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Tunisie – Monastir : Une start-up révolutionne la protection des dattes avec un géotextile économe en eau

Le propriétaire d’une start-up hébergée depuis trois ans, dans le pôle technologique de textile à Monastir a développé avec succès une forme de textile technique « géotextile » économe en eau et qui permet de protéger les dattes, selon le directeur général du pôle de développement de Monastir El-Fajjeh, Jalel Belhajj Khélifa.
Le promoteur a développé un produit qui permet de proteger les régimes de dattes contre les ravageurs et l’a testé pendant les trois dernières saisons, a-t-il dit, précisant que le produit a été plus efficace par rapport aux autres produits utilisés par les agriculteurs dans le sud du pays.

Le startupeur a également mis au point un produit pour protéger la grenade et un troisième pour protéger les fruits de raisin, a-t-il ajouté, faisant remarquer que la célébration de la fête nationale de l’arbre a permis de faire connaître ce produit important, qui aide à économiser l’eau d’irrigation utilisée aussi bien pour les arbres d’ornement que pour les arbres fruitiers.

Grâce au produit utilisé dans la protection des dattes, le promoteur a obtenu un brevet d’invention de l’Institut national de la Normalisation et de la Propriété Industrielle, a-t-il noté, précisant que le promoteur a pu développer ses produits en coordination avec le Centre technique du textile et des laboratoires de recherche, et que près de 95 % des matières premières utilisées dans leur production sont d’origine locale et permettent d’économiser l’eau d’irrigation à hauteur de 75%.

Belhajj Khélifa a souligné que le startupeur a bénéficié des différents programmes mis à la disposition des jeunes promoteurs dans la pépinière du pôle technologique de Monastir, et qu’il prépare actuellement, un dossier de financement pour la réalisation de son projet.

 

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Zied Ayoub : « Financer l’économie plutôt que d’alimenter la dette »

On ne le présente plus. Ses analyses, ses appréciations et ses expertises font autorité. Zied Ayoub, expert en affaires financières bancaires et en finance de marché, est de surcroît l’un des principaux, architectes du projet d’amendement du statut de la Banque centrale qui sera discuté au sein de l’ARP. Une réforme qui fait couler beaucoup d’encre, à la veille des discussions budgétaires. Il va de ce fait nous éclairer sur ce sujet dont on parle beaucoup, sans véritablement prendre conscience du texte. Il nous exposera son projet et bien plus, il nous parlera du montage financier élaboré à cet effet pour réduire le poids de la dette et sortir l’économie nationale du goulot qui l’étrangle. Interview.

Avant de présenter les points forts de la réforme que vous venez de présenter au Parlement, commençons tout d’abord par situer le contexte dans lequel est née cette proposition d’amendement de la loi.

On peut d’ores et déjà rappeler qu’en 2023, nous avions commencé l’année avec un service de la dette planifié de
24,7 milliards de dinars. Cela représente plus de 20% du budget, et à peu près 14% du PIB. La dette elle-même a
doublé en termes relatifs, c’est-à-dire qu’elle est passée de 40% en 2010 à 80% actuellement. Elle est donc en train
d’augmenter de manière exponentielle, On peut même dire qu’elle s’accélère à un rythme beaucoup plus avancé que
n’importe quel taux de croissance qu’on pourrait réaliser dans les années prochaines. L’idée donc était qu’il fallait trouver la parade pour éviter un éventuel défaut de paiement et dans la foulée, alléger le fardeau qui pèse sur le Trésor public. On parle de 25 milliards ou de 26 milliards de dinars de service de la dette ! On imagine bien qu’on aurait pu quand même allouer une grande partie de ce montant à des dépenses créatrices de valeur ajoutée, ou à des dépenses à caractère social, ou pour améliorer l’enseignement supérieur, ou, tout simplement, pour rembourser les entreprises qui sont les fournisseurs de l’Etat et dont certaines ont fait faillite parce qu’elles n’ont pas été payées pour les services rendus.

Tout cela pour dire qu’aujourd’hui, le facteur financier pèse de tout son poids sur l’économie tunisienne. Et c’est normal, parce qu’on vit dans une époque marquée par l’hyper-financiarisation des économies. Le volet financier prédomine et écrase même le volet économique. Et là, on est en contradiction avec l’idée qui préconise que pour résoudre le problème de la dette, il faut faire des ajustements structurels au niveau de l’économie. Certes, les ajustements structurels sont nécessaires, ça, c’est clair. Mais pas pour résoudre le problème de l’endettement. Je cite quelques exemples : la l’Égypte et la Turquie sont des économies très fortes actuellement par rapport à nous. Malgré cela, elles ont des problèmes financiers, avec des taux d’intérêt de de 25% et de 50%, des taux d’inflation de 50% 30% et de 60%.

Cela veut dire qu’actuellement, le volet financier est en train de bloquer le volet économique. Il faut donc ôter ce goulot d’étranglement d’abord, pour laisser la place au volet économique, afin qu’il puisse s’épanouir. Mais il y a aussi un autre volet qu’il ne faut pas négliger. Les banques se trouvent souvent obligées de financer le Trésor public. Du coup, elles n’ont plus les critères nécessaires pour financer l’économie.

On connait le pourquoi, mais que peut-on savoir sur le comment ? Plus concrètement, qu’est-ce que vous proposez ?

Ce projet d’amendement de la loi va toucher plusieurs aspects, notamment ceux liés à la souveraineté. La souveraineté non pas comme idéologie, mais comme impératif de survie économique. Pourquoi ? Parce que, lorsqu’on a besoin de s’endetter, on est parfois obligé d’accepter certaines règles qui nous sont imposées.

Voici un très bon exemple : la Tunisie et le FMI en 2013. Le FMI avait condition né le prêt à la flexibilisation de notre
système de change. Il nous avait demandé de passer du flexible dirigé vers un système de change à 100% flexible.
Et c’est là que la chute du dinar a commencé. Cela a continué avec la loi 2016, puisque l’objectif du maintien du taux
de change a été annulé. La Banque centrale s’est retrouvée -à cause de ces changements quasiment
imposés- incapable d’éviter la chute du dinar que nous avons vécu entre 2013 et 2019 (même si, ces cinq dernières années, il était assez stable).

