a plutôt fabriqués via une société écran du Mossad, les renseignements extérieurs israéliens, basée en Hongrie dans le cadre d’une opération sophistiquée.

Imed Bahri

Les bipeurs ont commencé à faire retentir les sirènes à 15h30 au Liban mardi 17 septembre alertant les membres du Hezbollah qu’un message était arrivé de leurs dirigeants. Sauf que ce ne sont pas les dirigeants du parti qui ont envoyé ces messages mais plutôt l’ennemi juré du Hezbollah à savoir Israël. Quelques secondes après les messages, des explosions et des cris de douleur et de panique ont été entendus dans les rues, les magasins et les maisons de la plupart des régions du Liban.

La première vague des explosions des bipeurs mardi a tué 11 personnes et en a blessé plus de 3 000. Quant à la deuxième vague survenue mercredi  au cours de laquelle les talkies-walkies ont explosé, elle a tué une vingtaine de personnes et en a blessé des centaines. Tous les morts n’étaient pas des membres du Hezbollah mais il y avait aussi des enfants.

Opération planifiée depuis longtemps

Bien qu’Israël n’ait ni confirmé ni nié sa relation avec l’opération au Liban, 12 responsables israéliens actuels et anciens, qui ont été informés de l’attaque, ont confirmé que Tel Aviv en était responsable. Ils ont décrit l’opération comme complexe et planifiée depuis longtemps. Le journal américain a souligné que les bipeurs et les engins explosifs constituent une balle dans le conflit qui dure depuis des décennies entre le Hezbollah et Israël.

Israël a eu recours au piratage informatique pour retarder les progrès du nucléaire iranien. Au Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a conclu que l’utilisation par Israël de technologies de pointe pour poursuivre et cibler les dirigeants du parti conduirait à son affaiblissement. C’est pourquoi il a ordonné à ses commandants et à ses soldats de cesser d’utiliser les téléphones portables.

Il a déclaré dans un discours: «Vous demandez, où est l’informateur? Je vous dis que l’informateur est le téléphone entre vos mains et en possession de vos femmes et de vos enfants. Il a appelé les combattants à enterrer les téléphones portables, à les mettre dans une boîte en fer et à la fermer avec un cadenas.»

Le Hezbollah fait pression depuis des années pour investir dans des bipeurs comme moyen de communication low-tech entre ses membres. Ces appareils reçoivent des informations et des appels sans déterminer la localisation de l’appelant ni révéler d’autres informations selon une évaluation américaine.

Le journal affirme que les responsables israéliens ont vu là une opportunité d’infiltrer le Hezbollah. Avant que Nasrallah n’étende l’utilisation des bipeurs, les Israéliens ont élaboré un plan et créé une entité se présentant comme une société internationale pour fabriquer ces appareils.

Le journal affirme que B.A.C. Consulting, une société basée en Hongrie qui avait signé un contrat pour produire les appareils pour le compte d’une société taïwanaise Gold Appolo, produisait des bipeurs réguliers pour d’autres clients mais que le client qui l’intéressait était le Hezbollah et que les bipeurs qu’elle produisait pour le mouvement libanais n’étaient pas ordinaires car ils contenaient des batteries remplies d’explosifs PETN (tétranitrate de pentaérythritol) selon trois agents des renseignements. L’entreprise a commencé à expédier des bipeurs au Liban en 2022 et a augmenté ses cadences de production lorsque Nasrallah a appelé à l’arrêt de l’utilisation des téléphones portables.

Les expéditions de bipeurs vers le Liban ont augmenté au cours de cet été avec des milliers arrivées et distribuées aux officiers du Hezbollah et à leurs alliés selon les responsables du renseignement. Pour le parti, les dispositifs constituaient une mesure défensive tandis que les services de renseignement israéliens les qualifiaient de boutons sur lesquels on pouvait appuyer le moment venu.

Des explosifs actionnés à distance

Il semble que ce moment soit venu cette semaine. Dans un discours prononcé devant son cabinet de guerre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour rapatrier prochainement plus de 70 000 colons des régions du nord frontalières du Liban qui ont été déplacés en raison de la confrontation avec le Hezbollah qui dure depuis octobre 2023.

