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Tourisme saharien : Des trésors sont encore sous-exploités

Si le sud du pays attire à peine une fraction des visiteurs étrangers, il pourrait pourtant devenir un pilier d’un tourisme durable, authentique et innovant, à condition de repenser son modèle de développement.

La Presse — Le Sahara tunisien, espace vaste, poétique et fascinant, reste l’un des joyaux les plus sous-exploités du pays.

Des dunes d’or de Douz aux montagnes lunaires de Tamaghza, en passant par les oasis de Tozeur et Nefta, le désert tunisien regorge de paysages spectaculaires et d’un patrimoine culturel millénaire. Pourtant, le tourisme saharien peine encore à s’imposer comme un pilier du secteur touristique national.

Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si le Sahara peut devenir un moteur de croissance, mais comment le promouvoir et le moderniser durablement.

Un potentiel encore trop peu valorisé

Selon les chiffres de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt), moins de 10 % des visiteurs étrangers s’aventurent au-delà du littoral.

D’ailleurs, d’après la même source parmi les 9.2 millions de touristes qui ont visité la Tunisie en 2024, selement 10 % se sont rendus dans le sud.

Pourtant, le tourisme saharien compte 3.000 emplois directs, un nombre appréciable à préserver, voire à développer.

Selon les sources officielles, il est même question de multiplier par 3 les nuitées dans les régions sahariennes d’ici 2030.

Il est important de rappeler que le tourisme balnéaire continue d’accaparer la majorité des investissements et des infrastructures. 

Pourtant, le sud offre une expérience unique entre authenticité, aventure et dépaysement total qui séduit de plus en plus les voyageurs en quête d’authenticité et d’écotourisme.

Moderniser le tourisme saharien ne signifie pas bétonner le désert, mais adapter les infrastructures et les offres aux attentes des voyageurs modernes.

Il faut pour cela encourager les hébergements durables en matériaux locaux et énergie renouvelable, développer des plateformes interactives pour réserver en ligne des excursions, avec cartes, guides audio et itinéraires thématiques, moderniser les routes d’accès et promouvoir les véhicules électriques adaptés aux milieux désertiques et valoriser la musique, la gastronomie et l’artisanat sahariens à travers des festivals et des ateliers participatifs.

Initiatives locales inspirantes

À Tozeur, des entrepreneurs locaux misent déjà sur le tourisme expérientiel. Le concept de «campements intelligents», combinant confort, connexion Internet et respect de l’environnement, attire une clientèle européenne en quête d’authenticité.

À Douz, le Festival international du Sahara s’impose chaque année comme une vitrine du patrimoine nomade, mêlant courses de méharis, poésie bédouine et gastronomie du désert.

Le défi est de créer un écosystème économique autour du Sahara, qui profite aux habitants et pas seulement aux tour-opérateurs.

Pour que le tourisme saharien devienne un levier de développement durable, une vision intégrée et à long terme est indispensable.

Parmi les pistes à explorer : la formation des jeunes du sud aux métiers du tourisme et du numérique, la promotion des investissements privés dans les zones sahariennes via des incitations fiscales, la mise en place d’un label «Tourisme saharien durable », garantissant le respect de l’environnement et des communautés locales et la promotion du Sahara tunisien à l’international à travers des campagnes ciblées sur le tourisme d’aventure, le bien-être et le cinéma.

Le Sahara, décor rêvé du cinéma et des nouvelles tendances

Des films cultes comme «Star Wars» ou «Le Patient anglais» ont déjà mis en lumière les paysages surréels du sud tunisien.

Aujourd’hui, avec l’essor du tourisme cinématographique et du «slow travel», le désert pourrait redevenir une scène mondiale, à condition d’être bien raconté, bien protégé et bien géré.

Les industries cinématographiques montantes, notamment chinoise, turque et coréenne pourraient être ciblées.

Moderniser le tourisme saharien, c’est bien plus qu’une question d’infrastructures. C’est un choix stratégique et culturel : celui de faire du sud tunisien un modèle de tourisme durable, créatif et inclusif.

Le Sahara peut devenir le cœur battant d’un nouveau tourisme tunisien plus vert, plus humain et plus intelligent. Sauf que celui qui veut aller loin n’a qu’à bien ménager sa monture.

Mohamed Hédi ABDELLAOUI

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Humeur : La Tunisie qui se réinvente, la Tunisie que l’on aime

La Presse — Il y a, dans le souffle de la Tunisie d’aujourd’hui, une envie de recommencer. De reprendre le fil de ses possibles, malgré les incertitudes économiques, certaines tensions et les transitions en cours.

Dans les ateliers, les laboratoires et les champs, des Tunisiens réinventent leur pays, patiemment, à leur manière.

Ils n’attendent plus que les solutions viennent d’en haut : ils les fabriquent, souvent à petite échelle, mais avec une détermination silencieuse.

De plus en plus, les Tunisiens inventent leur propre chemin, transformant la contrainte en moteur et la créativité en ressource économique.

Cette dynamique, encore fragmentée, témoigne d’un changement de mentalité : miser sur l’ingéniosité locale pour créer de la valeur durable. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent !

À Kairouan, une jeune ingénieure agronome a transformé la ferme familiale en laboratoire d’agriculture régénératrice.

Là où le sol s’épuisait, elle replante des oliviers résistant à la sécheresse et irrigue grâce à un système solaire artisanal.

Son huile, primée à Milan, raconte mieux que n’importe quel discours la force tranquille de cette Tunisie qui croit encore en elle-même.

À Sfax, un ancien technicien industriel devenu entrepreneur fabrique des briques écologiques à base de déchets de palmiers et de sable local.

Son atelier, monté avec des moyens modestes, équipe aujourd’hui plusieurs chantiers publics. «L’économie verte, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité économique», dit-il.

À Tozeur, des femmes tressent des palmes pour fabriquer des objets décoratifs exportés à Paris ou à Dubaï.

À Mahdia, un collectif de pêcheurs expérimente la capture sélective pour protéger la biodiversité marine. Ces initiatives ne font pas la une des journaux, mais elles changent, en profondeur, le visage du pays.

Pendant ce temps, à Tunis, des start-up misent sur l’intelligence artificielle, les biotechnologies ou la finance durable.

Certaines exportent déjà leurs solutions vers l’Afrique et le Moyen-Orient. Derrière ces réussites se cache une nouvelle génération d’entrepreneurs qui n’aspire plus seulement à « réussir », mais à faire sens. Leur ambition : créer ici ce qu’on allait chercher ailleurs.

L’économie tunisienne traverse des années difficiles. Le poids de la dette, la faiblesse du dinar, la lenteur administrative : tout cela freine les élans.

Pourtant, sur le terrain, une mutation silencieuse est à l’œuvre. Les jeunes diplômés se lancent dans les coopératives, les artisans redécouvrent les matières naturelles et les designers les transforment en produits contemporains.

Se réinventer, pour la Tunisie, ce n’est pas seulement innover : c’est retrouver le lien entre économie et société.

Trop longtemps, la croissance s’est mesurée en chiffres et en bilans. Aujourd’hui, elle se lit dans les gestes, les projets, les visages.

Chaque réussite locale devient un signal : celui qu’il est encore possible de bâtir ici une économie à taille humaine, créative et responsable.

