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Bourse : Le marché termine la semaine sur une note quasi-stable

Dans un marché peu dynamique, la Bourse de Tunis a terminé la semaine du 16 au 20 septembre 2024 sur une note quasi-stable, s’établissant à 9785,87 points. L’indice de référence Tunindex affiche une performance de +12,9% depuis le début de l’année, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Sur le front des échanges, en l’absence de transactions de bloc, les volumes ont été modestes, totalisant une enveloppe de 16 MD, soit un volume journalier moyen de 3,2 MD. Le titre TPR a été le titre le plus échangé sur la semaine, accaparant 94,6% du volume total.

Le titre SOTEMAIL s’est retrouvé en haut du podium. L’action du spécialiste en articles sanitaires a affiché la meilleure performance de la semaine, se hissant de 11,7% à 1,150 D, dans un flux quasi-nul.

Le titre SITS a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action du promoteur immobilier a progressé de 8,9% à 1,960 D, dans un volume dérisoire de 3 mille dinars sur l’ensemble de la semaine.

TPR a été le titre vedette de la semaine en amassant le volume le plus important, soit 15,1 MD (94,6% du volume total échangé). Le titre s’est maintenu stable à 5,620 D.

Le titre UADH s’est retrouvé en queue du peloton. La valeur a reculé de 8,3% à 0,440 D, dans un faible volume d’échange de 10 mille dinars.

Les nouvelles du marché :

City Cars : Un chiffre d’affaires en baisse de 6,3% au terme du premier semestre de 2024

Au terme du premier semestre de 2024, City Cars, le concessionnaire de la marque sud-coréenne a vu son chiffre d’affaires reculé de 6,3% à 135,2 MD, en raison de la baisse des ventes au deuxième trimestre, suite au décalage du programme d’approvisionnement en véhicules neufs.

Le concessionnaire de la marque KIA a subi une baisse de 37,6% de son résultat d’exploitation à 10,6 MD. Le résultat net de City Cars a atteint 10,1 MD, contre 15 MD en juin 2023, soit une baisse de 32,6%.

Avec TAP

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Bourse de Tunis: Le Tunindex clôture en hausse, vendredi 20 septembre

L’embellie se poursuit à la Bourse de Tunis. L’indice vedette a enregistré une hausse, vendredi, de 0,2% à 9786,1 points, dans un volume de 3,9 millions de dinars (MD), d’après l’analyse quotidienne de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Analyse des valeurs :

La palme d’or est revenue au titre MPBS. Dans un flux limité de 6 mille dinars, l’action du spécialiste des panneaux de bois a pris 2,5%, à 8,200 D. Le titre ASSURANCES MAGREBIA VIE a enregistré une bonne performance sur la séance. L’action du spécialiste de l’assurance vie, adossé au groupe MAGHREBIA, a signé une avancée de 1,7%, à 6,100 D, en animant le marché avec un volume de 519 mille dinars.

Pénalisé par un courant vendeur, le titre TAWASOL GROUP HOLDING a accusé la plus forte baisse de la séance. L’action du holding appartenant au groupe CHABCHOUB s’est effritée de 3,9%, à 0,740 D.

Mal orienté, le titre AMI a lâché 0,6% à 1,780 D. La valeur a drainé des échanges réduits de 13 mille dinars seulement sur la séance.

BNA a été la valeur vedette de la séance. L’action de la banque étatique est parvenue à se distinguer sur la séance avec une progression de 1,2% à 8,100 D. La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 806 mille dinars.

Avec TAP

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Alkimia mise sur une restructuration pour redresser la barre

La Société chimique Alkimia a publié les faits saillants de son activité au cours du premier semestre 2024, révélant une situation marquée par des défis de production et un plan de restructuration en cours de mise en œuvre.

Baisse de la production de STPP

Au 30 juin 2024, la production de tri-polyphosphate de sodium (STPP) s’est élevée à 10 960 tonnes, en baisse par rapport aux 12 920 tonnes produites sur la même période en 2023. Cette diminution s’explique principalement par deux facteurs majeurs : d’une part, un manque d’acide phosphorique qui a entraîné l’arrêt des usines et, d’autre part, une demande plus faible de la part des clients, qui ont opté pour des produits de substitution moins chers et plus stables. Alkimia souffre depuis plus de huit ans d’une instabilité dans la livraison de l’acide phosphorique, ce qui a poussé plusieurs grands clients à abandonner le STPP au profit de produits concurrents.

