Mariages et naissances en net recul
© Mosaique FM
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A Radès:
Espérance ST 2 Koussaila Boualia 21′, Achraf Jabri 77′
ES Métlaoui 0
A Béja:
O Béja 1 Bechir Hosni 34′
S Tunisien 2 Amine Khemissi 17′, Amadou Ndiaye 49′
A Sousse:
Etoile du Sahel 2 Ghofrance Nawali 35′, Rayane Anane 65′
JS Kairouan 3 Idris Liouan 78′, Abddoulay Kanou (85’/SP), Amine Zairi 91′
Récemment, des statistiques publiées par l’Institut National de la Statistique (INS) révèlent une baisse significative de plusieurs indicateurs démographiques en Tunisie. Le nombre de contrats de mariage a chuté de près de 10 % en 2024 par rapport à l’année précédente.
Les chiffres du bulletin mensuel de l’INS pour juillet montrent que 70 942 mariages ont été enregistrés en 2024, contre 78 115 en 2023, soit une diminution de plus de 8 000 cas.
Le rapport met aussi en évidence une baisse du nombre de naissances, qui est passé de 147 242 en 2023 à 133 322 en 2024. C’est également une diminution de près de 10 % en une seule année.
Cette tendance s’inscrit dans la continuité de la baisse du taux de natalité en Tunisie, sous l’influence de plusieurs facteurs socio-économiques et démographiques. Parmi ces facteurs, on note le changement des modèles de mariage, le report de l’âge de la première grossesse et les pressions économiques qui pèsent sur les décisions des familles concernant la procréation.
Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2024, le taux de fécondité est de 1,7 enfant par femme, ce qui est bien en dessous du taux de remplacement de la population (2,1 enfants par femme), le minimum pour le renouvellement des générations. Cela indique un vieillissement rapide de la société tunisienne.
Le recensement montre également que le taux de croissance démographique annuel est tombé à 0,87 % au cours de la période 2014-2024, le plus bas depuis l’indépendance.
Ces indicateurs révèlent un changement notable dans la structure par âge de la population, avec une augmentation de la proportion de personnes âgées et un rétrécissement de la base de la pyramide des âges (enfants et jeunes). Cette situation pose de futurs défis pour le marché du travail, les systèmes de protection sociale, ainsi que les politiques publiques en matière de santé, d’éducation et de services sociaux.
Selon des experts en démographie, si des politiques efficaces ne sont pas mises en place, la poursuite de cette baisse des taux de mariage, de naissance et de fécondité pourrait aggraver les problèmes de vieillissement de la société. Ils soulignent la nécessité d’adopter des approches globales pour assurer un équilibre entre les différentes tranches d’âge et garantir la durabilité des systèmes nationaux.
IACE
Le tourisme au cœur des débats du Tunisia Economic Forum
La Presse — La neuvième édition du Tunisia Economic Forum de l’IACE se tiendra ce jeudi 18 septembre 2025 à la Maison de l’entreprise, sous le thème : « Le tourisme en Tunisie : vers de nouveaux horizons ». Selon un communiqué publié par l’institution, le choix de ce thème s’explique par l’importance économique de ce secteur qui fait désormais face aux mutations mondiales.
D’après l’Iace, le tourisme reste l’un des piliers de l’économie nationale, représentant un levier essentiel de croissance et d’emploi. Avec 7,5 milliards de dinars de recettes en 2024, soit une augmentation de 8,3 % par rapport à 2023, le secteur confirme sa résilience malgré les turbulences internationales.
L’Institut estime toutefois que cette dynamique doit désormais s’accompagner de réformes profondes. Réglementation, gouvernance, financement et adaptation aux nouvelles attentes des clients constituent autant de défis pour repositionner la Tunisie sur l’échiquier touristique mondial.
Dans ce contexte, le Forum propose une lecture différente : identifier les filières à fort potentiel et mettre en lumière les freins, principalement d’ordre réglementaire, au-delà des problématiques transversales habituelles. Des sujets comme le tourisme haut de gamme, de santé ou pour seniors, ainsi que des segments porteurs tels que les maisons d’hôtes, le tourisme rural et l’hébergement chez l’habitant seront abordés.
À travers des panels interactifs, les participants débattront des leviers nécessaires pour bâtir une vision renouvelée, intégrée et durable du tourisme tunisien. Le Tunisia Economic Forum 2025 s’affirme ainsi comme un espace de dialogue stratégique entre décideurs publics et acteurs privés et un rendez-vous majeur pour repenser le tourisme tunisien et l’accompagner vers plus de qualité, de durabilité et d’innovation.