Les institutions, peu à peu, s’y adaptent. L’économie sociale et solidaire se structure. Les appels à projets pour l’entrepreneuriat féminin ou vert se multiplient.

Les universités s’ouvrent à l’écosystème des start-up, et la diaspora commence à revenir, porteuse d’idées et d’investissements.

Au fond, tout cela rappelle qu’il ne faut jamais perdre espoir. Car peut-être, dans quelques années, on dira que c’est dans cette période de transition qu’a commencé la plus belle des transformations : celle d’un pays qui a choisi de croire en sa propre capacité à se réinventer.

Saoussen BOULEKBACHE

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Kébili : Une moisson sucrée de dattes

Sous le ciel limpide de Kébili, les oasis reprennent vie au rythme des premiers paniers de dattes que l’on fait descendre avec précaution des palmiers. Dans l’air flotte un parfum sucré, symbole d’abondance et de promesse. La saison de la récolte vient de s’ouvrir, annonçant des semaines d’effervescence dans tout le Sud tunisien, où chaque régime de Deglet Ennour incarne la fierté d’un terroir et le fruit d’une année entière de patience et de dévouement.

La Presse — Sous un soleil éclatant d’octobre, les oasis du Sud tunisien se réveillent au rythme des premiers régimes dorés de Deglet Ennour que l’on détache avec soin des palmiers.

À Kébili, la saison de la récolte des dattes a officiellement commencé, marquant un moment fort de l’année agricole et un temps de célébration pour toute la région.

Partout, l’effervescence se fait sentir : les producteurs s’activent dans les palmeraies, les ouvriers grimpent aux troncs élancés, tandis que les camions s’alignent pour transporter les premières cargaisons vers les unités de conditionnement.

L’atmosphère est à la fois festive et laborieuse, portée par l’espoir d’une récolte prometteuse, tant en qualité qu’en quantité.

Les prévisions annoncent une production avoisinant les 300.000 tonnes, dont près de 284 000 tonnes de la prestigieuse Deglet Ennour, véritable fierté du Sud tunisien et ambassadrice du savoir-faire oasien tunisien à travers le monde.

Cette saison s’annonce exceptionnelle, fruit d’un travail acharné mené tout au long de l’année pour entretenir, protéger et valoriser les palmiers.

Les services agricoles, les associations de producteurs et les unités de transformation ont uni leurs efforts pour garantir un déroulement fluide de la campagne, depuis la récolte jusqu’à l’exportation.

Dans les oasis de Douz, Zafrane et El Mseïda, le parfum sucré des dattes fraîchement cueillies emplit l’air.

Les gestes précis des cueilleurs perpétuent un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération, symbole d’un attachement profond à la terre et à la culture oasienne.

Au-delà de la récolte, cette période est aussi celle de la convivialité et du partage : des marchés s’animent, des festivals se préparent, et toute la région se transforme en un vaste espace de vie et de commerce. 

La datte devient ici bien plus qu’un fruit : elle est l’âme d’une économie locale, un patrimoine vivant, un lien entre le désert et les hommes.

Avec une part importante de la production destinée à l’exportation, notamment vers les marchés européens et asiatiques, la datte tunisienne confirme encore une fois sa réputation internationale.

Le défi reste désormais de renforcer la valeur ajoutée à travers la transformation, la diversification des produits dérivés et la promotion des marques locales.

Ainsi, la saison de 2025 ne marque pas seulement le début d’une récolte, mais aussi l’espoir renouvelé d’un secteur en pleine expansion, symbole de la richesse et de la résilience du Sud tunisien.

Hafedh TRABELSI

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Viandes rouges : Une question de reprise en main pleine et entière

Quelque part, on ne semble pas encore convaincu que la consommation est l’aboutissement d’une chaîne. Une chaîne dont le premier maillon est le producteur.

Et qu’il s’agisse d’un produit agricole ou manufacturé, c’est le même cheminement, avec bien entendu un changement des intervenants.

La Presse — Nous nous appliquons à moderniser nos télécommunications, notre système de santé, nos routes, nos réseaux électrique et de distribution d’eau, etc.

mais nous continuons à sacrifier un mouton, une vache ou un chameau, sur un trottoir, au pas d’une boucherie, un peu partout sans contrôle vétérinaire ou sanitaire.

Cela fait d’ailleurs le bonheur des millions de touristes qui prennent des photos souvenir. Une honte à tous les points de vue, vis-à-vis de l’histoire de notre civilisation millénaire.

Toute cette entrée en matière pour rappeler que le problème des viandes rouges, cycliques, revient régulièrement à l’ordre du jour avant Ramadan ou l’Aïd.

Tout cela parce que tout simplement, on n’a pas daigné s’en  occuper sérieusement. Comme pour le problème des dépôts et des chambres froides frauduleusement installées, qui maintenant tombent régulièrement, grâce à la mise en place des nouvelles unités spécialisées de la garde nationale municipale.

Ce problème des viandes rouges, nous l’avons régulièrement soutenu dans nos colonnes, est une question de réseau, de cartel solidement implanté depuis des années, solidaire et hermétique.

Pour le combattre, il faut non pas des visites, mais bien la mise en place de toute une organisation.

Cela commence par l’application des lois et réglementation en vigueur. L’abattage des bêtes est interdit hors des abattoirs et sans contrôle vétérinaire  préalable. C’est simple.

Mais ces obligations sont ignorées sur tout le territoire de la République. Et cela fait le jeu des spéculateurs qui ont pris en main ce secteur, l’ont cadenassé et solidement mis sous leur emprise.

Ils achètent comptant en masse, imposent le prix et personne n’y peut rien. Tout y passe. Sans aucun scrupule pour la sauvegarde du cheptel.

Les brebis sont les premières victimes. Elles coûtent moins cher.  Restaurants et établissement de méchoui en servent généreusement à leur clientèle, contente de ce substitut payé à prix d’or.

Et personne ne réagit.

La réaction de ce qui a précédé est en fait une confirmation qui arrive un peu tard.

Le président de la Chambre nationale des bouchers, Ahmed Al-Amiri, a révélé  que le prix moyen de l’agneau a atteint 62 dinars le kilogramme, tandis que celui du veau (bœuf) avoisine les 42 dinars le kilogramme.

Il a ajouté que les prix du bœuf connaîtront une hausse sans précédent avec l’arrivée du Ramadan, le prix au kilogramme devant atteindre 52 dinars au début du mois sacré.

Le président de la Chambre nationale des bouchers a confirmé que la situation se dégrade pour les professionnels, notamment en raison du phénomène persistant des commerçants sans licence qui achètent du bétail à bas prix aux éleveurs pour le revendre aux bouchers à des prix exorbitants.

Ceci précisé, que faudrait il faire ?

En assurant la prise en main des bouchers derrière lesquels se profile le… corps des spéculateurs qui tiennent le marché des viandes rouges, nous effectuerons la première et la plus importante des actions pour contrôler ce marché.

Commençons par régulariser l’établissement de ces boucheries qui ouvrent côte à côte un peu partout pour prendre en otage la ville, la cité, le quartier, tout en affichant les mêmes prix.

Comme si par miracle ils avaient tous les mêmes frais généraux. Limitons l’établissement des points d’ouverture en fonction des besoins des lieux, pour mettre un terme à l’anarchie actuelle.

