Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

LDC UEFA 2025-2026 (1/8) : le Real Madrid reçoit Marseille

Pour commencer la phase aller de la LDC d’Europe UEFA, les protégés de Xavi Alonso reçoivent les Français de l’Olympique de Marseille, mardi 16 septembre.

La rencontre est à suivre sur les antennes de BeIn Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 20h45 (heure tunisienne).

Voici quelques diffuseurs des matchs de la LDC Uefa 2026:

En Europe

Albanie : Tring
Allemagne : DAZN, ZDF
Belgique : DPG Media, RTL Belgium, ProximusTelenet*
Danemark : Viaplay
Espagne : TelefonicaRTVE
France : Canal+M6
Pays-Bas : Ziggo Sport
Portugal : Sport TVDAZN

Afrique et Moyen-Orient

Moyen-Orient/Afrique du Nord : beIN
Afrique subsaharienne : SuperSportNew World TV*, Canal+

L’article LDC UEFA 2025-2026 (1/8) : le Real Madrid reçoit Marseille est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

LDC UEFA 2025-2026 (1/8) : Dortmund se déplace à Turin

Deux grands du football européen vont s’affronter ce mardi 16 septembre dans le cadre la première journée de la LDC UEFA 2025-2026.

En effet, la Vieille Dame, entendez la Juventus de Turin, reçoit le club allemand de Dortmund. La rencontre sera à suivre sur BeIn Sports et sur lien streaming livekoora.info à partir de 20 heures (heure tunisienne).

Voici quelques diffuseurs des matchs de la LDC Uefa 2026:

En Europe

Albanie : Tring
Allemagne : DAZN, ZDF
Belgique : DPG Media, RTL Belgium, ProximusTelenet*
Danemark : Viaplay
Espagne : TelefonicaRTVE
France : Canal+M6
Pays-Bas : Ziggo Sport
Portugal : Sport TVDAZN

Afrique et Moyen-Orient

Moyen-Orient/Afrique du Nord : beIN
Afrique subsaharienne : SuperSportNew World TV*, Canal+

L’article LDC UEFA 2025-2026 (1/8) : Dortmund se déplace à Turin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

LDC UEFA 2025-2026 (1/8) : où regarder Ath Bilbao vs Arsenal ?

Les Espagnols d’Athelic Bilbao reçoivent les Anglais d’Arsenal, pour démarrer la Ligue des champions de l’UEFA 2025-2026.

Le match aura lieu mardi 16 septembre à 17h45 (heure tunisienne), et sera diffusé sur BeIn Sports et sur le lien Streaming livekoora.info.

Voici quelques diffuseurs des matchs de la LDC UEFA 2026:

En Europe

Albanie : Tring
Allemagne : DAZN, ZDF
Belgique : DPG Media, RTL Belgium, ProximusTelenet*
Danemark : Viaplay
Espagne : TelefonicaRTVE
France : Canal+M6
Pays-Bas : Ziggo Sport
Portugal : Sport TVDAZN

Afrique et Moyen-Orient

Moyen-Orient/Afrique du Nord : beIN
Afrique subsaharienne : SuperSportNew World TV*, Canal+

L’article LDC UEFA 2025-2026 (1/8) : où regarder Ath Bilbao vs Arsenal ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tourisme mondial : l’Afrique en tête de la reprise au premier semestre 2025

Avec une croissance de 12 % des arrivées internationales, l’Afrique est la région qui a enregistré la plus forte progression touristique au monde au premier semestre 2025. C’est ce qu’il ressort des dernières données publiées par ONU Tourisme.

Le Maroc tire particulièrement cette dynamique, avec une hausse remarquable de 19 %, plaçant le pays parmi les meilleures performances mondiales, aux côtés du Japon (+21 %), du Vietnam (+21 %) et de la Corée du Sud (+15 %). Mais c’est toute l’Afrique du Nord qui tire cette reprise. Car entre janvier et juin 2025, en moyenne, l’Afrique du Nord a progressé de 14 % et l’Afrique subsaharienne de 11 %. Ce qui constitue une progression d’environ 12 % pour l’ensemble du continent africain. Soit nettement au-dessus de la moyenne mondiale qui est de +5 %. Sachant que la Tunisie, avec ses +10‑11 % sur les premiers mois, est elle aussi proche de cette moyenne continentale.

L’ONU Tourisme explique ce rebond notamment par : la reprise post-Covid; la diversification des marchés émetteurs; et la capacité de certains pays à renforcer leur attractivité touristique.

Par région toutefois, les performances sont contrastées. En effet, l’Europe a enregistré +4 % de croissance, ou 340 millions de touristes, soit 7 % par rapport à 2019; l’Asie-Pacifique +11 %, tirée par l’Asie du Nord-Est (+20 %); l’Amériques +3 %, mais avec de fortes disparités, puisque la moyenne pour l’Amérique du Sud est de +14 %, mais 0 % pour les Caraïbes. En revanche, le Moyen-Orient réalise une régression de 4 %, tout en restant 29 % au-dessus des niveaux de 2019.

Une demande qui résiste malgré les pressions

Malgré les incertitudes économiques, la demande touristique mondiale demeure solide, selon l’ONU Tourisme. Les voyageurs continuent de planifier leurs séjours, même s’ils privilégient des destinations plus proches ou des budgets plus restreints.

Parmi les freins évoqués, on en cite trois, à savoir : l’inflation touristique estimée à 6,8 % (encore élevée mais en baisse par rapport à 2024); les coûts du transport et de l’hébergement; et les tensions géopolitiques et économiques.