Système de recherche en économie et en sciences sociales
Un rapport d’évaluation bientôt dévoilé
Le projet Savoirs Eco et le Global Development Network (GDN) organisent, ce jeudi 18 septembre au CERES, la conférence de clôture de leur programme Doing Research Assessment (DRA). L’événement aura lieu en présence d’acteurs clés de la recherche et de la coopération internationale.
Lancé en mars 2024 et conduit par le Forum des sciences sociales appliquées (Assf), ce programme vise à évaluer le système de recherche en économie et en sciences sociales en Tunisie afin d’en identifier les lacunes, mais aussi les leviers pour une production de savoirs scientifiques plus pertinente et en phase avec les enjeux nationaux.
Une enquête approfondie a été menée, en ce sens, auprès de plus de 500 chercheurs, administrateurs et décideurs politiques. Le rapport final de ladite enquête propose un diagnostic détaillé du système national de recherche. Il servira de référence pour les acteurs du système, puisqu’il mettra en lumière les forces du système, ses faiblesses, les opportunités qu’il offre ainsi que ses défis structurels.
Oui, cette rentrée scolaire est une mobilisation générale de tout un pays. Tous les secteurs de la vie publique—transports, santé, sécurité, livraisons, etc.— s’élancent pour un même objectif des plus nobles. Assurer aux futures générations le droit du savoir et de la formation.
La Presse —C’est un formidable mouvement d’ensemble qui s’effectue à la même heure, d’un bout à l’autre du territoire. 6.164 établissements scolaires ouvrent leurs portes aux 61.000 enfants du préscolaire, 1161.638 écoliers du primaire, 570.655 collégiens et 532.150 lycéens. Des gamins et gamines, des adolescents, des jeunes qui représentent l’avenir de notre pays effectuent le même pas, hésitant pour les uns, assuré pour les autres, pour franchir le seuil du futur.
Ils portent l’espoir de leurs parents bien sûr, mais aussi les certitudes de tout un pays.
Comment se passe cette rentrée ? Plutôt bien, d’après ce que nous avons vu ou d’après nos contacts effectués au niveau régional.
Mais un spectacle que nous n’avons franchement pas apprécié, le désordre qui régnait devant deux écoles qui se trouvent à deux kilomètres de distance. Les véhicules débordaient largement sur la chaussée et gênaient la circulation. A croire que les parents motorisés, auraient souhaité faire descendre leur progéniture juste à côté du banc sur lequel ils devraient s’installer en classe.
Cela débouche sur une foire d’empoigne indescriptible. Les uns tentent de forcer la porte. D’autres haussent la voix et cela donne une idée de l’indiscipline qui fait de cette journée de fête une occasion de présenter un visage peu reluisant devant ces enfants à qui on demandera de se mettre soigneusement en rang devant la porte d’entrée de leur classe.
A part cela, les accolades, de petits bisous, des pas de danse en rond et des chansons à la mode, les gamines et gamins apparaissent pour leur majorité heureux de se retrouver.
Oui, il y en a ceux ou celles qui auraient bien voulu être ailleurs. A la plage ou sur une terrasse avec des écouteurs aux oreilles.
La porte est encore fermée. Le gardien, qui semble connaître tout le monde, l’ouvre pour laisser entrer les maîtres et maîtresses qui s’engouffrent rapidement. Un petit geste en guise de salut mais quelques-uns n’échappent pas aux questions des parents.
Il y a un bon bout de temps que nous avons eu l’occasion de voir cette école de Raoued, à l’occasion des élections. Elle a beaucoup changé. On l’a considérablement agrandie. Il apparaît que cette année on l’a repeinte. C’est beau, la propreté.
Il est vrai que l’on a investi pour cette remise en état des centaines de millions de dinars pour construire ou réhabiliter les établissements, à l’effet d’éviter les drames précédemment vécus et qui sont dus à la vétusté et au manque d’entretien.
L’aspect sécurité a été également pris en compte. C’est ainsi que des centaines d’établissements ont bénéficié d’une remise en état des clôtures, de la pose de caméras de surveillance pour traduire la volonté de protéger et d’équiper cette infrastructure de base qui a été longtemps négligée.
Il s’agit bien entendu de protéger ces nouveaux équipements et installations. En effet, on se souvient que l’année passée, une élève a failli être enlevée (il s’est avéré que c’était son père) et que lorsqu’on a eu recours à la caméra, elle s’est révélée être hors d’usage.
Un groupe de dames gazouillaient pour écourter l’attente : «Espérons que mon fils aura la même maîtresse cette année aussi. Elle ne s’est pas absentée une seule journée».