La production de MAP cristallisé soluble également en baisse

La production de mono-ammonium phosphate (MAP) cristallisé soluble a connu une légère amélioration avec 5 827 tonnes produites au premier semestre 2024, contre 1 746 tonnes en 2023. Néanmoins, cette quantité reste bien en dessous de la capacité nominale de 25 000 tonnes annuelles. Le coût élevé des matières premières, telles que l’ammoniac et l’acide phosphorique, fournis par le Groupe chimique tunisien, réduit la compétitivité du MAP produit par Alkimia. En conséquence, l’unité de production a été mise à l’arrêt pendant plus de trois mois en 2024, après une période d’inactivité de 11 mois en 2023.

Chiffre d’affaires en légère hausse

Malgré ces défis de production, la Société chimique Alkimia a enregistré un chiffre d’affaires de 62,79 millions de dinars tunisiens (DT) au 30 juin 2024, contre 61,66 millions DT à la même période l’an dernier. Cette légère augmentation est le signe d’une certaine résilience face à la crise.

Un plan de restructuration pour assurer l’avenir

Dans le cadre d’un plan de sauvetage visant à stabiliser l’entreprise, Alkimia a lancé la première étape de sa restructuration avec une augmentation de capital de 20 millions DT. Cette opération, clôturée en juin 2024, comprend une injection en numéraire de 12 millions DT ainsi qu’une conversion de créances du Groupe chimique tunisien à hauteur de 8 millions DT.

L’avenir de la société dépendra en grande partie de sa capacité à sécuriser un approvisionnement stable en acide phosphorique et en ammoniac à des prix plus compétitifs. Les enjeux sont importants, car Alkimia valorise un produit national destiné à l’exportation vers des marchés internationaux tels que l’Europe, les États-Unis et la région MENA.

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Succès de la troisième tranche de l’emprunt national 2024 : 1,27 milliard de dinars mobilisés

Les lignes de la troisième tranche de l’emprunt obligataire national 2024, seront admises à la cote de la Bourse et négociables à partir du 23 septembre 2024, a annoncé, vendredi, la Bourse de Tunis.

Le trésor a réussi à lever 1 270,7 millions de dinars(MD) pour la troisième tranche de l’Emprunt national 2024, dépassant, ainsi, le montant initialement fixé à 700 millions de dinars, soit un taux de réponse de 182%.

Les montants souscrits, lors de la période du 3 au 11 septembre 2024, proviennent des intermédiaires en bourse et des banques avec des taux de souscription respectifs de 69% et 31%, a indiqué, récemment, à l’Agence TAP, le Directeur Général de Tunisie Clearing, Maher Zouari.

La catégorie B (une durée de remboursement de 7 ans) a permis de mobiliser 679,7 MD, ce qui représente 53,5% du montant global de la troisième tranche de l’emprunt obligataire national pour l’exercice 2024.

Quant aux souscriptions pour une durée de 10 ans (catégorie C), elles ont attiré 590,2 MD, soit 46,4% du total du montant.

Pour rappel, la loi de finances 2024 prévoit la mobilisation d’une enveloppe globale de 2,87 milliards de dinars, à travers l’émission des quatre tranches de l’Emprunt Obligataire National pour l’année 2024.

La Banque d’Angleterre maintient son taux d’intérêt inchangé à 5 %

La Banque d’Angleterre (BoE) a maintenu ses taux d’intérêt à 5 %. Tout en décidant de réduire ses avoirs en obligations d’État britanniques de 100 milliards de livres supplémentaires au cours des 12 prochains mois. 

Le Comité de politique monétaire a voté à huit contre un, jeudi 19 septembre 2024, pour maintenir les taux inchangés. Seul le membre externe Swati Dhingra ayant voté pour une nouvelle baisse de taux d’un quart de point. Et ce après que la BoE a procédé le mois dernier à sa première baisse depuis 2020.

A cet égard, les économistes interrogés s’attendaient à ce que les responsables de la BoE maintiennent les taux inchangés à une majorité de sept voix contre deux.

De son côté, le chef de la Banque, Andrew Bailey, a déclaré que les pressions inflationnistes signifiaient que la BoE devrait être en mesure de réduire progressivement ses taux d’intérêt au cours des prochains mois. “Mais il est vital que l’inflation reste faible. Nous devons donc faire attention à ne pas la réduire trop rapidement”, a-t-il déclaré dans un communiqué.