Je pense qu’on aurait pu maintenir l’euro à moins de 2 dinars 500. C’est faisable, à mon avis, si on n’avait pas suivi les injonctions du FMI. On dit souvent que le dinar est surévalué. Lorsque je me rends sur le site de la Banque mondiale, je vois que l’indice de parité du pouvoir d’achat implique que le dollar doit valoir 0,9 dinar, en fait. Bien sûr, je ne dis pas qu’il faut modifier le cours du dinar pour qu’il atteigne 0,9. Mais on est quand même loin de sa valeur fondamentale. Or, il ne faut pas oublier que lorsqu’on parle de baisse du dinar, on parle de pertes
énormes pour l’économie. Rien que pour l’effet de dévaluation du dinar sur le principal de la dette, on parle de 37
milliards de dinars.

Est-ce là la principale recommandation du projet d’amendement de la loi ?

En fait, c’est un projet de loi qui va limiter l’endettement du pays, réduire considérablement le coût de la dette et
offrir à la Tunisie les moyens de sa souveraineté économique et monétaire. Il comporte plusieurs volets. Il y a le volet qui concerne le rachat de la dette publique, les BTA (bon du trésor assimilable) et les emprunts nationaux, qui sont placés par les banques en garantie (en collatéral) dans la Banque centrale. Cela veut dire que la Banque centrale va abandonner le montant du refinancement que les banques commerciales lui doivent et, en contrepartie, elle prend possession des BTA qui sont placés chez elle.

Bien sûr, le cours d’achat sera au nominal auquel on ajoutera le coupon couru. C’est une opération, on va dire, sans mouvement de fonds, qui ne va avoir aucune influence sur la masse monétaire, donc aucune influence sur l’inflation. C’est un simple fait d’écriture. Les BTA qui sont donc placés en garantie chez elle, elle les achète en contre-
partie de l’abandon de la créance qu’elle a envers les banques commerciales. Cela va, progressivement, faire sortir les
banques du circuit. Néanmoins, j’insiste sur le fait que la BCT restera indépendante et souveraine dans la gestion de la politique monétaire. En fait, on priorise le réescompte des BTA à long terme en relation avec les besoins de refinancement à long terme et le court terme avec du court terme. Cela s’appelle de l’open market.

Une fois que les BTA sont en possession de la Banque centrale, la première étape sera de réduire le taux d’intérêt appliqué envers le Trésor, puisque c’est elle qui va devenir le créancier du Trésor public. Le taux d’intérêt est réduit à 1% et le jour du remboursement du principal, qui se fait en général in fine, on fait le rééchelonnement.

La suite de cette interview est disponible dans le numéro 906 de L’Économiste Maghrébin, du 6 au 20 novembre 2024, actuellement en vente dans les kiosques

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Mesures au profit de l’huile d’olives… et le prix du litre entre 18 et 22 DT!!!

Mesures au profit de l’huile d’olives… et le prix du litre entre 18 et 22 DT!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – L’Office national de l’huile (ONH) entamera l’achat de quantités d’huile d’olive sur l’ensemble du territoire tunisien, à « des prix en adéquation avec ceux internationaux et locaux », a annoncé samedi soir dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.

Le département de l’agriculture a indiqué qu’une série de mesures ont été prises au profit des agriculteurs et des intervenants de la filière de l’huile d’olive, et ce, dans l’objectif de réussir le démarrage de la campagne de la récolte, de la transformation et de la commercialisation des olives. Il s’agit, également, de préserver cette filière stratégique en garantissant sa gouvernance et en luttant contre toutes formes de spéculation et de monopole.

Parmi les mesures annoncées :

  • Mise à disposition des capacités de stockage de l’ONH dans ses centres régionaux afin de permettre aux agriculteurs et producteurs de stocker leur huile d’olive selon leurs besoins.
  • Instauration d’un programme de financement du stockage de l’huile d’olive auprès des producteurs en cas de poursuite de la baisse des prix sur le marché intérieur.
  • Maintien de la mesure de prorogation de trois mois du délai de remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires des huileries outre la coordination avec les banques pour garantir le financement des intervenants afin d’assurer le bon déroulement de la campagne.
  • Création d’une cellule de suivi permanente chargée d’assurer l’avancement de la récolte, la transformation, la commercialisation de l’huile d’olive et de suivre le rythme d’évolution des prix aux niveaux national et international, et ce en coordination avec toutes les structures concernées.
  • Vigilance avec les comités régionaux de suivi pour pallier aux difficultés qui pourraient survenir au cours de la campagne.

La production Tunisienne d’huile d’olive devrait atteindre, au cours de la campagne 2024/2025, 340 mille tonnes, enregistrant, ainsi, une hausse de 55 % par rapport à la saison précédente, selon les données présentées, le 5 novembre 2024,  par le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.

Le département de l’agriculture a fait savoir que la production nationale d’olives atteindra 1,7 million de tonnes et les prix de vente de l’huile d’olive au cours de cette campagne varieraient entre 18 dinars et 22 dinars/litre.

Entre novembre 2023 et fin septembre 2024, la Tunisie a exporté 190122 tonnes d’huile d’olive d’une valeur de 5 025 millions de dinars dont 26 483 tonnes d’huile d’olive conditionnée d’une valeur de 765 millions de dinars.

Les quantités d’huile d’olive conditionnée ont, pour leur part, enregistré une hausse de 45% au cours de la saison 2024 par rapport à la campagne précédente.

Les exportations tunisiennes d’huile d’olive biologiques ont atteint 39 194 tonnes, au cours de la même période, d’une valeur de 1 061 millions de dinars soit une baisse de 26,8% en quantités alors que les revenus ont progressé de 9,4%.

Tunisie: Les prix des céréales pour la saison 2024/2025 fixés

Le décret portant sur la fixation des prix des céréales, ainsi que sur les modalités de leur paiement, stockage et transfert pour la saison agricole 2024/2025, a été récemment publié au Journal officiel de la République tunisienne (Jort). Ce décret vise à assurer une gestion optimale des récoltes et à soutenir la filière céréalière dans un contexte économique difficile.