Pour ce qui est de la suite de l’année, l’organisme onusien indique que l’indice de confiance dans le tourisme mondial a légèrement progressé, passant de 114 à 120 entre l’été et l’automne 2025. Environ 60 % des experts s’attendent à une bonne ou très bonne performance pour l’ensemble de l’année.

In fine, retenons que l’Afrique a été la locomotive de la reprise touristique mondiale au 1er semestre 2025. L’Afrique du Nord a nettement contribué à cette reprise. La demande résiste, malgré les coûts et les incertitudes. Enfin, les perspectives pour la fin de l’année 2025 restent prudemment optimistes.

L’article Tourisme mondial : l’Afrique en tête de la reprise au premier semestre 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Éthiopie dit non aux véhicules thermiques, une première au monde

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’Ethiopie est le premier pays du monde à interdire l’importation de véhicules thermiques. Oui, vous avez bien lu “interdire l’importation de véhicules thermiques“.

En lieux et places, le gouvernement du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, mise sur la voiture électrique.

En tout cas, officiellement, l’objectif de cette décision radicale est de mettre fin à sa dépendance extrêmement coûteuse aux hydrocarbures. Maintenant reste à savoir si le pays va tenir, car la réalité sur le terrain pourrait être plus compliquée, était donné que le taux d’électrification du pays n’est pas des plus élevés du continent.

A souligner au passage que l’Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, derrière le Nigeria, vient également d’inaugurer le plus grand barrage hydroélectrique du continent.

L’article L’Éthiopie dit non aux véhicules thermiques, une première au monde est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

TikTok : vers un accord entre Washington et Pékin pour éviter l’interdiction aux États-Unis

Les négociations entre les États-Unis et la Chine autour de l’avenir de TikTok aux États-Unis semblent avoir franchi un cap décisif. Un « accord-cadre » aurait été trouvé pour permettre au réseau social, très prisé des jeunes, de continuer à fonctionner sur le sol américain, malgré la pression législative en faveur de son interdiction. C’est en tout cas ce que rapportent plusieurs médias, dont euronews.com.

Dans un message publié lundi sur Truth Social, le président américain Donald Trump a évoqué des discussions fructueuses : « La grande réunion commerciale en Europe entre les États-Unis et la Chine s’est très bien passée ! Un accord a été trouvé sur une certaine entreprise que les jeunes voulaient absolument sauver. Ils seront très heureux ! »

Selon le secrétaire au Trésor Scott Bessent, les négociations du week-end à Madrid ont permis aux deux parties de s’entendre sur des « conditions commerciales », même si les détails restent encore confidentiels.

Rappel des faits 

En 2024, sous la présidence de Joe Biden, le Congrès américain a adopté une loi exigeant que ByteDance, maison mère chinoise de TikTok, vende l’application sous peine d’interdiction aux États-Unis; décision qui a été confirmée par la Cour suprême en janvier 2025, bien avant l’investiture de Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a plusieurs fois repoussé la date limite pour forcer une issue négociée. La prochaine échéance est fixée au 17 septembre.

Mais que veut Donald Trump pour TikTok ?

Rappelons que le candidat Trump avait obtenu d’importants soutiens financiers de la part de la plateforme TikTok. Ce qui l’a sans doute poussé à souffler le chaud et le froid sur cette affaire entre TikTok et la justice américaine. Mais une fois élu, le ton a complètement changé.

Aujourd’hui, le président américain a posé trois conditions claires :

  • Une vente partielle ou totale des activités américaines de TikTok.
  • Une prise de participation majoritaire américaine, via des investisseurs privés ou une coentreprise.
  • Rventuellement, la création d’un fonds souverain financé par les droits de douane.

Qui sont les acheteurs potentiels ?

Plusieurs noms circulent autour du rachat potentiel de TikTok, à savoir :

  • Microsoft, Amazon, Perplexity AI;
  • Elon Musk, Frank McCourt via le consortium People’s Bid;
  • Un consortium emmené par Jesse Tinsley et le YouTuber MrBeast (Jimmy Donaldson);
  • Oracle, via un regroupement d’investisseurs incluant a16z, General Atlantic et Susquehanna. International Group.

Et Trump et Xi

Donald Trump a également annoncé un entretien prévu vendredi avec le président chinois, Xi Jinping, affirmant que leur relation « reste très forte ». Ce dialogue direct pourrait confirmer les contours de l’accord sur TikTok et marquer un tournant dans les relations technologiques et commerciales entre les deux puissances.

A suivre.

L’article TikTok : vers un accord entre Washington et Pékin pour éviter l’interdiction aux États-Unis est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bourse de Tunis : Le Tunindex débute la semaine avec une progression de 0,67 %

Le marché boursier a débuté la semaine du bon pied. L’indice de référence a affiché, lundi 15 septembre, une embellie de 0,67 % à 12 154,13 points. C’est ce qu’indique l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Profitant de la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre SFBT (pour une enveloppe de 13,2 millions de dinars – MDT), la séance de la bourse a été marquée par une accélération du rythme des échanges, avec un volume de 21,4 MDT sur le marché.

Le titre NEW BODY LINE s’est offert la meilleure performance de la séance boursière. Dans un flux limité de 6 mille dinars, l’action du spécialiste des vêtements intelligents s’est envolée de 5,8 % à 4,550 D.

Le titre STAR a affiché un beau parcours sur la séance. Son action s’est bonifiée de 4,3 % à 217,900 D, générant des échanges de 42 000 dinars.