Pour leur part, les investisseurs pensent que la Banque centrale britannique réduira ses taux d’intérêt à un rythme plus lent que la Fed l’année prochaine, en invoquant des pressions inflationnistes plus persistantes.

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CTAF : Faire autrement pour éviter les dommages collatéraux

Telle une traînée de poudre s’est-elle propagé, l’annonce a fait l’effet d’une bombe dans les milieux initiés, la rue tunisienne et l’annexe de la BCT où loge la Ctaf (Commission Tunisienne des Analyses Financières). Une descente, administrative (Police fiscale) et judiciaire, fracassante qui s’était soldée par l’arrestation, vendredi dernier vers 17 heures, de la SG […]

Tunisie : Des députés appellent à réviser le code des changes pour répondre aux standards internationaux

Des députés ont appelé, mercredi, lors d’une réunion de la commission parlementaire des finances, d’accélérer l’examen, dans les plus brefs délais, du code des changes, à l’ARP, estimant que le code en vigueur ne répond pas aux standards internationationaux.

Selon un communiqué publié, jeudi, par l’Assemblée des Représentants du Peuple, certains députés ont estimé que la loi actuelle entrave la croissance économique, soulignant qu’il en est de même pour la loi sur l’investissement et la législation en matière de fiscalité.

Ils ont déploré la pression fiscale qui a affecté les entreprises et la non utilisation des allocations dédiées à l’investissement.

D’autre part, ils ont estimé que l’amélioration du déficit commercial résulte de la baisse des importations des équipements industriels, des matières premières, des produits de consommation et des médicaments, ce qui a impacté l’investissement privé, d’une part et le pouvoir d’achat des citoyens, d’autre part.

Les représentants du Peuple ont, par ailleurs, abordé la question de l’économie parallèle, appelant à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser ce secteur. Ils ont, également, souligné l’impératif de l’activation de la loi sur le partenariat public-privé afin d’alléger le fardeau de l’État et impulser l’investissement. La finalité étant de générer de la richesse et d’atteindre des taux de croissance favorisant l’équité et le progrès social.

Ils ont, évoqué, en outre, la problématique de l’inclusion financière et son rôle dans la promotion des PME, et le soutien des petits investisseurs installés dans les régions intérieures, réitérant l’impératif de créer une banque postale pour assurer une inclusion financière équitable.

Le projet de loi, complétant la loi N°2005-17 du 1er mars 2005, relative aux métaux précieux, a été présenté à la Commission des Finances par le représentant de la partie à l’origine de cette initiative. L’objectif étant d’adapter cette loi à la Constitution de 2022 en matière de droits, de libertés et de droit de propriété, ainsi que d’adapter la sanction à l’infraction, afin de préserver le secteur de la bijouterie en Tunisie.

Le représentant de cette initiative a passé en revue les difficultés entravant le développement de cette filière d’activité, notamment les problèmes liés au poinçon de conformité, la propagation du phénomène du commerce parallèle, la hausse continue des prix de l’or brut, l’inégalité entre les artisans au niveau de l’attribution des parts d’or…

La commission a décidé d’examiner davantage ce projet de loi et d’organiser une série de séances d’audition pour toutes les parties intervenantes dans cette filière.

Lancement du réseau des correspondants de l’Observatoire de l’inclusion financière

L’Observatoire de l’inclusion financière (OIF) a organisé un forum pour annoncer le lancement de son réseau de correspondants ; une plateforme de collaboration fructueuse entre l’OIF et les différents acteurs du secteur financier en Tunisie.

Afin de réaliser ses missions, qui incluent notamment la collecte de données et la mise en place d’une base de données sur l’accès aux services financiers, le suivi de la qualité des services financiers ainsi que la réalisation d’études sur les services financiers ; l’OIF a sollicité les principaux acteurs du secteur financier pour désigner des correspondants, issus des banques, des établissements de paiement, des sociétés d’assurance et des institutions de microfinance.

Dans ce cadre, la création de ce réseau des correspondants vise à coordonner les efforts et à instituer une coopération pertinente, efficace et durable entre l’OIF et les acteurs du secteur financier et ce, dans le but de développer des échanges et des projets en faveur de la consolidation et du renforcement de l’inclusion financière en Tunisie.