Il a déclaré qu’ils ne pourront pas rentrer sans un changement fondamental dans la sécurité dans le nord, a indiqué un communiqué du Premier ministre. Mardi, l’ordre a été donné d’actionner à distance les bipeurs en envoyant des messages en arabe qui semblaient être des ordres des dirigeants et quelques secondes plus tard, le chaos régnait au Liban.

Dans le sud du Liban, la fillette Fatima Abdullah, âgée de 9 ans, est arrivée de la ville de Sarein après son premier jour d’école en quatrième année. Elle a entendu le bip de l’appareil de son père et lorsqu’elle l’a pris, il a explosé et elle est décédée.

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Toto` Schillaci au paradis des artificiers du football

59 ans. C’est l’âge auquel Salvatore «Toto`» Schillaci, meilleur buteur de la Coupe du Monde Italia 90 est décédé, mercredi 18 septembre 2024. Avec fatalisme. Des suites d’un cancer. Dans un hôpital palermitain. Rejoignant ainsi son compatriote et confrère Paolo Rossi, décédé en 2020 à 64 ans, meilleur buteur de Espana 82, au paradis des artificiers du football.

Jean-Guillaume Lozato *

Palerme. Un mois de septembre chaud et ensoleillé. Le ciel sicilien a vu un de ses astres rejoindre définitivement la galaxie des célébrités défuntes. Avec pour flash-back inévitable l’été 1990 pour comprendre l’émotion suscitée par la disparition d’une immense figure sportive nationale.

Des divisions inférieures à la gloire internationale. C’est ce qui résume la fulgurance de la réussite d’un homme venu du Sud profond de l’Italie. Partout où il est passé, Schillaci a fait du mal aux défenses adverses.

Passé par la section régionale des amateurs du championnat italien, ses exploits ont eu pour effet de faire arriver Messine en Serie B où il termina en tête du classement des buteurs.

L’expression du talent du natif de Palerme allant crescendo, il incorpora la grande Juventus de Turin pour l’exercice 1989-1990. Le temps d’évoluer positivement dans cette première division italienne monstrueuse à l’époque. Le temps de gagner une Coupe d’Italie et une Coupe UEFA. Le temps de se préparer, de se bonifier pour faire parler de lui au plus haut niveau (a terminé la saison avec 15 buts au compteur, à une longueur du mythique Diego Maradona). Internationalement.

Troisième avec l’équipe nationale italienne au «Mondiale» organisé en Italie, le Juventino a marqué les esprits en marquant 6 buts le plaçant premier au classement des réalisateurs de ce tournoi majeur. Comme Paolo Rossi huit ans plus tôt, avec un nombre de réalisations identiques.

Après la gloire, l’errance

Par la suite, l’après-Coupe du monde a laissé d’évidentes traces psychologiques. Trop de pression sur les épaules d’un garçon qui avait tout vécu très vite. Trop vite ?

Sûrement trop stressé et mal conseillé, l’avant-centre a terminé sa carrière au Japon, après une parenthèse à l’Inter de Milan et un rendement irrégulier. Sorte d’exil faisant songer au départ temporaire de Gerd Muller, autre très grand chasseur de buts (meilleur buteur allemand) aux États-Unis à la fin des années 70.

Qu’importe, l’image de Salvatore le Sicilien aux yeux exorbités et à la spontanéité si impressionnante dans le geste lui procure l’avantage de lui faire accorder le pardon en plus de la reconnaissance des supporters. Un sauf-conduit qui a été le précieux sésame de son homologue toscan Paolo Rossi.

Les deux légendes ont contribué à la rédaction du Livre d’Or des épopées italiennes sportives. R.I.P.

Hommage mérité

L’Italie se retrouve orpheline de celui qui avait illuminé tout un été par sa percussion sur le terrain et son enthousiasme qui mettait en confiance ses coéquipiers tétanisés par l’enjeu d’évoluer devant leur public.

Incisif, décisif, technique (pensons à sa passe en aile de pigeon contre l’Uruguay), physique, diabolique, magique. Tellement de substantifs peuvent renvoyer à son état de grâce des mois de juin et juillet 1990.

A la différence de Paolo Rossi, lui aussi Juventino au moment des faits marquants, l’insulaire a su marquer dès le début de la compétition pour mettre en route la machine Squadra Azzurra dirigée alors par Azeglio Vicini. Son prédécesseur, lui, avait attendu le second tour pour fracasser le Brésil par un triplé meurtrier.