Le titre SOTIPAPIER s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur du papier Kraft et Test Liner a accusé une baisse de 4,6 % à 2,900 D. Notons que la valeur a drainé un volume réduit de 86 000 dinars sur la séance.

Le titre BNA ASSURANCES a mal performé sur la séance. Transigée à hauteur de 49 000 dinars, l’action a reculé de 3,6 % à 3,490 D.

Le titre SFBT a particulièrement animé la séance. L’action a terminé la séance en territoire positif (+2 % à 13,090 D), en alimentant le marché avec des capitaux de 14,3 MDT.

L’article Bourse de Tunis : Le Tunindex débute la semaine avec une progression de 0,67 % est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Olusegun Obasanjo : « La BM et le FMI ne sont pas faits pour nous »

« La Banque mondiale et le FMI ne sont pas faits pour nous ». C’est notre phrase du jour. Et elle signée Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, en marge de la Foire du commerce intra-africain (IATF). Laquelle s’est tenue du 4 au 10 septembre 2025 dans la capitale algérienne, Alger.

Olusegun Obasanjo, qui a dirigé le Nigeria de 1999 à 2007, estime que les institutions de Bretton Woods (essentiellement la Banque mondiale et le Fonds monétaire internationale) « ne servent pas les intérêts de l’Afrique ».

De ce fait, il appelle les pays africains à réduire leur dépendance envers ces institutions de Bretton Woods. « La Banque mondiale n’est pas faite pour nous, le FMI non plus […] Les pays africains doivent concentrer leurs efforts sur le commerce intra-africain », a-t-il souligné, rapporte dw.com.

D’ailleurs, Djimadoum Mandekor, économiste, ancien directeur à la Banque des Etats d’Afrique centrale et qui a également travaillé à la Commission de l’Union africaine, indique que cette prise de position de l’ancien dirigeant nigérian – qui demeure une voix écoutée sur le continent – reflète une tendance générale en Afrique. « On taxe aussi ces institutions d’être plus au service des pays occidentaux. Ceux qui ont servi à les créer, qui imposent des règles sans apporter les ressources dont ont besoin les économies africaines notamment pour se développer », assure-t-il.

 

« On taxe aussi ces institutions d’être plus au service des pays occidentaux. Ceux qui ont servi à les créer, qui imposent des règles sans apporter les ressources dont ont besoin les économies africaines notamment pour se développer. »

 

A la question de savoir quelles sont les missions concrètes de ces institutions financières en Afrique, l’économiste répond : « La Banque mondiale fournit les appuis financiers directement, finance les investissements, mais pas seulement, elle appuie aussi d’autres activités des Etats. Le FMI vient plus pour aider … à rétablir les grands équilibres macroéconomiques. Quand un pays a un problème de balance des paiements, le FMI aussi donc apporte encore une fois des appuis financiers », selon dw.com.

Mais l’ancien chef d’Etat du Nigéria, à l’instar d’autres dirigeants africains, considère que le développement ne va pas se faire, ne s’est pas fait avec l’aide.

Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette vision des choses. Comme cet internaute qui pose la question suivante : « … mais que faites-vous des sous qui ont été empruntés ? »

Tout en indiquant que « les ressources extérieures ne peuvent être qu’un appui », Djimadoum Mandekor appelle « … à mettre en place des structures qui utilisent de manière productive ces ressources-là pour développer la santé, l’éducation ».

 

Nous voulons une UA économique qui marche véritablement. Parce que le tout n’est pas d’avoir des institutions, il faut les faire marcher.

 

Mais alors, quelle est la solution pour les économies africaines ? L’économiste estime nécessaire pour les pays de se mettre ensemble. Du reste, « c’est ce que les Africains ont essayé de faire depuis les années 60, en créant l’OUA, UA. Nous voulons une UA économique qui marche véritablement. Parce que le tout n’est pas d’avoir des institutions, il faut les faire marcher. L’Union africaine (ex-OUA) avait anticipé depuis les années 2000. Ses membres s’étaient mis en tête de créer par exemple le Fonds monétaire africain, de créer une Banque africaine d’investissement qui serait différente de la BAD (Banque africaine de développement). Mais il faut qu’à l’intérieur de chaque pays, la plus grande rigueur et la meilleure attention, soient données à valoriser et à mobiliser l’ensemble des ressources qui existent au niveau national », dit-il.

L’article Olusegun Obasanjo : « La BM et le FMI ne sont pas faits pour nous » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Finance durable – L’Uemoa prépare la 2e édition du Wasfif à Lomé

Les acteurs du marché financier et économique de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) se sont réunis, les 10, 11 et 12 septembre 2025, dans la capitale togolaise Lomé, pour préparer la 2ᵉ édition du Forum sur la finance et l’investissement durable (Wasfif), qui aura lieu à Dakar au Sénégal, les 30 et 31 octobre 2025.

À rappeler que la première édition du Wasfif avait été organisée à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2023.

La rencontre est consacrée aux échanges sur le développement du marché des capitaux durables, considéré comme un levier de croissance et de transformation structurelle des économies de la sous-région, écrit le site togofirst.com.

Ce sont donc des représentants des ministères des Finances et de l’Environnement des États membres, des experts d’institutions sous-régionales, des régulateurs, ainsi que des acteurs et associations financières internationales qui sont attendus à Dakar. Les thématiques, à l’instar du changement climatique, des obligations vertes et sociales, du financement des transitions, des énergies renouvelables ou encore de l’agriculture durable, sont au programme, avec pour ambition de « consolider l’ancrage de la finance durable en Afrique de l’Ouest ».