Le forum du lancement du réseau des correspondants de l’OIF a pour objectifs :

– D’offrir une opportunité de rencontre de tous les correspondants de l’OIF pour instaurer un cadre d’échange direct et mutuel, à même d’instituer une coopération effective, constructive et pérenne.

– D’informer et sensibiliser les correspondants sur leurs rôles et leurs contributions qui témoignent leur parfaite adhésion pour booster l’inclusion financière en Tunisie.

– De réfléchir conjointement et définir les mécanismes d’échange et de collaboration du réseau engagé pour la promotion d’un secteur financier plus accessible et inclusif.

Ce réseau des correspondants de l’OIF constitue le fer de lance pour l’instauration d’un cadre d’échange et de collaboration formel et concerté avec les fournisseurs des services financiers. Ce forum sera un rendez-vous périodique qui permettra inéluctablement de consolider cette dynamique, d’affiner les mécanismes de coopération et de discuter des sujets ayant trait à l’inclusion financière.

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Karim Ben Kahla : “Les universités tunisiennes doivent s’ouvrir sur l’Afrique”

Karim Ben Kahla, professeur à l’École supérieure de commerce de Tunis, souligne l’importance pour les universités tunisiennes de s’ouvrir davantage sur l’Afrique.

Dans une interview à paraître dans le prochain numéro de L’Économiste Maghrébin, il estime que l’avenir de la Tunisie est lié à celui de l’Afrique subsaharienne, qui fait face à des défis démographiques et éducatifs majeurs.

Il précise dans ce contexte : “Ce n’est pas qu’une question d’immédiateté ou de court terme, mais l’Afrique a un besoin énorme de formation. Si elle ne résout pas ses problèmes d’éducation, elle ne pourra que sombrer et si elle sombre, nous sombrons avec. Il faut aussi comprendre que l’Afrique est le continent le plus jeune. Bien qu’il y ait le changement climatique, ce dernier s’accompagne d’un problème démographique sérieux.”

Il poursuit : “L’enjeu principal pour l’Afrique subsaharienne, c’est l’éducation. Il est donc nécessaire que les universités tunisiennes s’ouvrent sur l’Afrique.”

De plus, il insiste sur le besoin urgent d’éducation en Afrique pour éviter des crises telles que l’insécurité. Selon lui, si des pays voisins comme le Niger ne parviennent pas à éduquer leur population croissante, cela pourrait entraîner des vagues d’immigration climatique vers la Tunisie.

Karim Ben Kahla propose que les universités tunisiennes collaborent avec des institutions internationales pour former des étudiants africains en créant des diplômes adaptés aux besoins du continent.

Et pour finir, il plaide pour un maillage universitaire intégrant des étudiants d’Afrique subsaharienne. Tout en  soulignant que cela pourrait renforcer les liens économiques et stratégiques entre la Tunisie et ses voisins.

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Le Trésor fait fonctionner à fond la machine de l’Emprunt National

Comme attendu, les souscriptions à la troisième tranche de l’Emprunt National 2024 ont été couronnées de succès. Les investisseurs ont bien compris qu’il s’agit bien du meilleur placement très rentable.

De plus, l’émetteur n’est autre que l’Etat, le zéro risque. Bien que le secteur bancaire soit de plus en plus exposé à la dette souveraine, il ne peut ni rater l’opportunité qui s’offre, ni ne pas soutenir son premier créancier.

L’opération en chiffres

Les souscriptions à la troisième tranche de l’Emprunt obligataire national ont permis de lever 1 270,734 MTND alors 700 MTND étaient ciblés. L’opération a été bien préparée et le Momentum de lancement soigneusement choisi. Ce qui a permis d’aboutir à ce résultat.

L’épargne collective a été la locomotive de cette surperformance, puisque 69 % des montants souscrits ont été assurés par les intermédiaires en Bourse à travers les OPCVM. Au-delà du fait que ces véhicules d’investissement ont trouvé en ces papiers une opportunité en or pour doper leurs rendements, il s’agit bien du meilleur placement pour réinvestir les dividendes distribués par les sociétés cotées. Leur dynamique s’est transformée en un garant pour le bon déroulement de ces émissions souveraines, augmentant le rôle que joue le marché financier dans le financement de l’économie nationale.