Autrement, les deux hommes avaient quelques similitudes. La taille peu élevée (1,73 mètre pour Schillaci et 1,74 mètre pour Rossi), l’art de se faire oublier (comme plus tard Pippo Inzaghi) pour mieux surgir impitoyablement, et le talent. Ajoutons à cela la fait de ne pas appartenir à l’Italie du Nord industriellement triomphante (Italie centrale pour Rossi, Italie du sud pour Schillaci) qui a agi comme un élément fédérateur au niveau national.

Oui, comme il a été rendu un hommage appuyé à Paolo Rossi à sa mort, notre regretté ressortissant du «Mezzogiorno» mérite une holà planétaire.

Toto` n’est plus. Il demeure néanmoins éternel dans nos souvenirs. Penser à lui revient à évoquer une Italie berlusconienne insouciante, tant dans le football que dans la vie quotidienne. Lui et son coéquipier Roberto Baggio, autre grande idole de ces années 1990, ont enchanté ce que les Italiens avaient surnommé les «Nuits magiques» de ce temps estival de bonheur collectif.

Le dur réveil pour la Squadra Azzurra

Une page s’est tournée. Les années 80 et 90 correspondant à un âge d’or du foot italien semblent reléguées subitement aux archives avec la disparition de ses deux meilleurs buteurs en Coupe du Monde. Un tome d’Histoire dont la couverture refermée claque comme une grande gifle dans la figure de tout nostalgique du ballon rond. Un choc qui peut réveiller comme assommer.

Attention au réveil brutal pour les footballeurs italiens et leurs dirigeants. Il est temps de repenser à la compétitivité du sport professionnel en question. La première étape sera la remise en question, en admettant le manque criant d’individualités pour la «Nazionale» actuelle qui est peut-être la moins performante à égalité avec celle de 1955-1960.Si ce n’est la plus mauvaise pour le moment sur le papier. Celle d’après consistera à créer puis consolider une osmose collective car actuellement le buteur providentiel italien n’est pas encore arrivé.

A l’échelle européenne et mondiale, le souvenir de ces deux grands champions qu’ont été Paolo Rossi et Salvatore Schillaci ravive le sentiment que les performances des équipes nationales sont tout aussi importantes que celles des grands clubs animant la Ligue des Champions. Penser à Schillaci prouve que l’on peut rêver tout éveillé et que l’Italie est à l’origine un sérieux pourvoyeur de talents tant sa révélation mondiale a été une excellente surprise lançant la dernière décennie du siècle passé.

* Universitaire et écrivain.

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Tunisie, «plateforme naturelle» de production pour les entreprises italiennes

Quelque 990 entreprises italiennes sont présentes en Tunisie, avec plus de 83 000 salariés directs et un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros (3,7 milliards de dinars).

C’est ce qu’on a appris en marge de la rencontre «Tunisie : une porte vers l’Afrique» organisée par l’Unione Industriali et la Chambre de commerce de Turin avec l’ambassade de Tunisie à Rome et Fipa Invest, avec la participation des représentants de 120 entreprises piémontaises et du conseiller régional pour les Finances et l’Internationalisation, Andrea Tronzano.

«Cette rencontre représente un moment important pour consolider les relations économiques entre les deux pays, et le premier pas dans ce sens sera la mission entrepreneuriale prévue en novembre, au cours de laquelle auront lieu des rencontres B2B avec des entreprises et institutions tunisiennes», a expliqué Giorgia Garola, vice-présidente de l’Unione Industriali de Turin. «La Tunisie constitue une plateforme naturelle de production pour nos entreprises soucieuses de diversifier leurs activités et de pénétrer de nouveaux marchés au Maghreb, en Afrique subsaharienne et dans le Golfe», a-t-elle ajouté.

«Ensemble, nous pouvons construire un avenir de prospérité partagée basé sur les valeurs communes de coopération, d’innovation et de développement durable», a expliqué, de son côté, l’ambassadeur tunisien en Italie, Mourad Bourehla.

En Tunisie, en 2023, l’Italie a pris part dans 164 projets d’investissement qui ont créé 3 074 emplois, et au premier semestre 2024, l’Italie était le deuxième investisseur après la France, selon les données de Fipa Invest en Tunisie.