Selon ce décret, les prix de base pour la récolte de 2024 sont fixés à 90 dinars le quintal pour le blé dur et à 70 dinars le quintal pour le blé tendre. Ces prix s’appliquent à la production et à l’achat des céréales saines, propres et aptes à la commercialisation. Cette mesure vise à garantir la stabilité des revenus des producteurs tout en assurant une offre suffisante sur le marché.

Le décret autorise également une liberté totale dans le commerce de l’orge et du triticale. Toutefois, un prix d’intervention de 55 dinars le quintal a été fixé pour les céréales livrées par les producteurs aux entreprises de collecte et de stockage.

Le décret propose également une série d’incitations pour encourager la livraison rapide des céréales aux collecteurs. Ainsi, une prime exceptionnelle est prévue : 40 dinars le quintal pour le blé dur, 30 dinars pour le blé tendre, et 25 dinars pour l’orge et le triticale, sous réserve d’une livraison avant le 31 août 2024 pour les céréales de blé et avant le 10 juillet 2024 pour l’orge et le triticale.

Les producteurs peuvent également bénéficier de cette prime exceptionnelle si les quantités de blé dur et de blé tendre récoltées en 2024 sont échangées contre des semences certifiées avant le 31 décembre 2024.

Par ailleurs, une prime incitative a été mise en place pour encourager les livraisons rapides. Elle s’élève à 10 dinars le quintal pour le blé, valable jusqu’au 31 août 2024, et 10 dinars pour l’orge et le triticale, jusqu’au 10 juillet 2024.

De son côté, l’Office des Céréales bénéficie également d’une prime de stockage mensuelle pour couvrir les frais relatifs à la conservation des stocks de céréales issus de la récolte 2024. Le montant de cette prime est fixé à 1,539 dinars le quintal pour le blé dur, 1,243 dinars pour le blé tendre, et 1,086 dinars pour l’orge et le triticale.

De plus, les collecteurs de semences doivent verser des sommes spécifiques à l’Office des Céréales pour financer cette prime de stockage. Ces montants varient selon le type de céréale, avec des contributions allant de 6,517 dinars pour l’orge et le triticale à 9,238 dinars pour le blé dur par quintal.

En retour, l’Office des Céréales verse aux collecteurs une série de primes : prime de collecte, prime de stockage, et prime de transport. Ces primes sont calculées et distribuées en fonction des accords établis entre l’Office des Céréales et les collecteurs, avec la soumission des rapports mensuels avant le 15 de chaque mois pour le mois précédent. Ce mécanisme vise à garantir une gestion transparente et efficace des céréales dans le pays.

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Exportations et financement : les mesures clés pour valoriser l’huile d’olive tunisienne

L’Office national de l’huile (ONH) en Tunisie débutera l’achat de quantités d’huile d’olive sur l’ensemble du territoire, à des « prix compétitifs alignés aux prix internationaux et locaux », selon un communiqué du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, publié le 10 novembre 2024.

Le ministère a précisé qu’une série de mesures a été adoptée pour soutenir les agriculteurs et les professionnels de la filière de l’huile d’olive. Ces initiatives visent à assurer le bon déroulement de la campagne de récolte, de transformation et de commercialisation des olives en 2024/2025, ainsi qu’à protéger la filière stratégique de l’huile d’olive tunisienne.

Renforcement de la gouvernance et lutte contre la spéculation

Ces mesures visent également à promouvoir une gouvernance efficace et à lutter contre la spéculation et le monopole sur le marché . Le ministère cherche ainsi à stabiliser le marché et à protéger les revenus des producteurs locaux.

Mise à disposition de capacités de stockage pour les producteurs

Afin d’aider les producteurs d’huile d’olive, l’ONH mettra à disposition ses capacités de stockage dans ses centres régionaux, permettant aux agriculteurs de stocker leur huile d’olive en fonction de leurs besoins, sans contrainte de vente immédiate.

Programme de financement en cas de baisse des prix

Un programme de financement spécifique a été mis en place pour soutenir le stockage de l’huile d’olive chez les producteurs, au cas où la baisse des prix sur le marché intérieur se poursuivrait. Cette mesure est destinée à assurer une stabilité de prix et à éviter une chute de revenus pour les producteurs.

Prorogation des crédits saisonniers pour les agriculteurs

Le ministère de l’Agriculture a reconduit la prorogation de trois mois du remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires de huileries, en collaboration avec les banques. Cette mesure vise à garantir un financement optimal pour la campagne de récolte et à alléger la pression financière sur les acteurs du secteur.

Création d’une cellule de suivi pour la récolte et le marché de l’huile d’olive

Une cellule de suivi permanente a été mise en place pour superviser les opérations de récolte, de transformation et de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne. Cette cellule surveillera également l’évolution des prix sur les marchés national et international, en collaboration avec les comités régionaux.

Production record de 340 000 tonnes d’huile d’olive pour 2024/2025

Selon les prévisions du ministère, la production d’huile d’olive en Tunisie devrait atteindre 340 000 tonnes pour la saison 2024/2025, marquant une hausse de 55 % par rapport à la saison précédente. La production totale d’olives devrait s’élever à 1,7 million de tonnes, avec des prix de vente de l’huile d’olive variant entre 18 et 22 dinars par litre.

Exportations  : hausse des revenus malgré une baisse des volumes

Entre novembre 2023 et fin septembre 2024, la Tunisie a exporté 190 122 tonnes d’huile d’olive pour une valeur de 5 025 millions de dinars, dont 26 483 tonnes d’huile d’olive conditionnée, valorisées à 765 millions de dinars. Les exportations d’huile d’olive biologique ont atteint 39 194 tonnes, générant 1 061 millions de dinars de revenus, bien que les volumes aient baissé de 26,8 %, alors que les revenus ont progressé de 9,4 %.

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Transition écologique: Les entreprises industrielles doivent franchir le pas 

La mise à niveau du tissu industriel par rapport au nouveau Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (Macf) est aujourd’hui une priorité pressante. Entrée en phase transitoire depuis 2023, cette nouvelle réglementation va contraindre, dès 2026, les entreprises exportatrices à payer des taxes supplémentaires si l’empreinte carbone de leurs produits dépasse celle des produits similaires fabriqués en Europe. Actuellement, six secteurs sont concernés, mais son champ d’application va être élargi pour inclure d’autres activités. Si les partenaires européens privilégient une approche collaborative, les entreprises tunisiennes n’ont plus de temps à perdre.