Interdisons l’abattage des bêtes, dans ou devant l’établissement, sous peine de retrait immédiat et sans rémission de la patente   et vérifions le contrôle sanitaire et vétérinaire.

Soumettons enfin ces boucherie qui gagnent un argent fou à l’obligation de délivrer une facture en bonne et due forme enregistrée et vérifiable.

Tout un programme qui ne risque pas de perturber le marché.  Les viandes rouges constituent pour le moment un produit de luxe. Jusqu’à ce que l’on se décide de s’en occuper.

Cela ne saurait tarder. Le consommateur attend cette salutaire reprise en main qui ne peut venir que de ce nouveau corps constitué, qui possède ses réseaux et ses renseignements.

Kamel GHATTAS

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Justice : La chute d’un juge suprêmeet la fin de l’impunité


La condamnation sans précédent de Taïeb Rached, ancien premier président de la Cour de cassation, marque un tournant majeur pour la justice tunisienne. À travers sa chute, c’est tout un réseau d’influence mêlant magistrats et hommes d’affaires qui s’écroule, dévoilant les dessous d’un système où la justice se monnayait au plus haut niveau. Ce jugement restera comme l’un des plus marquants de l’histoire judiciaire du pays.

La Presse — Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2025, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis a condamné Taïeb Rached à 30 ans de prison, assortis d’une amende de 4,8 millions de dinars et de 935 millions de dinars de dommages et intérêts à verser à l’État tunisien.

Jamais auparavant un magistrat d’un rang aussi élevé n’avait été reconnu coupable et sanctionné aussi lourdement.

Ce verdict marque un tournant décisif car c’est pour la première fois que la justice tunisienne fait répondre l’un de ses plus hauts représentants devant la loi pour corruption systémique.

Un réseau tentaculaire au cœur du pouvoir judiciaire

Autour de Taïeb Rached, c’est un véritable système parallèle qui s’est écroulé, dévoilant l’ampleur d’un réseau de corruption mêlant magistrats et hommes d’affaires.

Ces derniers ont profité, durant des années, d’un trafic d’influence au plus haut niveau, où les décisions de justice se négociaient en catimini contre privilèges et sommes colossales.

Les peines prononcées sont à la hauteur du scandale. Abderrazek Bahouri et Marouane Tellili, deux magistrats révoqués, ont été condamnés à 20 ans de prison chacun.

Les hommes d’affaires Néjib Ismaïl et Fathi Jnayah, écopent respectivement de 27 et 30 ans de prison, assortis de confiscations dépassant 80 millions de dinars.

Au total, la cour a exigé des condamnés une réparation financière record de 935 millions de dinars au profit de l’État tunisien.

Un montant inédit, symbole d’une justice qui veut frapper fort pour tourner la page de l’impunité.

L’affaire remonte à 2018. Taïeb Rached, alors procureur général près la cour d’appel de Tunis, serait intervenu personnellement pour réduire la détention préventive de l’homme d’affaires Néjib Ismaïl, entraînant sa libération.

En 2019, devenu premier président de la Cour de cassation, il crée deux nouvelles chambres (n°35 et n°36) et y place ses fidèles juges Bahouri et Tellili.

Ces derniers rendront plusieurs décisions de cassation sans renvoi, effaçant purement et simplement des condamnations pour fraude douanière, évasion fiscale et blanchiment d’argent.

Les pertes pour le Trésor public sont estimées à près d’un milliard de dinars. C’est là un machiavélique mécanisme de blanchiment judiciaire.  

La justice reprend sa place

Taïeb Rached, longtemps supposé être le gardien du temple judiciaire, est devenu le symbole de son effondrement moral.

En 2020, lors d’une intervention télévisée maladroite, il avoue avoir mené des transactions immobilières pendant son mandat.

Ce moment d’arrogance précipite sa chute. On s’en souvient bien. La suite fut dramatique sur fond de suspension, levée d’immunité, puis une série de procédures pour corruption, abus de fonction, blanchiment d’argent et faux en écriture publique.

L’homme qui incarnait l’autorité judiciaire s’est retrouvé sur le  banc des accusés.

Le verdict du 28 octobre 2025 a indubitablement provoqué un véritable séisme dans le monde de la justice. 

Cette condamnation est perçue comme un signal fort signifiant que l’ère où les magistrats se plaçaient au-dessus de la loi semble révolue.

Elle marque aussi le retour d’une justice qui veut reconquérir sa crédibilité et rétablir la confiance du citoyen.

Elle illustre en particulier la volonté de l’État de restaurer la primauté du droit. Certes, le dossier pourrait faire l’objet d’un appel, mais le message est percutant.

La justice tunisienne n’est plus l’otage des puissants. La chute du juge suprême, entouré d’hommes d’affaires véreux et de complices, en est la preuve.

Samir DRIDI

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Projet de budget 2026 : La dimension sociale domineles dépenses et les débats

La dimension sociale dans le projet de budget de l’année 2026 a été remarquablement dominante dans l’exposé de la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, jeudi, devant la Commission mixte du budget et des finances, regroupant des députés de l’Assemblée des représentants du peuple et des élus du Conseil national des régions et des districts.

La discussion s’inscrivait dans le cadre des débats budgétaires qui ont démarré lundi dernier en commissions et devraient se poursuivre tout au long du mois de novembre, dans le cadre d’un marathon qui devrait prendre fin le 10 décembre prochain.

La Presse — Prenant la parole à l’ouverture des travaux, la ministre des Finances à, d’emblée, rappelé que l’élaboration du projet de budget de 2026 s’inscrivait dans le cadre d’une «vision nationale globale qui consacre la volonté de bâtir, sur la base de la consécration des principes constitutionnels et de la justice sociale, de la mise en place d’un système fiscal équitable, de respecter le principe du compter-sur-soi et de l’indépendance de la prise de décision nationale».

Selon la ministre, l’économie tunisienne devrait réaliser un taux de croissance de 3,3% en 2026, la valeur du dinar tunisien, qui devrait se stabiliser par rapport aux principales devises étrangères, et la baisse des cours des matières premières, en l’occurrence le pétrole, estimée à 63,3 dollars en moyenne, devraient constituer un environnement favorable pour atteindre les objectifs visés.

Les recettes du budget 2026 s’élèveront, selon les prévisions, à 52.560 millions de dinars, selon la ministre, dont 90,9 % de recettes fiscales, 8,4% de recettes non fiscales et des participations et des dettes à hauteur de 0,7%.

Quant aux dépenses, elles s’élèvent à 63.575 millions de dinars, dont 39,7% sont consacrés aux salaires, 15,4% aux subventions et 18,8% au développement. D’où un déficit budgétaire de 11.365 MD qui représentent 6% du PIB, contre 5,6% en 2025 et 6,4% en 2024.

Pas moins de 63,4% des dépenses sont à caractère social, selon Michket Slama Khaldi.

Dans cet ordre d’idées, la ministre a annoncé l’ouverture des recrutements dans la fonction publique en 2026 (22.523 postes), ainsi que la poursuite de l’intégration et de la régularisation des enseignants suppléants (13.837 postes) et la réalisation de la première tranche du programme de recrutement des détenteurs de doctorat (1.350 postes).

