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Ligue 1 – 29e journée – CAB : Confirmer…

Les Cabistes feront en sorte de continuer sur leur lancée.

La Presse — A voir le CAB jouer ces dernières semaines, on a l’impression qu’il a trouvé un second souffle. En effet, le staff technique n’a pas arrêté de soigner la condition physique des joueurs et de faire tourner l’effectif pour des raisons diverses. Le résultat est que l’équipe  «jaune et noir» a très logiquement  amélioré son classement.

Contre le CSS, il faudra traduire cette remontée spectaculaire sur le terrain. On sait que les Cabistes restent fébriles en déplacement mais, comme le moral va bien, il n’est pas exclu qu’ils réalisent un résultat positif à Sfax- même d’autant que les locaux ne sont pas en train de fournir les bonnes prestations qu’on leur connaît. Toutefois, le CSS demeure toujours difficile à manier notamment quand il évolue à domicile.

C’est donc au CAB de prouver qu’il a fait les progrès nécessaires qui lui permettent de rompre avec les mauvaises habitudes quand il joue loin de ses bases.  L’entraîneur Sofiene Hidoussi saura certainement dire les mots qu’il faut pour booster son équipe.

Sabri Saïdi dans les bois !

Le poste de gardien de but est confié, à cette occasion, au jeune Sabri Saïdi qui relève Kaïs Amdouni, blessé lors du dernier match contre le CA. Il n’y aura certainement pas un nouveau chambardement dans l’équipe par rapport au match de la dernière journée. Devant les nombreuses absences, le staff technique reconduira à peu près les mêmes qui ont vaincu les Clubistes de Bab Jedid.

C’est-à-dire que l’on verra Guessmi et Doukali occuper respectivement les côtés droit et gauche de la défense alors que Bougatfa et Abdou Seydi composeront la charnière centrale. Devant, Alhassan Konte, Aymen Amri et Oussama Ali se complèteront à l’entrejeu aussi bien dans la récupération que dans la relance du jeu. En attaque, Momar Diop sera soutenu par Ayendi pour mieux peser sur l’arrière-garde locale alors que Ahmed Amri fera le faux ailier sur le côté droit. Même si les deux clubs ne sont plus ce qu’ils étaient, on est en droit de s’attendre à une belle empoignade entre deux  grandes écoles de football.

Une école, une machine : « BOKS », l’espoir hydrique des zones reculées

Kumulus Water lance « BOKS », un dispositif transportable capable de produire jusqu’à 30 litres d’eau potable par jour à partir de l’air ambiant, même dans les zones non raccordées aux réseaux d’eau.

 

La startup tunisienne Kumulus Water vient de dévoiler « BOKS », son deuxième modèle de machine qui transforme l’air en eau potable en reproduisant le phénomène naturel de condensation de la rosée. Plus robuste et entièrement transportable, ce dispositif révolutionnaire produit entre 20 et 30 litres d’eau fraîche quotidiennement, même pendant les périodes estivales.

« Cette machine est spécialement conçue pour les sites isolés non raccordés au réseau d’eau potable. Elle peut être installée sur un toit pour fournir de l’eau fraîche à une entreprise ou un établissement », explique Arij Mejdi, responsable de la stratégie de croissance chez Kumulus Water.

Un impact direct sur l’accès à l’eau dans les écoles tunisiennes

Le nouveau dispositif cible particulièrement les écoles situées dans les régions reculées de Tunisie, où l’accès à l’eau potable reste problématique. « Nous avons déjà équipé 15 écoles dans la région de Kairouan, l’une des plus touchées par la rareté des ressources hydriques », précise Mejdi.

Cette initiative répond à un besoin crucial puisque 20% des établissements scolaires tunisiens – environ 527 écoles – n’ont toujours pas accès à l’eau potable. La startup déploie ces efforts dans le cadre d’une démarche de responsabilité sociale, en partenariat avec des banques et des organisations comme Enda Interarabe.

Une eau de qualité supérieure sans impact environnemental

L’eau produite par les machines Kumulus respecte les normes européennes de qualité et ne contient aucun micro-plastique. Le procédé technique est ingénieux : le dispositif aspire l’air, reproduisant le phénomène de la rosée, puis le purifie à travers des filtres avant de minéraliser l’eau grâce à une cartouche à base de pierre naturelle.