«Mon petit neveu n’a pas eu cette chance. Son instituteur s’est beaucoup absenté», répondit l’autre tout en arrangeant le ruban de sa fille.
Des emplois du temps sont affichés au tableau. Les parents les consultaient pour savoir à quelle heure ils devaient emmener leurs enfants.
Un monsieur raide comme un i était devant une porte entrouverte. Il répondait par des hochements de tête à ceux qui le saluait. C’était le directeur : «Cet emploi du temps est valable pour les deux premiers jours. Ne quittez pas vos enfants avant de les avoir vus entrer en classe. Revenez les prendre à la sortie», lança-t-il à ceux qui s’attroupaient autour du tableau d’affichage. Des recommandations que les parents répercutaient aux nouveaux arrivants. Il est vrai que cette année, on a fait un réel effort. Ça sent la peinture partout. Les murs, portes, blocs sanitaires, tout est propre.
«Il faudrait que les élèves veillent à les laisser en bon état, ferment les robinets, éteignent les lampes et ne poussent pas les portes avec le pied, bref assurer de tout garder en l’état, il faut le dire aux enfants», rappela le directeur aux parents qui l’entouraient.
«Tous les instituteurs seront présents monsieur le directeur ?»
«En principe nous n’aurons pas d’absence», répondit-il en regardant sa montre. Au centre de la cour, un surveillant préparait le drapeau national.
Quelques kilomètres plus loin, une école privée. Le même spectacle, mais pas beaucoup de bousculade. Le nombre y est pour quelque chose.
Les parents ajustaient les vêtements de leurs enfants qui traînaient des sacs déjà bien chargés. Au privé, tous les manuels et accessoires sont livrés ou exigés à la rentrée. Une partie est confiée à l’école, l’autre reste en la possession des élèves.
Les discussions portaient sur l’augmentation des prix des fournitures qui a été cette année importante. En raison des alertes lancées par le ministère de la Santé, on a pris la précaution de n’acheter que les fournitures fabriquées par des marques connues. Et cela coûte beaucoup plus cher. La santé n’a pas de prix certes, mais cela pèse lourd pour bien des ménages, dont quelques-uns pensaient déjà à la prochaine mensualité.
«Ce sera la dernière année au privé. L’année prochaine, je mettrai mes deux enfants dans une école publique. Ils ont une bonne base, ils ne risquent rien. C’est lourd comme budget. Nous n’arrivons plus à nous en sortir».
Gageons qu’il n’en sera rien. Les familles se saigneront à blanc pour assurer l’avenir de leurs enfants, car on est de plus en plus convaincu que l’élitisme gagne du terrain et que seuls les meilleurs ont une chance dans cette vie trépidante.
Hier matin, Gafsa s’est réveillée au rythme d’un événement qui, chaque année, prend des allures de fête : la rentrée scolaire. Dans les rues comme devant les établissements, l’effervescence était palpable.
Cartables neufs, uniformes impeccables et sourires tantôt pressés, tantôt anxieux: les écoliers, lycéens et étudiants reprennent le chemin des classes, tandis que la ville entière semble se mettre en mouvement.
La Presse—Pour cette rentrée 2025, certaines écoles ont inauguré de nouvelles salles de classe, un signe encourageant dans la lutte contre la surcharge persistante des établissements. Un geste attendu qui vient apporter une bouffée d’air à des infrastructures souvent mises à rude épreuve.
Mais derrière cette atmosphère festive se cachent des réalités plus préoccupantes. La circulation, déjà étouffante en temps normal, s’est transformée en véritable casse-tête. Notre tournée s’est focalisée sur un point chaud de la circulation. Devant l’école primaire El Mhatta à El Ksar, un constat alarmant s’impose : les camions de transport du phosphate continuent de sillonner une route nationale stratégique reliant l’est et l’ouest du pays, en dépit d’une décision du conseil régional leur interdisant le passage après 8 heures du matin. Une entorse aux règles qui expose directement les jeunes écoliers, frôlant chaque jour le danger.
Wissem Ben Ammar, président de la section régionale de l’Association tunisienne de protection contre les accidents de la route (Atpr), n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme : «Une réunion de concertation avec les autorités régionales est prévue pour se pencher sur cette situation critique. Les chauffeurs doivent comprendre qu’ils disposent d’un créneau entre minuit et 6 heures pour circuler, pas au-delà».
Devant cet établissement, l’E.P El Mhatta, où afflue un grand nombre d’élèves de la délégation d’El Ksar, la scène est éloquente : un flot continu de voitures, des camions imprudents et une tension visible dans la circulation. Pour y remédier, une patrouille permanente d’agents de sécurité a été déployée, mesure saluée par les parents.