La ministre des Finances a réitéré l’intention du gouvernement de procéder à des majorations salariales au cours des années 2026, 2027 et 2028 et l’allocation de 1.000 millions de dinars dans le cadre des dépenses consacrées aux urgences, non utilisées.

Le programme du gouvernement comprend des lignes de financement pour encourager l’initiative, notamment en faveur des catégories à revenu limité, des diplômes et des sociétés communautaires…

Les entreprises communautaires bénéficieront d’une ligne de financement de 35 millions de dinars en plus d’une prime de solidarité de 2 millions.

Concernant les familles à revenu limité, la solidarité sociale et l’objectif de garantir les droits fondamentaux et une vie digne pour tous, le projet de budget prévoit une enveloppe de 4.663 millions de dinars.

Les pensions minimales seront, par ailleurs, portées à 280 dinars par mois contre 260 actuellement, avec un coût global estimé à 260 millions de dinars.

D’autres mesures sont également prévues en faveur de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, pour consolider la couverture sociale et en vue d’améliorer l’accès à un logement décent pour les catégories faibles, moyennant la technique de location-vente.

Concernant le pouvoir d’achat, la ministre a affirmé que l’Etat n’a nullement l’intention de supprimer le système de compensation.

Pas moins de 9.772 millions de dinars seront consacrés aux subventions, dont 4.993 MD aux hydrocarbures, 4.079 aux produits de base et 700 MD au transport en commun, dont le transport scolaire et le transport à tarif réduit ou gratuit pour certaines catégories.

Concernant les dépenses de développement, le projet de budget prévoit la somme de 11.934 millions de dinars, soit une hausse de 12,4% par rapport à 2025.

Les députés pointent plusieurs paradoxes

Les chiffres ainsi exposés, les députés ont pointé un certain nombre de paradoxes. En premier lieu, ils ont relevé la faiblesse des dépenses réservées aux projets de développement, alors que le gouvernement accorde une priorité à la création d’emplois.

Ils se sont également interrogés sur l’intention de recourir à l’endettement, entre autres, extérieur, alors que l’exécutif prône le principe du «compter-sur-soi». Un autre point soulevé de nouveau : comment veut-on optimiser nos dépenses, alors qu’on «dilapide» de l’argent public pour soutenir des entreprises publiques mal gérées ou en faillite.

On veut miser sur l’Etat social et solidaire, alors qu’on augmente les taxes. Une pression fiscale de 25% « est trop élevée », a-t-on jugé. Certains députés ont reproché au gouvernement de vouloir appauvrir le peuple par une contribution élevée (90%) des recettes fiscales dans le financement du budget.

La question des subventions a également été évoquée avec acuité, des élus de la nation considérant que le secteur touristique, avec 11 millions de visiteurs, consomme les produits subventionnés au même titre que les Tunisiens, aux frais du contribuable.

Enfin, certains intervenants ont soulevé le décalage entre les slogans scandés pour instaurer un Etat social, et la réalité du vécu quotidien, marquée par la hausse des prix, les pénuries de certaines denrées comme l’huile subventionnée, le sucre, etc.

Bien d’autres insuffisances ont été relevées aussi bien au niveau régional que sectoriel, appelant le ministère à donner des explications et à rompre avec l’ancien modèle, lui reprochant l’absence de vision…

En réponse à toutes ces interrogations, la ministre Michket Slama Khaldi a apprécié la qualité des interventions, affirmant que la plupart d’entre elles soulèvent des problèmes qui ne peuvent être résolus dans un programme qui ne couvre que 12 mois et que l’occasion se présentera pour les discuter à l’occasion du projet du plan quinquennal 2026-2030, dont les contours ont été tracés par le Chef de l’Etat.

Elle a également reconnu l’existence de problèmes structurels touchant plusieurs régions et qui nécessite plus de travail et de moyens. Dans de nombreux secteurs, un travail colossal a été accompli et «nous allons continuer de travailler, pour atteindre les objectifs ».

«Nous avons une orientation sociale qui fait l’objet de consensus. Mais j’admets que ce n’est pas un choix facile», a-t-elle indiqué.

«Il y a, sans doute, des insuffisances. Mais il y a une volonté de mener des réformes. Il y a une solidarité qui doit être entretenue entre nous tous, afin de pouvoir relever les défis.

Il n’y a pas une région meilleure qu’une autre, il n’y a pas un citoyen inférieur à un autre… », a-t-elle expliqué, rejetant la critique au sujet de l’Etat qui voudrait entretenir la pauvreté. «Ce n’est pas vrai !», a-t-elle déclaré.

«Nous voulons, en revanche, que tout le monde travaille. Il y a des efforts qui continuent d’être fournis pour trouver des solutions à toutes les situations précaires», a-t-elle rassuré, soulignant que les réformes «nécessitent des moyens, de l’argent».

«Nous avons des moyens, certes, mais ils ne sont pas suffisants. Nous avons besoin de faire des optimisations et nous avons besoin de coopération, dont celle des deux Chambres et du secteur privé», a-t-elle ajouté.

Concernant les entreprises publiques, la ministre des Finances a rappelé que beaucoup d’entre elles avaient intégré des demandeurs d’emploi, à la demande du gouvernement, au détriment de leur équilibre financier.

Certaines d’entre elles étaient bénéficiaires et versaient leurs bénéfices à l’Etat. «Aujourd’hui, il n’est pas aussi facile de les fermer qu’on ne le pense. Dans ces entreprises il y a des chefs de famille qui ont des responsabilités et des engagements. Ne pensez-vous pas que les mettre à la porte créerait une autre crise sociale ? Est-ce compatible avec la dimension sociale de l’Etat», a-t-elle interrogé.

En tant qu’Etat, «nous avons l’obligation d’encourager les entreprises qui réussissent, d’aider celles en difficulté et d’évaluer en cas d’échec », a-t-elle martelé.

«Nous devrions avancer ensemble !», a-t-elle conclu.

Lassâad BEN AHMED

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Économie et Fiscalité : Caisses enregistreuses, un pas vers la transparence fiscale

Alors que l’obligation des caisses enregistreuses entre progressivement en vigueur, la Tunisie franchit une étape décisive vers une fiscalité plus transparente et équitable. Cette transition, attendue depuis plusieurs années, vise à moderniser les pratiques et à restaurer la confiance entre l’administration et les contribuables. 

La Presse — À compter du 1er novembre 2025, la Tunisie franchit une nouvelle étape dans la modernisation de son système fiscal.

Les restaurants touristiques classés, salons de thé et cafés de deuxième et troisième catégories seront désormais tenus d’utiliser une caisse enregistreuse conforme aux normes établies par la Direction générale des impôts (DGI).

Cette première vague marque le lancement d’un dispositif progressif qui s’étendra à l’ensemble des établissements de consommation sur place dans les années à venir.

Ce cadre juridique, fixé par un arrêté publié le 14 octobre au Journal officiel, s’inscrit dans un objectif clair : lutter contre la fraude fiscale et instaurer davantage de justice entre les contribuables.

Les transactions seront transmises en temps réel à une plateforme centrale conçue par le Centre informatique du ministère des Finances, un choix technologique national qui souligne la volonté de l’État de moderniser ses outils de contrôle tout en préservant sa souveraineté numérique.