Avec les nouvelles normes de durabilité et les réglementations environnementales qu’elle vient d’introduire, l’Europe impose ses nouvelles règles du jeu aux industriels du monde entier. Perçu par certains analystes comme un outil de la politique protectionniste de l’Union européenne, le durcissement de ses réglementations environnementales est en train de rebattre les cartes de l’industrie mondiale.

En tant que partenaires des acteurs européens, les entreprises industrielles tunisiennes risquent d’en subir les dommages collatéraux si elles restent dans l’inaction. La plupart d’entre elles appréhendent mal ces nouvelles réglementations et leurs implications. Sceptiques, elles ne savent plus sur quel pied danser: la transition écologique représente pour elles un casse-tête, et elles ne savent pas par où commencer.

La compétitivité du tissu industriel est en jeu

Pour préparer le tissu industriel à ces nouveaux enjeux, le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines concentre actuellement ses efforts sur la sensibilisation des entreprises à l’impératif de la transition écologique, afin de les encourager à adopter des politiques vertes. «Les entreprises industrielles exportatrices sont aujourd’hui appelées à respecter les nouvelles exigences environnementales instaurées par nos partenaires économiques, notamment celles relatives à la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Si elles souhaitent rester compétitives, nos entreprises doivent travailler sur leur décarbonation», a souligné Adnen Zidane, directeur au sein du ministère de l’Industrie, en marge d’un atelier régional sur la décarbonation des entreprises industrielles, organisé récemment par le ministère en partenariat avec l’agence de coopération allemande GIZ.

En effet, cette rencontre marque le lancement d’une série d’ateliers régionaux sur la décarbonation, s’inscrivant dans le cadre du projet «Croissance qualitative pour l’emploi», un programme visant à soutenir le ministère de l’Industrie dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie industrielle d’innovation à l’horizon 2035. «Le ministère a finalisé une stratégie de décarbonation dont l’objectif principal est d’inciter les industriels à adopter des processus de production propres et respectueux de l’environnement, leur permettant de réduire leur empreinte carbone. D’ailleurs, un guide de décarbonation, qui va servir de référence pour ces entreprises, a été élaboré et mis en discussion lors de l’atelier. Les recommandations et avis des entreprises participantes seront pris en compte lors de la rédaction de sa version finale», a précisé Zidane.

Le responsable a également affirmé que certaines entreprises ont déjà entamé un processus de transition écologique, mais que l’objectif du ministère est de généraliser ces approches aux entreprises des différentes filières industrielles. «Le ministère œuvre à concrétiser sa vision globale concernant la transition verte des entreprises. Notre objectif est que l’industrie soit conforme aux nouvelles normes internationales», a-t-il conclu.

La norme CSRD : une norme qui concerne les grandes unités de production 

Il faut dire que l’adaptation au Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (Macf) est l’une des principales préoccupations qui taraudent les chefs d’entreprises industrielles.

Entré en 2023 dans une phase transitoire qui se poursuivra jusqu’en 2026, ce nouveau mécanisme instauré par l’Union européenne contraindra les entreprises exportatrices vers ce marché à payer des taxes supplémentaires si l’empreinte carbone de leurs produits est supérieure à celle des produits similaires fabriqués en Europe.

Pour l’heure, six secteurs sont directement touchés par cette nouvelle réglementation : le ciment, l’hydrogène, l’électricité, l’acier, l’aluminium et les engrais chimiques. A une étape ultérieure, son champ d’application devrait être élargi pour inclure d’autres activités. «Si les entreprises des secteurs concernés n’engagent pas des politiques de décarbonation, elles devront payer une taxe supplémentaire. C’est pourquoi la mise à niveau par rapport au Macf est aujourd’hui une priorité», a souligné Adel Aouini, expert en décarbonation et en élaboration de stratégies d’entreprises, dans une déclaration à La Presse.

Il a ajouté qu’en plus du Macf, les filiales des multinationales ainsi que les grandes entreprises industrielles sont tenues d’établir un reporting extra-financier qui évalue la durabilité de leurs chaînes de production en dehors de la communauté européenne.

Ce reporting prend en compte trois aspects : l’environnement, le social et la gouvernance. Ainsi, l’entreprise est tenue de calculer son bilan carbone et de mettre en œuvre une politique RSE permettant d’identifier les indicateurs extra-financiers (KPI) à suivre. « A partir d’une certaine taille et d’un chiffre d’affaires donné, le reporting extra-financier devient obligatoire pour les entreprises. Si certaines PME choisissent volontairement d’installer un tel reporting, les grandes entreprises doivent, quant à elles, produire des rapports de durabilité conformes à la norme Csrd », a-t-il ajouté.

L’expert a également affirmé que de nombreuses grandes entreprises en Tunisie ont déjà procédé au calcul de leur bilan carbone. Selon lui, les partenaires européens privilégient une approche collaborative pour accompagner et aider leurs partenaires en Tunisie dans leur processus de transition verte. «Mais il est impératif que les entreprises tunisiennes saisissent au vol cette opportunité et accélèrent la mise en place de leurs nouvelles politiques », a remarqué Aouini.

Il a, par ailleurs, déclaré qu’un nouveau projet de soutien aux entreprises industrielles, s’inscrivant dans le cadre du programme « Croissance Qualitative pour l’Emploi» (CQE), va permettre d’accompagner 40 entreprises du secteur textile dans l’adoption d’une démarche RSE et de labellisation.

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Ligne d’or: Contre l’hyper-connectivité, le droit à la déconnexion

l’ère numérique, où les frontières entre vie personnelle et vie professionnelle sont de plus en plus floues, se pose un défi à la société moderne, celle du «droit à la déconnexion».

Le «droit à la déconnexion» est un concept relativement récent, en France il est inscrit dans la loi depuis 2017, avec pour objectif premier de permettre aux salariés de couper leurs outils numériques en dehors des heures de travail, sans crainte de répercussions professionnelles.