Un autre fait marquant attire l’attention : la mobilisation des scouts tunisiens, postés devant plusieurs établissements scolaires. Avec discipline et sourire, ils épaulent les agents de la circulation et contribuent à fluidifier un trafic parfois chaotique. Un geste citoyen qui mérite d’être souligné.
Du côté du transport scolaire, les préparatifs semblent avoir porté leurs fruits. Salah Jaïed, chef du département de l’exploitation de la Srtg, se veut rassurant : «Un parc de 176 bus révisés a été mis à la disposition des trois gouvernorats. Les délégations rurales n’ont pas été oubliées. Nous comptons aujourd’hui 33.000 abonnés sur 224 lignes. Une préparation méticuleuse pour parer à tout désagrément pour les usagers en cette rentrée»
Ainsi, entre nouvelles salles de classe, embouteillages, vigilance accrue et efforts logistiques, cette rentrée scolaire à Gafsa illustre une ville en mouvement, partagée entre fête et préoccupations. Un rendez-vous annuel qui rappelle à quel point l’école reste le cœur battant de la société, mais aussi combien la sécurité des enfants mérite une vigilance de chaque instant.
Gonflés à bloc, les militants de la Flottille internationale Soumoud sont actuellement en route vers Gaza, déterminés à briser le blocus sioniste qui étouffe la bande côtière depuis près de deux décennies. Depuis le samedi 13 septembre 2025, les navires de la Flottille Soumoud poursuivent progressivement leur départ à partir des ports de Bizerte, Gammarth et Sidi Bou Saïd pour briser le blocus sur Gaza.
Au total, jusqu’à hier matin, 18 navires ont quitté les côtes tunisiennes.
La Presse -— Depuis la marina de Bizerte, 14 bateaux ont mis le cap sur la bande de Gaza. Le «Soltana» a été le dernier bateau à quitter ce port hier après-midi, embarquant à son bord notamment des militants algériens et sud-africains, en route vers Gaza. Plus tôt dans la journée, les bateaux «Alma» et «Family» avaient déjà levé l’ancre depuis le même port. Deux autres embarcations prévues initialement n’ont pas pu rejoindre la flottille en raison de problèmes techniques. En parallèle, quatre navires ont quitté le port de Gammarth ce même jour.
La flottille a également confirmé que les navires ont commencé à se regrouper en haute mer après avoir quitté les ports tunisiens. Les bateaux espagnols et tunisiens devraient se rejoindre dans les eaux internationales avec ceux en provenance d’Italie et de Grèce, pour poursuivre ensemble leur route vers Gaza. Par ailleurs, d’autres embarcations ont pris la mer depuis l’Italie et la Grèce. Selon les organisateurs, la traversée pourrait durer entre sept et dix jours, selon les conditions en mer et les éventuels obstacles rencontrés en cours de route.
La Flottille Soumoud compte plus de 40 navires. Elle embarque à son bord des participants tunisiens et maghrébins, ainsi que des militants venus de plusieurs pays d’Europe, d’Amérique latine, des États-Unis, du Pakistan, d’Inde, de Malaisie, d’Afrique du Sud du Koweït et du Bahreïn.
Alors que l’initiative mobilise des centaines de volontaires et attire l’attention de la société civile, elle se heurte bizarrement à une hostilité croissante dans certains pays européens et à un silence médiatique pesant. La peur semble avoir changé de camp. Sinon, comment expliquer les tentatives de boycott, le silence complaisant de certains médias occidentaux, et surtout l’hostilité affichée envers les militants pro-palestiniens dans des États qui se présentent pourtant comme des défenseurs des droits humains et des peuples.
Le message immortel de Nelson Mandela
La présence de Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, a marqué les esprits à Sidi Bou Saïd. Devant les médias tunisiens, il a rappelé les mots de son grand-père lors de sa visite à Gaza en 1995. «Notre liberté est incomplète sans la liberté du peuple palestinien». Il a ajouté «Nous sommes devenus cette génération qui a repris le flambeau.
Nous appelons tous ceux qui prennent la mer à bord de la flottille Soumoud à faire en sorte que le blocus et le siège prennent fin. Même ceux qui restent à terre peuvent participer, en utilisant l’intifada électronique pour diffuser ce message à grande échelle».
De son côté, l’activiste brésilien Thiago Avila, arrêté en juin dernier dans les territoires occupés à bord du Madleen, a lui aussi pris la parole depuis le port tunisien, adressant un message aux peuples d’Afrique du Nord : «La lutte pour la Palestine est une cause commune. Ce combat est un effort que nous devons mener collectivement. » Il a rappelé que cette mobilisation internationale répond à un appel clair du peuple palestinien à la solidarité mondiale.