Transparence et citoyenneté fiscale

Aux yeux des autorités, cette évolution répond à une exigence fondamentale de l’État de droit : garantir que chacun contribue à l’effort national selon ses capacités.

Payer ses impôts n’est pas seulement une obligation légale, c’est un acte de citoyenneté. En renforçant la transparence et la traçabilité des flux financiers, l’État entend rétablir la confiance entre l’administration et les contribuables, souvent ébranlée par la perception d’inégalités ou de passe-droits.

Cette réforme vise également à réhabiliter le contribuable en tant que partenaire et non comme un suspect permanent.

La proportionnalité de l’impôt, le respect des droits et la clarté des règles sont autant de garanties d’un climat économique sain.

La transparence n’a de sens que si elle s’accompagne d’un respect mutuel entre administration et citoyens, sans tomber dans une logique punitive ou confiscatoire.

À ce niveau, l’État tunisien doit impérativement progresser. Et restaurer la confiance passe par la reconnaissance du citoyen comme un acteur responsable, digne de respect et de considération, dont les droits sont garantis au même titre que ses obligations.

Un pacte fiscal renouvelé

Au-delà des aspects techniques, cette réforme pourrait constituer une opportunité pour refonder la relation entre l’État et les acteurs économiques, à condition qu’elle s’inscrive dans une dynamique globale de confiance.

Plusieurs pays méditerranéens ayant modernisé leur fiscalité -comme le Maroc ou la Grèce après leur transition numérique – ont démontré que la réussite ne reposait pas uniquement sur la technologie, mais sur la cohérence de l’ensemble du système.

L’exemplarité de l’État dans la gestion des deniers publics, la simplification des procédures administratives et la lutte visible contre l’économie informelle sont autant de leviers essentiels pour encourager l’adhésion.

Une caisse enregistreuse ne doit pas être perçue comme un instrument de contrôle, mais comme la pièce d’un pacte fiscal renouvelé, où chacun contribue en échange d’un service public plus transparent, plus efficace et plus équitable, mais aussi plus adapté aux besoins des Tunisiens et constamment amélioré.

Dans ce sens, cette nouvelle fiscalité ne doit en aucun cas servir de prétexte à une dégradation des services publics.

Au contraire, elle doit en être le moteur de modernisation et d’excellence. C’est dans cet équilibre que réside la crédibilité de la réforme et, plus largement, la capacité du pays à réconcilier modernisation économique, justice fiscale et climat de confiance.

Un défi pour les professionnels : préserver la qualité et la viabilité économique

Toutefois, cette mesure ne doit pas occulter les préoccupations exprimées par les opérateurs du secteur. Restaurateurs et exploitants de cafés redoutent l’impact de cette obligation sur leurs marges déjà fragilisées par l’inflation, la hausse des coûts d’exploitation et la volatilité de la demande.

L’installation de ces équipements, leur maintenance ainsi que l’adaptation des pratiques comptables représentent un investissement financier et une transition opérationnelle parfois lourde, notamment pour les petites structures.

Il serait contre-productif, de ce fait, que cette quête de transparence conduise à une dégradation de la qualité de service ou de l’expérience client.

L’innovation fiscale ne peut se faire au détriment de l’attractivité touristique, de la vitalité économique locale ou de la capacité des établissements à maintenir des standards élevés.

L’État a d’ailleurs intérêt à ce que ces acteurs prospèrent. Un secteur dynamique crée de l’emploi, attire des investissements, dynamise les villes et contribue, in fine, à des recettes fiscales pérennes.

Accompagner pour réussir

Pour que cette réforme porte donc pleinement ses fruits, elle doit s’inscrire dans un accompagnement réel et visible des professionnels.

Dans chaque commerce, il y a des femmes et des hommes, des salariés, des investissements, des familles qui vivent d’un savoir-faire.

La modernisation fiscale ne peut être réduite à un dispositif technique, elle doit se traduire par un soutien concret, une pédagogie claire et une écoute constante des contraintes du terrain.

C’est à ce prix que la confiance se construit et que l’État se montre non pas comme un contrôleur distant, mais comme un partenaire qui protège l’activité économique tout en exigeant le respect de la loi.

La réussite de cette démarche ne dépendra pas seulement de la capacité à installer des caisses enregistreuses, mais de la capacité à bâtir un climat où transparence rime avec dignité et équité avec prospérité. Moderniser ne doit jamais signifier brutaliser.

L’administration doit démontrer qu’elle peut être exigeante sans devenir punitive, ferme sans être sourde, rigoureuse tout en restant humaine.

La fiscalité n’est pas un acte administratif : c’est un acte social, civique, presque contractuel.

En fin de compte, ce chantier ouvre une fenêtre rare pour réconcilier l’économie formelle et les acteurs qui la font vivre.

Préserver la qualité du service, encourager l’innovation, garantir la viabilité des établissements, et en même temps faire respecter le juste impôt.

Voilà la véritable ambition. Ce n’est qu’en tenant ensemble vérité économique, justice fiscale et respect mutuel que la Tunisie pourra affirmer une nouvelle culture contributive, une culture où chaque dinar déclaré devient un gage d’avenir et un pas vers un État plus solide, plus équitable et plus proche de ses citoyens.

Hella Lahbib

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Tunisie Telecom célèbre l’atterrissement du câble sous-marin Medusa à Bizerte : un tournant stratégique pour la connectivité nationale et internationale

La paire de fibres de Tunisie Telecom, longue de 1 000 km entre Bizerte et Marseille, dispose d’une capacité de 22 Tbps,

Dans le cadre de son engagement à renforcer la connectivité internationale de la Tunisie et à soutenir la transformation numérique du pays, Tunisie Telecom a organisé ce samedi 01 novembre à Bizerte une cérémonie officielle marquant l’atterrissement du câble sous-marin Medusa sur les côtes tunisiennes.
Un projet stratégique pour la souveraineté numérique de la Tunisie.


D’une longueur totale de 8 700 km, le câble Medusa, porté par AFR-IX Telecom et soutenu par l’Union européenne, reliera plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient, dont la Tunisie, le Portugal, l’Espagne, la France, le l’Italie, la Grèce, Chypre, le Maroc, l’Algérie, la Lybie et l’Égypte.

La paire de fibres de Tunisie Telecom, long de plus de 1 000 km entre Bizerte et Marseille, dispose d’une capacité de 22 Tbps, permettant d’augmenter considérablement la bande passante internationale.
Un levier de croissance et d’inclusion numérique
Grâce à cette nouvelle infrastructure, la Tunisie renforcera sa souveraineté numérique, sécurisera ses échanges internationaux de données, accèdera à de nouvelles routes redondantes de connectivité mondiale et soutiendra le développement de services numériques innovants : cloud, Data Centers, intelligence artificielle, e-services publics et villes intelligentes…
Cette avancée bénéficiera directement aux entreprises, aux institutions publiques et aux citoyens, en garantissant une meilleure qualité de service, une réduction significative de la latence, et une plus grande résilience du réseau national.