Mais pourquoi ce droit est-il fondamental ? La raison principale réside dans le développement exponentiel des outils de communication instantanée, comme les e-mails et les plateformes de messagerie, qui ont progressivement estompé les limites temporelles entre la vie personnelle et professionnelle. Dans un monde idéal, ces outils favorisent la flexibilité et l’autonomie, mais en pratique, ils engendrent souvent une «surcharge cognitive», avec un flux constant de notifications et d’exigences. Les études montrent que cette sur-connexion peut mener à l’épuisement professionnel, un phénomène aggravé par la pandémie du Covid-19, où le télétravail est devenu une norme pour des millions de travailleurs. Privés de l’environnement du bureau, les employés se sentent souvent obligés de rester connectés en permanence pour prouver leur engagement. Ce phénomène, appelé «présentéisme numérique», alimente le stress et de l’anxiété que les recherches de l’OMS et d’autres instituts ont démontrés.

Il peut sembler contre intuitif d’encourager les employés à se déconnecter davantage pour améliorer leur productivité, mais plusieurs études révèlent que les entreprises qui respectent les plages de déconnexion favorisent la performance. Quand les employés ont la possibilité de se ressourcer et de s’éloigner de leurs écrans, ils reviennent au travail avec plus de créativité et de concentration.

En France, Orange a été parmi les premières entreprises à adopter des mesures concrètes pour respecter le droit à la déconnexion. Dès 2014, bien avant que la loi ne soit promulguée, Orange a instauré une «Charte de la déconnexion», s’engageant à ne pas envoyer d’e-mails professionnels en dehors des heures de travail. Cette politique a été renforcée par l’utilisation d’outils qui permettent de programmer l’envoi de mails pour qu’ils ne soient reçus qu’aux heures de bureau, même s’ils sont rédigés en dehors de ces horaires.

Malheureusement, à ce jour, la Tunisie n’a pas légiféré spécifiquement sur le droit à la déconnexion, et la législation actuelle ne prévoit pas de dispositions particulières concernant la déconnexion des salariés en dehors des heures de travail.

Cependant, en l’absence de cadre légal en Tunisie, il est conseillé aux entreprises d’établir des politiques internes pour réguler l’utilisation des outils numériques en dehors des heures de travail, afin de préserver l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle des employés… et, in fine, gagner en productivité.

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Vers une refondation de l’économie tunisienne

Au début de ce second quinquennat, l’économie tunisienne se trouve confrontée à plusieurs défis majeurs qui menacent sa stabilité et son développement à court et moyen termes. 

Ces défis touchent à la fois des aspects structurels, macroéconomiques et sociaux, créant un contexte difficile pour la croissance économique et la cohésion sociale.

Cette analyse vise à examiner ces enjeux de manière approfondie et à esquisser les perspectives envisageables pour les mois et les années à venir.

 

Les cinq défis abordés – l’endettement public et les déséquilibres budgétaires, l’inflation persistante et la baisse du pouvoir d’achat, la faible attractivité des investissements étrangers, le taux de chômage élevé et la migration des talents, ainsi que l’instabilité politique et sociale – forment un ensemble complexe de problèmes interdépendants qui plongent la Tunisie dans une situation économique et sociale critique.

  • Interdépendance aggravante des défis :

Chaque défi a des répercussions profondes sur les autres. L’endettement public chronique limite la capacité de l’État à intervenir efficacement pour soutenir la croissance ou lutter contre les inégalités sociales, tandis que l’inflation persistante érode le pouvoir d’achat des ménages, alimentant un mécontentement social de plus en plus palpable. Parallèlement, la fuite des cerveaux et la faible attractivité des investissements étrangers privent l’économie de deux leviers essentiels pour relancer la croissance et améliorer la compétitivité. Ces difficultés, amplifiées par une instabilité politique permanente, ont pour effet de maintenir la Tunisie dans un cercle vicieux de stagnation, où les mesures correctives sont limitées par les pressions sociales et financières.

  • Spectre d’une aggravation des crises, à court terme :

À court terme, les perspectives économiques et sociales restent préoccupantes. La Tunisie fait face à une croissance molle, une détérioration continue des conditions de vie et des réformes bloquées par un climat politique polarisé. L’endettement élevé et les déficits budgétaires récurrents limitent la marge de manœuvre du gouvernement, tandis que la fuite des talents et la faiblesse des investissements étrangers freinent la création d’emplois. De plus, l’inflation persistante, combinée à des politiques monétaires restrictives, aggrave le ralentissement économique et limite les perspectives d’amélioration à court terme.

Dans ce contexte, la Tunisie pourrait connaître de nouvelles tensions sociales, attisées par une frustration croissante face à l’inaction politique et l’aggravation des conditions de vie. Le mécontentement populaire risque d’intensifier l’instabilité, mettant en péril la cohésion nationale et freinant encore davantage les efforts de redressement économique.

  • Impératif de réformes structurelles, à moyen terme :

Cependant, à moyen terme, il est possible d’inverser cette trajectoire si des réformes structurelles profondes et cohérentes sont mises en œuvre. Le pays doit impérativement réformer son cadre macroéconomique en s’attaquant aux déséquilibres budgétaires, en renforçant l’efficacité fiscale et en maîtrisant ses dépenses publiques. De même, l’amélioration du climat des affaires, avec une lutte renforcée contre la corruption et une simplification des procédures bureaucratiques, est cruciale pour attirer les investissements étrangers et revitaliser les secteurs clés de l’économie.

L’investissement dans des secteurs porteurs tels que les énergies renouvelables et les technologies numériques est également essentiel pour diversifier l’économie et créer des opportunités d’emploi. Parallèlement, des politiques actives pour freiner la migration des talents et promouvoir l’innovation intérieure sont indispensables pour renforcer le potentiel de modernisation de l’économie.

  • Nécessité d’un consensus politique et social :

Une condition sine qua non de la réussite de ces réformes est un consensus politique et social fort. Le dialogue entre les différents acteurs – gouvernement, partis politiques, société civile, syndicats – doit être relancé pour parvenir à des compromis nécessaires. Ce consensus permettra de surmonter les résistances face aux réformes souvent perçues comme impopulaires, tout en garantissant une meilleure répartition des fruits de la croissance.