Chaque unité permet d’éviter l’utilisation d’environ 500 kg de plastique par an et réduit considérablement les émissions de CO2 liées au transport des bouteilles d’eau. Une seule machine « BOKS » couvre les besoins quotidiens d’une trentaine de personnes, ce qui équivaut à 180 bouteilles plastiques d’un demi-litre sur trois jours.

Une reconnaissance internationale et des ambitions d’expansion

Les cofondateurs de Kumulus Water, Iheb Triki et Mohamed Ali Abid, ont récemment été cités parmi les personnalités à suivre en 2025 par le quotidien économique français « Les Echos ». Cette reconnaissance témoigne du potentiel disruptif de leur innovation.

En 2023 seulement, la startup a permis d’éviter 8000 kg d’émissions de CO2 et 5000 kg de déchets plastiques. Aujourd’hui, Kumulus Water s’engage sur la voie de l’internationalisation avec deux représentations déjà établies en France et en Espagne, et un fort potentiel d’exportation vers d’autres marchés.

Le lancement de « BOKS » a coïncidé avec la Journée de la Terre, célébrée le 22 avril 2025, lors d’une exposition organisée à Tunis mettant en lumière l’impact environnemental du plastique et les solutions proposées par cette innovation tunisienne.

Avec TAP

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‘‘Night of Power’’│ Heureux d’arriver, pressé de repartir. Un destin d’Occident en Orient

«Le Liban est ce pays où les étrangers sont autant heureux d’arriver que de repartir», disait, dès en 1976, un chrétien cité par Robert Fisk dans son livre de mémoires ‘‘Night of Power : The betrayal of the Middle East’’. Il n’est pas déraisonnable de penser que ce constat s’applique à l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetière autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes.

Dr Mounir Hanablia *

L’auteur synthétise dans cette œuvre testamentaire le constat désabusé issu de sa carrière de journaliste au Moyen-Orient.

Dans sa recherche du contrôle géostratégique d’une région vitale à la préservation de sa prééminence dans le monde, l’Occident (et la Russie) a soutenu militairement des régimes arabes corrompus et meurtriers, oblitéré l’avenir politique de leurs peuples, et préparé son intervention militaire, au nom de l’établissement de la démocratie et du respect des droits de l’homme. Le résultat, ou le moyen, en ont été la guerre civile, la dislocation des Etats, la destruction des villes et des campagnes, et le «terrorisme» islamiste.

Afin de s’assurer le soutien de sa population dans cette entreprise (néocoloniale) de grande ampleur, l’Occident use d’une rhétorique s’apparentant plus à un discours de propagande qu’à une information objective rapportant des faits, à laquelle les journalistes se plient sous peine pour les récalcitrants d’être exclus et de perdre leurs emplois. C’est cela qu’on appelle ailleurs la liberté de la presse.

Dans ce maelstrom, il n’y a factuellement ni bons ni mauvais. Les différents protagonistes usent des mêmes horreurs, qui sont à l’extrême celles que les Américains ont utilisées à Falloujah en Irak, les Israéliens à Gaza et au Sud Liban, Assad père et fils à Alep et à Hama, et Saddam au Kurdistan; et dont Sarkozy aurait empêché Kadhafi de faire usage à Benghazi afin d’empêcher «un autre Srebrenica», dixit Bernard Henry Levy.

Des politiques meurtrières

Autrement dit, dans l’arc de cercle s’étendant des frontières de la Chine en Afghanistan jusqu’à l’Océan Atlantique au Maroc, les clans au pouvoir ont été au mieux répressifs, ne tolérant aucune opposition, au pire, terroristes, semblables aux pires colonialistes américains et israéliens. Mais ces derniers se sont réservé le beau rôle. A la différence de leurs adversaires, leurs gouvernements sont issus d’élections démocratiques et prétendent à ce titre lutter pour la liberté et les droits de l’Homme contre le terrorisme, d’Etat ou islamiste, qu’ils ont eux-mêmes contribué à légitimer par leurs politiques meurtrières (embargo contre l’Irak des années 90), quand ils ne l’ont pas eux-mêmes créé de toutes pièces ou soutenu, directement, ou par le biais de leurs alliés (Turquie).