Une vision technique et stratégique partagée
Dans son allocution, M. Lassâad Ben Dhiab, Président-Directeur Général de Tunisie Telecom, a déclaré : « L’atterrissement du câble Medusa à Bizerte représente une étape technologique majeure pour Tunisie Telecom et pour la Tunisie. Grâce à cette infrastructure de dernière génération, nous multiplions par huit notre capacité internationale, renforçant ainsi la fiabilité et la sécurité de nos échanges de données. Ce câble constitue une colonne vertébrale essentielle pour soutenir la montée en puissance du cloud, de l’intelligence artificielle et des services numériques de demain. Il positionne la Tunisie comme un hub régional incontournable de la connectivité et un acteur central de la souveraineté numérique méditerranéenne.»


De son côté, M. Norman Albi, CEO de Medusa, a souligné :« L’arrivée du câble sous-marin Medusa système en Tunisie constitue une étape importante dans la réalisation de notre objectif collectif de favoriser une Méditerranée plus connectée et compétitive. En collaborant étroitement avec notre partenaire Tunisie Telecom, nous renforçons les liens entre les continents et posons les bases d’une croissance économique durable et de l’innovation dans la région. »
Tunisie Telecom, acteur clé de la transformation numérique nationale
Avec l’entrée en service du câble sous-marin Medusa, Tunisie Telecom confirme sa position de leader de la connectivité en Afrique du Nord et son rôle central dans le développement d’une infrastructure numérique souveraine, performante et résiliente.
L’opérateur historique, déjà propriétaire des câbles sous-marins Hannibal et SEA-ME-WE 4, consolide ainsi sa mission : connecter la Tunisie au monde avec excellence, sécurité et innovation.

D’après communiqué

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Pourquoi : Les trottinettes, bénédiction ou malédiction ?


En fait, ce n’est pas l’engin qui est en cause, mais plutôt son utilisateur ! Imaginez la portion de la rue Kemal-Atatürk, entre l’avenue Jean-Jaurès et la rue Garibaldi, fermée à la circulation automobile depuis l’affaissement d’un immeuble, où les piétons ne peuvent utiliser qu’un trottoir d’à peine 50 cm de largeur et doivent s’appuyer sur les murs mitoyens pour ne pas tomber ou se fouler la cheville.

Imaginez donc un jeune homme — bien mis et portant des lunettes d’intellectuel — qui, malgré l’étroitesse du passage, utilise sa trottinette comme si de rien n’était, et qui plus est s’étonne que les piétons protestent, arguant de son bon droit. Quelle effronterie !

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Conservation : l’application SMART déployée auprès des agents forestiers tunisiens

Les gardiens de forêts tunisiens ont été formés à l’utilisation de la plateforme SMART, un outil numérique de collecte et d’analyse de données destiné à améliorer la conservation de la biodiversité et le suivi de la faune sauvage dans les aires protégées du pays.

Cette formation, organisée à Hammamet en collaboration avec la Direction générale des forêts (DGF), s’inscrit dans le cadre du projet « L’engagement citoyen pour la biodiversité », qui vise à renforcer les capacités des agents forestiers en matière de gestion et de protection de la biodiversité.

Au cours de cet atelier, les participants ont bénéficié de sessions théoriques portant sur les fonctionnalités de la plateforme SMART et son rôle dans la collecte, l’analyse et la visualisation des données environnementales.

Ces sessions ont mis en lumière la manière dont les technologies numériques peuvent améliorer la surveillance écologique et soutenir une prise de décision plus efficace et fondée sur les données. Des exercices pratiques ont également été menés sur le terrain, dans la réserve naturelle de Djebel Zaghouan, afin de permettre aux participants de se familiariser avec l’application et d’en maîtriser l’utilisation dans leurs missions quotidiennes.

Pour assurer la poursuite de l’usage de SMART sur le terrain, 30 tablettes équipées de l’application ont été remises aux agents forestiers. Selon le WWF-Afrique du Nord, cette initiative marque une première étape vers la numérisation du suivi environnemental en Tunisie, contribuant à renforcer la gestion durable des ressources naturelles et la préservation de la biodiversité nationale.

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Projet “Cactus/Carbone” : vers la replantation de 600 000 ha de figuiers de barbarie

L’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) a obtenu son accréditation officielle auprès du Fonds Vert pour le Climat (GCF – Green Climate Fund), devenant ainsi la première entité tunisienne autorisée à mobiliser des financements internationaux destinés à l’adaptation et à l’atténuation des effets des changements climatiques.

Cette accréditation, obtenue le 28 octobre 2025, constitue une étape majeure pour la Tunisie dans la mobilisation de ressources financières internationales au service du développement durable, de la transition écologique et de la résilience du secteur agricole et halieutique.

À cette occasion, Noureddine Nasr, expert international en agriculture et développement rural, a lancé un appel à l’APIA — en sa qualité d’Autorité nationale désignée (AND) auprès du Fonds Vert — pour soumettre un projet baptisé “Cactus/Carbone”, visant à replanter 600 000 hectares de cactus à travers le pays. Cette superficie correspond à celle ravagée par la cochenille du cactus, un insecte parasite qui a dévasté les figuiers de barbarie en Tunisie.

“Le cactus est un véritable puits de carbone, capable de fixer jusqu’à 360 tonnes de CO₂ par hectare et par an”, a rappelé l’expert, soulignant que cet appel avait déjà été lancé lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le projet “Cactus/Carbone” comprendrait notamment : la multiplication de variétés résistantes à la cochenille, la protection des zones encore indemnes (notamment au Cap Bon et à Kasserine), la production à grande échelle d’insectes prédateurs du parasite, le renforcement des capacités des laboratoires, des agents techniques et des agriculteurs ainsi que la conservation des ressources génétiques, du carbone et de l’eau.

Grâce à cette accréditation, l’APIA disposera désormais d’un accès direct aux financements du Fonds Vert pour le Climat, ouvrant la voie à de nouveaux projets nationaux alignés sur les priorités climatiques de la Tunisie et les engagements internationaux du pays.

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Tunisie : une baisse des taux risquerait de fragiliser davantage le dinar, selon l’IACE

Une baisse du taux directeur risquerait d’encourager davantage le recours à l’endettement pour financer les importations, prévient l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) dans une note d’analyse intitulée « BCT : L’heure de la baisse des taux a-t-elle sonné ? ».

Selon l’IACE, une telle décision de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) « accentuerait la demande de devises et exercerait une pression supplémentaire sur les réserves en change », déjà fragilisées par le déséquilibre des échanges extérieurs.

déficit commercial s’est en effet creusé pour atteindre 16,7 milliards de dinars à fin septembre 2025, contre 13,5 milliards un an plus tôt, ce qui continue d’affaiblir le dinar face à l’euro.

Si l’excédent des services a légèrement atténué cette dégradation, le déficit courant s’est encore élargi, passant de 1,2 % du PIB en 2024 à 1,9 % en 2025.

Les réserves en devises, qui couvraient au 22 octobre l’équivalent de 106 jours d’importation, restent à un niveau jugé “préoccupant” par l’Institut, révélant “la fragilité de la position extérieure du pays face aux chocs externes”.

Une éventuelle dépréciation du dinar, avertit encore l’IACE, se traduirait par une hausse des prix importés et une nouvelle poussée inflationniste .

En conclusion, l’organisation estime qu’il serait prématuré pour la BCT d’abaisser davantage son taux d’intérêt directeur, malgré les progrès réalisés dans la maîtrise de l’inflation.