Les investisseurs convaincus de la baisse des taux

Par ailleurs, la catégorie B (sept ans avec trois années de grâce) a attiré 53,5 % des placements, soit 679,686 MTND. Même lors des sorties antérieures, c’était le cas. Il s’agit d’une maturité qui convient le plus aux investisseurs tunisiens, qui ne sont pas trop adeptes des placements sur une période à deux chiffres. Il ne faut pas oublier que les OPVCM sont des actifs liquides, de l’argent mobilisable à tout moment. Le facteur liquidité entre en jeu. La catégorie C (10 ans avec deux années de grâce) a aussi réussi, avec 590,238 MTND.

Enfin, la répartition des souscriptions selon les taux montre que 90,3 % des montants ont été placés à taux fixes, contre 9,6 % seulement à taux variables. La tendance observée lors de la dernière émission a été donc confirmée. Les investisseurs qui jouaient une hausse, ou même une stabilité des taux à moyen termes, sont désormais une minorité.

Plus de 12 milliards de dinars mobilisés depuis 2021

Pour les trois tranches, les montants levés se sont élevés à 3 749,145 MTND; alors que l’objectif initial était de 2 870 MTND. Depuis 2021, le montant total mobilisés ont atteint 12 328,8 MTND.

Ce mécanisme a permis de remplacer les BTA tout en permettant aux différentes parties prenantes de ressortir gagnantes : les banques ont des titres rentables; la Banque centrale ne refinance pas leurs souscriptions; et l’Etat dynamise le marché obligataire et obtient un accès à une base plus large d’investisseurs potentiels.

Reste enfin le manque d’intérêt des particuliers en dépit de l’avantage fiscal important accordé et du rendement qui dépasse de loin l’épargne classique. Il faut encore travailler cette catégorie d’investisseurs qui ne connaissent pas totalement le produit.

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Ridha Chkoundali décrypte l’impact de la notation Fitch sur l’économie tunisienne

Fitch Ratings a relevé la note de solvabilité à long terme en devises étrangères (IDR) de la Tunisie à ‘CCC+’, contre ‘CCC-‘.  À travers deux communiqués publiés sur sa page, le professeur d’économie Ridha Chkoundali décrypte cette nouvelle positive pour l’économie tunisienne.

Voici notre traduction du deuxième communiqué :

Ce classement s’adresse principalement aux prêteurs, en particulier aux investisseurs étrangers sur le marché financier mondial. Cette amélioration du classement est positive pour l’image de la Tunisie auprès des institutions internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI), bien que la Tunisie n’ait pas de relations actives avec celui-ci.

Fitch Ratings s’est principalement basée sur l’amélioration des indicateurs financiers, notamment l’augmentation des réserves de devises, la capacité de remboursement des dettes, en particulier les dettes extérieures et l’amélioration de la balance commerciale et courante. Les agences de notation comme Fitch Ratings évaluent surtout la capacité des pays ou des institutions à rembourser leurs dettes, publiant des notations qui aident les investisseurs et prêteurs à évaluer les risques associés aux prêts accordés aux gouvernements ou aux entreprises.

Les notations récentes émises par ces agences peuvent sembler positives pour les banques, en raison de leur capacité à générer des bénéfices et à éviter les risques. Cependant, les banques tunisiennes se concentrent sur le prêt à l’État, qu’elles considèrent comme peu risqué, au lieu de soutenir le secteur privé et les entreprises économiques, jugés plus risqués.

Le gouvernement a payé ses dettes, amélioré la balance commerciale, et augmenté ses réserves de devises. Cependant, les citoyens sont plus concernés par des questions quotidiennes comme le pouvoir d’achat, la préservation de leur emploi et l’avenir de leurs enfants. Selon Chkoundali, il est essentiel d’aborder ces préoccupations dans le discours adressé aux Tunisiens.

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La STB va créer sa propre compagnie d’assurance

L’écosystème des assurances et réassurances en Tunisie sera enrichi incesssamment par l’émergence d’un nouvel assureur.

Selon nos informations,  la Société tunisienne de banque (STB) étudie actuellement un projet de création d’une compagnie d’assurance propre à elle.

Auparavant, la doyenne des banques assurait les crédits octroyés à ses clients  en sous-traitant des contrats d’assurance de la Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances (STAR) moyennant une commission.