Badanam Patoki, président de l’Autorité des marchés financiers de l’UMOA (AMF-UMOA), structure organisatrice de la rencontre, assure que ce forum permettra aussi à des promoteurs de projets déjà financés via des instruments de finance durable de partager leurs expériences, défis et solutions.

L’article Finance durable – L’Uemoa prépare la 2e édition du Wasfif à Lomé est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’hôtellerie de luxe tunisienne perd l’un de ses fondateurs, Mohamed Laâmouri

Mohamed Laâmouri, fondateur de la chaîne hôtelière de luxe Hasdrubal et pionnier du tourisme haut de gamme en Tunisie, s’est éteint vendredi 12 septembre.

Homme de rigueur et de passion, il a marqué le paysage hôtelier tunisien en imposant des standards d’excellence dans chacun des établissements qu’il a dirigés, avant de créer la chaîne Hasdrubal, présente notamment à Hammamet, Sousse et Djerba, comme le soulignent plusieurs médias tunisiens.

Professionnel respecté, formateur de terrain, Mohamed Laâmouri a encadré des générations de collaborateurs, du personnel de réception aux chefs de cuisine, transmettant exigence, discipline et amour du métier. Son sens du détail et sa présence constante sur le terrain en ont fait une référence dans le secteur.

Les témoignages de ses pairs comme de ses équipes soulignent unanimement son leadership humain et respecté, mais aussi sa vision avant-gardiste de l’hôtellerie de luxe en Tunisie.

Esthète passionné, il a également apporté une touche artistique à ses établissements, en y intégrant des œuvres d’art qu’il collectionnait avec son frère, le galeriste Ridha Laâmouri.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’un des bâtisseurs de son tourisme haut de gamme, mais son héritage se perpétue à travers les hôtels Hasdrubal et dans les souvenirs de ceux qui ont travaillé à ses côtés.

L’article L’hôtellerie de luxe tunisienne perd l’un de ses fondateurs, Mohamed Laâmouri est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Assemblée générale de l’ONU : 142 pays votent pour la création d’un État palestinien indépendant

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, vendredi 12 septembre, la « Déclaration de New York », qui réaffirme son soutien à la création d’un État palestinien indépendant, mais exclut explicitement le Hamas de tout rôle politique futur. Le texte, voté par 142 pays, contre 10 oppositions (dont Israël et les États-Unis) et 12 abstentions, condamne le mouvement islamiste et exige son désarmement au profit de l’Autorité palestinienne, rapporte RFI.

Le document affirme que le Hamas doit cesser de contrôler Gaza, remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, et coopérer avec la communauté internationale. Cette condamnation explicite marque, selon la France, l’isolement international définitif du Hamas. La déclaration servira de base au sommet coprésidé par Paris et Riyad le 22 septembre à New York, lors duquel Emmanuel Macron devrait reconnaître l’État palestinien, ajoute la même source.

Un outil diplomatique pour les alliés des Palestiniens

Selon les analystes, ce texte permet aux États soutenant la cause palestinienne de se démarquer du Hamas et de répondre aux accusations israéliennes de complaisance. Il représente un bouclier politique pour les pays qui s’apprêtent à reconnaître la Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU.

Par ailleurs, la déclaration plaide également pour la fin de la guerre à Gaza, et propose l’envoi d’une mission internationale temporaire pour protéger la population, préparer la gouvernance palestinienne et garantir la sécurité d’Israël et de la Palestine. Objectif : relancer la solution à deux États, dans un contexte de tensions croissantes.

Un contexte de défiance et de blocage politique

Malgré un large soutien à la création d’un État palestinien (reconnu par près des trois quarts des États membres de l’ONU), la situation sur le terrain reste bloquée. Israël rejette catégoriquement cette perspective, et son allié américain refuse que le président palestinien Mahmoud Abbas participe au sommet onusien. L’intensification de la colonisation et les ravages de la guerre à Gaza font craindre que l’idée d’un État palestinien devienne irréalisable.

L’article Assemblée générale de l’ONU : 142 pays votent pour la création d’un État palestinien indépendant est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’eau, l’emploi et l’autonomisation économique vont bénéficier de 54 M€ de l’AFD

Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, et Philippe Orliange, directeur exécutif de l’Agence française de développement (AFD), sous les regards d’Anne Guéguen, ambassadrice de France, ont signé, à Tunis, vendredi 12 septembre, cinq accords de financement d’un montant total de 54 millions d’euros (près de 180 millions de dinars tunisiens). Étaient également présents Abdelhamid Mnaja, président-directeur général de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux.

 

Dans les détails, lesdits accords comprennent trois prêts d’une valeur de 42 millions d’euros (environ 140 millions de dinars) dédiés au projet de renforcement et sécurisation de l’approvisionnement en eau potable dans le Grand Tunis, ainsi qu’au renforcement du système d’eau potable dans les régions du Centre-Ouest, du Sahel et de Sfax.

 

Ensuite, deux dons pour un total de 12 millions d’euros (l’équivalent de 40 millions de dinars), dont 2 millions d’euros en soutien technique, ont également été accordés. Le premier soutien vise des programmes d’autonomisation économique, alors que le second est destiné à renforcer la formation professionnelle et l’emploi.

 

À l’occasion de cette cérémonie de signature, Samir Abdelhafidh a mis en avant la qualité de la coopération entre la Tunisie et l’AFD, insistant sur la volonté d’intensifier et de diversifier cette collaboration, alignée sur les priorités et objectifs de développement nationaux, en particulier dans les domaines de la sécurité de l’eau, de l’autonomisation économique et de la formation professionnelle, comme le soulignent nos confrères de Managers.