L’IACE alerte notamment sur les risques inflationnistes liés au projet de loi de finances 2026, qui prévoit un financement monétaire du budget de l’État à hauteur de 11 milliards de dinars.

“Dans une économie encore vulnérable, un recours accru aux facilités de financement de la Banque Centrale plaide pour un statu quo monétaire afin de préserver la stabilité du dinar et de contenir les risques inflationnistes”, conclut la note.

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Tunisie : Le TMM se stabilise à 7,49% en octobre 2025

Le Taux moyen du marché monétaire (TMM) s’est stabilisé à 7,49% en octobre 2025, pour le deuxième mois consécutif, selon les données de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Auparavant, le TMM avait enregistré cinq mois de stagnation (avril, mai, juin, juillet, août) à 7,50%.

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Tunisair : 19 avions en exploitation et deux A320 désormais en propriété

Le nombre de passagers transportés par la compagnie nationale Tunisair a reculé de 5,1 % au 30 septembre 2025, pour s’établir à 1 878 706 voyageurs, selon les indicateurs d’activité trimestriels publiés par la Bourse de Tunis.

Cette baisse s’explique principalement par des perturbations du programme de maintenance, ayant réduit le nombre d’avions disponibles pour l’exploitation.

Malgré ce repli du trafic, la compagnie a enregistré une amélioration du taux de remplissage, en hausse de 2,6 points au troisième trimestre, atteignant 76,4 %, contre 73,8 % à la même période de 2024.

Sur les neuf premiers mois de l’année, le taux de remplissage moyen s’est établi à 75,4 %, en progression de 3,2 points par rapport à 2024. Le coefficient de chargement a également évolué positivement, s’établissant à 70,8 % au troisième trimestre (+1 point) et à 66,2 % au 30 septembre (+2 points).

Les revenus du transport aérien se sont légèrement accrus, atteignant 1 283,1 millions de dinars (MD) contre 1 270,8 MD un an plus tôt. Ces revenus proviennent essentiellement de l’activité régulière et supplémentaire (1 232,2 MD), de l’activité charter et pèlerinage (22 MD) et du fret et poste (28,9 MD). En revanche, la part de marché de Tunisair a reculé à 20,4 %, contre 22,5 % à fin septembre 2024.

Côté dépenses, la compagnie a bénéficié d’une baisse de 22,6 % des coûts de carburant au troisième trimestre, due à la diminution combinée du volume consommé (-7,1 %), du prix du baril (-13,4 %) et du taux de change (-5,4 %). Cette tendance s’est maintenue sur l’ensemble des neuf premiers mois de 2025.

Par ailleurs, Tunisair a enregistré une réduction de 11,4 % de ses effectifs, principalement liée aux départs à la retraite, ainsi qu’une diminution de 25 % des redevances de leasing, consécutive à la clôture de deux lignes de crédit.

La flotte opérationnelle inscrite à l’AOC (Agrément d’Exploitation Aérienne) compte désormais 19 avions. À noter que deux A320 ont été entièrement remboursés et sont désormais propriété de la compagnie.

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L’Ambassade de France en Tunisie décore Badreddine Ouali, Chevalier de l’Ordre National du Mérite

L’Ambassade de France en Tunisie a annoncé, ce samedi 01 novembre 2025 sur sa page officielle Facebook, la remise des insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite à M. Badreddine Ouali, président de la Fondation Tunisie pour le Développement et fondateur de Vermeg.

La cérémonie s’est tenue jeudi 30 octobre 2025, en présence de partenaires institutionnels et de représentants des coopérations française, allemande et émiratie, qui soutiennent la Fondation Tunisie pour le Développement dans la mise en œuvre de projets structurants pour l’emploi et la formation.

Depuis sa création, la Fondation Tunisie pour le Développement a ouvert cinq centres de formation Elife dans différentes régions du pays, créant plus de 4 500 emplois et offrant à de nombreux jeunes des opportunités concrètes de qualification et d’insertion professionnelle.

Elle est également à l’origine de The Dot, un incubateur d’innovation devenu une référence dans l’écosystème entrepreneurial tunisien.

Dans son discours, M. Ouali a réaffirmé sa volonté d’offrir à la jeunesse tunisienne les meilleures chances, partout dans le pays, une conviction partagée par l’Agence Française de Développement (AFD) et Expertise France, partenaires de la Fondation pour l’ouverture prochaine de trois nouveaux centres Elife et pour la déclinaison régionale de The Dot.

Cette distinction vient consacrer un parcours exemplaire, marqué par une vision durable du développement, fondée sur la formation, l’innovation et l’inclusion des jeunes générations.

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Le câble MEDUSA atterrit à Bizerte : la Tunisie, premier pays africain du réseau méditerranéen

Orange Tunisie et Medusa Submarine Cable System annoncent l’atterrissement du câble sous-marin MEDUSA à Bizerte, marquant une étape décisive pour le renforcement de la connectivité numérique de la Tunisie et son intégration dans l’économie numérique mondiale.

La Tunisie devient ainsi le premier pays du continent africain à accueillir le câble MEDUSA, une infrastructure stratégique qui reliera, à terme, treize pays d’Afrique du Nord, d’Europe du Sud et du Proche-Orient.

Long de plus de 8 000 km, le système MEDUSA est le plus vaste réseau de fibre optique sous-marine de la Méditerranée. Il connectera directement la Tunisie à Marseille, où le câble a atterri le 8 octobre dernier, avant de poursuivre son déploiement vers d’autres pays méditerranéens.

Le tronçon tunisien s’étend sur 1 040 km et offrira à Orange Tunisie une capacité maximale de 24 Tbps. L’opérateur sera propriétaire et gestionnaire de la station d’atterrissement de Bizerte, incluant l’ensemble des infrastructures techniques associées, renforçant ainsi le rôle de la Tunisie comme hub numérique stratégique en Méditerranée.

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Soutenu par l’Union européenne, à travers la Connecting Europe Facility – Digital, et par la Banque européenne d’investissement, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway, le projet MEDUSA vise à renforcer les infrastructures numériques reliant l’Europe et l’Afrique.

Pour l’Union européenne, ces infrastructures sont essentielles pour mieux intégrer la Tunisie aux marchés et aux pôles de recherche européens, renforcer la souveraineté numérique et la résilience des réseaux, tout en favorisant l’inclusion digitale des populations.

Une cérémonie d’atterrissement du câble en présence de hautes personnalités L’inauguration officielle s’est tenue à Bizerte en présence de Stéphane Varret, Directeur Général d’Orange Tunisie, Giuseppe Perrone, Ambassadeur de l’Union européenne, Anne Guéguen, Ambassadrice de France, Francisco Javier Puig Saura, Ambassadeur d’Espagne, Norman Albi, Directeur Général de Medusa ainsi que de nombreux représentants institutionnels, partenaires industriels et autorités locales.

Stéphane Varret, Directeur Général d’Orange Tunisie, a déclaré : « Nous sommes particulièrement fiers d’accueillir MEDUSA, une infrastructure stratégique qui consolide la position de la Tunisie comme hub numérique de la Méditerranée.

Ce projet, mené aux côtés de Medusa Submarine Cable System et soutenu par l’Union Européenne, illustre notre engagement à connecter durablement les territoires et à accélérer la transformation digitale du pays.