 

Un tournant décisif pour la Tunisie

La Tunisie se trouve à un tournant décisif de son histoire économique et politique. La combinaison de ces cinq défis montre l’ampleur des réformes à entreprendre pour restaurer la stabilité et relancer la croissance. Si les obstacles sont immenses, des opportunités existent, à condition de faire preuve de volonté politique et d’engagement collectif. Seule une approche globale tenant compte des enjeux économiques, sociaux et politiques permettra à la Tunisie de sortir de cette spirale et de retrouver une trajectoire de développement durable et inclusif.

 

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Le cinquième défi : Instabilité politique et sociale

Quatrième défi : Taux de chômage élevé et migration qualifiée

Troisième défi : la faible attractivité des investissements étrangers

Deuxième défi : inflation persistante et pouvoir d’achat en baisse

Une nouvelle lecture de la stagflation : enjeux critiques et perspectives  

 

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* Dr. Tahar EL Almi,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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La BVMT radie la société Gif Filter suite à une procédure de faillite

La Bourse de Tunis a annoncé vendredi 8 novembre 2024 la radiation de la société Gif Filter, filiale de la holding Universal Auto Distributors Holding (UADH), à compter du 11 novembre 2024.

Cette décision a été prise par le Conseil d’administration de la Bourse lors de sa réunion du 7 novembre 2024, conformément aux dispositions de l’article 76 du règlement général de la Bourse.

Gif Filter, spécialisée dans le secteur automobile, fait désormais face à une procédure de faillite. Le tribunal de première instance de Grombalia avait désigné Mokhles Ben Youssef comme syndic chargé de l’administration de la faillite de la société, sous la supervision de la juge Yasmine Trabelsi, responsable de cette procédure judiciaire.

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Tunisie : mesures en faveur de la filière de l’huile d’olive

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, dans un communiqué publié samedi 9 novembre 2024, une série de mesures importantes en faveur des  oléiculteurs et des intervenants dans la filière de l’huile d’olive.

Selon ce communiqué, l’Office national de l’huile (ONH) a entamé la phase d’achat de quantités d’huile d’olive à des prix prenant en considération ceux en vigueur sur le marché intérieur et extérieur, tout en mettant les capacité de stockage de l’ONH, à travers ses centres régionaux, à la disposition des agriculteurs et des producteurs afin qu’ils puissent y stocker leur production conformément à leurs besoins.

Il a été aussi décidé de mettre en place un plan pour financer le stockage d’une quantité d’huile d’olive chez les producteurs, et ce dans le cas où la baisse des prix se poursuivra sur le marché intérieur. Et de maintenir, également, en vigueur la mesure relative à la prolongation de trois mois du délai de remboursement des prêts saisonniers par les agriculteurs et les propriétaires de pressoirs.   

Un accord a, par ailleurs, été trouvé avec les banques pour garantir le financement des intervenants dans la filière d’huile d’olive, ainsi que la bonne marche de la saison oléicole.

Une cellule a été créée à cet effet, qui assurera la coordination avec les comités de suivi au niveau régional. Sa tâche consiste à aplanir les difficultés et à suivre l’avancement de la saison oléicole : de la cueillette des olives, de leur transformation, de leur commercialisation et de l’évolution des prix sur les plans intérieur et extérieur.

I. B.

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Tunisie – Ministère de l’Agriculture: Des mesures exceptionnelles pour protéger la filière de l’huile d’olive

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a dévoilé une série de mesures exceptionnelles pour soutenir la filière de l’huile d’olive, un pilier stratégique de l’économie tunisienne.
À travers l’Office National de l’Huile (ONH), le gouvernement lance une opération d’achat d’huile d’olive sur l’ensemble du territoire tunisien, dans le but de garantir aux producteurs des prix en adéquation avec les niveaux internationaux et locaux. Ce dispositif, conçu pour renforcer la résilience des agriculteurs et des acteurs de la chaîne de valeur, répond à une conjoncture marquée par des fluctuations de prix à l’échelle mondiale et locale.
Dans un communiqué rendu public samedi soir, le ministère précise que cette opération d’achat s’inscrit dans un plan plus large d’assistance aux producteurs.

Parmi les mesures annoncées, figure la mise en place d’un programme de financement destiné au stockage de l’huile d’olive. Ce programme se déploiera notamment en cas de baisse prolongée des prix sur le marché intérieur, permettant ainsi aux producteurs de préserver leurs récoltes sans subir une dévalorisation immédiate.
Ce dispositif est complété par une prolongation de trois mois du délai de remboursement des crédits saisonniers accordés aux agriculteurs et aux propriétaires de pressoirs, offrant une marge de manœuvre aux acteurs du secteur dans une saison où les prévisions de récolte s’annoncent records.

L’ONH a également annoncé que sa capacité de stockage disponible, répartie sur les centres régionaux, sera mise à la disposition des producteurs et des agriculteurs. Cette initiative permet d’optimiser la conservation des quantités d’huile d’olive, répondant ainsi aux besoins de stockage accrus dans le cadre d’une récolte attendue en forte hausse par rapport aux années précédentes.

Afin d’assurer un suivi rigoureux et de prévenir toute difficulté pouvant perturber la saison, le ministère de l’Agriculture a créé une cellule de suivi permanent. Cette structure sera chargée de surveiller l’ensemble des opérations de récolte, de transformation, et de commercialisation de l’huile d’olive, en coordination avec les différentes structures concernées. La cellule travaillera également en synergie avec les comités régionaux de suivi, afin de faciliter la gestion des éventuels obstacles logistiques ou techniques qui pourraient survenir au cours de la saison.

“Dans la continuité des orientations du président de la République, ces mesures visent à protéger et à renforcer la filière oléicole, tout en assurant une gouvernance efficace et une lutte résolue contre les pratiques spéculatives et monopolistiques qui pourraient déstabiliser le marché”, ajoute la même source, tout en soulignant qu’il est impératif que tous les acteurs adoptent une approche positive à chaque étape de la chaîne de production et de valorisation de l’huile d’olive, pour préserver cette richesse nationale qui contribue à l’essor économique et social du pays.

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Vers la création d’une zone de libre échange Russie-Tunisie

Anton Kobyakov a indiqué que la Fédération de Russie œuvre pour la création de zones de libre échange (ZLE) avec 4 pays arabes qui sont la Tunisie, l’Egypte, l’Algérie et le Maroc, rapporte nos confrères de Diwan sans citer de source.