 

De son côté, Philippe Orliange s’est dit satisfait du partenariat actuel, soulignant l’impact positif attendu sur l’approvisionnement en eau, l’inclusion sociale et l’emploi des jeunes.

 

Il a réaffirmé l’engagement de l’AFD à poursuivre son soutien à la Tunisie dans le cadre du Plan de développement 2026-2030.

 

On y reviendra.

L’article L’eau, l’emploi et l’autonomisation économique vont bénéficier de 54 M€ de l’AFD est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Photovoltaïque : la Chine étranglée par sa propre surproduction

Le secteur solaire chinois, leader mondial incontesté, est en crise. En Cause ? Une surproduction massive a fait chuter les prix des panneaux photovoltaïques, provoquant des pertes colossales dans l’industrie locale et forçant Pékin à intervenir pour éviter un effondrement total du secteur.

En voulant dominer les technologies vertes, la Chine a investi lourdement pour contrôler plus de 80 % de la chaîne de production solaire mondiale. Mais cette ambition semble se retourner contre elle : la production a largement dépassé la demande, entraînant une guerre des prix destructrice. Résultat, certaines entreprises vendent aujourd’hui à perte, avec un prix du polysilicium tombé à 5 dollars le kilo, contre un prix d’équilibre estimé à 24 dollars.

Maintenant, loin de nous de nous substituer aux spécialistes et autres experts, est-ce qu’on a satisfait la demande mondiale d’énergie renouvelable? A notre connaissance, moins de dix de pays ont atteint le seuil de consommation d’énergie propre.

Lire aussi: Tunisie et l’Afrique : boom des importations de panneaux solaires chinois et essor de l’énergie solaire

Selon les analystes, l’impact économique est sévère pour la deuxième économie mondiale. En 2024, les pertes du secteur s’élèveraient 40 milliards de dollars. Rien que sur le premier semestre 2025, six grands fabricants chinois ont doublé leurs pertes, cumulant 2,8 milliards de dollars. Et pas moins de 50 entreprises du secteur auraient déjà fait faillite cette année, menaçant l’ensemble de l’écosystème industriel bâti par la Chine.

Face à l’urgence, le gouvernement chinois change de cap. En effet, le ministère de l’Industrie exige une réduction des capacités excédentaires et une fin de la « concurrence désordonnée ». Pour ce faire, un fonds de 7 milliards de dollars, financé par les producteurs de polysilicium, va permettre de racheter et fermer un tiers des capacités de production. Des normes plus strictes viseront également les usines les moins performantes.

Ainsi, Pékin espère que ce virage pourrait marquer la fin de l’ère des “panneaux solaires à bas prix“. Du reste, les premières hausses de prix sont déjà perceptibles. Si cette consolidation permet de stabiliser le marché chinois, elle pourrait aussi ouvrir une fenêtre d’opportunité pour les industriels européens et américains, longtemps écrasés par la concurrence chinoise avec ses bas coûts d’investissement.

L’article Photovoltaïque : la Chine étranglée par sa propre surproduction est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Initiative 5+5 Défense : le plaidoyer de Khaled Shili pour de nouveaux mécanismes de coopération

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a appelé à renforcer la coopération sécuritaire entre les pays des deux rives de la Méditerranée, dans le cadre de l’ »Initiative 5+5 Défense ». Il s’exprimait  mercredi 10 septembre à l’ouverture du Forum de dialogue de l’Initiative, organisé à l’initiative de la Tunisie.

Dans une intervention vidéo diffusée à l’occasion, le ministre a insisté sur la nécessité de mettre en place de nouveaux mécanismes de coopération adaptés aux réalités sécuritaires actuelles. « L’instauration de cadres de collaboration renouvelés renforcera la confiance entre les pays membres et encouragera une réflexion collective autour des enjeux de sécurité régionale », a-t-il plaidé.

Un modèle de collaboration depuis 20 ans

Lancée en 2004, l’Initiative 5+5 Défense regroupe cinq pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie) et cinq pays européens (France, Espagne, Italie, Malte, Portugal). Elle vise à favoriser la stabilité en Méditerranée occidentale à travers la coopération multilatérale.

Khaled Shili a salué les avancées réalisées dans plusieurs domaines clés, à savoir :

  • échange d’expertise militaire

  • surveillance maritime et aérienne

  • lutte contre le terrorisme

  • cybersécurité

  • gestion des crises.

Le forum, une étape pour construire l’avenir

Organisé suite à une proposition tunisienne lors de la 20e réunion des ministres de la Défense à Madrid en décembre 2024, ce forum vise à dresser un bilan des actions menées depuis la création de l’initiative, et à esquisser les perspectives futures.

Pour Khaled Shili, les discussions actuelles doivent permettre de formuler des propositions concrètes pour renforcer la coopération face aux nouvelles menaces sécuritaires dans la région. « Ce forum constitue une occasion stratégique de repenser nos méthodes de collaboration et d’envisager ensemble un avenir plus sûr pour l’ensemble de la Méditerranée occidentale », a-t-il conclu.

L’article Initiative 5+5 Défense : le plaidoyer de Khaled Shili pour de nouveaux mécanismes de coopération est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Obésité des enfants : l’UNICEF accuse l’environnement alimentaire

Un rapport de l’UNICEF publié mercredi 10 septembre avertit que l’obésité est devenue une forme de malnutrition plus courante que l’insuffisance pondérale cette année. Elle touche un enfant d’âge scolaire et un adolescent sur dix (188 millions de personnes). De même qu’elle les expose à des risques de maladies graves.