Il restait à faire la distinction, digne de Tony Blair, l’ex-Premier ministre britannique, ou de Barak Obama, parmi les bourreaux et les tortionnaires qui n’ont pas détruit leurs propres villes, entre les bons, ceux qui torturent et assassinent mais uniquement dans les locaux de leur police politique dirigée par des Britanniques et des Américains (Bahreïn); les moins bons, comme le maréchal Sissi qui quoique féal de l’Occident fait tirer dans le tas sur la foule à Rabaa devant les caméras des journalistes du monde entier; et les mauvais, comme Kadhafi, qui après être devenu bon pour avoir démantelé son programme nucléaire et chimique, a mérité d’être tué comme un chien, ou encore les Iraniens, qui tuent les femmes et les hommes indifféremment dans la rue ou à l’abri des regards dans leurs sinistres geôles, mais qui ont surtout le tort de soutenir Bachar, le Hezbollah, les Chiites irakiens, et ces mêmes Houthis qui ces jours derniers, et l’auteur n’a pas vécu assez longtemps pour le voir, constituent désormais un défi stratégique majeur pour l’Etat d’Israël grâce aux missiles iraniens en leur possession, après que Donald Trump s’y soit cassé les dents.

Ainsi, le tort des Iraniens, ce n’est pas d’avoir les mains ensanglantées, mais de s’opposer à l’entreprise américano-israélienne, et d’avoir les moyens de le faire, du moins jusqu’à un certain point.

Pour tout résumer, les civilisés sont ceux qui tuent les autres, les sauvages exterminant leurs propres peuples. Et parmi ces derniers, il y aurait, selon l’expression de Franklin Roosevelt, «our sons of b….», ceux de l’Occident, et les autres.

Le dernier chapitre du livre, édifiant, a trait à la Syrie, dont l’auteur, s’étant fixé au Liban, fait naturellement une obsession, jusqu’à soulever la question de la survie du régime de Bachar, assurée selon lui pendant au moins quelques années. Son pronostic se révélera juste. Seul le repli russe imposé par les revers essuyés dans le conflit ukrainien ont conduit à l’effondrement de l’armée syrienne, si on peut appeler cette dernière ainsi, et à la conquête de Damas par les membres de Jibhat Ennosra, autrement dit Daech et Al-Qaida «United», armés, financés, et opérant pour le compte d’Erdogan et de la Turquie.

Des puissances impérialistes

Robert Fisk qui estimait le démembrement de la Syrie, déjà amputée du Liban, d’Alexandrette, et du Kurdistan syrien (Haut Euphrate), comme une conséquence de la politique des puissances impérialistes depuis l’accord Sykes-Picot de 1916, se demandait si le pays survivrait à la chute du clan Assad. Il n’avait pas prévu que la guerre entre les Etats-Unis et l’Iran par Israël et le Hezbollah interposés en serait la cause. Mais qui l’aurait imaginé ?

Abstraction faite de l’avenir obéré du Moyen-Orient (et du Maghreb), que le pessimisme malheureusement raisonné de l’auteur met en évidence, il reste à se remémorer le commentaire ironique de ce chrétien qui en 1976 lors de l’arrivée au Liban de l’armée syrienne, et répété en 2005, près de 30 ans après, lors de son évacuation contrainte et forcée après l’assassinat de Rafik El-Hariri: «Le Liban est ce pays où les étrangers sont autant heureux d’arriver que de repartir».

En fait, après l’évacuation américaine de Beyrouth en 1983, d’Afghanistan, et dans une certaine mesure, d’Irak, il n’est pas déraisonnable de penser que ce constat anecdotique s’applique à l’ensemble du Moyen-Orient et du monde arabe, devenu le cimetière autant de ses populations que des hallucinations occidentales et sionistes. 

* Médecin de libre pratique.

‘‘Night of Power: The Betrayal of the Middle East’’, de Robert Fisk, éd. Fourth Estate, 8 octobre 2024, 672 pages.

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Tunisie - Aïd Al-Idhha : L’État va fixer les prix des moutons

Tunisie - Aïd Al-Idhha : L’État va fixer les prix des moutons À l’occasion de l’inauguration d’un point de vente du producteur au consommateur ce dimanche 11 mai 2025, sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncé que la fixation des prix des moutons pour l’Aïd Al Idhha sera assurée directement par son département.