I. B. (avec Ansamed).

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En Tunisie, 101 entreprises suisses emploient 14 500 personnes

Quelque 101 entreprises suisses opèrent en Tunisie et fournissent environ 14 500 emplois. Selon les prévisions, entre 700 et 800 nouveaux emplois devraient être créés d’ici la fin de cette année 2024 dans ces entreprises.

Ces données ont été avancées par la présidente de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse, Ahlem Belhaj Ammar, dans une déclaration à Mosaïque FM, ajoutant que la chambre s’efforce d’attirer de petites entreprises suisses pour qu’elles ouvrent des succursales en Tunisie.

Belhaj Ammar s’exprimait ce jeudi 19 septembre 2024, au Centre arabe des chefs d’entreprises (IACE), à Tunis, en marge d’un petit déjeuner débat sur le thème «Financer l’Innovation» organisé par ladite Chambre en partenariat avec le cabinet d’expertise Vitaminn. Le but de cet événement : explorer des solutions novatrices de financement adaptées aux startups et PME.

I. B.

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Tunisie : la responsable de la CTAF libérée quelques heures après son arrestation

Le parquet auprès du Pôle judiciaire économique et financier a décidé, mercredi 18 septembre 2024, de remettre en liberté une responsable de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) relevant de la Banque centrale de Tunisie, quelques heures après son arrestation.

La prévenue avait été placée en garde à vue suite à des perquisitions effectuées conjointement par des unités de la Brigade centrale de la Garde nationale d’El-Aouina et de la Brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale dans l’un des locaux de la Banque centrale, rapporte Mosaïque FM

Rien n’a filtré sur les soupçons ayant amené à son arrestation ni sur les motifs de sa libération.

Il y a comme une méprise et de l’improvisation dues à l’empressement avec lequel la justice prend la décision de placer les justiciables en garde-à-vue, apparemment sans disposer d’assez d’éléments à charge pouvant justifier de telles décisions. Sinon comment expliquer ce qui vient d’arriver hier à cette fonctionnaire de l’Institut d’émission qui a sans doute passé un très mauvais quart d’heure?

I. B.

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Football : la Tunisie gagne 5 places au dernier classement Fifa

La sélection tunisienne de football est passée de la 41e à la 36e place du dernier classement mondial publié par la Fifa jeudi 19 septembre 2024.

La Tunisie a amélioré son classement après deux victoires en phase éliminatoire de la CAN 2025 face à Madagascar (1-0) et à la Gambie (2-1), qui lui ont permis de prendre la tête de son groupe sous la férule de son nouvel entraîneur, le revenant Faouzi Benzarti.

A l’échelle continentale, la Tunisie occupe la 5e place, derrière le Maroc (14e), le Sénégal (21e), l’Egypte (31e) et la Côte d’Ivoire (33e).  

Sur un autre plan, le Top 5 demeure inchangé, l’Argentine conservant sa première place devant la France, l’Espagne, l’Angleterre et le Brésil. 

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Football : Salvatore Schillaci, meilleur buteur du Mondial 1990, décède à 59 ans

Salvatore Schillaci, meilleur buteur de la Coupe du monde 1990, est décédé, mercredi 18 septembre 2024, à l’âge de 59 ans à Palerme, comme l’a confirmé la presse italienne et l’hôpital où il était soigné. Hospitalisé depuis début septembre, Schillaci luttait contre un cancer du côlon.

Son décès a eu un impact considérable en Italie, où il est surtout connu pour ses performances exceptionnelles lors du Mondial 1990 organisé en Italie. À cette époque, il s’était révélé comme une étoile montante du football, enchaînant les buts et les moments mémorables dans le tournoi, contribuant largement à la troisième place de l’équipe italienne. Sa capacité à marquer, son énergie sur le terrain et son «regard halluciné» ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du football.

D. G.

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Ooredoo Tunisie offre des kits scolaires à 500 enfants (vidéo)

Ooredoo Tunisie a collaboré avec l’association Kafel Elyatim pour venir en aide à 500 enfants de Tunis, Kasserine, Kairouan, Béja et Jendouba, en leur distribuant des kits scolaires complets, afin qu’ils puissent partager la joie de la rentrée scolaire avec leurs camarades. Vidéo.

Pour l’opérateur, cette nouvelle initiative en faveur de l’éducation s’inscrit dans son programme de responsabilité sociale des entreprises appelé Tounes T3ich. Au-delà de la fourniture de matériel scolaire, il s’agit d’un message d’espoir et d’un soutien psychologique, dint le but est de permettre à chaque élève de poursuivre ses rêves et de réussir dans ses études.

