Radhia Haddad: parole de femme
Vingt et un an après la disparition de la militante féministe Radhia Haddad, le 20 octobre 2003, ses mémoires publiées, il y a trente ans en 1994 en langue française, paraissent en langue arabe. Le mérite en revient à ses enfants, notamment Hamadi Haddad et Neila Chahed, qui ont confié cet exercice à Mohamed Maali et Fethi Belhaj Yahya et l’édition à Nirvana.
Même pour ceux qui avaient connu la militante destourienne, la cofondatrice de l’Unft, qu’elle présidera pendant 15 ans, l’opposante à Bourguiba, traînée en justice, et l’irréductible défenseure de la démocratie, ils la redécouvrent dans ce récit palpitant. Son témoignage sur sa privation, très jeune ...