Le rapport « Nourrir les profits : comment l’environnement alimentaire trahit les enfants », basé sur des données provenant de plus de 190 pays, montre que depuis 2000, le taux d’insuffisance pondérale chez les enfants de 5 à 19 ans a chuté de près de 13 % à 9,2 %. Tandis que le taux d’obésité a augmenté de 3 % à 9,4 %. Les taux d’obésité dépassent désormais les taux d’insuffisance pondérale dans toutes les régions du monde, à l’exception de l’Afrique subsaharienne et de l’Asie du Sud.

Les taux d’obésité restent élevés dans les pays insulaires…

Des études montrent que le taux d’obésité dans les pays insulaires du Pacifique est le premier au monde. Ainsi, le taux d’obésité des personnes âgées de 5 à 19 ans à Niue est de 38 %, de 37 % aux Îles Cook et de 33 % à Nauru. Tous ces taux ayant doublé depuis 2000. La principale raison est que les régimes alimentaires traditionnels ont été remplacés par des aliments importés bon marché et riches en calories.

Les taux d’obésité sont également élevés dans de nombreux pays à revenu élevé : 27 % des personnes âgées de 5 à 19 ans au Chili, 21 % aux États-Unis et 21 % aux Émirats arabes unis.

« Lorsqu’on parle de malnutrition, on ne peut plus se concentrer uniquement sur l’insuffisance pondérale. L’obésité est un problème croissant qui a un impact direct sur la santé et le développement des enfants », a déclaré la directrice générale de l’UNICEF, Mme Russell. « Les aliments ultra-transformés remplacent les fruits, les légumes et les protéines à un moment où la nutrition est cruciale pour la croissance, le développement cognitif et le bien-être mental des enfants. »

Les dernières données montrent qu’un cinquième de la population mondiale âgée de 5 à 19 ans (environ 391 millions de personnes) est en surpoids, et qu’un nombre important d’entre elles sont déjà obèses. L’obésité peut entraîner des risques pour la santé tels que la résistance à l’insuline, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

Le rapport souligne que les aliments ultra-transformés et la restauration rapide, riches en sucre, en sel, en matières grasses et en additifs, influencent l’alimentation des enfants via les magasins, les écoles et le marketing numérique. Une enquête mondiale de l’UNICEF montre que 75 % des jeunes de 13 à 24 ans ont été exposés à des publicités pour des boissons sucrées, des snacks ou de la restauration rapide au cours de la semaine écoulée. Et 60 % admettent que ces publicités ont accru leur envie d’en acheter.

Le rapport appelle les pays à prendre des mesures urgentes :

  • Mettre en œuvre des politiques globales et obligatoires pour améliorer l’environnement alimentaire des enfants;
  • Promouvoir des programmes d’intervention socio-comportementale pour aider les familles et les communautés à promouvoir une alimentation saine;
  • Interdire aux écoles de fournir ou de vendre des aliments ultra-transformés et interdire la commercialisation des aliments scolaires;
  • Etablir des mécanismes de prévention pour empêcher l’industrie alimentaire d’interférer dans l’élaboration des politiques;
  • Renforcer les programmes de protection sociale et améliorer la capacité des familles vulnérables à obtenir des repas nutritifs.

L’article Obésité des enfants : l’UNICEF accuse l’environnement alimentaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Afrique, nouveau champ de bataille de la guerre commerciale sino-américaine

Ce serait tautologique de dire que la guerre commerciale entre Pékin et Washington, relancée et accélérée par l’administration Trump, redessine les routes du commerce mondial. Désormais, l’Afrique en devient l’un des principaux épicentres, comme le montrent les derniers chiffres sur les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique, d’une part, et entre les Etats-Unis et l’Afrique, d’autre pays.

Ainsi, la Chine a réalisé un excédent commercial record de 60 milliards de dollars avec l’Afrique au cours des huit premiers mois de 2025. Ce qui équivaut à celui de toute l’année 2024. Ce chiffre illustre une réorientation stratégique majeure de l’économie chinoise, contrainte et forcée de détourner ses flux commerciaux à cause des sanctions américaines; mais aussi de certaines contraintes sur le marché de l’Union européenne.

Pékin exporte massivement vers l’Afrique

Une explication s’impose. Compte tenu de la chute de 33 % de ses exportations vers les États-Unis ces derniers mois, la Chine accélère vers les marchés africains en y inondant des produits clés. Avec, entre autres, des panneaux solaires, des batteries et véhicules électriques et des équipements industriels.

Cette offensive commerciale repose sur une stratégie agressive de compétitivité prix, rendue possible par la puissance industrielle chinoise, capable de produire à grande échelle et à bas coût. L’Afrique devient ainsi un exutoire aux surplus chinois, dans un contexte de ralentissement global de la demande occidentale.

Suppression des droits de douane : un levier d’influence

Et pour appâter les pays africains en vue de consolider sa position, la Chine a récemment supprimé les droits de douane sur les produits importés de 53 pays africains. Et a contrario, l’administration américaine durcit sa politique économique sur l’Afrique.

Lire aussi : La Chine suspend les droits de douane pour 53 pays africains… pour quel impact?

Parallèlement, les investissements chinois dans les infrastructures africaines (routes, ports, énergie essentiellement) renforcent cette présence commerciale par un ancrage logistique et diplomatique qui semble durable.

Alors, quels risques pour les économies africaines ?