Mansoor Rashid Al-Khater, Ceo de Ooredoo Tunisie, a déclaré : «En plus de fournir les outils éducatifs essentiels, nous offrons à ces enfants l’espoir et le soutien dont ils ont besoin pour réussir. Ooredoo s’engage à jouer un rôle actif dans le développement de notre société, allant au-delà de son rôle d’opérateur télécom.»

À travers le programme Tounes T3ich, l’opérateur continue d’œuvrer pour que chaque enfant ait accès à l’éducation dans les meilleures conditions.

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La présidentielle tunisienne entre non-dits, faux semblants et ambiguïtés

La commission électorale continue d’entretenir le mystère sur la suite du processus électoral pour la présidentielle du 6 octobre prochain. C’est à se demander si elle contrôle vraiment la totalité de l’opération comme elle ne cesse de nous en rebattre les oreilles. En effet, beaucoup d’éléments dans ce processus restent entourées de mystères et d’ambiguïtés, ce qui nuit énormément à sa transparence et à sa crédibilité.

Imed Bahri     

Nous ne reviendrons pas sur la polémique ayant entouré le refus de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) d’appliquer les décisions (censées être exécutoires) de l’assemblée générale du tribunal administratif reconnaissant le droit de candidature de trois candidats recalés par l’Isie : Abdellatif Mekki, Mondher Zenaïdi et Imed Daïmi, finalement écartés par la course par décision unilatérale.

Concernant l’un des trois candidats officiellement retenus par l’Isie, Ayachi Zammel en l’occurrence, personne, même au sein de la commission électorale, ne peut nous expliquer si sa candidature sera maintenue jusqu’au jour du scrutin, sachant que le candidat est incarcéré depuis plus de deux semaines, poursuivi dans plusieurs affaires de falsification de parrainages, et qu’il a même été condamné hier, par le tribunal de première instance de Jendouba, à 18 mois de prison ferme, en attendant les verdicts des autres affaires en cours contre lui à Tunis, Manouba, Siliana et Kairouan.

Même si la candidature de Ayachi Zammel, qui dénonce des affaires montées de toute pièce et de harcèlement judiciaire, semble être encore valable et si ses partisans continuent de faire semblant de mener campagne pour lui, quel crédibilité donner à un processus électoral tout en non-dits, en faux semblant et en interdits de toutes sortes, et dont l’un des principaux protagonistes est exclu de fait ?  

Un autre sujet suscite la perplexité des observateurs et des électeurs : la campagne électorale elle-même qui a du mal à vraiment démarrer avec un président sortant, Kaïs Saïed, dont on a du mal à distinguer les activités officielles de celles électorales. Lui-même semble avoir du mal de tracer une ligne de démarcation claire entre les deux niveaux, et l’Isie continue de regarder ailleurs, malgré les critiques en ce sens exprimées par un troisième candidat, Zouhair Maghzaoui. Lequel continue d’exiger un débat télévisé de premier tour entre les trois candidats, sans avoir encore de réponse à ce sujet, ni de la part de son supposé concurrent, Kaïs Saïed, ni de l’Isie elle-même.

Interrogé à ce sujet hier, mercredi 18 septembre, dans l’émission ‘‘Houna Tounes’’ sur Diwan FM, le porte-parole de la commission électorale Mohamed Tlili Mansri s’est contenté de rappeler que l’Isie a confirmé le principe du débat entre les candidats à la présidentielle dans ses décisions réglementaires, et qu’il n’y a pas eu de changement à ce niveau. Mais comment, quand, sur quels médias, sous quel format et avec quels candidats ce débat télévisé va-t-il avoir lieu? Mystère et boule de gomme, alors que nous sommes à moins de trois semaines du scrutin…

«En cas de débat télévisé entre les trois candidats à la présidentielle, il y aura un tirage au sort entre les concernés et la décision à ce propos reviendra aux médias publics», s’est contenté de dire Mohamed Tlili Mansri, confirmant ce que l’on sait déjà, à savoir que certains aspects de l’opération électorale échappent totalement à l’Isie, qui n’a pourtant de cesse de prétendre contrôler la totalité du processus.