Rima Hassan : Une longue tradition de solidarité entre la Tunisie et la Palestine
Parmi les membres de la flottille actuelle, figurent l’actrice française Adèle Haenel et la députée franco-palestinienne Rima Hassan. Les deux ont adressé un message vidéo aux participants de la Fête de l’Humanité, organisée le 14 septembre en France depuis le port de Sidi Bou Saïd. Pour Rima Hassan, cette participation à une deuxième flottille s’inscrit dans une continuité militante : «Nous étions vulnérables en juin dernier sur un seul bateau (Madleen), mais c’est notre devoir, en tant que citoyennes et responsables politiques, de participer à des actions concrètes de solidarité.
On ne peut pas tout faire depuis un bureau. Être physiquement présente sur les bateaux est une manière de porter protection, mobilisation et visibilité à cette cause ».
Elle a également évoqué sa propre histoire familiale, marquée par l’exil en 1948, et la longue tradition de solidarité et d’histoire d’amour entre la Tunisie et la Palestine.
«Lors d’une précédente arrestation, une juge israélienne nous a dit: “Vous serez interdits d’entrée pendant cent ans“. Nous lui avons répondu: “Votre État ne tiendra pas cent ans“».
L’actrice française Adèle Haenel, dans une interview accordée à Franceinfo, a souligné «le caractère pacifiste de la flottille. Face aux images insoutenables en provenance de Gaza ». Elle dénonce l’inaction des gouvernements occidentaux et insiste sur la portée collective de l’initiative en soulignant que «Les personnes qui se sont réunies ici l’ont fait dans un idéal de dignité humaine ».
De son côté, Zaher Birawi, journaliste palestino-britannique et président du Comité international pour la levée du blocus, a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions populaires destinées à mettre fin à l’occupation et aux crimes sionistes. Selon lui, la flottille adresse un message clair : les peuples du monde sont unis dans leur rejet de l’injustice.
Des acteurs et des intellectuels pointés du doigt
Depuis les ports de Tunis, plusieurs figures tunisiennes ont exprimé leur soutien. L’acteur Mohamed Mourad a salué la conscience politique et la mobilisation de la jeunesse tunisienne et arabe: «Chacun est libre de ses convictions, mais je demande aux réticents de ne pas minimiser nos efforts. Nous sommes plus de 800, et cette fois, nous ne reculerons devant rien. » Le chanteur Mounir Troudi a, pour sa part, regretté l’absence de nombreux artistes tunisiens. Il explique que ces derniers sont souvent disponibles pour des spectacles à l’étranger, mais absents quand il s’agit de soutenir une cause humanitaire majeure.
Il est vrai que le silence de certains intellectuels suscite l’incompréhension. Alors que le monde est témoin d’un génocide à Gaza, beaucoup choisissent de ne pas s’exprimer, même sur les réseaux sociaux. Cette attitude soulève des questions sur l’universalité des principes qu’ils prétendent défendre. Certes, chacun est libre de ses opinions. Mais lorsqu’un peuple subit massacres, famine et déportation, le silence devient une forme de complicité. Et l’indifférence, un renoncement à l’humanité
Exprimant sa solidarité avec le Qatar, la Tunisie a souligné la gravité de la poursuite par l’entité occupante de sa politique agressive après près de deux années de guerre génocidaire et de politique de famine continue contre le peuple palestinien frère.
La Presse -— Sur instructions de Président de la République Kaïs Saïed, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, préside la délégation tunisienne qui participe aux travaux du Sommet arabe et islamique extraordinaire tenu hier à Doha.
Il a prononcé, à cette occasion, la Déclaration de la Tunisie, dans laquelle il a transmis les salutations du Président de la République ainsi que la compassion et la solidarité de la Tunisie avec l’État frère du Qatar, son leadership et son peuple, à la suite de l’agression sioniste perfide dont il a été récemment victime.
D’après un communiqué du département, la Déclaration de la Tunisie a souligné la gravité de la poursuite, par l’entité occupante, de sa politique agressive et arrogante, après près de deux années de guerre génocidaire et de politique de famine continue contre le peuple palestinien frère. «Ses attaques sauvages se sont désormais étendues à plusieurs pays arabes et islamiques, dont l’État du Qatar, qui mène des efforts de médiation en vue d’un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza », souligne le département dans son communiqué.
