
Plus je pense, moins je sais qui je suis.
Autour de moi, tant de fureur et tant de bruit...
Je ne sais plus quand dire non, et quand dire oui...
Plus je pense, plus je suis dans le désarroi.
Ce moi, enchevêtrement d’épines et de soie,
Me boude, me sabote et me fuit.
Je cogne, cogite, pleure et prie,
Mais en moi, rien ne verdoie, ni ne luit.
Ce monde qui a perdu saveur, bon sens et valeurs,
Ce monde inquiet, inquiétant qui ne sourit plus,
Me désoriente et aggrave ma myopie.
Oui, je ne vois plus clair, et ce moi de malheur
En profite pour jouer à l’étranger
Et me faire passer pour une dérangée.
Tel Socrate, guidée par mon divin daimonion,
Je ...