Alors, le fameux débat télévisé qui, en 2019, a permis à Kaïs Saïed de prendre une sérieuse avance sur ses concurrents, aura-t-il lieu en 2024. Bien malin celui qui pourra répondre à cette question…   

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Vers la construction de deux centrales solaires à Sidi Bouzid et Tozeur  

Deux stations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire seront construites à Sidi Bouzid et Tozeur. Les accords y afférents ont été conclus, mercredi 18 septembre 2024, entre le gouvernement tunisien et les fournisseurs de solutions d’énergie renouvelable norvégien et japonais Scatec et Aeolus.

La pose de la première pierre de la construction de ces stations aura lieu aujourd’hui, jeudi, alors que leur entrée en exploitation est prévue pour 2025.

Les deux stations sont dotées d’une capacité de production d’électricité de 50 mégawatts chacune, moyennant un coût global de 79 millions d’euros (environ 260 millions de dinars).

Ces accords ont été signés au palais de la Kasbah par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Chiboub, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, du côté tunisien, et les représentants de la Norvège et du Japon et les directeurs exécutifs des deux compagnies ayant remporté l’appel d’offres relatif à la réalisation de ces parcs solaires.

Le secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane a déclaré, à cette occasion, que la signature de ces accords est le fruit d’efforts déployés par différents intervenants, pendant plusieurs années marquées par de multiples défis dont le Covid-19 et la guerre en Ukraine. Et de souligner que la transition énergétique demeure une priorité, la Tunisie a mis en place une stratégie qui ambitionne d’atteindre 35% de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030 et 50% à l’horizon 2050. Le pays prévoit, aussi, de réduire de 46% son intensité carbone.

Le secrétaire d’Etat a, également, fait savoir que 3 appels d’offres ont été lancés pour l’installation de 1700 mégawatts dans le cadre de concessions pour la période 2024-2027. «Le taux d’intégration des énergies renouvelables a atteint 5,6% à fin juin 2024. Le retard enregistré en matière d’adoption des énergies renouvelables pourrait être rattrapé pour atteindre un taux d’intégration de 35% à l’horizon 2030», affirme-t-il.

Il est à noter que le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie a publié un appel d’offres international en 2018, pour l’installation de 500 mégawatts à partir de l’énergie solaire photovoltaïque sur des sites proposés par l’Etat à Sidi Bouzid (50 mégawatts), Tozeur (50 mégawatts), Kairouan (100 mégawatts), Gafsa (100 mégawatts) et Tataouine (200 mégawatts).

L’entrée en exploitation des cinq projets est prévue pour la deuxième moitié de 2025 et 2026.

Toujours dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables, le ministère de l’Industrie, a lancé, fin 2022, des appels d’offres pour l’installation, sur la période 2024-2026, de 1700 mégawatts dont 800 mégawatts d’énergie solaire et 600 mégawatts d’énergie éolienne sur des sites proposés par des investisseurs et 300 mégawatts d’énergie solaire sur deux sites proposés par l’Etat, à Sidi Bouzid et Gabès. Neuf offres ont été approuvées, le 30 mai 2024, pour la première phase de ces projets relative à l’installation de 200 mégawatts sur les sites proposés par des investisseurs et 300 mégawatts sur les sites choisis par l’Etat. Ces offres sont en phase d’évaluation technique.

Les appels d’offres relatifs à la deuxième phase du projet d’installation de 200 mégawatts d’énergie solaire et à la première phase pour l’installation de 150 mégawatts d’éolien, seront lancés avant la fin de l’année en cours.

D’après Tap.

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Pour les États-Unis, la gestion des affaires du monde est devenue un casse-tête!

À l’heure où le monde est en ébullition, les relations internationales vivent un moment charnière et la première puissance mondiale une élection présidentielle cruciale, le leadership américain semble plus que jamais défié et en difficulté. Dans un monde multi-crises où les acteurs non-étatiques sont devenus de plus en plus nombreux et puissants, les guerres asymétriques (non conventionnelles) mais aussi avec des entreprises si influentes qui façonnent le monde, gérer les affaires du monde est devenu compliqué et se révèle être un vrai casse-tête pour les États-Unis. 

Imed Bahri

Dans sa tribune hebdomadaire consacrée à la politique internationale dans le New York Times, le journaliste américain Thomas Friedman aborde les dilemmes auxquels est confrontée la politique étrangère américaine et qui font que son rôle dans la gestion des affaires du monde semble plus difficile qu’il ne l’était même pendant la guerre froide. 