Adieu à Kafon : le cortège funèbre prévu aujourd’hui au cimetière du Jellaz

Adieu à Kafon : le cortège funèbre prévu aujourd’hui au cimetière du Jellaz

Le cortège funèbre du regretté Ahmed Laabidi, connu sous le nom de Kafon, aura lieu aujourd’hui, dimanche 11 mai, après la prière d’Al-Asr. Le départ se fera depuis son domicile situé à la Nouvelle Médina, en direction du cimetière du Jellaz. Que Dieu accorde à l’illustre disparu Sa miséricorde infinie, l’accueille dans Son vaste paradis, […]

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Réouverture des inscriptions en ligne pour l’école de base

Réouverture des inscriptions en ligne pour l’école de base | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Enseignement) – Le ministère de l’Éducation a annoncé dans un communiqué, publié vendredi, l’ouverture des inscriptions en ligne à la première année de l’enseignement de base dans les écoles publiques et privées pour l’année scolaire 2025-2026, à partir de lundi 12 mai à midi jusqu’au samedi 31 mai à minuit.

Le ministère de l’Éducation a précisé que cette inscription concerne les enfants nés en 2018 et 2019 qui n’ont pas été inscrits auparavant pour une raison quelconque, en soulignant que l’inscription se fait via le site suivant : httpss://inscription.education.tn.

L’Association Sportive de Kerkennah accède à la Ligue 3

L’Association Sportive de Kerkennah a réussi, pour la première fois de son histoire, à accéder à la Ligue 3 – premier niveau – du championnat de football, et ce, à quelques journées de la fin de la saison. Le club a en effet pris la tête du classement de la 3ᵉ division, niveau 2, avec […]

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CAN U20 : l’équipe-type du premier tour sans aucun tunisien

Ce dimanche, la CAF a dévoilé sa sélection type du premier tour de la CAN des moins de 20 ans 2025. Avec un total de 8 nationalités représentées dans ce onze type, aucun joueur tunisien n’y figure ! Voici le Onze type CAF de la phase de groupes de la CAN U20 : Levison Banda […]

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Tunisie – “Non au divorce hors tribunal” : L’ATFD se mobilise

La menace de deux projets de loi contre les droits des femmes mobilise l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD). Face à ces initiatives législatives controversées, l’ATFD monte au créneau et appelle à la résistance, dans un communiqué rendu public le 10 mai 2025. 

L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) s’oppose fermement à deux projets de loi qu’elle juge “dangereux” et “rétrogrades” pour les droits des femmes tunisiennes. Ces initiatives législatives visent à autoriser le divorce hors tribunal et à accorder une amnistie générale aux maris qui refusent de payer les pensions alimentaires.

Présentées respectivement par 101 députés pour le premier texte et un groupe parlementaire pour le second, ces propositions de loi suscitent l’inquiétude des défenseurs des droits des femmes qui y voient une “attaque directe” contre les acquis historiques inscrits dans le Code du statut personnel tunisien.

Un statut juridique pionnier menacé

Le premier projet contesté prévoit la modification de l’article 32 du Code du statut personnel pour permettre aux couples de divorcer devant des notaires, sans passer par un tribunal. Selon les  initiateurs du projet de loi, cette mesure viserait à “alléger la charge des tribunaux”  et à “simplifier les procédures de divorce”.

Le second projet propose une amnistie générale pour les maris et pères condamnés pour non-paiement de pension alimentaire, sous prétexte de “désengorger les prisons” et de “préserver l’unité familiale”.

“Ces initiatives reflètent une vision conservatrice et traditionnelle qui encourage les maris à se soustraire à leurs responsabilités familiales et porte atteinte aux droits humains des femmes”, dénonce l’ATFD dans son communiqué.

L’association, qui s’appuie sur son expérience de terrain auprès des victimes de violences, alerte sur les dangers que représenteraient ces modifications législatives.

“Sans l’intervention judiciaire dans les cas de divorce, on ouvre la porte à la violence institutionnelle et à la violation des droits des femmes et des enfants”, avertit l’ATFD. L’organisation souligne que de nombreuses femmes acceptent déjà des divorces par consentement mutuel sous la pression ou par méconnaissance de leurs droits.