Le conseiller de Vladimir Poutine, qui aurait fait cette déclaration samedi 9 novembre 2024, en marge de la réunion ministérielle organisée dans le cadre de la Conférence Russie-Afrique, à Sotchi (9-10 novembre), a ajouté que les négociations des accords relatifs à ces zones ont déjà commencé, en soulignant l’intérêt de son pays pour le renforcement de la coopération avec les pays africains dans les domaines du commerce et de l’investissement.

Il convient de préciser que le communiqué du ministère des Affaires étrangères, des Tunisiens à l’étranger et de la Migration, qui a rendu compte de la rencontre samedi à Sotchi entre le chef de la diplomatie tunisienne Mohamed Ali Nafti et son homologue russe Serguei Lavrov n’a pas fait état de négociation entre Tunis et Moscou à propos de cette ZLE.     

I. B.

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Gif Filter radiée de la Bourse de Tunis et mise en vente après faillite

« Le Conseil d’Administration de la Bourse de Tunis, réuni le 7 novembre courant, a décidé la radiation de la société «GIF-FILTER» et son transfert au marché Hors-cote (sur panneau) selon les dispositions de l’article 76 du Règlement Général de la Bourse, avec date d’effet le 11 novembre », selon le site de la BVMT.

Pour rappel, « le tribunal de première instance de Grombalia a prononcé, le 22 octobre 2024, la faillite de la société « Gif Filter» spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de filtres de voitures et implémentée à Grombalia sur la route de Soliman, en raison de son insolvabilité et de l’impossibilité de son sauvetage », avait déclaré, récemment, à l’agence TAP le secrétaire général adjoint du syndicat de base de la société, Sofiene Kabboura.

La cotation des titres «Gif Filter» avait été suspendue à partir du 25 octobre 2024, avait indiqué la Bourse de Tunis.

La décision du tribunal implique « la vente de l’usine et des propriétés de cette société, dont une ferme située à proximité de son siège et deux entrepôts à Sfax et Djerba » a ajouté le responsable syndical.

Kabboura a précisé qu’ »un syndic de faillite a été désigné pour gérer la cession de l’entreprise et de ses actifs en coordination avec le juge d’entreprise. Les revenus de la cession serviront à rembourser les dettes de la société envers la recette des finances et la caisse nationale de sécurité sociale, en donnant la priorité au remboursement des montants dus aux employés».

« Employant 150 personnes, l’entreprise était confrontée à plusieurs difficultés et avait mis la clef sous la porte il y a trois ans. Elle a été mise en redressement judiciaire depuis septembre 2022, après que les employés aient porté plainte pour non versement de leurs salaires », a t-il rappelé.
Selon Kabboura, « deux administrateurs judiciaires ont été désignés pour assurer la gestion de cette entreprise », ajoutant que « les tentatives de sauvetage de cette entreprise ont été infructueuses ».

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Tunisie: Tozeur accueille le premier Salon international du tourisme oasien et saharien

La ville de Tozeur est en pleine effervescence avec l’organisation de plusieurs manifestations pour promouvoir son offre touristique et la préparation active du premier Salon international du tourisme oasien et saharien, prévu pour début décembre. Entre activités sportives, événements culturels et rencontres professionnelles, le gouvernorat s’anime pour attirer davantage de visiteurs et valoriser son riche patrimoine oasien et saharien.

Adel Sbeita, commissaire régional du tourisme, explique que ces initiatives visent à dynamiser la région et renforcer son attractivité. “La promotion du produit touristique local est essentielle pour Tozeur. Ces événements permettent non seulement de montrer la diversité de notre offre, mais aussi de positionner Tozeur comme une destination incontournable du tourisme oasien et saharien,” a-t-il déclaré.

Parmi les manifestations en cours, le célèbre rallye international « Transfennec » attire l’attention des passionnés de sports mécaniques. Cet événement, organisé chaque année depuis plusieurs années, propose un parcours reliant Tozeur à Douz, dans le gouvernorat de Kébili. Sur une durée de quatre jours, les participants se mesurent sur des pistes désertiques emblématiques, attirant spectateurs et amateurs de sensations fortes dans toute la région.

En parallèle, la région reçoit environ 450 invités pour célébrer les 20 ans d’une entreprise privée tuniso-française. Ce programme de trois jours inclut la visite de plusieurs sites touristiques locaux et un dîner de gala au site naturel d’Ong Jmel, renforçant ainsi le rayonnement touristique de Tozeur et sa réputation de lieu d’exception.

L’événement phare de cette fin d’année sera sans nul doute le premier Salon international du tourisme oasien et saharien, prévu les 3, 4 et 5 décembre. Cette initiative réunit différents acteurs locaux et nationaux, incluant le ministère du Tourisme et de l’Artisanat ainsi que les fédérations régionales des agences de voyages et des hôtels, pour renforcer l’attractivité de la région.

Des réunions et consultations sont actuellement en cours pour peaufiner les préparatifs de cet événement, qui ambitionne de devenir un rendez-vous incontournable pour les professionnels et passionnés de tourisme désertique.

Sbeita souligne que ce dynamisme a déjà un effet positif sur la fréquentation hôtelière et les nuitées enregistrées dans la région. “Nous prévoyons une hausse d’environ 10 % des nuitées d’ici la fin de l’année. Cette semaine et jusqu’à la semaine prochaine, les hôtels affichent d’ailleurs des taux de remplissage très satisfaisants,” a-t-il précisé.

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Vers une plateforme unique pour l’investissement en Tunisie 

Lors de la séance plénière sur le projet de budget de l’État et de budget économique pour 2025, le Chef du gouvernement, Kamel Madouri, a présenté une série de mesures visant à stimuler l’investissement privé et à attirer les entrepreneurs dans des secteurs stratégiques.

Il a notamment confirmé que l’État œuvrera à revoir le système législatif d’investissement afin de lever les obstacles qui freinent l’initiative privée. Un texte juridique unifié et consensuel sera adopté pour offrir des conditions favorables aux investisseurs, tout en renforçant les privilèges accordés dans le cadre du Code des changes pour libérer les énergies économiques.