La Déclaration a également réaffirmé la solidarité de la Tunisie avec le Qatar et son soutien total à tous ses efforts visant à défendre l’intégrité de son territoire et sa souveraineté nationale, considérant que les crimes commis par l’entité occupante contre les terres arabes et islamiques constituent une violation grave de toutes les chartes, lois internationales et normes humanitaires, ainsi qu’une atteinte à la sécurité arabe et islamique.
Dans ce cadre, la Tunisie a appelé à l’unité des rangs et à l’intensification de la coopération et de la solidarité arabo-islamiques dans cette conjoncture historique afin de faire face à toutes les menaces que représente l’entité occupante pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde.
Elle a appelé la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité des Nations unies, à assumer ses responsabilités juridiques, morales et humanitaires, et à agir avec sérieux et fermeté afin de mettre un terme aux meurtres, à la famine et au terrorisme perpétrés dans les territoires palestiniens.
La Tunisie a également appelé à intensifier les démarches et contacts avec les partenaires régionaux et les grandes puissances internationales, afin de clarifier leur position face aux crimes de l’entité sioniste et de pousser vers un arrêt immédiat de son agression contre la Bande de Gaza et de ses attaques contre les États et peuples de la région.
Elle a, par ailleurs, réaffirmé sa position de principe ferme en soutien au peuple palestinien dans sa quête pour recouvrer ses droits légitimes, imprescriptibles, au premier rang desquels l’établissement de son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods Al-Charif.
Le communiqué du département a affirmé que la Tunisie a exprimé l’espoir que le Sommet arabe et islamique extraordinaire de Doha adopte des mesures concrètes et effectives traduisant clairement la solidarité avec l’État frère du Qatar, tout en renforçant le soutien aux luttes du peuple palestinien digne et en s’engageant à concrétiser la vision commune de la sécurité arabe en tant qu’option stratégique incontournable.
La Tunisie estime que la nation arabe et islamique dispose des fondements civilisationnels et humains qui la qualifient à réaliser la réconciliation collective, à restaurer la confiance en ses capacités et en ses ressources humaines et naturelles pour repousser l’injustice et défendre le droit, tout en jouant un rôle actif dans l’instauration de la justice humaine et en poursuivant sa contribution à l’édification de la civilisation universelle.
Le rideau est tombé, dimanche dernier, à Hammamet, sur la 32e édition de l’université d’été qu’avait organisée, pendant trois jours, la Fondation Mohamed-Ali, conjointement avec la Cgtt (Confédération générale tunisienne du travail) et le Mosc (Mouvement social citoyen), sur le thème «Penser autrement le développement dans un contexte régional et international instable et en pleine mutation».
La Presse — Ainsi, les travaux ont abouti, sur fond d’évaluation et de recommandations, en prélude à la prochaine édition 2026 dont le comité d’organisation et de réflexion aura, aux dires de son chef d’orchestre Habib Guiza, à prévoir les tenants et les aboutissants. Mais, toujours il y a de quoi justifier le choix du sujet abordé et son contexte d’actualité. En effet, «La Tunisie à l’horizon 2040» pourrait être la prochaine idée maîtresse.
Une stratégie pragmatique
Avant de passer à l’évaluation de tout ce qui a été exposé, discuté et mis en débat franc et constructif et les leçons à en tirer, M’hamed Ali Halouani, philosophe, est revenu sur la thématique principale, en se posant la question suivante : Faut-il, alors, penser «autrement» le déclenchement pratique d’une stratégie de développement ? Ses idées se sont, d’ailleurs, inspirées de ce qu’avait, déjà, avancé le Mosc, comme une force citoyenne de proposition. L’orateur a, d’emblée, brossé un tableau peu reluisant, révélateur d’une certaine situation de blocage qui aurait besoin d’être dégeler.
Ce constat, selon lui, fait suite à des modèles de développement incohérents, ayant failli à leurs promesses d’équité, d’égalité des chances, d’amélioration de l’employabilité et de la qualité de vie, afin de réduire les disparités régionales. Effectivement, ces modèles calqués et sclérosés ne sont plus productifs et encore moins générateurs de croissance et d’emplois.
En guise de solutions, Halouani a proposé «un changement radical et structurel du modèle de développement économique et social en place, qui puise dans la conception de l’enclenchement pratique des stratégies de développement».
A l’en croire, passer des approches théorisantes par rapport à la réalité concrète à celle éminemment pragmatique. «Autrement dit, il faudrait penser et agir dans le sens d’une économie sociale et solidaire (ESS), tout en renouant avec une activité de rupture essentiellement transformationnelle des réalités vécues à tous les niveaux de la vie politico-socioéconomique, juridique, religieuse, éducationnelle et artistique», a-t-il encore expliqué. Guiza, lui aussi, semblait être dans cette logique des choses, favorisant tourner la page vers un nouveau modèle de développement beaucoup plus juste et inclusif et qui colle le mieux à nos soucis et problèmes locaux.