“L’absence du juge affaiblirait considérablement la position des femmes dans une relation déjà déséquilibrée sur les plans juridique, social et économique”, précise le communiqué.

Un appel à la mobilisation

Face à ces menaces, l’ATFD appelle au retrait immédiat du projet de divorce par-devant notaire et rejette “toutes les initiatives qui compromettent le rôle judiciaire et celui des tribunaux dans les affaires familiales”.

L’association préconise plutôt un renforcement de la justice familiale et du juge conciliateur, ainsi qu’une réforme du Fonds de garantie de la pension alimentaire pour assurer une meilleure protection sociale aux femmes divorcées et à leurs enfants.

“Nous appelons les associations féminines et féministes, les Tunisiennes et toutes les composantes de la société civile à se mobiliser pour défendre les acquis des femmes et les développer, non les détruire”, lance l’ATFD qui promet de “résister à ces lois discriminatoires qui ne visent qu’à bâtir une société inégalitaire”.

L’organisation réaffirme son attachement au Code du statut personnel comme “cadre juridique important qui nécessite une évolution, non une régression”, et plaide pour l’élimination de ses dispositions discriminatoires conformément aux conventions internationales ratifiées par la Tunisie, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Hammamet : Vers une nouvelle station d’assainissement pour sauver la plage Yasmina

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a effectué samedi une visite de travail dans le gouvernorat de Nabeul, axée sur le suivi de plusieurs projets d’assainissement et de protection du littoral.

Parmi les principaux points à l’ordre du jour figuraient l’achèvement des stations d’assainissement à Dar Chaâbane et Tékelsa, le renforcement des équipements destinés au débouchage des canalisations, ainsi que la mise en œuvre des projets de protection du littoral dans la région.

Lors d’une séance de travail tenue au siège de la municipalité d’Hammamet, le ministre a affirmé la volonté du gouvernement de mobiliser les financements nécessaires à la concrétisation de ces projets, en soulignant leur importance pour la préservation de l’environnement côtier.

Habib Abid s’est également rendu à la plage Yasmina à Hammamet, où il a examiné les sites proposés pour l’implantation d’une station d’assainissement, afin de résoudre les problèmes d’eaux usées affectant cette plage et d’autres du littoral d’Hammamet. Il a aussi pris connaissance d’un projet visant à transformer l’espace Yasmine en parc et parcours de santé.

Sur quelle chaîne regarder le match Espérance de Tunis vs Olympique de Béja ?

L’Espérance Sportive de Tunis poursuit sa course vers le sacre ! Ce dimanche 11 mai 2025, dans le cadre de l’avant-dernière journée du championnat tunisien de football (29e journée), les « Sang et Or » se déplacent à Béja pour affronter l’Olympique local dans un match décisif.

Tous les regards seront tournés vers cette rencontre clé, car une victoire permettrait à l’Espérance de se rapprocher encore davantage du titre avant la dernière journée face à l’Union Sportive Monastirienne. Pour les supporters et passionnés, le match sera diffusé en direct sur la chaîne nationale Al Wataniya 1 à partir de 15h00.

Pendant ce temps, un autre grand rendez-vous attend les amateurs de football tunisien avec le Classico entre le Club Africain et l’Étoile Sportive du Sahel, diffusé sur Al Wataniya 2.

Programme complet des matchs du dimanche 11 mai 2025 (15h00) :

Olympique de Béja – Espérance de Tunis

Arbitre : Nidal Latif — VAR : Majdi Belaâgha

Diffusion TV : Al Wataniya 1

Club Africain – Étoile du Sahel

Arbitre : Mostafa Kachaf (Maroc) — VAR : Yassine Bouslim

Diffusion TV : Al Wataniya 2

Union Monastirienne – Étoile sportive de Métlaoui 

Arbitre : Saïf Ourtani — VAR : Sadeq Essalmi

Diffusion TV : Al Wataniya 2

Club Sportif Sfaxien – Club Athlétique Bizertin

Arbitre : Abdessalam Mani — VAR : Mohamed Ali Karouia

Une start-up tunisienne transforme l’air en eau potable pour les écoles isolées

La start-up tunisienne Kumulus Water, spécialisée dans la production d’eau à partir de l’air en reproduisant le phénomène naturel de la condensation de la rosée, vient de lancer un deuxième modèle de machine baptisé « BOKS ». Ce nouvel appareil, conçu pour produire de l’eau fraîche durant l’été, est également transportable d’un site à l’autre.