Friedman a décrit la gestion des dossiers de politique étrangère comme étant beaucoup plus compliquée que la plupart des Américains ne l’imaginent. Il considère que cette gestion est presque impossible à une époque qui oblige les États-Unis à gérer des superpuissances, des entreprises géantes, des individus et des réseaux superpuissants, des tempêtes violentes, des États embourbés dans l’échec et des services de renseignement de plus en plus performants. Il a souligné que tous ces éléments sont étroitement liés créant un réseau incroyablement complexe de problèmes qui doivent être résolus pour accomplir quoi que ce soit.

Une géopolitique compliquée

L’auteur a comparé la situation actuelle aux conditions qui prévalaient à l’époque de la guerre froide caractérisée par ce qu’il appelait une diplomatie audacieuse et dont le héros de l’époque était le secrétaire d’État Henry Kissinger qui n’a pas déployé de gros efforts pour formuler les accords de désengagement historiques après la guerre d’octobre 1973 entre Israël, l’Égypte et la Syrie. Kissinger traitait avec des États contrairement à l’actuel secrétaire d’État américain Anthony Blinken qui, selon Friedman, n’a pas eu de chance lorsqu’il a assumé ce poste car lui ainsi le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et le directeur de la CIA William Burns ont entrepris des tâches difficiles et les ont bien gérées d’après lui.

L’éditorialiste de la politique étrangère du NYT a fait une autre comparaison entre le Moyen-Orient à l’époque de Kissinger et Blinken soulignant que cette région n’est plus composée d’États d’obédience nationalistes solides mais plutôt d’États en faillite, d’États fantômes avec des groupes «révolutionnaires, puissants et armés de missiles guidées». Il a expliqué qu’il entendait par là le Mouvement de la résistance islamique Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, Ansar Allah alias les Houthis au Yémen et les groupes armés chiites en Irak.

Pour ce qui est de la Syrie, jadis pièce maîtresse dans le Moyen-Orient, Friedman rappelle que le gouvernement n’est responsable que de Damas tandis que le reste du pays est un mélange de zones contrôlées par la Russie, l’Iran, la Turquie, le Hezbollah, les forces américaines et des factions kurdes.

L’auteur a souligné que les États-Unis ne peuvent communiquer avec le réseau du Hamas dans la bande de Gaza que par l’intermédiaire de médiateurs qataris et égyptiens. L’une des complications auxquelles est confrontée aujourd’hui la politique étrangère américaine est que le Hamas a une aile militaire à l’intérieur de Gaza et une aile politique à l’extérieur de la bande.

À la lumière de ces complications, Friedman estime que ce qui est clair pour lui dans le nouveau monde géopolitique que devra gérer le prochain président américain, c’est qu’il a besoin de nombreux alliés ajoutant que la gestion des problèmes internationaux actuels ne se limite pas à la seule Amérique mais plutôt à l’Amérique et ses amis réunis. 

Combattre simultanément sur les trois fronts

C’est la raison pour laquelle, Friedman préfère la candidate du Parti démocrate Kamala Harris à son adversaire républicain Donald Trump pour être présidente du pays car elle a travaillé dans l’administration de l’actuel président Joe Biden dont le plus grand héritage en politique étrangère était sa capacité à construire des alliances.

Maintenir des alliances, selon lui, n’est jamais une affaire facile surtout à une époque où les États-Unis semblent militairement mal préparés à affronter la Russie, l’Iran et la Chine qui s’emploient depuis des années à renforcer leurs capacités militaires tandis que Washington manque littéralement d’armes. Il est nécessaire de combattre simultanément sur les trois fronts selon Friedman.

L’auteur s’est dit convaincu que la vice-présidente Harris serait effectivement qualifiée pour le poste de commandant en chef des forces armées si elle remportait la présidence contrairement à Trump qui a tort sur deux questions: la construction des alliances et la lutte contre l’immigration. Il estime que le choix de Donald Trump basé sur le principe de «l’Amérique seule» est la recette pour une Amérique faible, isolée, fragile et en déclin. Et son leadership sera malmené. 

En définitive, Thomas Friedman estime que le leadership américain ne peut être préservé et que les États-Unis ne peuvent aborder les enjeux du monde actuel qu’en agissant avec ses alliés et ses partenaires.

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