Faut-il réinventer la solidarité ?
Sur cette même lancée, Mme Leila Mallouli, universitaire- économiste, s’est focalisée sur «l’ESS et la réinvention de la solidarité», d’autant que ce dossier est toujours à l’ordre du jour de l’agenda du Président de la République, et c’est lui qui en fait son cheval de bataille. Les «sociétés communautaires», créées en vertu du décret présidentiel n°15-2022, publié au Jort, le 21 mars 2022, en est bel et bien l’illustration la plus exemplaire.
Sauf que «le cadre institutionnel souffre d’une accumulation de textes qui lui octroient une grande hétérogénéité», souligne-t-elle. Idem pour le cadre législatif qui constitue pour certains nouveaux promoteurs une pierre d’achoppement dont les dossiers de création de ces sociétés continuent à traîner en longueur. Et malgré les efforts déployés par les autorités, ce nouveau mode d’entreprendre n’arrive pas à décoller.
En fait, Mme Mallouli a fini par lancer, en ces termes, une recommandation: «Ce concept ESS a besoin d’être précisé dont le cadre juridique est, lui aussi, appelé à être homogénéisé, probablement autour d’un texte central fédérateur». Dans cet ordre d’idées, le projet de développement local écotourisme alternatif «Marina Gabès», tel qu’il été présenté par Taoufik Jemal, ancien directeur régional du Groupe chimique tunisien – Gabès, demeure encore en gestation.
Faute de moyens financiers et d’appui institutionnel, ce projet, initié par la Fondation Mohamed-Ali, depuis 2015, et localisé à Chott Hamrouni, dans la zone maritime sud de Gabès, a du mal à démarrer. «Ce projet nécessite un investissement initial à taille humaine, des coûts d’exploitation soutenables et une gouvernance ouverte qui associe l’Etat, le secteur privé, les associations, la société civile, et pourquoi pas des partenaires internationaux», insiste-t-il.
L’objectif étant, espère-t-il, en conclusion, de faire de la région non plus un symbole de dégradation, mais un emblème de renaissance écologique et culturelle.
D’autres enjeux en ligne de compte !
Somme toute, un nouveau modèle de développement ne devrait jamais se faire, sans pour autant négliger d’autres enjeux stratégiques à caractère écologique et géopolitique. Ces questions ont été bien explicitées, avec d’amples détails, par trois intervenants, à savoir Salem Boulbaba, enseignant politologue, Abdelaziz Messaoudi, médecin, ainsi que Samir Meddeb, expert en développement durable.
Cela étant, l’on doit penser à un modèle de développement économique et social propre à nous, dans un contexte marqué par un nouvel ordre mondial qui pointe à l’horizon. Mais aussi face à un climat naturel sévèrement capricieux qui nous menace de plus en plus, sous l’emprise des émissions des gaz à effet de serre et de pollution phénoménale.
En marge de la clôture de cette 32e édition, dédiée à la mémoire de Pr Hassine Dimassi, universitaire-économiste et ancien ministre, une cérémonie d’hommage au défunt a eu lieu en présence de sa famille, et où ses amis et collègues, dont Habib Guiza, Ridha Gouiâ (économiste) et M’hamed Ali Halouani, n’ont pas tari d’éloges sur les qualités humaines et les compétences intellectuelles ayant marqué le parcours de leur cher regretté.
La rencontre est à suivre sur les antennes de BeIn Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 20h45 (heure tunisienne).
Voici quelques diffuseurs des matchs de la LDC Uefa 2026:
Albanie : Tring
Allemagne : DAZN, ZDF
Belgique : DPG Media, RTL Belgium, Proximus, Telenet*
Danemark : Viaplay
Espagne : Telefonica, RTVE
France : Canal+, M6
Pays-Bas : Ziggo Sport
Portugal : Sport TV, DAZN
Moyen-Orient/Afrique du Nord : beIN
Afrique subsaharienne : SuperSport, New World TV*, Canal+
L’article LDC UEFA 2025-2026 (1/8) : le Real Madrid reçoit Marseille est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le site Ecofin vient de publier le classement « The Global Attractiveness Index 2025 » par le cabinet italien The European House – Ambrosetti révèlant que la majorité des 38 pays africains étudiés se situent dans la partie basse du classement mondial. Et ce en raison de faibles performances en termes d’efficacité gouvernementale, d’innovation et de développement du capital humain.