« Il s’agit d’un modèle plus robuste et mobile, adapté aux zones isolées et non raccordées au réseau d’eau potable. La machine, capable de produire et de refroidir l’eau en été, peut être installée par exemple sur un toit, pour alimenter une entreprise ou un établissement en eau fraîche », a déclaré Arij Mejdi, responsable de la stratégie de croissance chez Kumulus Water, à l’Agence TAP.

Avec une capacité de 20 à 30 litres d’eau par jour, BOKS est principalement destiné à fournir de l’eau aux élèves dans les écoles situées dans les régions reculées de Tunisie. « L’eau produite est de haute qualité, conforme aux normes européennes et exempte de microplastiques », précise la responsable, ajoutant que Kumulus a déjà équipé 15 écoles dans la région de Kairouan, particulièrement touchée par la pénurie d’eau.

L’objectif de la start-up est de faciliter l’accès à une eau potable saine dans les zones défavorisées. Environ 20 % des écoles tunisiennes, soit près de 527 établissements, ne disposent toujours pas d’accès à l’eau. Ce projet s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale, menée en partenariat avec des institutions telles que des banques et l’organisation de microfinance Enda Interarabe.

Motivés par l’urgence de la crise hydrique en Tunisie, les fondateurs de la start-up, Iheb Triki et Mohamed Ali Abid, développent des solutions concrètes pour y remédier. Ils ont d’ailleurs été récemment cités parmi les personnalités à suivre en 2025 par le quotidien économique français Les Échos.

Sur le plan technique, la machine aspire l’air ambiant, le purifie à l’aide de filtres, puis minéralise l’eau produite via une cartouche à base de pierre naturelle. Chaque unité permet d’éviter l’utilisation annuelle d’environ 500 kg de plastique et de limiter les émissions de CO₂ liées au transport de l’eau en bouteille.

Le modèle BOKS a été officiellement lancé le 22 avril 2025, à l’occasion de la Journée de la Terre, lors d’une exposition organisée à Tunis sur la pollution plastique. Une seule machine couvre les besoins en eau potable d’environ 30 personnes, soit l’équivalent de 180 bouteilles plastiques d’un demi-litre consommées en 3 jours.

Réduire l’impact environnemental du plastique et améliorer l’accès à l’eau potable sont au cœur de la mission de Kumulus. En 2023, l’entreprise a permis d’éviter 8 000 kg de CO₂ et 5 000 kg de plastique. Elle est désormais en pleine expansion internationale, avec des représentations en France et en Espagne, et un fort potentiel d’exportation.

Clásico Barcelone – Real Madrid : Où et quand suivre le match de Mbappé ?

Ce dimanche 11 mai, à 15h15, le FC Barcelone reçoit le Real Madrid au stade Olímpic pour un Clásico décisif de la Liga. Actuellement, le Barça mène avec 79 points, tandis que le Real, avec 75 points, lutte pour garder ses chances de titre. Un succès blaugrana pourrait sceller le championnat, mais une victoire madrilène relancerait la compétition.

Les deux équipes arrivent avec des dynamiques opposées : le Barça est invaincu depuis 15 matchs et brille grâce à des joueurs comme Lamine Yamal et Raphinha. De leur côté, les Merengues, éliminés de la Ligue des champions et battus en Coupe, comptent sur Mbappé, auteur de 24 buts en Liga. Toutefois, leur défense affaiblie pourrait être un handicap face à l’attaque catalane.

Le match sera diffusé en direct sur beIN SPORTS 1, accessible via l’offre CANAL+ ou RMC Sport.

Tunisie : Où suivre en direct le Classico Club Africain – Étoile du Sahel ?

Ce dimanche 11 mai 2025, le championnat tunisien de football entre dans sa dernière ligne droite avec des matchs déterminants. L’événement incontournable de la journée sera sans doute le Classico entre le Club Africain et l’Étoile Sportive du Sahel, qui s’affronteront dans un match crucial pour les deux équipes. Ce match palpitant sera diffusé en direct sur la chaîne nationale Al Wataniya 2, offrant ainsi aux fans l’opportunité de suivre ce duel historique à la télévision.