À court terme, cette dynamique profite aux consommateurs africains :

  • produits moins chers;
  • accès facilité à l’énergie solaire;
  • meilleure connectivité grâce aux infrastructures.

Toutefois, à long terme, l’afflux massif de produits chinois pourrait :

  • fragiliser les industries locales;
  • accroître la dépendance technologique et économique;
  • réduire la marge de manœuvre des États africains face à Pékin.

Et comme par le passé avec les Européens (notamment les anciennes puissances coloniales), le continent africain pourrait se retrouver dans une relation asymétrique avec la Chine, où il est davantage un marché de consommation qu’un partenaire industriel.

Compétition Chine-USA : quel rôle pour l’Afrique ?

La rivalité sino-américaine donne à l’Afrique une fenêtre d’opportunité : celle de valoriser son poids stratégique dans les négociations commerciales et diplomatiques. Mais pour ce faire, il faut trois préalables : le renforcement de l’intégration régionale; la protection de certains secteurs clés; et la négociation en bloc pour éviter l’isolement face aux grandes puissances, y compris la Chine.

Pour finir, tout montre que l’Afrique est désormais au cœur d’un réalignement commercial global. Si la Chine y gagne des parts de marché à grande vitesse, la durabilité de ce modèle dépendra de la capacité des États africains à défendre leurs intérêts économiques à long terme. Et sur ce point, ce n’est pas gagné, tant certains dirigeants africains manquent de vision.

L’article L’Afrique, nouveau champ de bataille de la guerre commerciale sino-américaine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Chine – Afrique : l’amitié s’écrit au présent, portée par la jeunesse

La capitale chinoise, Pékin, accueille la 9ᵉ édition du Festival de la jeunesse Chine-Afrique, rassemblant 64 jeunes issus de 52 pays africains.

Placé sur le thème « Au-delà du temps et de la distance, l’amitié sino-africaine se transmet par la force de la jeunesse », l’événement vise à renforcer les liens entre la Chine et l’Afrique à travers le dialogue interculturel et la coopération.

Organisé par la fondation Soong Ching Ling en partenariat avec le gouvernement chinois, ce rendez-vous offre aux participants une semaine d’échanges, de visites culturelles et de discussions autour des grands enjeux de la coopération sino-africaine.

Parmi les pays représentés, on peut citer des jeunes venus du Burkina Faso, du Mali, du Kenya, du Nigeria ou encore de l’Afrique du Sud. Lesquels « saluent l’initiative qui, pour la première fois, accueille aussi des jeunes d’origine africaine vivant hors du continent », comme le souligne lefaso.net.

Un message politique et diplomatique fort

Lors de la cérémonie d’ouverture, Chido Cleopatra Mpemba, envoyée spéciale pour la jeunesse de l’Union africaine, a souligné l’impact concret de la coopération Chine-Afrique : « Des milliers d’étudiants africains formés en Chine contribuent aujourd’hui au développement de leurs pays ». Et selon elle, « quand les jeunesses africaines et chinoises se rencontrent, nous semons les graines de partenariats durables »

Quant au vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Miao Deyu, il a, de son côté, rappelé l’origine historique de cette solidarité, née des luttes communes pour l’indépendance. « Cette amitié profonde est un héritage à transmettre, mais aussi un projet à bâtir ensemble », a-t-il déclaré.

Entre mémoire historique et avenir commun

De son côté, la présidente de la fondation Soong Ching Ling, Li Bin, elle a rendu hommage à la figure de Soong Ching Ling, défenseure de la paix et des droits des peuples. Elle a salué les perspectives prometteuses des relations sino-africaines, qu’elle qualifie de « meilleure période historique de coopération ».

Ce festival s’inscrit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), et reflète la volonté des deux parties de construire une communauté de destin Chine-Afrique fondée sur la solidarité, la jeunesse et le développement partagé.

L’article Chine – Afrique : l’amitié s’écrit au présent, portée par la jeunesse est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

IATF 2025 : 44 Mrds de dollars de contrats pour l’Algérie 

Mercredi 10 septembre, les lampions vont s’éteindre sur la 4e édition de l’IATF 2025 à Alger. La presse algérienne tire déjà un premier bilan, positif, de cette foire commerciale africaine.

« Avant même sa clôture ce mercredi 10 septembre, la 4e édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF2025) met tout le monde d’accord par la parfaite organisation qui l’a marquée, l’intensité des échanges et des débats et le volume des partenariats conclus », écrit TSA.

Cette édition est considérée comme la plus réussie, selon les mots de Ayman El Zoghbi, directeur du commerce, de l’investissement et du financement des entreprises auprès de African export bank (Afreximbank), à l’origine du lancement de la foire en 2018. De ce fait, et comme dit l’adage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, alors on apprend que les entreprises algériennes auraient signé des contrats pour plusieurs milliards de dollars. Rien que ça !

Alger, capitale africaine

Toujours côté chiffres, cette édition a réuni 20 000 exposants, jeudi 4 septembre – jour de l’inauguration -, et « les organisateurs avaient prévu un montant record de contrats entre les entreprises africaines participantes : 44 milliards de dollars », contre 43 milliards de dollars pour l’édition 2023 qui a été organisée au Caire, et celle de 2021 à Durban en Afrique du Sud (42 milliards de dollars).

Alors rien d’étonnant concernant ce montant des contrats signés, en ce sens que l’événement est censé constituer « une opportunité pour le renforcement des échanges intra-africains » et au passage être une aubaine pour l’économie algérienne, en quête de diversification et de débouchés extérieurs. « Et les entreprises algériennes ne l’ont pas manquée, concluant des partenariats de commerce et d’investissement pour plusieurs milliards de dollars ».