Ainsi Maurice, l’Égypte et l’Algérie se distinguent comme les trois pays africains les plus attractifs pour les multinationales et les investisseurs étrangers, occupant respectivement les 76e, 78e (ex aequo avec l’Algérie) places mondiales. Ces trois pays figurent dans la catégorie des pays « moyennement attractifs ».
La Tunisie se positionne à la 11e place africaine, au 101e rang mondial, juste derrière les Seychelles (100e). Bien que loin derrière les leaders africains, la Tunisie continue de renforcer son attractivité malgré des défis persistants, notamment dans les domaines de la gouvernance, de l’innovation et de la formation des talents.
Le classement prend en compte divers indicateurs clés tels que les investissements directs étrangers, le développement humain, la capacité d’innovation, l’efficacité des gouvernements, la qualité de l’éducation et l’égalité des genres. Il distingue quatre catégories d’attractivité, allant des pays très attractifs (score entre 80 et 100) aux pays peu attractifs (score entre 0 et 30).
Parallèlement à l’échelle mondiale, les États-Unis dominent ce classement, suivis par la Chine, l’Allemagne, Singapour et le Japon.
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L’euphorie se poursuit à la Bourse de Tunis. L’indice de référence a clôturé la séance, de mardi, 16 septembre 2025, sur une embellie de 0,5 % à 12 214,56 points, dans un volume de 10,8 MD, selon l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».
Le titre ATB s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux relativement soutenu de 411 mille dinars, l’action a signé une avancée de 6 % à 3,600 D.
Le titre BH ASSURANCE a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. Dans un maigre volume de 3 mille dinars, l’action de l’assureur a inscrit une hausse de 4,4 % à 65,800 D.
Le titre BH LEASING s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action a reculé de –4,3 % à 3,810 D faisant savoir que la valeur a été transigée à hauteur de 2 mille dinars seulement sur la séance.
Le titre UADH a, également, été mal orienté sur la séance. L’action a régressé de -3,2 % à 0,600 D notant que la valeur a amassé un volume limité de 7 mille dinars sur la séance.
Le titre ASSURANCES MAGHREBIA a chapeauté le palmarès des échanges de la séance. L’action s’est maintenue à l’équilibre à 50 D, en alimentant le marché avec des capitaux de l’ordre de 3,1 MD.
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Résultats des rencontres de la 6e journée du championnat de la Ligue 1 du football professionnel, disputées mardi: Mardi 16 septembre A Radès: Espérance ST 2 Koussaila Boualia 21′, Achraf Jabri 77′ ES Métlaoui 0 A Béja: O Béja 1 Bechir Hosni 34′ S Tunisien 2 Amine Khemissi 17′, Amadou Ndiaye 49′ A Sousse: Etoile […]
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France : Ce sondage de l'IFOP pour la Grande Mosquée de Paris est terrible, terrible...
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Dans le cadre du programme Wing4Africa, soutenu par le projet Qawafel, financé par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France, deux entrepreneures africaines inspirantes partagent leurs parcours dans notre podcast Héroïnes Africaines.
Cette série met en lumière des sujets clés autour de l’entrepreneuriat et du leadership féminin en Afrique.
Dans cet épisode, deux entrepreneures engagées, Salimatou Sy et Sabrine Brahim, explorent la thématique suivante: comment transformer la passion de l’enfance en startups à impact ? Un sujet passionnant qui fait écho aux enjeux éducatifs et sociaux du continent.
Sabrine Brahim revient sur le déclic qui l’a poussée à créer une plateforme e-learning innovante, une initiative née de son engagement pour l’éducation digitale.
De son côté, Salimatou Sy partage son inspiration et le moment clé qui lui a permis d’envisager l’accompagnement de la petite enfance comme une aventure entrepreneuriale viable.
Les deux expertes évoquent également les défis spécifiques rencontrés en tant qu’entrepreneures dans des secteurs sensibles et hautement réglementés, ainsi que les stratégies et innovations qu’elles ont adoptées pour les surmonter et impacter durablement leurs écosystèmes.
Enfin, toutes deux offrent leurs conseils éclairés sur les compétences et ressources indispensables pour réussir dans l’entrepreneuriat éducatif, mettant en lumière le rôle clé des femmes dans la transformation du paysage éducatif africain.
Ce podcast est une véritable source d’inspiration pour toute entrepreneure souhaitant faire de sa passion une entreprise à fort impact social et économique.
Ne manquez pas cet épisode riche en idées et en expériences concrètes!
Pour découvrir l’épisode complet de « Héroïnes Africaines » avec Salimatou Sy et Sabrine Brahim, suivez ce lien pour l’écouter.
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