Actuellement la Tunisie compte 24 assureurs et réassureurs En voici la liste :

Ami Assurances, Assurances Biat, Astrée, At-takafulia, Attijari Assurance, Carte Assurance Carte vie, Comar, Cotunace, El Amana Takaful, GAT Assurances, Gat vie, Groupe Ctama, Hayett, Lloyd Tunisien, Lloyd vie, MAE, Maghrébia, Maghrebia vie, Bh Assurance, Star, Tunis Re, Zitouna Takaful, UIB Assurances.

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Marché financier : UNION CAPITAL annonce l’absorption d’UBCI BOURSE

La société d’intermédiation en bourse « UNION CAPITAL » initialement dénommée «COFIBCAPITAL FINANCES» porte à la connaissance du public que son opération de fusion par absorption de la société d’intermédiation en bourse « UBCI BOURSE », ayant fait l’objet de l’accord du Conseil du Marché Financier en date du 21 décembre 2023, sera définitive à compter du 19 septembre 2024.

A cet effet, les portefeuilles des clients de la société « UBCI BOURSE » seront transférés automatiquement à la société « UNION CAPITAL » dans les mêmes conditions de
fonctionnement et tarifaires convenues.

Manque d’emplois, croissance insuffisante : Les défis de l’économie tunisienne

Abdelkader Boudriga, président du cercle des financiers tunisiens, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation économique du pays, lors d’une intervention à l’émission Expresso sur radio ExpressFM. Selon lui, l’économie tunisienne est confrontée à plusieurs défis majeurs : un taux de croissance insuffisant, un manque d’emplois décents et un cadre législatif peu favorable à l’entrepreneuriat.

Le président du cercle a souligné l’importance cruciale de disposer de données économiques fiables pour élaborer des stratégies efficaces. Il a regretté l’absence de statistiques précises sur la croissance du troisième trimestre 2024, soulignant que les données actuelles ne reflètent pas la réalité du terrain.

Boudriga a également mis en avant le potentiel de l’économie à impact, qui pourrait contribuer à un développement plus équitable et durable. Il a appelé à un soutien accru de l’entrepreneuriat, notamment en révisant le code des changes pour créer un environnement plus favorable aux startups et aux jeunes entrepreneurs.

Le président du cercle des financiers a enfin alerté sur le vieillissement de la population tunisienne et sur la nécessité de créer des emplois de qualité pour les jeunes générations. Il a estimé que le taux de croissance actuel de 2,5 à 3% est insuffisant pour relever ce défi.

Communication financière de Maghrebia & Maghrebia Vie, le 26 septembre

Le management du groupe Maghrebia organisera, jeudi le 26 septembre 2024, au siège de la Bourse de Tunis, une communication financière, qui sera animée par Sébastien Sanchez, son directeur général. 
Ladite communication portera sur les réalisations de Maghrebia et Maghrebia Vie durant le premier semestre de 2024. Sachant que les états financiers intermédiaires pour cette période de l’année font état d’un bénéfice de 17 millions de dinars (MDT); contre 17,2 MDT au cours de la même période de 2023, soir un recul de 1 %.
Ainsi, au 30 juin 2024, la compagnie d’assurance a réalisé un chiffre d’affaires de 154,4 MDT contre 143,5 MDT une année auparavant. Ce qui constitue une progression de 7,59 %.
Maghrebia Vie a pour sa part réalisé un bénéfice de 10,4 MDT contre 9,2 MDT en juin 2023. Soit une hausse de 13 %. Le chiffre d’affaires du premier semestre de 2024 a atteint 62,7 MDT contre 56 MDT au cours de la même période de 2023. Soit une progression de 12 %.

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Sondage d’opinion – INS : Les industriels entre espoir et déprime

industrie
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Devons nous considérer une croissance annuelle de 0,2% en glissement annuel sur le premier trimestre 2024 tiré vers le haut par le secteur des services (Cafés, restaurants et hôtels) et le secteur agricole, qui a progressé grâce à la hausse des exportations des produits agroalimentaires et en prime de l’huile d’olive, comme étant un signe réel de relance économique ?

Ceci, alors que les secteurs du BTP et de l’industrie accusent des baisses respectives de 6,8% et de 5%. Soit deux secteurs importants qui sont à la traîne depuis des années sans que l’on soit sûrs que leur situation s’améliorera prochainement ! Devons nous croire qu’un pays sans boussole s’agissant de stratégies de relance économique efficientes et concrètes, pourrait réellement rebondir et occuper une place “respectable” sur l’échiquier économique régional ?