» Giuseppe Perrone, Ambassadeur de l’Union Européenne, a déclaré : « À travers l’initiative Global Gateway, l’Union Européenne soutient la création de ponts numériques concrets entre nos continents.

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MEDUSA symbolise ce partenariat euro-africain moderne, fondé sur la connectivité, l’innovation et les valeurs partagées du développement durable. » Norman Albi, Directeur Général de Medusa Submarine Cable System, a déclaré : « L’atterrissement du câble sous-marin Medusa à Bizerte concrétise une vision commune : celle d’une Méditerranée plus connectée, ouverte et compétitive. Grâce à une collaboration étroite avec notre partenaire Orange Tunisie, nous rapprochons l’Afrique et l’Europe en déployant une infrastructure essentielle au développement économique et au progrès technologique de la région pour les 25 prochaines années. »

Fort du succès du câble DIDON en 2014, Orange Tunisie poursuit son engagement en faveur du développement des infrastructures internationales.

Avec MEDUSA, l’opérateur réaffirme sa volonté de participer activement à la transformation numérique du pays, de renforcer l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs et de consolider son rôle de hub numérique régional.

communiqué

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La Tunisie prend part à l’inauguration du Grand Musée égyptien au Caire

Sur instruction du Président de la République Kaïs Saïed, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, participera à la cérémonie d’inauguration du Grand Musée Égyptien, qui aura lieu le 1er novembre 2025 au Caire, en réponse à l’invitation de Abdel Fattah El-Sisi, Président de la République Arabe d’Égypte.
La présence du Ministre à cette cérémonie reflète la profondeur des liens fraternels forts et de longue date qui unissent la Tunisie et l’Égypte, ainsi que la volonté de la Tunisie de partager avec son pays frère l’Égypte la célébration de cette remarquable réalisation culturelle mondiale, qui incarne l’héritage de la civilisation égyptienne.

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Nabeul : la saison des agrumes menacée

Le président de l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche (URAP) à Nabeul, Imad El Bey, a déclaré ce vendredi, dans un communiqué à un journaliste de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), que la saison des agrumes fait face à de réelles menaces « qui pourraient mener à la perte de la récolte ». Il a appelé les autorités centrales, notamment les ministères du Commerce et de l’Agriculture, ainsi que les autorités régionales, à prendre des mesures exceptionnelles pour faciliter le transport et la commercialisation des récoltes en dehors du gouvernorat de Nabeul, afin de sauver la saison et les agriculteurs. Difficultés de commercialisation et « état de panique » M. El Bey a ajouté que le démarrage de la saison des agrumes rencontre de nombreuses difficultés qui ont provoqué « un état de panique et de peur parmi les agriculteurs ».

Cette situation est due à la rareté des opérations d’achat des fruits sur pied et à la rigueur dans l’application des procédures légales lors du transport et de la commercialisation du produit en dehors du gouvernorat de Nabeul, selon ses dires. Il a réitéré son appel à « maintenir les mesures exceptionnelles qui ont été prises l’année dernière et qui ont permis de sauver la saison ». Il a souligné que les agriculteurs sont engagés à respecter la loi, mais demandent de prendre en considération leurs situations sociales et économiques. Il estime que la rigueur dans l’application des procédures pourrait être reportée jusqu’à la réalisation des projets du marché de gros à Beni Khalled et du marché de production à Menzel Bouzelfa, qui seront le « mécanisme idéal » pour organiser les opérations d’achat et de vente dans un cadre légal clair.

Il a expliqué que la demande de mesures exceptionnelles pour le transport et la commercialisation de la récolte par les commerçants de camions légers, connus sous le nom de « Douarjiya », est due au fait « qu’aucun marché de gros de la République ne peut absorber les 1 200 à 2 000 tonnes d’oranges collectées quotidiennement dans les zones de production ». Rumeurs et prévisions de récolte D’autre part, il a indiqué que les déclarations et les nouvelles diffusées sur les réseaux sociaux concernant la nécessité de présenter une « patente » (licence commerciale) et le fait qu’elle pourrait être obtenue pour seulement 400 dinars, ont semé la confusion, les plongeant dans un état « de frustration et d’anxiété », et compliquant le début de la saison. Il a noté que bien que les autorités régionales aient tenu trois réunions successives pour aplanir les difficultés, les services de contrôle économique, malgré leur compréhension de la situation, « n’ont pris aucune mesure concrète », selon son évaluation. M. El Bey a formellement démenti les informations circulant depuis septembre dernier selon lesquelles la récolte d’agrumes à Nabeul (qui contribue à 70-80 % de la production nationale) ne dépasserait pas 200 000 tonnes au niveau du gouvernorat et 300 000 tonnes au niveau national. Il a qualifié ces nouvelles de « fausses, exagérées et décourageantes ».

Les prévisions de l’URAP à Nabeul indiquent que la récolte sera au niveau de la saison dernière, soit environ 270 000 tonnes, grâce à un apport accru d’eau d’irrigation provenant des eaux du Nord et à l’amélioration des précipitations l’année dernière. Il a toutefois confirmé la nécessité d’admettre « l’enregistrement d’une baisse non pas dans les quantités totales, mais seulement dans le pourcentage de fruits de grande taille, passant d’environ 40 % la saison dernière à environ 25 % ». Retard dans la lutte contre les ravageurs Enfin, M. El Bey a souligné que les problèmes de la saison ne se limitent pas à la commercialisation, mais que la filière a connu d’énormes difficultés à cause : Du retard dans le traitement contre le ravageur de la mouche des fruits (Ceratitis capitata).

De la décision de ne pas utiliser le traitement par avion et de se limiter au traitement biologique. Du manque d’équipement pour installer un nombre suffisant de pièges, en raison de « blocages administratifs ». D’une seule opération de traitement effectuée au lieu de trois, ce qui a causé d’importants dommages à la production. Il a conclu en affirmant que l’étendue et le pourcentage exact de ces dommages « ne pourront être chiffrés qu’après la fin de la saison ».

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SAH Lilas renouvelle partiellement son Conseil d’Administration

La Société d’Articles Hygiéniques (SAH Lilas) a annoncé une recomposition partielle de son Conseil d’Administration, à la suite de la démission de trois de ses membres. Trois nouveaux administrateurs ont été cooptés pour les remplacer. Leur nomination sera soumise à la ratification lors de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire.
Cette évolution intervient dans un contexte de réorganisation interne et de mouvements significatifs dans le capital de la société.
Le Conseil d’Administration de SAH Lilas se compose désormais de :

  • M. Mounir El Jaiez, Président du Conseil,
  • Mme Jalila Mezni, Directrice Générale,
  • PGH, représentée par M. Mohamed Mahjoub Langar,
  • M. Ahmed Bouzguenda,
  • M. Mohamed Amine Ben Malek,
  • M. Skander Kammoun,
  • M. Adel Ghlila,
  • M. Slim Ouali,
  • M. Anis El Fehem,
  • M. Mohamed Nidhal Mosbahi.
    Cette recomposition s’inscrit dans un contexte d’évolution de l’actionnariat. Poulina Group Holding (PGH) a récemment renforcé sa présence dans le capital de référence en finalisant l’acquisition de 45,48 % de JM Holding, société mère de SAH Lilas. Cette participation était auparavant détenue par Olea Holding. S.M

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