Contrats faramineux

Dans cette ambiance, la Société nationale de sidérurgie (Holding SNS) a ainsi signé des contrats d’un montant de près de 1 milliard de dollars. Plus précisément, l’entreprise publique a signé huit protocoles d’accord avec des entreprises internationales et africaines d’une valeur globale de 950 millions de dollars, rapporte l’agence officielle APS.

Ces accords ont été signés avec des entreprises égyptiennes, sénégalaises et chinoises, et portent sur le développement des activités industrielles, l’augmentation des taux d’intégration et le renforcement de la vocation exportatrice vers le marché africain.

Mais le plus gros partenariat conclu pendant cette édition par une partie algérienne a été signé lundi 8 septembre entre l’Agence algérienne de promotion des exportations (AAPI) et la multinationale égyptienne El Sewedy Electric. L’accord-cadre signé entre les deux parties porte sur des intentions d’investissement de 2,5 milliards de dollars dans les industries électriques et les énergies renouvelables.

À noter que cette entreprise égyptienne possède déjà une filiale en Algérie, Elsewedy Electric Algeria, qui, à l’occasion de cette foire africaine, aurait décroché « un contrat d’exportation de 100 millions de dollars vers la Côte d’Ivoire ».

Pour sa part, le géant pétrolier et gazier algérien, Sonatrach, a conclu un accord avec la Compagnie pétrolière nationale du Kenya, portant sur l’exploration et la production d’hydrocarbures et de produits pétroliers.

La filière ciment n’est pas en reste, puisque la Société de distribution de matériaux de construction (SODISMAC) a, elle aussi, signé avec une société mauritanienne pour la vente de 360 000 tonnes de clinker ; alors que le groupe Lafarge-Souakri a conclu un accord d’exportation pour 55 millions de dollars de ciment vers la Libye.

Condor, groupe privé d’électronique, a conclu 6 contrats d’un montant de 80 millions de dollars.

De son côté, le groupe Madar a obtenu un marché de livraison de sucre à la Libye pour 180 millions de dollars.

Enfin, les startups algériennes innovantes ont eu leur part du gâteau. C’est ainsi que “Idy Nat“, spécialisée dans les accessoires automobiles, a signé un accord de 150 millions de dollars pour l’exportation de ses produits vers l’Afrique du Sud.

Côté politique

La presse locale rapporte que les autorités ont annoncé plusieurs mesures importantes pour l’économie algérienne et l’intégration africaine. Ainsi, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de l’inauguration de la Foire, jeudi 4 septembre, a donné des instructions à Air Algérie pour renforcer ses liaisons avec l’Afrique, en mettant en priorité N’Djamena, la capitale du Tchad.

La seconde décision, considérée comme importante aux yeux des médias algériens, concerne celle ordonnée par le chef de l’État de « doter le pays d’un port cimentier afin de faciliter l’exportation du surplus de la production nationale de ciment. Cette instruction a été immédiatement suivie d’une réunion au ministère du Commerce afin de concrétiser le projet », écrit TSA.

L’article IATF 2025 : 44 Mrds de dollars de contrats pour l’Algérie  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Habib Zitouna : « En Tunisie, le climat des affaires reste un frein à la création de richesse »

Malgré quelques signaux économiques encourageants, le climat des affaires en Tunisie demeure peu propice à la création de richesse, estime l’économiste Habib Zitouna, président de l’Association tunisienne des économistes (ASECTU).

Invité sur les ondes d’Express FM, dans l’émission « Expresso » de Wassim Ben Larbi, l’universitaire est revenu sur le dernier rapport de l’agence de notation Moody’s, publié fin août. Selon lui, ce rapport, fruit de plusieurs entretiens entre les experts de l’agence, les autorités tunisiennes et des acteurs du monde économique, n’a toutefois eu aucun effet sur la note souveraine du pays.

« Rien de vraiment nouveau ne ressort de cette revue. On peut en extraire quelques points positifs, mais les limites structurelles restent intactes », souligne Habib Zitouna.

Des indicateurs en légère amélioration… mais insuffisants

Parmi les éléments jugés positifs, l’expert cite notamment la stabilisation du déficit courant à 1,7 % du PIB, la résilience du dinar, ainsi que le niveau des réserves en devises, couvrant actuellement 109 jours d’importations (actuellement).

Cependant, ces progrès ne doivent pas masquer les faiblesses persistantes. Ainsi, Moody’s pointe un espace budgétaire contraint, un déficit public chronique et une pression fiscale élevée, sans pour autant générer une marge de manœuvre pour l’État.

Dans son analyse, l’expert pointe un climat économique qu’il juge encore peu attractif. En effet, il souligne une croissance économique atone, plafonnant à 2,5 % au premier semestre 2025. Un niveau jugé largement insuffisant au regard des besoins du pays, notamment en matière d’emploi.

En plus, « les blocages structurels sont toujours là. Le pays n’a toujours pas engagé de réformes économiques profondes », déplore Habib Zitouna.

Ainsi, il estime que le véritable nœud du problème réside dans le climat des affaires, encore perçu comme réticent à l’initiative privée et à l’investissement productif.

« Tant que l’environnement économique ne sera pas assaini et réformé en profondeur, la croissance restera bridée, et avec elle, toute perspective de création de richesse », a-t-il averti.

L’article Habib Zitouna : « En Tunisie, le climat des affaires reste un frein à la création de richesse » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