Cela fait des années qu’on s’évertue à appeler les autorités compétentes à prendre conscience du spectre de désindustrialisation qui représente une menace grave pour le développement économique de notre pays. Personne n’a écouté nos appels et l’ignorance, le laxisme de l’État quant à l’importance d’une industrie forte pour le développement économique du pays risque, à termes, de mettre fin à toute ambition de réindustrialisation de la Tunisie.

Les industriels eux, d’après la dernière enquête réalisé par l’INS sur leur appréciations du contexte actuel et les perspectives de leurs activités, ne semblent pas très optimistes et bouderaient l’investissement, sachant que l’industrie est le secteur qui a le plus fort taux d’employabilité et dans une économie ne pas investir rime avec ne plus embaucher.

“Les industriels tunisiens broient du noir et n’envisagent ni d’investir ni d’embaucher.”

C’est le cas aujourd’hui dans certaines activités industrielles. S’agissant de l’investissement et pour la deuxième fois consécutive, on relève un solde d’opinion défavorable. Les décisions d’investir sont au dessous de la moyenne enregistrée tout au long des 4 dernières années. Les perspectives d’investissement pour la deuxième moitié de l’année sont négatives. De 13% au premier semestre 2024, les industriels qui pensaient investir sont passés à 7% au deuxième semestre de l’année.

Les opérateurs dans les industries manufacturières ne sont pas optimistes et en prime ceux évoluant dans les industries chimiques (solde opinion positif de 17% en 2023 tombé à -4 en 2024) le textile habillement et cuir (de 21% à 1%) et diverses industries aussi (de -17% à -21%). Seuls ceux évoluant dans le secteur des industries agroalimentaires et les composants mécaniques et électriques sont optimistes exprimant un solde d’opinion favorable passant 2 à 15% pour les premiers et de 8 à 14% pour les deuxième.

Les intentions d’investir sur la deuxième moitié de l’année, montrent des résultats mitigés selon les secteurs d’activités. Ainsi, les intentions d’investissement des industriels dans le chimique ont reculé de 17% en 2023 à -4% en 2024, dans le secteur du textile, habillement et cuir, on est passés de -17% en 2023 à -21% en 2024. En revanche, les intentions d’investir de ceux évoluant dans les industries agroalimentaires ont progressé de 2% à 15% et ceux opérant dans les composants automobile de 8 à 14%.

“Un pays sans boussole s’agissant de stratégies de relance économique efficientes et concrètes, pourrait réellement rebondir ?”

Commentaire de Hechmi Alaya dans le dernier numéro d’Ecoweek : “Le moral dans les chaussettes. Nos chefs d’entreprises industrielles n’ont pas foi dans le présent -et l’avenir- de l’économie tunisienne. Ils broient du noir et n’envisagent ni d’investir ni d’embaucher. Ils avaient déjà̀ le moral dans les chaussettes. Le phénomène s’est nettement accentué cette année aggravant l’attentisme qui marque l’arrêt des embauches et de l’investissement”.

Dans l’attente, l’État tunisien défend la logique d’un gouvernement social mais comment faire du social sans créer de la richesse, sans encourager les investisseurs et sans financer l’économie ? Du social avec quoi et pour qui ? Pour les chômeurs dont une partie ne bénéficie pas de programme de formation adéquats (Ceux surtout dont le niveau scolaire n’a pas atteint la 6ème année primaire) ou encore pour ceux dotés de diplômes qui ne sont pas adaptés aux besoins et aux attentes du marché ?

“L’ignorance, le laxisme de l’État quant à l’importance d’une industrie forte risque, à termes, de mettre fin à toute ambition de réindustrialisation de la Tunisie.”

Une politique économique dont les programmes, les stratégies, les plans ne s’adossent pas à un diagnostic non maquillé de la réalité peut-elle réussir ?

Opposer le peuple aux élites économiques pourrait-il permettre une stabilité sociale, ou encourager les jeunes à entreprendre ?

Un pays peut-il tenir sans compétences et sans capital ?

C’est à ces questions que les candidats en lice pour la présidence du 6 octobre doivent répondre pour que les électeurs sachent quel avenir les attends, eux et leurs progénitures ?

Amel Belhadj Ali

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