Madouri a également insisté sur l’importance de la numérisation des services administratifs destinés aux investisseurs. Dans ce cadre, une plateforme nationale unifiée pour l’investissement sera mise en place, ainsi que le développement du portail numérique de l’Agence foncière industrielle et le lancement d’un portail de recherche de financement en partenariat avec les institutions financières. Ces initiatives visent à simplifier les démarches et à rendre le processus d’investissement plus fluide et transparent.

Enfin, une cartographie des investissements sera élaborée pour 2025, permettant une répartition équilibrée des projets à l’échelle nationale, en tenant compte des spécificités de chaque région. Cette nouvelle approche vise à garantir un développement harmonieux et inclusif, en offrant des opportunités économiques là où elles sont les plus nécessaires.

Ces réformes, selon Madouri, marquent un tournant dans la politique économique du pays, avec l’ambition de créer un environnement propice à l’innovation et à la croissance.

 

Malek Chouch

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Tunisie – Deuxième édition du salon international de l’industrie agroalimentaire : Promouvoir les échanges des expériences et des bonnes pratiques

La deuxième édition du salon international de l’industrie agroalimentaire se tiendra du 14 au 16 novembre à Hammamet. Cet événement qui est une plate-forme de rencontre des intervenants dans le domaine de l’industrie agroalimentaire et une vitrine des innovations à l’échelle africaine et internationale accueillera plus de 100 exposants ainsi que des représentants de 20 pays.

Près de 3.500 invités sont, par ailleurs, attendus à ce rendez-vous des grandes industries agroalimentaires dont le programme prévoit des ateliers de travail, des conférences, des focus groups sur le thème de la souveraineté et de la sécurité alimentaire, du financement et de la promotion des investissements et des exportations dans le secteur de l’industrie alimentaire.

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Italie-Tunisie : Focus sur les énergies renouvelables et l’intelligence artificielle

Le ministre italien de l’Entreprise et du Made in Italy, Adolfo Urso, a rencontré, jeudi 7 novembre 2024, la ministre tunisienne de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, au Palais Piacentini, à Rome.

Au centre des discussions bilatérales, la coopération industrielle entre l’Italie et la Tunisie, avec un focus sur l’accompagnement des PME et des start-up innovantes, notamment dans les secteurs stratégiques de l’innovation technologique, du numérique et de l’intelligence artificielle.

Au cours de la réunion, les deux ministres ont exprimé leur intention de créer de nouvelles opportunités d’interaction et d’investissement dans le secteur des énergies renouvelables et des matières premières critiques et de promouvoir la coopération institutionnelle entre les centres de recherche et les technopoles présents dans leurs pays respectifs, dans le but de renforcer l’innovation, en créant de nouvelles infrastructures et en encourageant le développement des chaînes d’approvisionnement.

Enfin, focus sur le chemin tracé par la conférence ministérielle du G7 sur l’industrie et l’innovation dans les nouvelles technologies et sur le AI Hub for Sustainable Development, un projet de la présidence italienne, en ligne avec les principes clés du Plan Mattei, visant à encourager la rencontre entre entreprises italiennes et occidentales et startups africaines, pour renforcer les écosystèmes locaux d’IA et créer de nouvelles opportunités de croissance industrielle.

Adolfo Urso avait effectué une mission à Tunis en mai dernier.

A noter que l’Italie compte 370 entreprises industrielles installées en Tunisie qui emploient quelque 57 000 emplois er contribuent au développement régional et à la transition technologique.  

L’Italie est, par ailleurs, considérée comme le premier investisseur dans le secteur de l’énergie en Tunisie et le second en termes d’investissements directs étrangers avec un total de 910 entreprises opérant dans notre pays.

I. B. (avec Mimit).

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Ben Arous : 200 mille dinars alloués pour l’entrepreneuriat féminin via le programme RAIDET

Le commissariat des affaires de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées à Ben Arous a remis, vendredi, 11 avis d’approbation de financement de projets d’une valeur de 200 mille dinars, dans le cadre du programme national de entrepreneuriat féminin et de l’investissement (RAIDET).

La commissaire régionale de la femme et de la famille, Jamila Bettaieb a indiqué qu’il s’agit du neuvième lot d’avis d’approbation remis, depuis le lancement du programme RAIDET dans la région, destiné en particulier à financer des projets dans les secteurs de l’artisanat et des petits métiers.

Un accord de financement de deux projets avait été approuvé, en octobre dernier, outre l’octroi d’un montant de 29 mille dinars au profit de 5 familles issues de la délégation Mhamdia pour créer leurs projets d’élevage de bétail, dans le cade du programme d’autonomisation économique des familles en situation particulière, a ajouté la même source à l’Agence TAP.

Le programme RAIDET, destiné aux entrepreneuses âgées de 18 à 59 en milieu rural et en milieu urbain, s’étend jusqu’en 2025.

Budget 2025 : Réduction prévue du service de la dette publique, nouvelles allocations de subventions

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a repris, samedi matin, les travaux de la séance plénière commune avec le Conseil national des Régions et des Districts (CNRD), consacrées à l’examen du projet de budget de l’Etat et du projet du budget économique pour l’exercice 2025, en présence du Chef du gouvernement Kamel Maddouri et les membres du gouvernement.

Au cours de cette séance Maddouri devra répondre aux questions évoquées par les députés au cours de leurs interventions de vendredi et samedi.

Le gouvernement a consacré un budget de l’État pour l’année 2025 estimé à 78,2 milliards de dinars, soit une hausse de 2,5 milliards de dinars par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2024.

Le budget de l’Etat, au titre de l’année 2025, prévoit une hausse des recettes de 5,7%, et une légère augmentation des dépenses de 0,04% et consacre 11,5 millions de dinars aux dépenses de subvention, dont près de 8 milliards de dinars seront consacrés au secteur des hydrocarbures, 3,8 milliards de dinars pour les produits de base.

Les prévisions du gouvernement tablent sur une baisse de 1,1% du service de la dette publique sur le moyen et le long termes au cours de l’exercice 2025, par rapport à 2024, soit une enveloppe de près de 276 millions de dinars atteignant près de 24,6 milliards de dinars contre 24,9 milliards de dinars en 2024.

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