En parallèle, l’Espérance Sportive de Tunis jouera contre l’Olympique de Béja dans l’espoir de se rapprocher du titre avant sa rencontre avec l’Union Sportive Monastirienne.

Voici le programme des matchs du jour :

Dimanche 11 mai 2025 (15h00)

Club Africain – Étoile du Sahel : arbitre marocain Mostafa Kachaf, avec Yassine Bouslim à la VAR

Match diffusé sur Al Wataniya 2

Olympique de Béja – Espérance de Tunis : arbitre Nidal Latif, avec Majdi Belaâgha à la VAR

Union Monastirienne – Étoile sportive de Métlaoui : arbitre Saïf Ourtani, avec Sadeq Essalmi à la VAR

Club Sportif Sfaxien – Club Athlétique Bizertin : arbitre Abdessalam Mani, avec Mohamed Ali Karouia à la VAR

Ligue 1 – 29e journée : EGS Gafsa et l’US Tataouine relégués en Ligue 2

A une journée de la fin du championnat, on connaît les deux clubs relégués en Ligue 2. Il s’agit d’El Gawafel de Gafsa et de l’Union Sportive de Tataouine qui quittent la première division après avoir perdu respectivement devant l’ASG et le ST.

La Presse — La relégation fait partie des règles du jeu, tout comme la défaite. Les Gafsiens et les Tataouinois l’ont appris, hier, à leurs dépens après la 29e journée.

A Gafsa, Haythem Ben Mbarek doit regretter le penalty qu’il a raté à la 59’. Un tir intercepté par le gardien de but gabésien, Abdelkader Chouaya qui, d’ailleurs, a livré un grand match et a sauvé son club.

Quelques minutes après et alors que ce sont les Gafsiens qui se montraient les plus entreprenants, Mouhib Selmi inscrit un but contre le cours de jeu à la 80’, prenant au dépourvu Rami Jeridi et sa défense. 

Par ailleurs, les joueurs de l’UST n’ont pas profité non plus du fait qu’ils évoluaient à domicile, concédant la défaite devant les Stadistes sur le score de 1à2. Menés par deux buts, Hosni Guezmir a réduit le score à un très bon timing, la 58’. Mais il fallait faire preuve de plus de détermination pour espérer renverser les Stadistes.

Le bonheur des Gabésiens et des Omranais

Le malheur des Gafsiens et des Tataouinois a fait le bonheur des Gabésiens et des Omranais. En effet, l’ASG et la JSO assurent leur maintien en première division. L’ASG a assuré son maintien à la faveur de sa victoire devant EGSG. Quant à la JSO, elle s’est imposée face à l’USBG sur le score de 2-1 au Zouiten. Les buts de la victoire de la JSO, ceux également du maintien, ont été signés Mustapha Souissi qui a transformé un penalty à la 32’ et Malek Jamel qui a doublé la mise au début de la seconde mi-temps, précisément à la 59’. 

Un grand bravo pour la JSO qui assure sa place parmi l’élite alors qu’elle a évolué cette saison en Ligue 1 pour la première fois de son histoire. Un grand bravo aussi à toute l’équipe de l’ASG. Les Gabésiens ont remporté une courte, mais précieuse victoire à Gafsa. Ils n’étaient peut-être pas les plus entreprenants. Ils étaient, en tout cas, les plus réalistes et, surtout, plus efficaces. Un but marqué contre le courant de jeu qui vaut son pesant d’or.

Notons enfin que la rencontre ASS-ESZ s’est soldée par un résultat nul, un but partout dans un match sans grand enjeu

Résultats

Au Zouiten :

JS Omrane 2 Mustapha Souissi (32 sp), Malek Jamel (59)

US Ben Guerdane 1 Iyed Belouafi (40)

A Bir Bouregba :

AS Soliman 1 Amenallah Mejhed (86 sp)

ES Zarzis 1 Nassim Douihech (90+1)

A Gafsa :

EGS Gafsa 0

AS Gabès 1 Mouhib Selmi (80)

 A Tataouine :

US Tataouine 1 Hosni Guezmir (58)

Stade Tunisien 2 Nacef Atoui (10), Bonheur Mugisha (30 sp)

Réforme du divorce en Tunisie : l’ATFD monte au front contre un projet « menaçant »

Un projet de loi controversé sur le divorce agite la société civile tunisienne. Soutenu par 101 députés, le texte propose une réforme majeure : autoriser le divorce devant notaire, sans passer par les tribunaux.

Officiellement, l’objectif est de désengorger la justice et de simplifier les démarches. Mais pour l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), c’est une ligne rouge. Dans un communiqué publié samedi 10 mai, l’organisation dénonce une « menace directe » contre les droits des femmes et des enfants. « Ces initiatives visent à saper les fondements juridiques des acquis féminins », alerte-t-elle.

Cette proposition intervient dans un climat tendu : une précédente tentative législative appelait déjà à l’amnistie des conjoints défaillants sur les pensions alimentaires. Un signal inquiétant, selon l’ATFD.

L’association rappelle que de nombreuses femmes, déjà vulnérables, peinent à accéder à la justice. En supprimant l’intervention judiciaire, la réforme ouvrirait la porte à des divorces imposés sous la contrainte, dans un cadre non protecteur.

L’ATFD appelle au retrait immédiat du texte et demande un renforcement du système judiciaire familial. Elle plaide également pour une réforme en profondeur du fonds de pension alimentaire. Enfin, elle invite les organisations de la société civile à se mobiliser pour défendre les acquis du Code du statut personnel, pierre angulaire des droits des femmes depuis 1956.

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AI dénonce la «répression» des défenseur·e·s des migrant·e·s en Tunisie

«Les autorités tunisiennes doivent immédiatement remettre en liberté des défenseur·e·s des droits humains, des membres d’ONG et d’anciens responsables locaux, qui sont arbitrairement maintenus en détention provisoire depuis un an en raison de leur soutien légitime aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s». (Ph. Hasan Mrad / DeFodi Images News).

C’est ce qu’a déclaré Amnesty International dans un communiqué publié mercredi 7 mai 2025 sur son site web, qui parle de «répression» et d’«attaque contre la société civile en Tunisie», qui serait «alimentée par une montée de la xénophobie» et perturbant gravement l’aide essentielle apportée aux réfugiés et aux migrants, selon ses termes.

«Depuis mai 2024, les autorités tunisiennes ont effectué des descentes dans les locaux d’au moins trois ONG apportant une aide cruciale aux réfugié·e·s et aux migrant·e·s, arrêtant et incarcérant au moins huit employé·e·s d’ONG, ainsi que deux anciens responsables locaux ayant coopéré avec ces organisations. Elles ont également ouvert des enquêtes judiciaires contre au moins 40 autres personnes, en relation avec le travail pourtant légitime d’ONG en faveur des personnes réfugiées ou migrantes», écrit l’ONG dans son communiqué.

«Il est profondément choquant que ces défenseur·e·s des droits humains aient déjà passé plus d’un an en détention arbitraire simplement pour avoir aidé des réfugié·e·s et des migrant·e·s en situation précaire. Ils n’auraient jamais dû être arrêtés», a déclaré Sara Hashash, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Amnesty International cite le cas de Mustapha Djemali et Abderrazak Krimi, arrêtés les 3 et 4 mai 2024, et qui sont, respectivement, directeur et chef de projet du Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR), une ONG tunisienne qui travaille avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et avec les autorités tunisiennes afin de pré-enregistrer les personnes en quête d’asile et de fournir une assistance cruciale aux réfugié·e·s et aux demandeurs et demandeuses d’asile. «Les autorités les maintiennent en détention provisoire depuis plus d’un an, tout en enquêtant sur eux pour ‘‘aide à l’entrée clandestine’’ et ‘‘hébergement’’ de ressortissant·e·s étrangers, uniquement en raison de leur travail pour le CTR», indique l’ONG.

Amnesty cite les cas de plusieurs autres activistes aidant les réfugies et les migrants, également, arrêtés et poursuivis en justice pour les mêmes motifs, tels Sherifa Riahi, Yadh Bousselmi et Mohamed Joo, respectivement ancienne directrice, directeur, et directeur administratif et financier de Terre d’asile Tunisie, la branche tunisienne de l’ONG française France Terre d’asile, Imen Ouardani, l’ancienne adjointe au maire de Sousse, et autres Salwa Ghrissa, directrice exécutive de l’Association pour la promotion du droit à la différence (ADD).

Lire le texte intégral du communiqué.  

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